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| L'aneuvien, le psolat et l'uropi | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 20 Aoû 2020 - 16:09 | |
| La caste, point commun des trois langues.
Commençons par le psolat qui, contrairement aux deux autres, a son accent tonique porté en dernière syllabe : les noms psolat en -A non accentués sont féminins ; ceux terminant par une voyelle accentuée, quelle qu'elle soit, sont neutres. La déclinaison en découle.
Les deux autres sont homographes et sont accentués sur la première syllbe. Ils sont neutres itou.
La déclinaison uropie est tout ce qu'il y a de plus régulière pour un nom en -A de cette langue : génitif en -U et pluriel en -S : kasta, kastu, kastas kastus.
La déclinaison aneuvienne est, elle aussi, régulière : au singulier, on retrouve les terminaisons-types des cas aneuviens (moins le -E- puisque le nom se termine par une voyelle) : kasta, kastas, kastan, kastav. Au pluriel, comme d'hab', on met un -R derrière une voyelle et un -E derrière une consonne* : kastar, kastase, kastane, kastave. Petit inconv' par rapport à l'uropi : les génitifs singuliers et pluriels sont homophones... mais l'aneuvien se rattrape à l'accusatif et au circonstanciel : deux cas dont l'uropi ne dispose pas.
*Le -E derrière une consonne est aussi une règle uropie, sauf que là, il est caduc. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 13 Sep 2020 - 0:15 | |
| Pour la tournure négative, tu nous as bien dit que ne se mettait
derrière les verbes et/ou les auxiliaires devant les verbes au participe et à l'infinitif.
Ce qui laisse à penser qu'au futur, il s'intercale entre ve et le verbe du procès (à l'infinitif) ?
un ve ne opro ja = on ne l'ouvrira pas de dor ve ne vido opren = la porte ne sera pas ouverte un ve ne avo opren ja° = on ne l'aura pas ouverte.
C'est un peu différent chez moi.
Points communs : pour les verbes d'un seul tenant à l'indicatif, nep se place derrière :
la opnă nep as = un oprì ne ja = on ne l'ouvrit pas.
Pour les verbes "en deux morceaux" (mais c'est pas les mêmes), on intercale nep entre les deux :
la mir nep open as = un ve ne opro ja.
Différence entre l'aneuvien et l'uropi, le conditionnel présent uropi est en un seul morceau, pas son équivalent aneuvien, donc...
la kjas nep open as = un oprev ne ja = on ne l'ouvrirait pas.
Par contre, au conditionnel passé :
la kjas nep opéna as = un avev ne opren ja = On ne l'aurait pas ouverte. Différence entre les deux : c'est l'auxiliaire avo conjugué au conditionnel présent et le verbe du procès au participe passé, chez moi, une particule du conditionnel (commune aux deux temps), et le verbe du procès au subjonctif passé.
En aneuvien, l'infinitif est assez peu employé sauf avec quelques rares verbes :
da kàna open nep as = il a pu ne pas l'ouvrir ; qu'on ne confondra pas avec da kàna nep open as = il n'a pas pu l'ouvrir (il n'avait pas l'autorisation) da nep kàna open as = il n'a pas dû l'ouvrir (c'était improbable).
Nep se place toujours derrière la participe (sauf utilisation avec ere (imparfait) ou mir (futur)), quelle qu'en soit l'utilisation :
Ka opun nep à tœrs = Elle n'est pas en train d'ouvrir la porte. Ka ere nep opun à tœrs = Elle n'était pas en train d'ouvrir la porte. Pòtun nep open à tœrs, ka liymă as klosan* = Ne pouvant pas ouvrir la porte, elle la laissa fermée.
Alors dans quel cas met-on nep systématiquement devant ?
Dans des tournures négatives emphatique : Eg nep pòten open æt kàrtaj tœrs! = Je ne peux pas ouvrir cette p... de porte !
À l'impératif : Or nep opent æt tœrs = N'ouvrez pas cette porte.
Mais : Or kjas nep mælche à klosnaż æt tœren = Veuillez ne pas gêner la fermeture de cette porte.
Ça donnerait quoi, en uropi ?*
°Mais, au futur antérieur, ça donne : La mir nep opna as = on ne l'aura pas ouverte. *J'fais un essai avec celle là : corrige-moi au besoin : Ne mozan opro de dor, ce lasì ja kluzen. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 14 Sep 2020 - 17:33 | |
| - Doj-pater a écrit:
- C'est toujours la même histoire: nous avons décidé, que dans les noms composés - qui ont toujours un -i- ou un -u- comme point d'articulation, et que donc l'accent tombe obligatoirement après le -i- ou le -u-, il n'était pas nécessaire de le noter, mais ce n'est pas interdit non plus.
