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 Diégèse de "De Fer et de Sang"

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Mardikhouran
Anoev
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyLun 23 Fév 2015 - 23:50

EDIT à cause de mon premier post qui est bien trop lourd, je remets donc les descriptions des premières provinces par ici...

Le duché d'Alpha

Le duché d’Alpha est le territoire situé le plus à l’ouest du royaume d’Hellas, placé depuis huit cent ans sous la suzeraineté de la maison ducale Tis Kassandra. Bordé à l’est par le Grand-Duché des Hellades au niveau de la Rade – parfois surnommée du fait de sa courbure géographique « la Gueule » –, il est séparé de la Romalie sur ses côtes occidentales par l’Isthme des Rocailles, qui y forme la Baie des Naufrageurs. D’une manière générale, le climat y est plus rude que dans le reste du royaume, avec la présence de neiges abondantes au niveau du Massif des Dendrites, mais les vallées jouissent toutefois de températures plus douces et d’une grande variété de paysages : en témoignent ainsi les fabuleuses Gorges d’Eleunios et ses chutes d’eau de plus de quatre cent soixante-et-onze pieds de haut célébrées dans tout le pays. La capitale, Lycènes, est le fief de la maison ducale, les Tis Kassandra.

Géographie

Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 Alpha113

Histoire

Les premiers temps de la province

La région de l’Alpha est originellement habitée par deux entités politiques distinctes, divisées par le cours du fleuve de la Moyhre : à l’ouest, le long du Massif des Dendrites, se trouve le royaume d’Alpha, dirigés par les Kassandra de Lycènes, tandis qu’à l’est se tient le royaume d’Hexaspore, avec pour capitale la cité éponyme, fief de la maison Tarchanos. Pendant près de deux siècles, les deux familles rivalisent l’une contre l’autre afin d’accroitre leur territoire, mais la Moyhre continue de les tenir immanquablement à distance. Une centaine d’années avant la fondation de Basilianes toutefois, la maison Tarchanos connait un déclin progressif, amenant les Kassandra à absorber l’ancien royaume, délimitant ainsi les frontières de l’actuelle province d’Alpha.

Le royaume d’Alpha

En l’an 72 après la fondation de Basilianes, le roi d’Alpha Alexandre II marie sa fille Laodice à son voisin, le roi d’Hellas Nicias IV. Il s’agit là de la première alliance tissée entre les maisons Kassandra et Baskyade, alliance d’autant plus appréciée qu’elle signe à cette époque une ère de prospérité pour l’ensemble du royaume d’Hellas. Cependant, en Alpha, les deux frères de la reine Laodice se déchirent et le cadet, Priam, est déshérité par son frère le duc Areus VIII pour avoir trempé dans une tentative d’assassinat à son encontre. Mais au décès du duc sans enfant, Priam reste le seul héritier potentiel. Afin d’obtenir son héritage, il signe alors un traité d’alliance avec l’Hellas : le roi Nicias IV, son beau-frère, accepte de le replacer à la tête de la province en échange de son incorporation au sein du royaume. Priam n’est donc pas roi, mais duc, et reçoit à cet effet la particule « Tis », qu’il accroche au nom de sa maison. L’Alpha y perd alors son indépendance exclusive, tout en conservant toutefois une très forte autonomie sur ses terres.

Le duché d’Alpha

Pendant les cinq siècles à venir, l’histoire du duché d’Alpha est étroitement liée à celle du royaume d’Hellas. Les Tis Kassandra sont parmi les pairs du royaume et possèdent une immense fortune qui ne se démentira jamais, au point qu’un adage soit créé à leur image : « Heureux comme les Kassandra ». Cette opulence les met alors en rivalité avec la seconde grande famille du pays, les Doukas d’Heliord. En 485, afin de lutter contre ces tensions, un mariage réunit les deux maisons : Alexandre, fils du duc Alcibiade V, épouse ainsi Eudoxie Tis Doukas, fille d’Andreas VI. Un mariage placé sous les plus grands auspices, la jeune épousée étant la nièce de la reine Roxane d’Heliord. En 486 pourtant, Alcibiade V, nommé Sceau Royal par le Régent Antigone, est assassiné sur les ordres du roi fou Nikoliaron X qui convoite depuis plusieurs mois sa fille unique, la ravissante Sophia. Le duc mort, il en profite pour épouser la jeune fille, par ailleurs enceinte de ses œuvres du futur Haelias Ier. Si la crise politique semble dans un premier temps désamorcée par l’habileté diplomatique du Régent Antigone qui utilise Sophia comme ambassadrice envers l’Alpha, la situation se dégrade brutalement à son décès : Sophia en profite pour s’enfuir, laissant son frère, le duc Alexandre VI, lever le ban dans sa province pour réclamer justice au pouvoir royal.

Le temps de la guerre civile

L’Alpha déclenche ainsi la guerre civile de 486 – 490, plus connue sous le nom de « Guerre des Quatre Reines » en ce qu’elle a opposé les différentes épouses du roi fou les unes aux autres, principalement la reine Roxane à Sophia d’Alpha. Elle est aussi la province qui paie le plus lourd tribut : en 490, la mort du roi pousse la reine Zoe du Meteore à rechercher l’alliance de Sophia par un mariage entre leurs deux familles, en échange de quoi cette dernière reconnaitra les droits au trône du fils de sa rivale, le prince Nicias. Mais pendant la cérémonie des noces devant unir Sophia à Hephaistion du Meteore, l’assaut est donné contre les forces alphines. Réussissant à s’enfuir avec quelques maigres troupes, Sophia se retranche dans la forteresse des Flogares où, assiégée par la reine douairière Thyra qu’elle avait trahie en signant l’alliance avec le Meteore, elle choisit de se suicider. Les Aristachi commencent alors une lente purge de la maison Kassandra, qui culmine à travers l’évènement le plus sanglant, connu sous le nom de « Massacre de Lycènes », qui voit toutes les femmes et les enfants de la famille être décapités et jetés en une fosse commune aux abords de Lycènes.

L’Alpha sans les Kassandra

Depuis les prémices de sa fondation, l’Alpha se retrouve pour la première fois sans sa famille suzeraine, décimée par la guerre civile. Le nouveau pouvoir en place décide de confier la tutelle de la province à la maison Elphidore, sans toutefois lui décerner le titre de « Tis ». Il s’agit d’une décision toute stratégique, influencée par Dionae Karbyssos, née Elphidore, rescapée de la proche parentèle des Tis Kassandra et en secret, protectrice du dernier membre de la maison ancestrale, Haelias Nikoliaron. De cette manière, elle maintient en place l’héritage du jeune garçon par le biais de son entourage tout en s’alliant avec la famille royale. Au décès de Nicias V, elle est alors capable de lancer Haelias dans une guerre de reconquête qui le porte au pouvoir et fonde la maison royale Kassandra. Bon prince, Haelias maintient la famille Elphidore au rang de sénéchaux d’Alpha en son nom.

Liste des souverains d'Alpha :

Cour ducale

Conseil ducal:

Garde ducale:

Maison ducale:

Familles praetoriennes:

Maisons d'Alpha

Maison Tis Kassandra de Lycènes

Maison suzeraine d’Alpha depuis des temps immémoriaux, les Kassandra forment une lignée reconnaissable à sa longue silhouette, son ossature fine et noueuse, ainsi que ses cheveux et ses yeux très noirs contrastant avec sa traditionnelle peau blanche. Respectée dans l’Alpha, elle y fait régner l’ordre et la justice depuis la disparition de ses rivaux d’antan, les Tarchanos, dont elle a absorbé le territoire. Son blason personnel, le loup noir géant des Gorges d’Eleunios, lui vaut la réputation d’avoir du sang de loup dans les veines et de se comporter comme tel. L’actuel chef de la maison Kassandra est le roi Haelias Ier d’Hellas, fils unique de Sophia d’Alpha et Nikoliaron X le Fol, qui a mis fin de manière théorique au règne de la grande dynastie royale Baskyade. Ses terres sont depuis administrées par la maison Elphidore de Fort-Hedera, avec le titre de Grand-Sénéchal d’Alpha.

Maison Elphidore de Fort-Hedera

Maison vassale des Tis Kassandra, les Elphidore résident à Fort-Hedera, puissante bâtisse construite au sommet des Monts Chione, dans l’affluent de la Moyhre. Réputés pour leur attachement à leurs suzerains, ils ont pourtant fait partis des maisons alphines acquises aux Aristachi dans les années qui suivirent la guerre civile, obtenant ainsi la gérance de la province. Il s’agissait toutefois d’une manœuvre politique mise en place par Dionae Karbyssos, née Elphidore, qui officiait auparavant comme demoiselle d’honneur de Sophia d’Alpha ; à la mort de sa maîtresse, elle avait naturellement repris l’éducation du dernier rejeton des Kassandra avec la protection des Ballassakis, mais devait s’en assurer la continuité de l’héritage en plaçant les propres membres de sa famille. Par cette habile manœuvre, les Elphidore ont pu conserver leurs biens ainsi que leurs titres durant les dernières mouvances politiques. L’actuel chef de la maison est l'archonte Creon IV Elphidore.

Maison Klemen d’Hernandine

Maison vassale des Tis Kassandra, les Klemen se sont établis depuis quinze générations sur la côte occidentale de l’Alpha, en bordure de la rivière Oxiane. Leur fief, Hernandine, se situe dans les vallées que forme le massif des Dendrites, environné de nombreuses terres fertiles qui en font un site pivot du commerce de blé dont s’enorgueillit toute la province. Décimée lors des batailles de la guerre civile et de la répression qui s’ensuivit, la maison Klemen a pu toutefois recouvrir ses terres lors du règne du roi Haelias, pour lequel elle se sent très intimement redevable. L’actuel chef de la maison est l'archonte Antheor VI Kosmiadon Klemen.

