Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| | Exposition "Langages Machines" à Aix en Provence | |
Fondation Vasarely, du 15 septembre au 22 octobre 2017. https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/langages-machines-une-exposition-qui-interroge-l-ecriture-a-l-ere-du-numerique_116470 https://www.fondationvasarely.org/events2/langages-machines/ *** - Sciences & Avenir a écrit:
- De l’écriture cursive au smartphone en passant par la machine à écrire... nos correspondances, jadis épistolaires, passent du statut d'objet à celui de flux désormais continu, à travers des messageries de plus en plus véloces et de moins en moins pérennes. Quant au langage, il ne concerne plus les seuls humains, mais désormais les machines avec qui il convient de dialoguer par l'entremise de langages de programmation. Et que faire de la masse de données que chacun d'entre-nous laisse chaque jour, comme une mue, sur les réseaux ? Interroger nos pratiques textuelles à l'heure de l'hyperconnexion, et sculpter dans la masse des données afin de les rendre sensibles, répondent les artistes exposés.
- Fondation Vasarely a écrit:
- Des écritures d’intelligences artificielles à l’impact des nouveaux moyens de communication, une vingtaine d’artistes vient questionner le langage, la transmission des savoirs, le statut et le rôle de l’auteur à l’ère du numérique. Une invitation artistique et sensible pour appréhender les transformations de notre monde contemporain.
*** Deux exemples d’œuvres exposées. - Sciences & Avenir a écrit:
- Les algorithmes sont devenus bavards : chaque jour, nous dialoguons avec eux, par exemple lorsque nous demandons à Google de traduire les langues étrangères. C'est à partir du service Google Translate que Max Paskine a conçu "Relique Paracha Noah" en 2014. Le principe : des traductions successives à travers différentes langues d'un fragment de texte biblique écrit en hébreu ancien. "Il y a de plus en plus d'erreurs de traduction au fur et à mesure", explique Max Paskine, "le point culminant étant la dernière traduction de l'anglais vers le français, où le champ lexical dominant est celui du langage corporate", sourit-il. Un glissement qui s'explique par des différences d'harmonisation entre différentes langues traduites par Google. D'autres œuvres exploitent des outils relevant du deep learning, à l'instar de "Deep Text", par Jerry Galle.
- Sciences & Avenir a écrit:
- Au détour des des écrans, certaines productions ne sont pas dénuées de poésie. Ainsi, "Recombinaison", de Véronique Béland, qui a conçu une imprimante oraculaire qui imprime un message personnalisé tout droit venu du cosmos lorsque le visiteur pose la main dessus. "En fait, nous avons couplé le flux d'un radiotélescope avec un générateur de textes. Plus le signal cosmique perçu au moment l'impression est déclenché est proche, plus le discours du texte sera terre-à-terre. À l'inverse, plus il proviendra d'un objet céleste lointain, plus le message sera métaphysique." Une façon pour le public, peut-être, d'appréhender l'astrophysique en tant que langage des étoiles...
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