Titibèst a été écrit avant cette décision, titibeb après, mais la règle est la même pour les deux. ... eeeeh ouais, et p'is y a lucitòr, où on met quand même un accent, parce que le - or à la fin ressemble à un suffixe, malgré le -I-. Y a une poignée de décennies de ça, quand j'ai introduit l'accent tonique dans l'aneuvien (ce qui allait vach'ment bien m'servir par la suite, croyez-le !), je m'suis dit : d'accord, l'accent tonique ! à condition qu'il soit repérable le plus facilement possible, que ce soit pas une partie de cache-tampon comme en anglais ou en russe où y faut savoir une kyrielle de règles, voire le mot lui-même pour deviner où ce foutu accent se trouve. Bon, en uropi, c'est déjà quand même nettement plus facile que dans les deux langues sus-citées. Un point commun entre l' uropi et l'aneuvien : là où y a un accent, c'est là qu'est l'accent (sans blague !). Voyons ça (en espérant ne pas me tromper quant à l' uropi) :
- En uropi, l'A.T. est en avant-dernière syllabe, sauf s'y a un accent (en dernière syllabe, comme souvent dans ce cas) auquel cas il est en dernière syllabe. Sauf également si le dernier élément est derrière une articulation et qu'il est monosyllabique, comme dans titibeb.
- En aneuvien, l'accent est en première syllabe, sauf en cas d'accent (droit ou gauche) ou de voyelle longue (très facilement repérable). Si on met un préfixe à une racine, cette racine n'est plus en première syllabe et doit donc porter un diacritique.
exemples : ere /'ɛʁ/ = être ; mais pour "exister", ça donne letère /lət'ɛʁ/.
- En uropi, l'accent se décale en dernière syllabe au prétérit de l'indicatif et dubo (douter) donne ce dubì /ʃedu'bi/ pour "elle douta".
- En aneuvien, on a aussi un phénomène de glissement d'accent, l'accent est toujours en avant-dernière syllabe et la dernière finit toujours par un -A, c'est au subjonctif passé (et ses temps dérivés) que ça se passe : kar ere draténa = elles eussent douté.
- Là où l'uropi est en position favorable par rapport à l'aneuvien, c'est qu'y a peu de clitiques en aneuvien (les pronoms personnels... mais pas les articles), ce qui fait que des fois, dans une phrase, les accents se déplacent... par la force des choses. Exemple : on a ar klime (ils aiment), qui donnent normalement /ɐχ'klim/. Là, pas d'problème, mais on a àr klime (les amours)*, qui donne /'aχklim/ : le nom a perdu ici son accent, parce que l'article n'est clitique que devant un nom commençant par un son contenant une voyelle longue ou diacritée, comme àr pàtezete, prononcé /aχ'patezɛt/ : là, l'article, gardant son diacritique malgré tout, perd son accent, car, comme le dit le lien, un nom est prioritaire sur un article.
* Le àt de l'article (le, la) est un peu une déformation du démonstratif æt (ce, cette). Même chose au pluriel.
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 17 Sep 2020 - 16:20 | |
| J'ai bien apprécié la distinction entre vinia et vinaria. Je ne l'ai pas, j'dois l'avouer ! En fait, j'ai été voir, parce que contrairement à c'que j'croyais, j'avais rien (même pas "vigne", c'est dire !). D'après c'que dit le Wiktio, la vigne, c'est soit l'arbre qui produit le raisin, soit le champ où y a les arbres en question. Le vignoble, c'est la région où se trouvent l'ensemble des champs de vigne.
Chez moi, après réflexions, ça donnerait quoi ?
Pour la vigne (plante, peut-on appeler ça un arbre ? oui et non, puisqu'il y a un tronc, mais vu la hauteur... ça tient guère du séquoia, et même du platane, voire du pommier), ce serait stàvlend, une imbrication de stàvl (raisin) et tænd (arbre). Pour la vigne (étendue), ce serait, bien sûr, stavléa (aréa = surface). Par contre, le vignoble, puisque là, le raisin est explicitement désigné pour en faire du vin, là, ce serait plutôt vinèptyv (de viyn et keptyv*).