Maison Koskates d’Alepante

Maison vassale des Tis Kassandra, les Koskates résident à Alepante, une petite place-forte sur les côtes méridionales de l’Alpha et proche de l’île de Cetos. Moins prestigieuse des maisons de l’Alpha, les Koskates prennent leur essor durant la guerre civile, où ils se révèlent d’un soutien indéfectible envers leurs suzerains, qu’ils accompagnent sur le champ de bataille. Lorsque l'archonte Lagos VIII Koskates trouve la mort dans la prise des Flogares, sa veuve, Eleusine Koskates, née Skorteas, se retrouve sans ressources et subit de plein fouet les spoliations dues à la répression. Déchue de ses droits et de ses titres par le gouvernement Aristachi, la maison se montre réticente à accompagner le jeune prétendant au trône Haelias, en dépit de sa filiation Tis Kassandra, jusqu’à ce qu’une profonde amitié ne se mette à unir le prince à Stelios Koskates, son chef depuis la mort de son père. Dès lors, les Koskates deviennent des piliers du gouvernement Kassandra et voient leur fortune augmenter de manière prodigieuse. Le chef actuel de la maison, Stelios III Koskates, est par ailleurs Maître des Offices du royaume à la cour de Basilianes, officiant au plus près de son royal ami d’enfance.

Maison Skorteas de L’Epeautre

Maison vassale des Tis Kassandra, les Skorteas en constituent probablement la plus puissante et la plus honorable, tant sur le plan financier que politique. Leur fief, L’Epeautre, se trouve au sommet du Massif des Dendrites et consiste en une partie de gisements de cuivre rentables et de parcelles de terre fertiles, leur permettant ainsi d’asseoir une honorable fortune sur l’exploitation de cuivre et de blé. Les Skorteas ont longtemps donné des hommes de tête aux Kassandra, parmi lesquels des généraux, des soldats talentueux et, plus spécifiquement, des capitaines de la garde rapprochée du duc d’Alpha. C’est ainsi que le capitaine et archonte Ioannis Skorteas s’est illustré au cours de la guerre civile, non sans échouer toutefois dans sa fonction première : garder en vie chacun des membres de la maison Tis Kassandra. Les Skorteas font également partis des maisons vassales persécutées par le régime des Aristachi, obligeant ses membres à se cacher durant tout le règne de Nicias V. Leur demeure résista cependant au pillage de par la rudesse des sentiers qui y conduisent et empêchent tout mouvement de troupes. L’actuel chef de la maison Skorteas est le fils d’Ioannis Skorteas, Alcibiade Skorteas, par ailleurs devenu Maître de la Diplomatie du roi Haelias.

Maison Solokon de Casterelle

Maison vassale des Tis Kassandra, les Solokon forment la dernière grande famille d’Alpha. Etablis près des Monts Chione, entre Fort-Hedera et Hexaspore, leur fief de Casterelle se constitue d’un impressionnant fort destiné à parer toute éventualité d’invasion venant des Hellades voisines. Cette dualité les pousse à soutenir leurs propres intérêts plutôt que ceux de la communauté, et à ployer le genou face au gouvernement Aristachi afin d’en éviter la répression. Si les autres maisons lui en tiennent toujours rigueur, la maison Solokon a su toutefois défendre une fois de plus ses intérêts face au roi, et à en obtenir la clémence après une première expropriation pour trahison envers leur suzerain. Rétablis dans leurs droits contre un important versement d’argent, le chef actuel de la maison, l'archonte Estren Solokon a à cœur de faire oublier les digressions de son père, Etheocle V Solokon et officie en tant que Troisième Drongaire dans la Garde Royale, où il se montre un partisan très zélé du pouvoir royal.
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyLun 23 Fév 2015 - 23:52

Le duché d'Euriae

Le duché d’Euriae est la province située le plus au centre du royaume d’Hellas, placée depuis toujours sous le patronage de la maison Tis Ballassakis de Menalippe. Bordée au sud par le Grand-Duché des Hellades et l’Hesperie, et au nord par l’Heliord, elle dispose d’un accès à la mer sur ses côtes occidentales par le biais de l’Isthme des Rocailles. Entièrement constitué de landes herbeuses et de quelques rares vallons balayés par de violents coups de vent, à l’image des Plaines Métallifères ou du Val du Fer, il se distingue néanmoins par la richesse de son sous-sol et du minerai de fer qu’il exporte dans tout le royaume et qui fait toute sa renommée. Sa capitale, Menalippe, fief de la maison ducale Tis Ballassakis depuis des temps immémoriaux, est en outre dotée d’une forteresse réputée imprenable grâce à la fabuleuse muraille d’enceinte en fer, haute de plus de cent pieds, qui l’enserre et la protège de toute agression extérieure.

Géographie

Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 Euriae13

Histoire

Les origines de la province

Les premiers temps de son existence sont une période relativement obscure pour l’Euriae. Terre pauvre et peu fertile, elle n’attire pas de grands foyers de population et les villes y sont longues à naître. De fait, la population vit du nomadisme, pratiquant les razzias sur ses voisins plus opulents, et cultivant le seul bien mis à leur disposition : le cheval. Animal emblématique de la région, il est en effet la seule créature à oser braver les plaines herbeuses et les grands vents de l’Euriae, du moins c’est ce que comptent les nombreuses légendes à son sujet… On ne sait véritablement à quand remonte la domestication du cheval, mais de mémoire d’homme, aucune autre maison que les Ballassakis n’a régné sur ce territoire, et jamais aucun Ballassakis n’est apparu sans un cheval à ses côtés.

La découverte du fer

Une découverte majeure va cependant modifier en profondeur la province : la découverte de l’usage du fer. Malgré la relative pauvreté de ses terres, l’Euriae regorge en effet de ce précieux minerai, à tel point que l’on parle à son encontre de « Plaines Métallifères ». Grâce à cette richesse inespérée, les Ballassakis pensent pouvoir rivaliser avec leurs voisins trop impudents : les rois d’Hellas, de l’Heliord et de l’Hesperie. Mal leur en prennent, car ils ne peuvent soutenir l’effort que nécessite une série de guerres : les Ballassakis sont rattrapés par le manque de population qui les gangrène depuis des siècles et sont vite écrasés par le jeune roi Antigone Ier dit « le Magnifique », qui convoite depuis longtemps les précieuses mines du Val du Fer. Le roi autoproclamé « du Fer », Haeraklène Ballassakis, est alors massacré avec ses fils lors d’une bataille demeurée dans les annales : la bataille des Champs Métallifères. Sa fille unique, Nymphadora Ballassakis, devient de fait l’unique héritière de cette province dévastée et, pour la sauver de la ruine, accepte d’épouser Antigone Ier.


Le duché d’Euriae

C’en est donc fini de l’hégémonie rêvée de l’Euriae en tant que royaume, mais pas de celle de province autonome : grâce à l’argent et au fer de son épouse, le roi Antigone construit la grande capitale qu’il désirait, la bien nommée Basilianes, mais accorde quelques avantages à la région, qui est élevée au rang de duché et jouit d’une grande autonomie. Les Ballassakis renaissent de leurs cendres : le second fils du roi, Adrianos Baskyade reçoit la province en apanage et, pour plaire à sa mère, change son nom dynastique en celui de Ballassakis. Ainsi se forme le nouveau noyau dur de la maison régnante. Pour se démarquer des autres provinces, le nouveau duc ne lésine pas sur les moyens, et se dote d’une particule, le « Tis », qu’il transmet à ses descendants. Ainsi se forme également cette précieuse distinction que s’empresseront d’imiter les autres grandes familles régnantes.

Les Ballassakis dans la guerre civile

L’Euriae marche donc de concert avec le pouvoir Baskyade durant les siècles qui suivent. Précieux appui du royaume qui puise sans vergogne dans ses réserves de minerai, les Ballassakis savent cependant parfaitement monnayer leur aide par de prestigieux titres qui placent régulièrement la province au-dessus des autres. A l’aube de la guerre civile, les Ballassakis possèdent ainsi dans leurs rangs l’épouse du Prince-Régent, Stratonice Tis Ballassakis, un Grand Stratège, Laïos Tis Ballassakis, ainsi qu’une princesse royale, Bathilde d’Hellas, mère du duc Adrianos. Leur emprise à la cour connait cependant une brusque chute lors des premiers affrontements, ce qui ne les empêche nullement de soutenir la cause des Kassandra : ce sont eux qui veilleront sur le dernier rejeton des loups d’Alpha, le jeune prince Haelias, et toujours eux qui, lors de son adolescence, le feront monter sur le trône, tout ceci grâce au subtil jeu politique de la toute nouvelle duchesse d’Euriae, l’habile Theodora, née Tis Aristachi, et qui se sert de son lien de parenté avec le pouvoir en place pour ménager la chèvre et le chou en attendant une heure plus favorable. Ils en payent toutefois le prix fort par le siège de leur forteresse ancestrale, Menalippe, par leurs nouveaux ennemis, les Doukas d’Heliord, une attaque qui cependant prendra fin après la victoire d’Haelias et le ralliement des Doukas à sa cause. Vainqueurs sur tous les plans, les Ballassakis reprennent avec plus d’emprise encore le contrôle de la capitale grâce au mariage de l’une des leurs, Bathilde Tis Ballassakis, fille aînée du duc Job, avec le roi Haelias. Cependant, cette supériorité politique tend à prendre fin, lentement grignoter par une jeunesse brillante qui n’est pas des leurs…

Liste des souverains d'Euriae:

Cour ducale

Conseil ducal:

Garde ducale:

Maison ducale:

Familles praetoriennes:

Maisons d'Euriae

Maison Tis Ballassakis de Menalippe

Maison suzeraine d’Euriae depuis des temps immémoriaux, les Ballassakis forment une lignée reconnaissable à son large front bombé, son long cou, ses cheveux blonds rouge et ses yeux d’un violet profond. Bénéficiant d’une grande popularité qui ne s’est jamais démentie dans tout l’Euriae, les Ballassakis revendiquent haut et fort leur amour des chevaux qui leur donne naturellement le surnom de « Seigneurs-Chevaux » : élevés très jeunes dans la symbiose avec l’animal, les membres du clan sont réputés meilleurs cavaliers du pays, sachant monter avant même de marcher. De fait, chacun des Ballassakis dispose de sa monture personnelle, et ce dès leurs premières années. Son blason personnel représente un cheval couleur de fer, mêlant ainsi les deux grandes fiertés de la province. L’actuel chef de la maison Ballassakis est le duc Job II d’Euriae, ancien Régent du royaume au début du règne du roi Haelias Ier, grand vainqueur de la guerre civile et père de la reine Bathilde d’Euriae.