*Keptyv = région. En fait, on peut dire que Bordeaux (en plus d'être une ville) est un vinèptyv, Entre-deux-mers, Médoc ou St-Émilion serait plutôt un vinístrit, ou, selon l'étendue, un vinéa. Faut voir... Et comme y faut pas êt'raciste, on aurait aussi vinèptyv pour Bourgogne, Côtes du Rhône, Val de Loire, Alsace, Languedoc..., et p'is vinéa ou vinístrit (selon l'étendue) pour Riesling, Saumur, Morgon etc. Et moi qu'avais rien ! Tu m'as vach'ment inspiré ! Chez toi, ça donnerait quoi ? En fait, j'verrais un peu les choses comme ça : viniregion ~ vinèptyv vinia ~ vinístrit vinaria ~ vinéa. Non ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 19 Sep 2020 - 10:51 | |
| Pour "hors de", au diacritique près, on a la même préposition ; à la prononciaton près, on a le même préfixe.
Pour "sortir de" on n'a certes pas les mêmes verbes, mais on fait la différence entre le transitif et la voix moyenne :
he it us de has = da usgæn àt hoosev = il sort de la maison nu perì de komòd us de livar = er poctar àt kœmoż ùs àt lyftev*= nous avons sorti la commode de l'ascenseur.
*Par contre, simplement pour "nous avons sorti la commode", j'ai er uspòctar àt kœmoż. Est-ce que chez toi, ça donne nu perì de komòd us ? Je suppose que us est en dernier, parce sinon, ça voudrait (éventuellement) dire qu'on a vidé la commode (us de komod), encore que dans ce cas, y a aussi nemo us. Faut voir... _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 21 Sep 2020 - 0:03 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Sam = ensemble = Skr samaná, Da, Nor sammen, sué samman, isl saman, Nl samen, D. zusammen (< PIE *somos = même) + Fr en-sem-ble, It. in-sieme (< PIE *sem-)
qui a donné d'autres mots Uropi : samad, asamo, kosamo, insamo, asamij (un ensemble, rassembler, ramasser, se réunir, assemblée)
Som = même = Skr samá-, aha der same (= de som), Gr όμος, Eng. same, Da samme, sué samma, Rus sam, tot je samyï, cro sam, tch ten samý, sam, Pol to samo, sam (< PIE *somos) qui a donné : somi (pareil), somivo (it somigliare = ressembler), insomizo (Gr. αφομοιώ, Lat adsimulo) = assimiler
sem/-o = Eng seem, Fr sembler (< Lat similare), It. sembrare qui a donné : semli (Fr. semblable, Lat similis, ang similar, It simile), disemo = différer, disemi = différent, prosemo = faire semblant
sim = ains : s- (< PIE *se- = sia, soi) + terminaison adverbiale -im, Lat s-ic, Por as-sim, Esp a-sí, It. co-sì, Fr. ain-si, ang, al. so, Nl. zo, Da, sué så, roum a-şa, Gr et-si ? Hin ai-sa ? On retrouve en aneuvien simlen pour "sembler", simlar pour "semblable, similaire", simdor pour "faire semblant", mots que j'ai pris (avant de connaître l' uropi) au français "similaire" et "similitude" ( simlet, chez moi). Par contre, les autres sont complètement... dissemblables ( elisímlare). "Même", dans ce sens, du moins, se dit idem (pompé directement au latin), chez moi, qui a donné le préfixe im- pour "homo-". Quant à "ensemble", pour l'adverbe, j'ai tœlas, qui est un adverbe pris de l'à-priori tœl, qui sert à de nombreux suffixes : domtul (grand ensemble), perodutul (personnel n.), in ùt mihtulev Courrèges-ev (dans un ensemble Courrèges) etc. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 21 Sep 2020 - 11:16 | |
| - Citation :
- Pòtun nep open à tœrs, ka liymă as klosan* = Ne pouvant pas ouvrir la porte, elle la laissa fermée.
Ça donnerait quoi, en uropi ?* Ne mozan opro de dor, ce lasì ja kluzen | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 21 Sep 2020 - 11:25 | |
| En fait, j'ai fait une erreur, j'aurais dû dire :
Pòtuna nep open à tœrs, ka liymă as klosan. = N'ayant pas pu ouvrir la porte, elle la laissa fermée.
Ce qui aurait donné en uropi :
Ne avan mozen opro de dor, ce lasì ja kluzen.
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Sep 2020 - 10:41 | |
| Cette inter en remplace une que j'avais rédigée sur le fil de l' uropi, où je m'étais copieusement viandé, dans la mesure où je ne savais pas (ou j'avais oublié) qu'un pronom personnel est toujours à l'accusatif derrière la préposition be ("chez", dans ce cas). Justement, be, en uropi, traduit beaucoup de choses, déjà, comme indiqué là, il traduit "à" (locatif) mais aussi "par" dans tri be tri (trois par trois). Mais il traduit aussi (et là, le Vordar version l'a oublié) "chez". Le "chez" réfléchi, en uropi, est traduit par be dom, qui est l'équivalent de l'aneuvien dem ad. Be dom peut donc être utilisé à toutes les personnes, ce qui n'est pas le cas de be sia. Ce it be dom signifie bien "elle va chez elle", comme ka pùze dem ad. Be traduit aussi "à". Et là, en aneuvien, ce "à"-là n'est tout simplement pas traduit. He it be Mainvilliers se traduit en aneuvien par Da pùze Mainvilliers. He dom be Mainvilliers se traduit en aneuvien par Da dolíven Mainvilliers-ev. Le be distributif se traduit par le suffixe - per collé derrière le dernier chiffre du nombre : kwer be kwer donne en aneuvien quàtper. He itì niz de skalia kwer stepe be kwer = Da kagæla à skalav quàtper tépeve = Il a descendu les marches de l'escalier quatre par quatre. Main'nant, j'aimerais bien savoir comment, en uropi, on dit "chez" dans des exemples un peu moins locatifs, encore que pour le premier de ces exemples, be pourrait encore aller : la chasse chez l'homme de Néandertal. la tristesse chez les romantiques la peur de la mort chez la méduse d'eau douce la sexualité chez le jeune enfant. et j'en passe. On pourrait, bien sûr, utiliser la préposition slogan (prise de l'irlandais ?) pour ce type de phrase. Mais, en ce qui me concerne, plutôt que d'utiliser abol (selon), j'utilise plutôt l'adposition int, placée devant ou derrière, selon l'idée à faire transparaître (en postposition si ce n'est pas l'expression d'une coutume) : hœṅtad int neandertalduv snaṅset romantige dùve int qbob dæntev elimarœngeve int gooxnet ifànduv int. Et on peut ajouter : usnùpad int karolingdakeve = le divorce chez les Carolingiens. Comme on peut le remarquer, le complément accompagné de int est toujours au circonstanciel. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Sep 2020 - 13:40 | |
| On n'est pas loin, même s'y a des différences. Chez moi, in en préposition a un sens purement locatif (lieu). Sinon, c'est vrai qu'au départ, int fut pris de in àt, puis in't, et pour bien enfoncer l'clou, j'ai compacté tout ça, du coup, j'ai pu m'en servir comme postposition, chose qui était impossible avec les anciennes versions. - Dopa a écrit:
- He sopì ki ca a un sens totalement différent.
J'en doute pas un'seconde. ki étant la traduction de l'aneuvien kœm. Cependant, il faut garder le fait que l'aneuvien est une langue explicite, et da sliyfa kœm kas signifie uniquement qu'ils ont dormi côte à côte dans la même chambre, voire dans le même lit, rien de plus*. D'où vient slogo ? Pour "suivre", j'en ai bien plusieurs, mais j'ai un trou pour les 3 , 4 & 5. J'avais bien peaufiné les autres, mais... Ce que j'ai pas eu le temps de te dire ( de téléphone !) pour posgæn et posfaar, c'est que, par exemple, en plus de eg posgæn ob ase = je les suis (je les file) y a aussi eg posgæn ase ob = je les suis (je les poursuis). Celui-ci est d'une utilisation générale, utilisable entre autres en compétition. Par contre, s'il s'agit vraiment de l'idée de pourchasser, il y a : eg obgæn ase ou eg obfaar ase. Voilà. Pour l'explicite, j'ai suivi cette idée en réaction au français qui, pour moi, est une langue trop ambigüe, même si elle permet certains traits d'esprit comme : Au début de leur relation, il lui faisait porter des fleurs ; maintenant, il lui fait porter les valises. ou bien -Vous servez des andouilles ? -Ici, monsieur, on sert tout le monde. N'oubliant jamais qu'un calembour passant d'une langue naturelle à une idéolangue, ça s'appelle une relex. * Sinon, on utilise le verbe golèg, pris de goox (sexe) et leg (coucher, allonger) : ar golègăr, parasynonyme de ar aṁb golàjdorăr.