Arbre généalogique des actuels membres de la famille

Maison Akylina de Lastrae

Maison vassale des Ballassakis, les Akylina de Lastrae, forment une famille de fort caractère, souvent butée et n’obéissant qu’à ses propres règles. Si elle s’est souvent montrée d’un soutien indéniable envers ses suzerains, elle s’est aussi ménagée des effets de surprise, ne menant l’assaut que si elle estimait avoir à gagner dans cette entreprise. De fait, elle est la dernière des maisons eurioises à s’être ralliée aux Ballassakis durant la guerre civile, non par défection envers son duc, mais parce qu’elle ne souhaitait pas entrer dans le jeu d’une guerre qui aurait pillé ses trop maigres terres fertiles. Le père de l’actuel duc Asterion VI ayant trouvé la mort héroïquement sur le champ de bataille lors de la prise de Basilianes, ils n’ont jamais été sermonnés concernant leur attitude, mais il se murmure en secret beaucoup de mépris envers ces Akylina parmi les autres familles vassales…

Maison Alagos de Sidergame

Maison vassale des Ballassakis, les Alagos tiennent depuis des siècles la forteresse de Sidergame, dont les tours massives forment d’imparables défenses. De fait, les Alagos sont tout comme les Akylina et les Dreyade, soumis à leur emplacement le long de la frontière orientale du duché qui les a fait plusieurs fois lutter contre les maisons heliorines. Puissant soutien des Ballassakis, ils ont pris part à leurs côtés à la guerre civile, l’ancien archonte, Thesmon VIII, ayant assuré la défense de la forteresse de Menalippe durant le dramatique siège de la capitale du duché. Au cœur-même de la famille ducale à cet instant, il a pu notamment voir l’attitude de chacun des trois derniers enfants Ballassakis, et n’est malheureusement pas arrivé à temps afin d’empêcher la plus jeune des filles, Nymphadora, de commettre l’acte le plus traumatisant de toute son enfance, la mise à mort de ses propres mains de sa pouliche qu’elle ne voulait pas voir mourir lentement de faim si le siège venait à s’éterniser. Son fils, Thesmon IX, compte parmi les proches de l’héritier du duché, Odysseus Ballassakis.

Maison Chiras de Tauribole

Maison vassale des Ballassakis, les Chiras sont les seigneurs immémoriaux de la tenace forteresse de Tauribole, loin dans le nord de la province, sur une colline battue par les vents. Réputés fonceurs et impétueux, ils sont d’une grande fidélité à leurs suzerains dont ils constituent souvent une part importante de la maisonnée. Rivale depuis plusieurs générations de la maison Damesa au sujet de la forteresse Celeride dont ils réclament la propriété car descendants du fils cadet du dernier maître du bastion, elle est aujourd’hui l’une des plus puissantes familles vassales des Ballassakis, son actuel chef de famille, Elyron III, officiant comme Commandant de la Garde Ducale des Ballassakis à Basilianes, et la veuve de son ancien archonte, la veuve Phaedre Chiras, belle-sœur d’Elyron, étant la gouvernante des princesses royales.

Maison Damesa d'Hippocrène

Maison vassale des Ballassakis, les Damesa sont natifs du fief d’Hippocrène, grande terre chevaline par excellence d’où sont issus les plus beaux spécimens équins dont raffolent tant les Seigneurs-Chevaux. De fait, le comté est probablement mieux lotie que ses comparses et profitent allègrement de la douceur de vivre des Hellades dont elle demeure proche. Maison réputée forte et puissante, elle compte parmi ses ancêtres de nombreux tourmenteurs des Helladiens, du temps où la province ne vivait que de rapines sur ses voisins, si bien qu’une réputation de voleurs leur colle sans cesse à la peau. Rivale de la maison Chiras de Tauribole au sujet de la forteresse Celeride, sur laquelle elle estime avoir de meilleures revendications, au niveau de la distance qui sépare leur fief tout d’abord, mais aussi et surtout parce qu’ils descendent d’un fils du second lit du dernier maître du bastion, ils ont accepté plusieurs années auparavant de veiller sur les fuyards les plus importants du royaume, le petit prince Haelias et sa gouvernante Dionae Elphidore, tout ceci dans l’espoir d’obtenir gain de cause dans leur lutte juridique contre les Chiras. Au début du roman, les Damesa obtiennent la victoire à leur procès en échange de leur participation à un complot d’Etat visant à empêcher les Ballassakis de s’emparer d’une nouvelle fonction politique… L’actuel chef de la maison est Damon III.

Maison Dreyade de Bagittane

Maison vassale des Ballassakis, les Dreyade sont parmi les plus influents du duché. Leur fief de Bagittane, dressé le long de la frontière orientale de la province, a forgé à cette famille une aura de fiers guerriers, à même de repousser les envahisseurs heliorins, si bien qu’ils comptent de nombreux soldats réputés dans leur lignée, ainsi qu’un drongaire de la Garde Royale, Zelion Dreyade. On dit que c’est leur aptitude en tant qu’archers qui a décidé de leur blason, et il est vrai que ce sont d’excellents maîtres en la matière, ayant de plus combiné leur capacité avec la monte des fiers coursiers de l’Euriae, leur donnant la réputation de ne jamais manquer aucune cible, même la plus rapide. L’actuel chef de famille est Andrion V Dreyade, frère de l'archontesse Eurystocle et l'archontesse Akylina.

Maison Eurystocle d'Ocyrhocos

Maison vassale des Ballassakis, les Eurystocle se sont établis à Ocyrhocos, dans le sud-même de la province, une terre baignée de soleil mais pas moins de vent que le restant de l’Euriae. Profitant du commerce du fer dont s’enorgueillit tant le duché, le comté est réputé pour la qualité de son métal et ses armureries produisent les meilleures lames de tout le royaume, ainsi que les meilleurs équipements militaires telles que les cuirasses ou les boucliers. Ayant une réputation de robustesse empreinte de douceur, les femmes Eurystocle sont des demoiselles prisées par les grandes familles, et notamment par les Ballassakis qui en ont épousées quatre au fils des siècles. L’actuel chef de la maison est le vieux sire Drosos VI, frère de Polyxène Damesa et Phaedre Chiras, gouvernante des princesses royales.


Dernière édition par Lounabis le Mar 24 Fév 2015 - 0:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyLun 23 Fév 2015 - 23:54

Le duché d'Heliord

Le duché d’Heliord est le territoire situé au nord du royaume d’Hellas, placé depuis sept cent ans sous la suzeraineté de la maison ducale Tis Doukas. Bordé à l’ouest par le duché d’Euriae, à l’est de celui du Meteore, et enfin au sud, de celui d’Hesperie, il est également le seul territoire du royaume à disposer d’une frontière limitrophe au niveau des Marches du Soleil avec le royaume de Romalie. Son front au nord est également largement ouvert sur la Mer Profonde, du nom que prend la Mer du Levant en longeant les côtes hellasiennes. Bénéficiant d’un climat ensoleillé et aux fortes chaleurs, il s’est arrogé le titre de « Duché-Soleil » et se distingue par son économie basée pour beaucoup sur la culture d’importants vignobles. Sa capitale, Solapole « la Cité du Soleil », résidence de la puissante maison Doukas, est réputée pour la splendeur de son architecture et la richesse déployée par ses suzerains.

Géographie

Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 Helior10

Histoire

Les origines de la province

A l’origine de la province, ce sont deux Heliord qui se forment, presque distinctes l’une de l’autres : l’Heliord est, et l’Heliord ouest. A l’ouest, se trouvent les grandes terres viticoles, les vallées gorgées de soleil, mais aussi les frontières avec l’Euriae et l’Hesperie, ces régions tampons qui nécessitent parfois de se battre contre quelques envahisseurs ; les heliorins de l’ouest s’enorgueillissent d’un sang de guerrier, glané à la sueur des combats dans ces régions certes fertiles mais souvent violentes. A l’est, ce sont les grandes montagnes, les pics des Marches du Soleil, et puis tout au loin l’accès à la mer ; les heliorins de l’est sont des marchands, des navigateurs mais aussi des mercenaires des montagnes à l’occasion, car les clans se développent bien dans ces versants abrupts et pourtant agréables à y vivre. Au centre, la cité de Solapole nait d’un regroupement de populations, de villages de modestes paysans qu’un seigneur local a su placer sous sa coupe. Petit à petit, il en vient à mettre tous ces peuples sous son propre commandement. Le royaume d’Heliord venait de se former.

Le royaume d’Heliord

Le royaume est tout d’abord gouverné par deux entités distinctes : les Doukas, des peuples de l’ouest, et les Cleorien, des peuples de l’est. Chacune de ces deux familles aura à cœur de préserver l’unité d’un royaume puissant mais fragile, car souvent secoué de quelques velléités locales. Mais les Doukas supportent mal la concurrence de cette famille des montagnes. Vers l’an 83 avant la fondation de Basilianes, la tyrannie du co-roi Lodos Cleorien est une occasion toute trouvée de monter une rébellion visant à chasser les trop dangereux rivaux. Pour galvaniser les cœurs, le co-roi Roxades Doukas va jusqu’à jeter sa propre fille, Calliope, dans la couche de Lodos, pour l’accuser ensuite de viol sur la jeune fille. Touché dans son cœur, le royaume se soulève pour défendre la malheureuse adolescente, et qu’importe si celle-ci a été en réalité manipulée par son propre père, puis emmurée dans une lointaine forteresse afin de ne rien dire de la vérité. De fait, l’innocente victime s’est, selon la rumeur officielle, suicidée de honte. La rébellion est un triomphe, les Cleorien sont massacrés à la bataille de la rivière Diadrome, et Calliope sacrifiée à la raison d’état : passée pour morte, elle le devient bien peu de temps après la victoire de son père, probablement suicidée pour de bon cette fois-ci. On dit cependant qu’en mourant elle jeta comme une malédiction sur ses proches, les condamnant à demeurer certes beaux et lumineux au commun des mortels, mais à avoir l’âme pourrie, de chagrin comme de vices, et à ne jamais trouver le bonheur. Les Doukas prétendent que cette légende est totalement fausse et que Calliope Doukas est bien morte des traitements odieux que lui a fait subir le co-roi Lodos. Pourtant, plus aucune fille Doukas ne portera jamais ce nom si grandiloquent…

Le duché d’Heliord

Vraie ou pas, la malédiction de Calliope semble pourtant s’abattre sur la glorieuse maison royale, qui se déchire entre chaque génération, s’assassine pour mieux s’aimer, et souffle-t-on, n’hésite pas à commettre quelque inceste au passage. Si les Doukas récusent ce portrait peu flatteur des premiers temps de leur royauté, il reste que les mariages consanguins entre proches cousins sont effectivement monnaie courante et distille comme un grain de folie chez ces êtres si solaires. En l’an 74 de la fondation de Basilianes, le rêve s’effondre. Les Doukas et leur royaume ont vu trop grand et trop loin : poussé par l’attitude belliqueuse d’une partie de sa cour, le roi Andronic V s’est laissé fléchir. Lui qui ne rêvait pourtant que de diplomatie, d’art et de culture, laisse à son fils aîné, le fougueux Roxades, les commandes de l’armée, avec pour objectif de battre le royaume concurrent, celui d’Hellas, constitué des Hellades et de l’Euriae.