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Sep 2020 - 14:12 | |
| Slogo est un mot triplement métissé (c'est rare): seguir/e (rom.) + folgen/følge (ger.) + sledit'/ti, sledovat (sla.), sans oublier l'influence du grec akolouthô | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Sep 2020 - 16:06 | |
| Bon à savoir, ça. Merci. J'suis pas trop familiarisé avec tes abréviations. C'est quoi rom. ? roumain ? roman ? ou romanche ? Quant au grec, on le suit... de loin.
Particularité (qui arrive des fois chez moi aussi, quand j'peux pas faire autrement) : le -ol- de folgen (qu'on trouve aussi dans l'anglais to follow) a été inversé en -lo-.
J'ai fait au mieux. Pourtant, pour slogor, j'verrais bien aussi l'adjectif "suiveur" (véhicule suiveur, aiguille suiveuse)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Sep 2020 - 19:25 | |
| rom. = roman (ça pourrait être romain, mais on dit plutôt latin: lat.); ger/manique, sla/ve, gr/ec… etc. - Citation :
- Particularité (qui arrive des fois chez moi aussi, quand j'peux pas faire autrement) : le -ol- de folgen (qu'on trouve aussi dans l'anglais to follow) a été inversé en -lo-.
Là, je pouvais faire autrement: seguir + folgen > solgo, mais en ajoutant le sled- slave, ça devient slogo… et puis ça rejoint une autre racine slave: sluga (slouga) = servir (le serviteur suit son maître… la preuve: les suivantes de la reine sont des jeunes filles à son service, qui la suivent quand elle se déplace) quant au grec ακολουθώ il fait par métathèse αθολουκώ: θ= th anglais, en condensé θλοκώ qui est presque slogo, bon, je sais, c'est un peu capillotracté… - Citation :
- J'ai fait au mieux. Pourtant, pour slogor, j'verrais bien aussi l'adjectif "suiveur" (véhicule suiveur, aiguille suiveuse).
slogor, celui qui suit est un nom et non un adjectif ( slogi) Attention à l'étymologie: en allemand suivre, c'est folgen et pas verfolgen = poursuivre (U = proslogo) ou persécuter (U. perslogo) en tchèque, suivre = sledovat; on n'a pas besoin du pref. na- qui sert à transformer le verbe en perfectif ou imperfectif…ou signifie succéder… | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 22 Sep 2020 - 19:47 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Attention à l'étymologie:
en allemand suivre, c'est folgen et pas verfolgen = poursuivre (U = proslogo) ou persécuter (U. perslogo) en tchèque, suivre = sledovat; on n'a pas besoin du pref. na- qui sert à transformer le verbe en perfectif ou imperfectif…ou signifie succéder… J'vais enl'ver c'qu'y a en gris (sauf pour le -E de seguire) et qu'y m'avait été proposé par le Wiktio. Merci de m'en avoir fait part : on peut pas toujours avoir bon du premier coup. Les mots uropis en - or sont toujours des noms*? jamais des adjectifs? Donc du coup, on a deux adjectifs : slogi pour "suiveur" slogan (adjectif verbal) pour "suivant". Mais avec slogor, on a un autre nom : slogen, pour "suivi" : de slogen de operadis = le suivi des opérations. J'vais l'ajouter dans les dérivés. * Chez moi, ça peut être des noms (déclinables) ou des adjectifs dits "d'agent" (accord seulement en nombre). On ne confondra donc pas misor (haineux) avec mison (odieux). Attention aux adverbes : çui correspondant à mison (odieusement) est misas : on change de suffixe. Par contre, "haineusement" se dit misoras : le suffixe adjectif est maintenu et devient infixe°. Tout ça pour éviter des confusions entre des mots à radical commun. Y en a d'autres.° J'ai fait dans ce sens parce qu'y a moins d'adjectifs en -or que d'adjectifs en -on. Et -oras "sonne mieux" que -onas, du moins, selon moi, et comme l'aneuvien est une persolangue...
- Tal av viden deten:
Omen cem dora Tout a été fait.
En fait, le nom français "slogan" ne vient pas de l'irlandais, comme je croyais, mais de l'écossais (gaélique) sluagh-ghairm = cri de guerre. Comme quoi... Je l'avais pas. Main'nant, je l'ai : fyprikde fyplet pour "rencontre" et hrik pour "cri". Un nom qui "sonne" comme un cri de ralliement !. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Doj-pater
Messages : 4530 Date d'inscription : 04/01/2014 Localisation : France Centre
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 24 Sep 2020 - 15:07 | |
| - Anoev a écrit:
- Mais avec slogor, on a un autre nom : slogen, pour "suivi" :
de slogen de operadis = le suivi des opérations. Non, le "suivi" des opérations, c'est une action (le "suivage"): de slogad (de) operadis | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 24 Sep 2020 - 16:16 | |
| Merci d'la précision. Idéolexique vient d'être réparé. Je vais donc pouvoir faire la correction dans le paragraphe des dérivés. Quel dommage que tu ne maîtrises pas la syntaxe wiki (en plus, celle-ci est plus simple que celle de Wikipédia ; à preuve : j'y arrive !), pour le développement de l'uropi, on avancerait quatre fois plus vite*.
*Car ta connaissance de l'uropi étant nettement plus développée que la mienne (ben tiens ! évidemment !) te permettrait d'avancer à plus grands pas que les miens.
Ça y est ! c'est fait !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Jeu 24 Sep 2020 - 22:07 | |
| - Dopa a écrit:
- Tristid in romantiki poete ça veut dire qu'ils sont tristes;
Tristid slogan romantiki poete c'est leur conception de la tristesse. J'aime bien ça : y a la traduction des nuances de sens : celles auxquelles j'avais pensé, celles auxquelles j'avais pas pensé, par exemple : Pour la première, j'y avais pensé : jai bien sûr int : snaṅset romantige tamáveduve int. Et pour la deuxième, eh ben... j'ai le calque de l' uropi, où abol correspond bien à slogan. Seulement, là, c'est une préposition : snaṅset abol romantige tamáveduve. Bon, c'est vrai que j'avais pas pensé, ici, à traduire par "chez", raison pour laquelle ça m'était passé au travers. Il s'agit bien sûr ici de "romantiques" dans le sens historico-littéraire du terme, à savoir, grosso-modo la première moitié du XIX e siècle. Pouir l'autre sens, j'ai lyrmig. Korp est commun à l'aneuvien, au psolat et à l' uropi, sauf que... En uropi, ce nom inclut l'anatomie. Dans les deux autres langues, ce mot exclut l'anatomie : en psolat, on trouve, pour ce sens, korpus, pris du latin CORPVS -ORIS, mais on n'a pas ça comme déclinaison en psolat. en aneuvien, le corps (anatomie), c'est som, pris du grec σωμα. Korp, c'est tout ce qui reste (corps céleste, corps solide, corps de métier, et j'en passe. _________________ - Pœr æse qua stane:
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Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Dim 27 Sep 2020 - 23:05 | |
| Un autre nom commun aux trois langues citées ici, sauf que dans ce cas, la signification est exactement la même (aucun glissement sémantique, sauf évidemment depuis la langue d'emprunt ( firma = signature, dans la langue de Dante Alighieri) : firm = firme. Toutefois, l' uropi englobe deux synonymes et le psolat en englobe un. anv | firme | plt | firme, entreprise | uropi | firme, entreprise, société |
Une entreprise (2), en aneuvien, se dit itekœnetune société (2) se dit socjet en aneuvien et sosıetum en psolat (on ne confondra pas : sosjet, en aneuvien, est beaucoup plus vague, ça va de la société des fourmis à la société des humains). Les déclinaisons, comme vous vous en doutez, sont complément différentes, même si ça et là, y a des flexions ressemblantes ( firme, firmi). Là où firmis est un génitif pluriel uropi, c'est un circonstanciel pluriel en psolat.
- Doj-pater a écrit:
- Devinette: comment forme-t-on le présent des verbes en -stro, -skro, spro, -tlo (non ce n'est pas du nahuatl) ?