Mais l’Heliord est écrasé par une armée deux fois plus puissante que la sienne et le prince héritier fait prisonnier. Afin d’obtenir la clémence envers son fils prodigue, Andronic V ploie le genou face à son ennemi hellasien, et accepte de devenir duc, y perdant son essence royale. La défaite est cuisante, impossible à supporter. Sitôt relâché, l’ancien prince se révolte, veut chasser son père de son trône et reprendre les commandes de la province. L’ancien roi n’a alors pas d’autre choix que de le faire mettre à mort devant lui, et passe le reste de sa vie à pleurer un fils qu’il aimait mais qui risquait de compromettre l’avenir de la famille.  Et la maison se prête lentement à rêver de divinité, de dieu-solaire et du jour prochain, où peut-être, sûrement, la grandeur de la lignée brillera de nouveau sur un vaste pays.

Les Doukas dans la guerre civile

La guerre civile est un évènement déterminant pour la maison Doukas qui alterne de grandes heures et d’autres beaucoup moins glorieuses. A la veille des premiers combats, elle est l’une des plus puissantes familles du royaume, ayant réussi à placer l’une des leurs, Roxane Doukas, comme épouse du roi Nikoliaron X. Mais c’est une victoire en demi-teinte, puisque le roi, en vertu de son statut qui lui autorise d’avoir plusieurs épouses à la fois, a tour à tour épousé quatre autres femmes qui portent toutes le statut de reines. Toutefois, Roxane, la première qu’il ait épousée, est la mère de son héritier, ce qui fait d’elle la plus puissante de ces cinq reines.

Lors des premiers affrontements et à la mort de son beau-frère, le Régent Antigone, Roxane a la présence d’esprit de faire usage de son droit de préséance, et place son fils aîné, le prince héritier Nikoliaron comme Régent pour son père dément, qu’une nouvelle crise de folie empêche de se charger des affaires du pays. Mais la reine peine à conserver son avantage, car son fils lui échappe et préfère réserver les droits de première femme du pays à sa sœur jumelle, Eurydice, qu’il associe à son trône, quitte à choquer par la proximité qu’ils affichent tous deux. Roxane se refusera toujours à croire que ses deux magnifiques jumeaux sont incestueux, mais elle se voilait probablement la face. Trop occupée à s’inquiéter de son sort, elle ne voit pas la trahison se profiler derrière elle : son amie de toujours, ou du moins celle qu’elle pensait être son amie, la troisième reine Zoe, l’accuse publiquement de trahison et de fornication, obtenant de leur époux commun un ordre d’arrêt immédiat. Roxane, qui se pensait au sommet de sa gloire, est déchue de son rang, de ses titres, puis emprisonnée avec ses enfants, l’une de ses filles, Phila, manquant toutefois à l’appel après s’être défenestrée par peur des brutalités de la soldatesque. Roxane et ses jumeaux sont ensuite exécutés en l’an 490, et la maison Doukas perd ainsi sa glorieuse reine.

Il reste toutefois un espoir, certes mince, incarné par la princesse Apollonia, sa troisième fille. Demeurée en vie, la maison Doukas place en elle tous ses espoirs, bien qu’elle soit déclarée folle. Lors de la reprise du conflit en 500, c’est pour son droit au trône que la maison se bat, car la famille n’a jamais accepté le mariage du roi avec la plus jeune de ses épouses, Sophia Kassandra, et rejette donc la légitimité de leur fils, Haelias. La famille met ainsi le siège à la forteresse des principaux alliés du jeune prince, leurs rivaux Ballassakis. Un siège qui s’éternise, piégeant les rejetons de la famille-cheval, mais qui est finalement levé au terme de la guerre. Les Doukas n’ont plus alors qu’à ployer le genou devant leur nouveau roi et accepter que leur jeune duc, Andreas VII, prenne pour épouse une Ballassakis, ce qui révulse d’avance le clan tout entier. Quant à leur princesse Apollonia, elle part épouser le nouveau duc du Meteore, Hephaistion. Déclarée stérile et folle, on sait pertinemment qu’elle n’engendrera pas et condamnera la famille au déclin. Ainsi s’achèvent les rêves royaux de l’Heliord.

Liste des souverains d'Heliord:

Cour ducale

Conseil ducal:

Garde ducale:

Maison ducale:

Familles praetoriennes:


Maisons d’Heliord

Maison Tis Doukas de Solapole

Maison suzeraine de l’Heliord depuis des temps immémoriaux, les Doukas forment une lignée reconnaissable à leur haute taille, leurs yeux verts foncés, et surtout, leurs longs cheveux blonds dorés, leur apanage, et qu’ils n’hésitent pas à dire venir tout droit d’un dieu soleil. Car la maison a depuis longtemps forgé son propre mythe en s’identifiant à l’astre sacré qu’ils idolâtrent et tiennent pour, sinon leur ancêtre, du moins le dieu qui a pris en charge leur illustre famille. De fait, les Doukas ont la réputation d’être vaniteux, mais cette rumeur se fonde pour beaucoup sur la richesse de leur demeure ancestrale, et sur le culte des héros de la maison qui s’étale dans une pièce entière, au gré des statues à taille humaine de ses membres les plus mémorables. Les Doukas profitent également d’une grande richesse, due au commerce de vin de leurs propres terres, mais ont longtemps cédé le pas à leurs ennemis intimes, les Kassandra. Son blason personnel représente un griffon d’or, symbole de force et de luminescence selon la propre vision de la maison. L’actuel chef de la maison est dans les faits le duc Andreas VII, mais celui-ci a été mobilisé comme ambassadeur par le roi Haelias sur le continent du Sud, un rôle certes fort gratifiant, mais ô combien pénalisant, puisqu’il éloigne le maître de la maison et tend à en limiter les agissements. En cette absence, c’est le frère du duc, Andronic Eudociadon Doukas, qui est chargé de gérer les affaires du duché.

Maison d’Aimalide de Leuzemenes

Maison vassale des Doukas, les Aimalide siègent à Leuzemenes, une forteresse à flanc de montagne au niveau des Marches du Soleil, sur le Col de l'Astre. Cette situation géographique particulièrement complexe a contribué à faire des Aimalide une famille de guerriers spécialisés dans le mercenariat et l'accompagnement des marchands qui sillonnent les montagnes. Une faculté qui leur a en outre permis lors de la guerre civile de pratiquement réussir une percée dans la forteresse de Menalippe, pourtant réputée imprenable. Leur échec ne tint que par la garnison de soldats Ballassakis qui les criblèrent de munitions durant leur tentative... L'actuel chef de la maison est l'archonte Terion V Aimalide.

Maison Kolonnide de Pilastrae

Maison vassale des Doukas, la famille Kolonnide compte parmi les proches des Doukas aux côtés des Pyrges, des Neledore et des Pelagon. C'est ainsi tout naturellement que l'une des leurs, Baellia, fut élevée dès l'âge de 13 ans aux côtés de la future reine Roxane, qu'elle accompagna ensuite en qualité de dame d'honneur à Basilianes peu après le mariage royal. Rescapée de l'hécatombe qui suivit la disgrâce de Roxane, elle ne dut sa survie qu'à son époux, Theodoros Neledore, qui paya une très important somme d'argent en l'échange d'un non-lieu, Baellia étant accusée d'avoir aidé sa maîtresse à commettre l'adultère. Le reste de la famille a toutefois payé un lourd tribut au moment de la guerre, l'archonte et ses trois fils étant morts sur le champ de bataille durant les deux périodes de la guerre civile. L'actuel chef de la maison est exceptionnellement une femme, Haerine Kolonnide, fille unique du défunt héritier de la maison qui, au terme d'une longue procédure, a réussi à obtenir le droit de gérer son héritage malgré la présence de cousins. Il se murmure que l'archontesse s'est montrée particulièrement perspicace auprès du duc d'Heliord afin d'avoir tout son aval, mais d'autres répondent qu'il s'agit là de mauvais racontars...

Maison Makeskion d’Ouramont

Maison vassale des Doukas, la maison Makeskon possède la forteresse d'Ouramont, située non loin de la frontière avec le Meteore. Du fait de cette proximité, elle a régulièrement du faire face aux attaques des peuplades voisines, si bien que leur fief est conçu selon un système de trois murailles concentriques, ce qui en fait l'une des places fortes les plus puissantes de la province. Comme la plupart des autres familles de l'Heliord, les Makeskion se sont reconvertis en-dehors des combats dans la fabrication et le commerce du vin, bien que le leur ne puisse soutenir la comparaison avec celui des Pyrges, leurs rivaux sur le plan commercial. L'actuel chef de la maison est le jeune Arcas II Makeskion, également Commissaire des Comptes au Conseil ducal.

Maison Melitta d’Apipholis

Maison vassale des Doukas, les Melitta sont parmi les plus faibles archontes de la province, mais probablement les plus pittoresques par leur caractère, connus comme ils sont pour leur répartie que l'on dit piquante, sinon cinglante. Seigneur de la forteresse Apipholis et native des Marches du Soleil, cette famille se caractérise par ses cheveux d’un blond très pur, ses yeux noirs, et une réputation de toujours se déplacer en groupe, comme pour mieux compenser leur petite fortune. Mais c'est surtout leur sale caractère, ainsi qu'une certaine tendance à la rancune, voire même à la vengeance, qui fait tout leur charme et inspire cette maxime propre à leur maison : "Qui s'y frotte, s'y pique !". L'actuel chef de la maison est l'archonte Nyssior IV Melitta.

Maison Neledore de Siperves

Maison vassale des Doukas, la maison Neledore est l'une des plus anciennes familles de l'Heliord, ainsi que l'une des plus puissantes. Seigneurs de la forteresse de Siperves, un puissant bastion érigé au temps des guerres entre les Heliorins de l'est et ceux de l'ouest, les Neledore ont la réputation d'être de bons soldats et d'excellents chefs de troupe, ce qui les porte naturellement aux plus hautes commandes militaires. Proches de leurs suzerains Doukas, ils comptent parmi leurs rangs deux duchesses d'Heliord, Eurydice et Gorgo Neledore, et surtout une Sœur Saeliniale, Haermine, ce qui représente une charge particulièrement haute pour une maison archontale de province. Lors de la guerre civile, les Neledore ont répondu présents à l'appel de leur duc et dépêché une troupe vers Menalippe, où ils mirent le siège avec les Kolonnide et les Aimalide. L'actuel chef de la famille est Brasidas IV Neledore.

Maison Nioben de Lepidore

Maison vassale des Doukas, les Nioben ne sont guère réputés pour avoir la douceur que renvoie leur blason, aux trois papillons verts. De fait, leur fief de Lepidore, se situant à l'extrême nord du duché, les a rendu plus prompts à la rébellion que les autres archontes, surtout dans les premiers temps du rattachement de la province au royaume d'Hellas. C'est ainsi que la plupart de l'escorte du prince Doukas qui tenta de se rebeller face à l'adversité fut composée de Nioben, les condamnant pour un temps à l'exil. S'ils semblent pour le moment avoir renoncé à toutes velléités de rébellion envers le pouvoir ducal et le pouvoir royal, ils ne sont guère associés au Conseil et ne disposent d'aucune charge à la cour des Doukas, y compris auprès de la duchesse en tant que dames d'honneur. L'actuel chef de la maison est Polemon VI Nioben.

Maison Pelagon de Corhelion

Maison vassale des Doukas, les Pelagon forment une partie de la triade archontale proche de la maison Doukas, aux côtés des Pyrges et des Neledore. De fait, de nombreux membres de cette famille se sont alliés aux Doukas au cours de siècles, que ce soit par mariage, ou tout simplement par la charge qu'ils ont occupé au Conseil ducal ou dans la maisonnée Doukas. On peut ainsi citer l'exemple d'Argyne Pelagon, mère de l'actuel archonte Nyssior IV Melitta, et qui officia une partie de sa jeunesse comme dame d'honneur de la reine Roxane, avant de céder sa place pour élever ses enfants, une décision qui, si elle la contraria en partie sur le moment, lui permit toutefois de sortir vivante de la disgrâce de la reine en 490. L'actuel chef de la maison est Cleomène IX Pelagon, également Drongaire du Premier escadron de la Garde ducale sous le commandement Brasidas IV Neledore.

Maison Pesindos de La Puînée

Maison vassale des Doukas, la famille Pesindos est l'une des plus anciennes familles de l'Heliord, bien que l'une des plus excentrées de par sa situation géographique. Leur fief, La Puînée, est ainsi la seule place-forte heliorine encore habitée à ce jour qui soit située aussi proche de la mer, les autres - l'Ainée et la Petite - ayant été abandonnées avec le temps. Les Pesindos occupent donc une position stratégique de par leur accès à l'océan, et procèdent à une lutte méthodique contre les pirates qui razzient de temps à autre leurs côtes. Car bien qu'il soit rigoureusement interdit de capturer et vendre en esclavage des natifs du royaume d'Hellas, qui sont par naissance libres, les pirates n'hésitent pas à réaliser des incursions dans le seul but de vendre des esclaves, et le fief des Pesindos représente pour eux un réservoir intéressant, poussant la famille à riposter chaque fois que l'occasion se présente. L'actuel chef de la maison est Theophile VI Pesindos.

Maison Pyrges de Fibuline

Maison vassale des Doukas, les Pyrges résident à Fibuline, une élégante bâtisse construite au beau milieu des vignes qui font la renommée de cette famille. Spécialisée depuis plusieurs générations dans la fabrication d'un vin ambré et sirupeux qui fait toute leur fortune, la famille n'a cessé de démontrer aux Doukas qu'elle était parmi les plus fiables de leurs vassaux et ne cesse de graviter dans leur sillage. Plusieurs membres se sont ainsi succédés aux charges du conseil ducal, jusqu'à Illias VIII Pyrges, actuel archonte de Fibuline, qui officie au rang de stratège d'Heliord. L'une des leurs, Ariane Pyrges, devenue par mariage archontesse de La Puînée, a également servi comme dame d'honneur de la reine Roxane tout au long du règne de celle-ci, l'accompagnant jusqu'aux derniers instants de sa vie. Elle fut également exécutée en 490, accusée d'avoir aidé sa maitresse à commettre l'adultère durant plusieurs années.

Maison Themistiade de Themispole

Maison vassale des Doukas, les Themistiade ne forment par l'une des grandes familles de la noblesse heliorine, mais ne sont pas pour autant les moins riches. Séparés par le cours de la Ledae des Nioben de Lepidore, ils sont également proches de la frontière de l'Euriae. Spécialisés dans le domaine du vin à l'instar de leurs comparses, leur réelle proximité avec le duché romalien de Loriord leur permet de bénéficier d'un commerce à l'étranger, et donc d'assoir au cours des siècles une réelle petite fortune. L'actuel chef de la maison est Benerion III Themistiade.


Dernière édition par Lounabis le Mer 25 Fév 2015 - 23:30, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyMar 24 Fév 2015 - 9:50

Toujours aussi splendide !
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyMar 24 Fév 2015 - 10:24

Ça s'passe à quelle époque ?

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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyMar 24 Fév 2015 - 12:18

Olivier : Merci bien cheers

Anoev : Eh bien... aucune x) C'est un univers alternatif totalement imaginaire pour un roman, donc la seule date de référence, c'est celle du début de l'histoire, l'année 525. En tout cas, je ne l'inscris pas du tout dans une époque existante, ni dans une uchronie se passant sur la Terre si ça peut répondre à ta question Smile
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyJeu 26 Fév 2015 - 17:58

Le duché d'Hesperie

Le duché d’Hesperie est, avec son voisin limitrophe, l’Heliord, l’un des plus grands territoires du royaume. Environné des duchés d’Euriae au nord-ouest, d’Heliord au nord-est et du Maeandre au sud, il dispose en outre d’une ouverture vers la mer sur ses côtes méridionales, au niveau du Détroit de l’Aube. Doté d’un climat particulièrement clément et réputé pour sa douceur de vivre, c’est une vaste région agraire très florissante, constituée de vallées et de plaines particulièrement giboyeuses et propices à la culture. Producteur de la plupart des plantes et légumes du royaume, c’est également une terre d’élevage bovin et caprin de grande envergure, ce qui le fait surnommer « le garde-manger de l’Hellas ». Sa capitale, Florythrae, est le fief ancestral de la maison ducale Tis Lascaris.

Géographie

Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 Hesper11

Histoire

Les premiers temps de la province

L'histoire de l'Hesperie se confond avec celle de ses actuels dirigeants, les Lascaris, qui entreprirent très tôt un vaste projet de centralisation du pouvoir autour de leur propre domaine, Florythrae. Contrairement aux autres actuels grandes familles ducales, elle est la seule qui visiblement n'a jamais connu de contestation à n'importe quel moment de leur histoire : de mémoire d'homme, aucune autre maison que les Lascaris n'a un jour prétendu à la domination de l'Hesperie. Il ne s'agit toutefois pas encore d'un royaume à proprement parler, mais plutôt d'une ligue, que Florythrae dominerait : les différentes cités autonomes qu'étaient alors Nymfeales, Anthore, Angemme et Uredine, formaient en effet une grande route commerciale au milieu de laquelle le bastion des Lascaris agissait comme une véritable plaque tournante. Vers Angemme et Uredine convergeaient les denrées expédiées par voie maritime, tandis que vers Nymfeales se faisait le commerce vers les Hellades, et plus tard le premier royaume d'Hellas. Afin de bénéficier de l'aide de cette puissante cité, les autres lui payaient alors une redevance sur leurs bénéfices, établissant ainsi le monopole commercial de Florythrae.

Le royaume d’Hesperie

Il faut attendre un évènement majeur de l'histoire de l'Hesperie pour voir la situation politique se modifier brutalement. La cité d'Anthore, dominée par les Noladès, connut aux alentours des années -280 une formidable croissance qui le poussa à vouloir s'établir comme une deuxième plaque tournante commerciale, quitte à pour cela léser dangereusement les Lascaris. Or les Noladès ne souhaitaient guère continuer le commerce avec les Hellades, trop loin de chez eux, mais souhaitaient se tourner vers le Maeandre, alors royaume autonome. Pour les rois Baskyade, ce changement commercial représentait une crainte réelle, celle de ne pouvoir à long terme réussir à nourrir ses habitants qui devenaient de plus en plus nombreux. Ils se résolurent donc à prêter main forte aux Lascaris, et les armées coalisées les écrasèrent à la bataille des Longs-Champs, entre Florythrae et Anthore. La maison Noladès fut massacrée, et la cité rebelle dut payer un lourd tribut, puisqu'une grande partie de sa population tomba dans l'esclavage. La ville passa alors sous le joug Lascaris qui pris soin à l'avenir de mettre un membre de sa famille à sa tête. Mais ils n'en restèrent pas là pour autant, car en prêtant ainsi une aide militaire aux Lascaris, les Baskyade se devaient de poursuivre l'œuvre ainsi débutée, et ils se résolurent à traiter les Lascaris comme des égaux et acceptèrent, en contrepartie de la poursuite des échanges commerciaux, à reconnaitre le chef de la maison comme roi unique d'Hesperie. Ainsi s'établit définitivement la domination Lascaris.