Réponse- Spoiler:
Avec le fameux e mobile: c'est à ça qu'il sert: à permettre de prononcer l'imprononçable: ce opre, lu demostre, he intitle de bib: "De noc"
Le E final d'un certain nombre de verbes aneuviens est schawisé (au lieu d'être muet) quand ce qui précède le rend impropre à l'amuïssement, raison, pour laquelle ce -E est plus caduc que systématiquement muet. Encore qu'il puisse redevenir muet si ce qui suit commence par une voyelle. Il en est de même pour le -E du pluriel des verbes en consonne. Or klimete ese /ɔʁ'klimɛtɛz/ = Aimez-nous. Par contre, on retrouve bien le -E- mobile dans les déclinaisons uropies et aneuviennes. Prenons le génitif, un cas commun aux deux langues, ainsi que le mois de septembre : on a septàmbren en aneuvien et septembri en uropi : le -E- du radical disparaît. Cependant, si cette règle perdure au pluriel en uropi, elle n'est pas appliquée en aneuvien : Prenons un nom commun aux deux langues : nivelEn uropi, ce nom se décline ainsi : [th][/th][th]Singulier[/th][th]Pluriel [/th] Nom. | nivel | nivle | /ˈnivɛl/ | /ˈnivle/ | Gén. | nivli | nivlis | /ˈnivli/ | /ˈnivlis/ |
C'est-à-dire que le -E- du radical est estompé à toutes les autres flexions (il ne subsiste qu'au nominatif singulier). En aneuvien, ça donne ça : [th][/th][th]Singulier[/th][th]Pluriel [/th] Nom. | nivel | nivele | /ˈnivəl/ | /ˈnivɛl/ | Acc. | nivels | nivelse | /ˈnivəls/ | /ˈnivɛlsə/ | Gén. | nivlen | nivlene | /ˈnivlən/ | /ˈnivlɛn/ | Circ. | nivlev | nivleve | /ˈnivləf/ | /ˈnivlɛv/ |
À savoir que le -E- ne disparait pas au nominatif pluriel, et le -E final (muet, en principe) n'a pour rôle que de transformer le -E- précédent (celui du radical) de [ə] en [ɛ]. Par contre, au génitif et au circonstanciel (singulier comme pluriel), ça se passe comme en uropi, à la flexion près, bien entendu. PS : quelques anicroches avec les tableaux, mais vous aurez pigé l'principe, non ? _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 28 Sep 2020 - 14:15 | |
| OK. Désolé mes 2 téléconnes m'ont lâché | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 28 Sep 2020 - 17:14 | |
| V'là encore un nom commun à l'aneuvien, à l'uropi et au psolat (au diacritique près, pour ce dernier°). L'accentuation est au même endroit : sur la dernière syllabe.
En aneuvien, il indique surtout le réseau, l'ensemble des lignes, qu'elles soient concrètes ou par ondes (hertziennes ou numériques), l'appel est plutôt ruvsat. En psolat, l'appareil est telefonum, compressible en tefonum. Comme compression en aneuvien, on a droit à tefòn. Teleqbòn est envisageable comme alternative, mais n'est pas retenu comme nom "de base". kaṅlufòn* (téléphone nomade) est de plus en plus remplacé par polefòn (téléphone de poche).
°Ainsi que le volapük. *Mot historique, en fait, datant de l'époque des premiers téléphones à bord des véhicules légers (voitures ou camions), vient de kaṅves (changer), klœt (lieu) et -fòn. Peut être utilisé pour désigner des polefòne. Les smartphones, eux, sont traduits poṁputr (pol/kœṁputr), mais là encore, pas systématiquement : c'est d'un vaaaague ! _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 29 Sep 2020 - 13:37 | |
| - Doj-pater a écrit:
- Panor, pour "boulanger".
Chez moi, on est pas trop loin, encore que j'me d'mande si j'vais pas enfoncer l'clou, histoire de... Y aurait bien brœṅdordu pour la personne qui cuit la pâte, et brœṅd-fàktordu pour celui qui fait tout : composition & malaxage de la pâte, puis cuisson). Par contre pour quelqu'un qui se contente de le vendre, on aurait broṅthógdu. On aurait brœṅdori pour "boulangerie" : aussi bien la fonction de faire du pain que la boutique qui dispose d'un four en arrière-boutique, mais broṅskop pour un simple dépôt de pain. _________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 29 Sep 2020 - 15:22 | |
| En Uropi, de même qu'on peut dire: He s'ne u panor, he s'u panìst (artiste-boulanger) à l'inverse on peut dire He s'ne u panor, he s'u panivendor (un vendeur de pain) | |
| | | Anoev Modérateur
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Mar 29 Sep 2020 - 16:04 | |
| - Doj-pater a écrit:
- En Uropi, de même qu'on peut dire:
He s'ne u panor, he s'u panìst (artiste-boulanger) Pour la première, j'aurais dit He s'ne solem u panor, he s'u panìstParce que pour être panìst, il faut déjà être panor ; non ? Par contre, la deuxième est parfaitement exacte : un simple vendeur de pain ne saurait être qualifié de boulanger. Les deux phrases donneraient*, chez moi : Da nep nor brœṅdordak: da brœṅd-fàktordak. Da nep brœṅdordak, da broṅthógdak. * Après validation des noms concernés.