Le duché d’Hesperie

En 151 de la fondation de Basilianes pourtant, l'avenir du royaume d'Hesperie semble compromis : le roi Agis V n'a eu aucun fils pour lui succéder, bien qu'il ait pourtant sept filles toutes adultes et mariées. L'aînée, Briseis, est ainsi l'épouse du roi Antigone V d'Hellas, et si elle venait à succéder à son père, alors les lois voudraient que le royaume d'Hesperie tombe sous al coupe de l'Hellas. Or, Briseis ne veut certainement pas cela. Elle est donc couronnée reine d'Hesperie, mais se retrouve seule pour gérer son propre pays, n'étant que la reine consort d'Hellas, et vice-versa pour son époux qui n'a aucun droit légitime sur l'Hesperie. Briseis est ainsi titrée "reine d'Hellas et d'Hesperie", contribuant à garantir l'autonomie de son royaume natal. A sa mort, son fils, qui lui avait promis de poursuivre dans cette voie, est donc naturellement couronné roi d'Hesperie sous le nom d'Alcibiade Ier. Mais, soucieux d'établir chacun de ses enfants, il finit par revenir sur sa promesse, et fait de son fils cadet, Agis, le tout premier duc d'Hesperie, lui confiant ainsi la terre de ses ancêtres maternels. La passation de pouvoir ne se fait pas sans heurt, certaines villes se révoltant afin de garder leur autonomie, mais le tout jeune duc réussit brillamment à mâter les revendications et assoit la domination de la nouvelle branche de la dynastie sur l'ensemble du duché.

Le temps de la guerre civile

Les années 470 sont une époque charnière pour la maison Lascaris. Le duc d'alors, Errikos V, est le père d'une grande fratrie de sept enfants, donc les aînés sont réputés pour leur inconduite et leur volupté. Désireux de ménager la réputation de sa famille, il choisit de faire rentrer sa fille aînée, Haelène, qui passe pour avoir eu plusieurs amants dès l'âge de 13 ans, comme prêtresse du culte locale d'Honodia, déesse des cultures et des moissons. Mais Haelène se moque bien de cette vie bien ennuyeuse, et lorsque le roi Nikoliaron X vient à se rendre non loin de son temple, elle en profite pour se glisser dans son lit. A la cour, le scandale est grand : certes, en tant que prêtresse, Haelène a tout à fait le droit de se marier, seules les Seliniales devant rester chastes et célibataires toute leur vie ; il est également certain que le roi a droit d'avoir des maitresses et plusieurs épouses, c'est même une tradition royale. Mais Haelène veut dominer la reine Roxane, veut décider de tout et pour tout le monde, et surtout, elle est d'une grande incorrection pour la cour pudibonde de Basilianes. Rapidement une haine latente se forge entre les deux femmes, surtout après qu'Haelène ait abandonné la prêtrise pour être couronnée comme il se doit Deuxième reine d'Hellas. Pour la reine Roxane Doukas, l'humiliation est grande. En 486, c'est pour tenter de chasser sa rivale qu'elle commet l'erreur de se servir de la jeune Sophia Kassandra, entrainant à court terme le déclenchement de la guerre civile.

Lors des premiers affrontements, la maison Lascaris voit avec horreur la régence revenir au prince héritier, le fils de Roxane. Piégée à Basilianes, Haelène est alors aux mains de sa rivale qui en profite pour faire le vide autour de la Lascaris. Elle envoie ainsi son fils aîné, le jeune Nikoliaron - dit Nike, pour le différencier de son demi-frère prince-régent - au front, dans une bataille que l'on sait perdue d'avance au vu des troupes alphines qui convergent vers les Hellades. Nike meurt ainsi à la forteresse des Flogares, déclenchant la colère de son grand-père. C'est donc pour empêcher la révolte de l'Hesperie que Roxane, sans l'ombre d'un remord, fait arrêter Haelène et ses deux derniers fils - elle a perdu le plus jeune, Agis, au tout début de la guerre, de la grande fièvre -, la dépouille de tous ses biens et la relègue dans la forteresse de Thyrane, où elle est étroitement surveillée. Toutefois, accusée de complot avec ses fils après une tentative ratée de leur famille pour les sauver, elle est finalement emprisonnée dans les geôles du Palais Royal de Basilianes sous le nom de « Prisonnière 2 », ses fils Lysimaque et Antigone étant le « Prisonnier 1 » et « Prisonnier 3 ». Séparés les uns des autres, ils ignorent tout de la poursuite du conflit.

En Hesperie, ce n'est guère mieux. Une seconde Lascaris manque à l'appel : Theophano, la plus jeune sœur d'Haelène, et qui la servait comme demoiselle d'honneur au palais. Elle a disparu au tout début du conflit, avant qu'Haelène et ses fils soient emprisonnés, et nul ne sait ce qu'elle est devenue. Il se murmure qu'elle est passée à l'ennemi, qu'elle s'est épris d'un Kassandra et qu'elle a trahi la famille pour le rejoindre, mais ses frères et sœurs, ainsi que sa mère, refusent de croire cela. C'est pour entamer des recherches, et pour la sauver, que Thaeramène, héritier de la famille, choisit alors de concert avec sa mère, folle d'inquiétude, de procéder à l'assassinat de son propre père, qui n'a aucune envie de s'inquiéter pour Theophano, encore moins pour Haelène qu'il juge "fichue". Le duc envisage d'ailleurs de se ranger du côté des Aristachi, car il sent le vent tourner en faveur de la reine Zoe et ne veut pas faire partie de ses ennemis. Il est donc empoisonné par ses proches, dans le plus grand secret, mais cela ne rend finalement ni Theophano, ni Haelène.

Les Lascaris après la guerre

Lorsque Zoe prend le contrôle de la capitale, elle choisit sans scrupule de se débarrasser des enfants d’Haelène, encore susceptibles de prétendre au trône, afin d’établir le sien comme roi et les fait étrangler par la garde. Une fois le couronnement de Nicias passé, Haelène est finalement relâchée et remise à son frère, où elle apprend coup sur coup le meurtre de ses deux derniers fils, la mort de son père et celle de sa petite sœur, Theophano, dont un soldat Kassandra vient de leur rapporter les cendres, affirmant qu'elle faisait partie des victimes du "Supplice de Lycènes". Reléguée à Nymfeales, Haelène termine sa vie dans un certain dénuement, veillée par quelques domestiques et sa sœur Laena. Rendue folle de douleur, elle finit par mourir de chagrin à l’âge de seulement 41 ans. Ainsi disparaissent également les ambitions de la maison Lascaris sur le trône d'Hellas...

Liste des souverains d'Hesperie:

Cour ducale

Conseil ducal:

Garde ducale:

Maison ducale:

Familles praetoriennes:

Maisons d’Hesperie

Maison Tis Lascaris de Florythrae

Maison suzeraine de l'Hesperie, les Lascaris forment une puissante famille, reconnaissable à ses cheveux bruns et à ses yeux vert olive. Réputés sensuels et fertiles, ils inspirent tantôt la réprobation de leurs pairs qui les jugent à trop frivoles et lascifs, tantôt les passions du peuple avec lequel ils se montrent généreux et attentionnés. Il faut dire que la maison Lascaris siège sur une province particulièrement fertile, qui les a rendu riches et prodigues en denrées alimentaires. Bien que violemment touchés par la guerre civile durant laquelle ils ont perdu plusieurs de leurs proches, les membres de la maison continuent de lever haut la bannière de la famille, notamment par sa présence dans l'actuel gouvernement par le biais d'Helien Lascaris, frère de la reine Haelène, et qui officie au rang de Grand-Hieroponte du royaume. Nonobstant, il se murmure que les Lascaris ont obtenu cette charge dans le seul but de se taire et de ne demander aucune explication sur la mort bien mystérieuse de la jeune Theophano, plus de trente ans auparavant... L'actuel chef de la maison est Agis X Lascaris.

Maison Achemedore d'Eraclasse

Puissante maison vassale des Lascaris, les Achemedore sont réputés loyaux envers leurs suzerains, et ce d'autant plus qu'ils assurent la bonne fonctionnalité de la route commerciale fluviale le long du fleuve Imeromine. Mais s'ils se sont taillés au cour des siècles une bonne réputation, c'est certainement par leur archontesse douairière, Laena, née Lascaris, qu'ils sont actuellement connu dans tout le royaume. En effet, Laena est la dernière des filles encore vivantes du duc Errikos V, la cadette d'Haelène, et l'aînée de Theophano, et a passé sa vie à tenter de consoler les siens, passant du chevet de sa mère mourant de chagrin à celui d'Haelène se perdant dans les brumes d'un esprit divaguant. Le silence imposé aux siens sur les circonstances de la mort de sa petite sœur l'ont rendu ivre de vengeance, et elle a depuis voué son existence entière à la recherche de cette vérité, épuisant un à un tous les recours en justice, allant jusqu'à s'humilier publiquement à la cour pour supplier qu'on lui fasse justice, et s'attirant par ce biais les foudres de tout son entourage. Désormais veuve, elle s'est brouillée avec chacun des membres de sa famille, y compris ses propres enfants, et mène une existence faite de ressentiment et de haine envers le monde entier, sous le nom de "folle tante" parmi les Lascaris. L'actuel chef de la maison est son fils, Claudien VII Achemedore, également stratège du duché.

Maison Ademion d'Eglade

Maison vassale des Lascaris, les Ademion siègent à Eglade, tout près du fleuve Orchidiane et de la frontière avec l'Heliord. Grand exportatrice de fruits et surtout de pommes, la famille ne fait pourtant pas partie des proches des Lascaris, qui leur préfèrent les Mallidore, les Heromias ou encore les Achemedore. Cela ne les a pourtant pas empêchés de répondre présents à l'appel des Lascaris et de participer à une expédition dans le seul but de sauver Haelène et ses fils, sous couverts d'une vente de denrées alimentaires aux reclus, expédition qui pourtant ne réussira pas et se conclura pas l'emprisonnement de la reine Lascaris. Cela n'a pourtant pas entrainé de disgrâce sur la famille, qui s'est contenté de poursuivre sa vie telle quelle. L'actuel chef de la maison est Theophanios IV Ademion.