Tiens, un exemple, à propos de l'accent redondant en aneuvien : prenons celui de Sélen (LA Lune). Ce nom, en aneuvien, malgré la première syllabe ouverte (du moins en apparence), garde le É. Elle se prononce /'s elən/. Sans le diacritique, elle pourrait se prononcer /'se.lən/ mais aussi /'sɛl.ən/, selon l'endroit où on met le découpage syllabique. En mettant un É, quel que soit le découpage syllabique, c'est [e] qui est de mise ! et non [ɛ]. Du reste, au génitif, on a àt sùban bauq Sélnen, et là, on voit bien que le É devient nécessaire si on ne veut pas chang er l'aperture du premier E. Pour les diacritiques sur le E, l'aneuvien se rapprocherait pas seulement du français (aperture du E), mais notamment du catalan, parce que cette langue a les deux diacritiques, non seulement sur le E et le O, mais ont un double rôle (dont je me suis inspiré) : la localisation de l'accent tonique, beeen sûûr, mais aussi le contrôle de l'aperture*. * Des lettres E et O, mais aussi de l'antériorité des lettres A et U, et de la centralisation du Y. Seul le I n'est pas concerné par l'accent gauche ; c'aurait pu être le cas, si le Ỳ avait été vraiment introuvable (ce qui aurait été dommage)._________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Lun 5 Oct 2020 - 20:33 | |
| - Doj-pater a écrit:
- LA BOUCHE
J'ose avouer que, pour le russe, j'y aurais pas pensé ! Chez moi, la bouche, c'est l'à-priori sylma : sylm pour toute la cavité buccale, jusqu'à la luette sylma pour les lèvres, éventuellement les dents. Roter est l'imitatif oerke, pris de oerk, pour "rot", on aurait éventuellement oerkin pour "rototo". Mais jamais, pourtant, c'est oh combien, logique ! j'aurais pensé rapprocher le russe pour la bouche du rot français. Quant à toi, à ce que je vois sur le tableau que tu nous a dispensé, tu nous as allié les langues germaniques (de, sk, mu-) mais aussi le letton ( mute) avec l'hindi (- k). L'association indo-européenne* n'est donc pas trahie. * À la limite, t'aurais pu aller jusqu'à mubok : t'y aurais aussi associé boc- (cst., pt., it. ; fr, en forçant un poil), ça ratissait encore plus large !_________________ - Pœr æse qua stane:
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| Sujet: Re: L'aneuvien, le psolat et l'uropi Sam 10 Oct 2020 - 23:32 | |
| Pour "téléphone", les trois langues sont proches, même si j'ai oublié d'ajouter tefonum° pour l'instrument lui-même en psolat. Dans les trois langues, l'accent est sur la dernière syllabe, repéré en aneuvien et en uropi. Les déclinaisons sont, on s'en doute différentes, même si on trouve des rapprochements
entre les nominatifs pluriels entre l'uropi et l'aneuvien (au diacritique près : telefone) entre le génitif singulier entre le psolat et l'uropi (telefoni).
Pour le verbe, chacune des langues retrouve sa propre désinence : en uropi, la désinence universelle des verbes : telefono, qui rapproche le verbe uropi du nom espéranto#. en aneuvien, la désinence de pas mal de verbes en -éa : telefòne ; mais le diacritique sur le Ò est maintenu, maintenant par conséquent son aperture*. en psolat, c'est un verbe en -ir, comme pas mal de verbe d'action.
°L'équivalent de ruvsat, nom mixte aneuvien. #Par contre, à l'indicatif et au singulier de l'impératif, on retrouve le diacritique, comme pour le nom. À la différence de son équivalent aneuvien (cf. ci d'ssous), le verbe uropi est toujours transitif indirect (COI) et pour he telefonì mo de nov, on doit dire, en aneuvien : e diktă àt neviċ ni es telefònev. *Y compris, notamment, dans eg telefòna ase (je leur ai téléphoné), transitif direct chez moi. _________________ - Pœr æse qua stane:
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