Maison Dallysos d'Oleacombe

Maison vassale des Lascaris, les Dallysos siègent à Oleacombe, un puissant bastion du sud-est de la province. Proche de la maison Lascaris, ils ont su montrer au cours des années qu'ils pouvaient être les alliés de leurs suzerains en toute circonstance, que ce soit dans la guerre ou pour des accords commerciaux, puisque les Dallysos profitent de leur relatif éloignement de la capitale du duché pour veiller à la bonne gestion des terres dans les zones plus lointaines de la province, là où le pouvoir ducal pourrait s'avérer plus frêle. L'actuel chef de la maison est Thaeramène III Dallysos.

Maison Heromias de Nymfeales

Maison vassale des Lascaris, la maison Heromias porte haut les couleurs de son suzerain, dont elle a été gratifiée lors des premiers temps d'existence du royaume d'Hesperie, l'un des fils du chef de la maison d'alors s'étant illustré dans la guerre contre les Noladès. Depuis, les Heromias n'ont jamais fait défection auprès de leur souverain, y compris lors de la passation de pouvoir entre les deux branches de la dynastie Lascaris, reconnaissant le jeune prince Baskyade Alcibiade comme un véritable duc souverain, en tant que petit-fils de leur dernière reine autonome, Briseis. Tout comme les Skorteas en Alpha, le bastion de Nymfeales sert régulièrement de lieu de retraite à des membres de la maison suzeraine, qui sont alors veillés par les Heromias : ce fut par exemple le cas pour Haelène qui, dès que la rançon exigée par la reine Zoe fut payée par son frère, revint en Hesperie vivre les dernières années de sa vie dans un isolement salvateur. L'actuel chef de la maison est Alcelas X Heromias.

Maison Kryen de Trifolie

Maison vassale des Lascaris, les Kryen sont, tout comme les Heromias, une famille attachée aux Lascaris, dont ils portent le symbole sur leur blason, en tant que descendant d'un cadet de la maison. De fait, les Kryen aiment à rappeler que la branche actuelle de la famille archontale descend d'un véritable Lascaris, allié par mariage à une famille déclinante de la noblesse provinciale. Cela contribue à faire des Kryen une famille présomptueuse, très imbu de son rang et qui recherche les charges de la cour ducale de génération en génération. Actuellement, les seuls d'entre eux a avoir réussi à faire partie de la cour, sont Enodris Kryen en tant que Commissaire des Comptes, et l'archontesse Athaenia Kryen, qui n'est autre que la propre sœur du duc Agis Lascaris. Le chef de la maison est Aenior IV Kryen, son époux.

Maison Mallidore d'Epilodaure

Maison vassale des Lascaris, les Mallidore sont une importante famille archontale et parmi les plus proches de la famille suzeraine avec laquelle ils entretiennent d'excellents rapports. De fait, de nombreux Mallidore se sont succédés aux charges de la cour ducale, dont Eudora Mallidore, une dame de compagnie de la duchesse, et Thaenius Mallidore, le Drongaire du Deuxième escadron de la Garde ducale. En outre, quatre Mallidore ont été duchesses au cours des siècles, dont Illaria Mallidore, la mère de l'actuel duc Agis Lascaris. L'actuel chef de la maison est Thalemes VII Mallidore.

Maison Menidos d'Uredine

Maison vassale des Lascaris, la famille Menidos est réputée pour son sens de la diplomatie et du commerce, qui leur a régulièrement servi à gagner le respect de ses voisins ainsi que de ses suzerains, et à finalement établir de bonnes relations. C'est cette réputation d'irénisme qui fait que ce sont généralement à eux que sont confiés les rôles d'ambassades ou de négociateurs, tel que peut l'être aujourd'hui l'actuel chef de la maison, Bessarion IX Menidos. Cet homme de confiance du duc Thaeramène VIII est en outre l'heureux ambassadeur qui réussit à faire sortir Haelène des geôles du Palais Royal contre une forte rançon.

Maison Meriades d'Angemme

Maison vassale des Lascaris, les Meriades siègent à Angemme, une importante cité commerciale existant depuis les premiers temps de la province. Rivale des Menidos, elle s'est spécialisée dans l'élevage bovin et donc dans la commercialisation de viande et de lait. Dans l'ensemble, il s'agit d'une famille paisible, qui n'a guère fait parler d'elle avec le temps, que ce soit en se révoltant, ou en étant de trop proches alliés du pouvoir Lascaris. L'un des leurs, Sarmace, est tout de même Drongaire du Quatrième escadron de la Garde ducale. L'actuel chef de la maison est Nadamos VI Meriades.
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyJeu 26 Fév 2015 - 19:36

Lounabis a écrit:
Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 Hellas10
À quèqu'chose près, on dirait la Crimée.

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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyJeu 26 Fév 2015 - 22:42

Je découvre les cartes, et me saute aux yeux la physionomie de la région Alpha d'Hellas... laquelle me fait penser d'assez près au Péloponnèse en Grèce, avec notamment les trois péninsules méridionales, avec juste l'isthme de Corinthe beaucoup plus épais. Et Lycènes me fait penser, forcément, à Mycènes (même si c'est plutôt ici Sparte).

Et l'influence grecque apparait aussi dans les souverains, les Antigone, Alcibiade, Lysimaque... Kassandra... Laskaris, Doukas...
Menalippe, n'était-ce pas une des Amazones?
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 0:08

Effectivement, je ne cache pas que mon influence première est le monde grec antique, et au départ j'utilisais d'ailleurs une carte de la Grèce telle quelle en travaillant cet univers. Mais au bout d'un moment, je me suis sentie un peu "contrainte" par cette carte, par l'histoire qu'elle me renvoyait et qui n'était pas ce que je voulais décrire, alors j'ai décidé de tracer ma propre carte, en gardant juste quelques provinces de-ci, de-là, dont le Péloponnèse, parce que j'apprécie vraiment sa forme.

Pour tous les noms, il s'agit de jeux de mots pour la plupart, qui permettent de penser à des termes existants. Et effectivement, Lycènes vient de Mycènes, j'ai toujours adoré les sonorités de ce mot, qui fait aussi songer à une grande civilisation. Alors évidemment, niveau cohérence, il fallait sortir le grand jeu avec des prénoms locaux et même si les Doukas/Lascaris/Mourousis existent réellement, je n'ai pas cherché à m'inspirer de quelques personnages, c'est juste une affaire de noms.

Alors pourquoi tout ceci ? Eh bien, parce que je travaille sur un univers qui touche plutôt à la fantasy, et que je voulais un peu changer de l'univers médiéval pur et dur, trouver mes propres codes, ma propre civilisation qui ne ressemble à rien de précis, ni vraiment antique, ni vraiment médiévale, juste un peu des deux, juste comme je l'aime finalement. (Argh! je vais encore me faire bouffer toute crûe par mes amis de master qui me jugent trop orientée médiéviste pour une antiquisante Laughing ) Ce n'est donc vraiment pas quelque chose qu'il faut prendre au sens strict du terme, avec des lunettes "antiques", parce que ça ne ressemblera jamais à la civilisation grecque ou romaine, tout est fictif de bout en bout et j'assume évidemment toutes les différences et les éventuelles incohérences (blasons/Grèce par ex), elles sont là pour ça, parce que j'invente plutôt que d'utiliser la matière première.
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 9:18

Il y a une époque que je trouve assez fascinante parce que très méconnue, c'est celle en charnière des 6e et 7e siècles, en Europe centrale et orientale, avec l'établissement des Slaves dans les Balkans, le règne de Maurice à Constantinople, les Sassanides en Perse, les Avars qui débarquent en Pannonie. Entre Antiquité et Moyen-Âge.
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 9:41

Bien entendu, il y a toute une histoire médievale byzantine, concernant non seulement l'Empire qui s'est désagrégé, mais de multiples principautés. La Crimée en était une (qui a tenu un peu plus longtemps que Constantinople) et qui serait pas mal comme pseudo-histoire pour le sambahsa.
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 9:55

Oui, ces sont des époques tout à fait fascinantes, que j'aurais aimé travailler plus en profondeur à la fac d'histoire, mais j'avoue que ma préférence va à l'histoire charnière de Rome entre les Vème et VIIIème siècles, lorsque les invasions ravagent la grande ville et envahissent progressivement l'Italie. Pour moi, c'est une période totalement oubliée, qui fait qu'on passe directement de la grande Rome antique aux Trecento et Quattrocento de l'Italie médiévale.
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 10:31

C'est vrai que la période lombarde, Pavie, la couronne de fer, sont peu connus et ont été ravalés par la suite par toute l'historiographie chrétienne (arianisme des Lombards, pouvoir temporel de Rome sur l'Italie centrale, émergence des cités indépendantes). Pourtant, le simple fait qu'un grand nombre de patronymes italiens sont d'origine germanique (lombarde ou plus tard liée au Saint-Empire) montre bien la profonde influence qu'elle a eu.

Et la "vraie" Rome antique s'arrête en fait même bien avant, avec Aurélien.
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 11:11

Le duché du Maeandre

Le duché du Maeandre constitue la région située la plus au sud du royaume, bordé au nord par l’Hesperie et à l’ouest par les Hellades, il dispose d’une très large ouverture sur la mer sur ses côtes méridionales au niveau du Détroit de l’Aube. Marqué par les fleuves qui le traversent – le Girone, le Nerone, le Forone et l’Aerone – mais aussi par ses Grands Lacs – l’Anatolike, le Dytike, le Voreis  et le Notis –, le territoire, balayé par un vent chaud venant du sud, bénéficie d’un climat humide, avec des hivers moites et doux, et de fortes précipitations en été et en automne. L’économie y est donc tout naturellement fortement tournée vers la pêche et la production piscicole, les fleuves constituant un axe de communication et d’échange privilégié. Sa capitale, Hydron, située aux confluents de ses grands fleuves, est le fief de la maison Mourousis, élevée au rang de ducs depuis la chute des anciens rois et le rattachement de la province au royaume d’Hellas.

Géographie

Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 Maeand11

Histoire

Aux origines du Maeandre

Peu de choses sont connues sur les origines historiques du Maeandre. Province liée à l'eau, qu'elle soit issue de la mer, des fleuves ou des lacs, elle est la terre des marins et des pêcheurs parmi les plus réputés du reste de l'Hellas. Hormis le port important de Basilianes, et celui de La Puînée en Heliord, la quasi totalité de toute les denrées maritimes sont pêchées et vendues dans cette région. Ce sont d'ailleurs autour des grands ports de la province, Phorcys, Orin et Fort-Arion, que se développent les premiers foyers de peuplement, puis les premières cités portuaires à même de faire vivre la région. Une relative cohésion sociale se met en place entre ces différentes peuplades liées à la pêche, d'abord de simples accords commerciaux, puis des clans émergent avec à leur tête un Chef de Pêche. Les premiers rois du Maeandre semblent avoir exercés une influence autour de Fort-Arion, avant de remonter plus loin dans les terres, le long du fleuve Aerone.  

Le royaume du Maeandre

Le Maeandre connait une première dynastie de souverains, les Oredionis, seigneurs de la ville d'Hydron. Contrairement aux autres grandes familles à la tête de cités portuaires, ils n'ont pas fait leur fortune dans la pêche ou la marine marchande, mais dans la sécurité navale, à la tête de plusieurs navires chargés de sillonner les mers pour combattre les pirates. Devenus rois, leur activité se poursuit, mais en y incluant différentes taxes liés aux transports fluviaux. C'est en partie pour cette raison que les Oredionis choisissent de transporter leur capitale de Fort-Harion à Hydron, une cité construite sur le cours du fleuve Aerone. Ils l'embellissent, l'agrandissent, et lui donnent cet aspect qu'elle possède encore aujourd'hui. Mais la famille royale ne semble pas faite pour vivre sereinement au cœur de sa capitale. Très vite, plusieurs cités commencent à vouloir se passer de payer l'impôt à une ville dont elles ne reconnaissent pas toujours la légitimité. Et Hydron, dont la seule richesse repose sur l'argent que lui versent les cités pour leur propre sécurité, ne peut se passer de ces différentes taxes.

Afin de garantir sa domination, elle n'hésite pas à châtier sévèrement celles qui payent plus, organisant massacres en masse, destructions de petites cités, et même quelques expéditions punitives juste destinées à faire régner la peur et tenir en respect les fauteuses de trouble. En l'an 58 de la fondation de Basilianes, la situation est telle qu'une délégation menée par un certain Adonis Mourousis, sénéchal du roi Asterion X, vient demander de l'aide au roi Alcibiade Ier d'Hellas. Si celui-ci ne peut dans un premier temps dépêcher une armée pour intervenir, la fureur d'Asterion X est telle qu'il déclare immédiatement la guerre à l'Hellas, s'engageant dans une guerre qu'il ne peut soutenir : malgré la violence qui les menace, trois villes font ainsi défection à leur roi : Phorcys, Les Cumes et Lotune, verrouillant ainsi les principaux accès vers l'Hellas. Les troupes Baskyade convergent ainsi rapidement vers Hydron, qu'elles trouvent toute acquise à eux. Les habitants ont en effet ouverts les portes de la capitale et, lorsque les troupes pénètrent dans le palais royal, c'est pour y découvrirent les cadavres de la famille Oredionis. Il n'y a plus rien à faire, le roi Asterion s'est suicidé, en prenant la peine de faire tuer avant chacune de ses épouses, de ses enfants et petits-enfants, jusqu'aux plus jeunes tous juste âgés de quelques années. Mais pour les Baskyade, cela signe également la fin d'une guerre et le rattachement d'une nouvelle province à leur royaume, après l'Euriae, conquis depuis l'an 10. Ne leur reste alors plus qu'à trouver des fidèles capables de succéder aux anciens rois. Et quoi de mieux pour se ménager une certaine popularité auprès du peuple que de leur laisser le choix de leurs nouveaux ducs ? Une grande élection est alors mise en place, qui désigne à l'unanimité les Mourousis, seconde grande famille d'Hydron, et surtout maison du chef de la délégation qui leur apporta une chance de se sortir du joug des infâmes souverains.

Le duché du Maeandre

La période qui s'ouvre pour le Maeandre est délicate, il faut maintenant que les Mourousis établissent leur propre autorité sur la province, eux qui ne sont pas ducs par nature mais par décision collective. Si cela leur permet de disposer d'une certaine légitimité auprès du peuple, il leur faut tout de même se hisser au-dessus de cités plus importantes. L'année 190 marque un réel tournant : pour la première fois de son histoire, une membre de la maison Mourousis, Euphrosyne, devient reine d'Hellas et sera la mère du futur roi d'Hellas, Lysimaque Ier. Les Mourousis sont donc acceptés par leur pairs, comme des ducs à part entière. La seule réelle anicroche à l'histoire du duché réside dans la crise de succession des années 430-440, qui voit les deux fils d'Haelonos IV se succéder sans héritiers, mais ce problème prend fin lorsque leur cousin, Adonis, devient le sixième duc du nom.

La guerre civile

A son décès en 485, le duc Haelenos VI a réalisé une intéressante politique matrimoniale : après avoir épousé une princesse royale, Bathilde Baskyade, il a marié ses deux filles à des ducs, l'aînée, Thelma, au duc d'Euriae, et sa cadette, Arsinoe, au duc d'Alpha. Quant à son fils, Adonis VII, il a eu pour fille Euphrosyne, la Quatrième reine de Nikoliaron X, laquelle est décédée en 482 en donnant naissance à une fragile fillette, Neaera. Lorsque Sophia Kassandra s'échappe de Basilianes, elle choisit d'emprunter un autre itinéraire afin de ne pas être rattrapée en tentant de rallier l'Alpha, en passant par le Maeandre pour ensuite arriver par Cetos, puis Hena, et enfin Lycènes. Parce que son escorte manque d'être interceptée par les soldats royaux, elle est sauvée in extremis par un détachement militaire de son oncle, le duc Adonis, qui l'amène ensuite à bon port. Et c'est donc tout naturellement qu'il joint son armée à celle du jeune duc Alexandre d'Alpha en vue de la guerre à venir. Plus rien ne le rattache au roi Nikoliaron X, la petite Neaera est morte de phtisidose à l'âge de de tout juste quatre ans, aussi n'hésite-t-il pas à suivre son neveu durant la plupart de ses batailles, jusqu'aux Noces de Basilianes, qui devaient voir l'alliance définitive entre Kassandra et Aristachi. Tout comme l'armée alphine, celle du Maeandre est décimée, mais le duché ne subit pas l'expédition punitive contre sa propre maison, son duc acceptant d'être emprisonné quelque temps en l'échange d'une paix signée avec la régente Zoe, et surtout, en échange de la vie sauve pour sa belle-fille, la dernière Kassandra connue encore en vie, Alexandrine Kassandra.

Liste des souverains du Maeandre:

Cour ducale

Conseil ducal:

Garde ducale:

Maison ducale:

Familles praetoriennes:

Maisons du Maeandre

Maison Tis Mourousis d'Hydron

Maison suzeraine du Maeandre, les Mourousis forment une lignée reconnaissable à leur chevelure auburn, leurs yeux gris perle, et un large sourire aux lèvres parfois épaisses. Bien qu'elle ne soit pas d'origine royale comme les autres Six Familles, le fait qu'elle ait été portée au pouvoir par une volonté populaire leur a donné une sorte de légitimité qui la compense très largement. Elle est réputée pour sa mesure en toute circonstance et sa loyauté, mais qui n'exclut pas les situations d'urgence comme de se révolter contre le pouvoir royal pour soutenir les revendications de l'une des leurs, la duchesse Arsinoe. L'essentiel de leur fortune repose sur la culture des perles qui font leur renommée. L'actuel duc du Maeandre est Deucalion VIII, époux d'Alexandrine Kassandra.

Maison Delphen de Fort-Arion

Maison vassale des Mourousis, la maison Delphen est une famille cousine des ducs du temps des rois Oredionis. Situé à Fort-Arion, leur fief représente un important port de pêche, le plus au sud de tout le royaume du Maeandre. Ancienne capitale royale avant Hydron, il ne reste que peu de choses de cette époque lointaine, si ce n'est une importante muraille crénelée cernant la cité de part en part. Les Delphen se sont souvent montrés d'un soutien indéfectible envers les Mourousis, s'enorgueillissant de faire partie de l'ambassade menée par Adonis Mourousis à l'origine de la guerre contre les Oredionis. L'actuel chef de la maison est Orpheos Delphen, également stratège de la cour ducale.

Maison Lounendi de Phorcys

Maison vassale des Mourousis, les Lounendi représentent probablement la famille la plus difficile à canaliser, notamment en raison de sa propre spécialité. Les Lounendi sont en effet des corsaires de générations en générations, chargés de se battre contre les pirates qui sillonnent les mers et menacent les côtes de pillage et de razzias esclavagistes. De fait, ils sont donc propriétaires de plusieurs navires privés, qui en font une famille à surveiller de près, car capable de se rebeller contre l'autorité ducale et royale. Le port de Phorcys est également célèbre pour avoir été le point de départ de la plupart des navires dépêchés par le duc Adonis VII vers l'Alpha au début de la guerre civile, le condamnant pour quelque temps à la surveillance royale après la victoire de la régente Zoe et l'emprisonnement de leur duc. L'actuel chef de la maison est le jeune Polydore V Lounendi, également Drongaire du Premier escadron de la Garde ducale.

Maison Okeanos d'Orin

Maison vassale des Mourousis, les Okeanos contrôlent le grand port marin d'Orin, le long de la façade est de la province. C'est une ancienne famille qui a également accompagné les Delphen et les Mourousis dans leur ambassade et n'a pas à rougir de ses origines de simples marins. Spécialisés aujourd'hui dans la marine marchande, ils exportent la plupart des marchandises qui arrivent à Hydron vers les autres régions, notamment l'Hesperie, dont ils sont le plus proches. Tout comme les Lounendi, ils disposent donc de navires personnels pouvant à l'occasion constituer une forme de force militaire. L'actuel chef de la maison est Dedale V Okeanos, également ambassadeur du duché à Basilianes, tandis que son fils, qui porte le même prénom, officie au rang de Drongaire du Deuxième escadron de la Garde ducale.

Maison Pharolide des Cumes

Maison vassale des Mourousis, les Pharolide forment une famille spécialisée dans le commerce fluvial le long des trois grands fleuves qui circulent au sein de la province. D'un naturel posé et cérémonieux, ils sont avec les Stiliaris de Lotune les principaux responsables du commerce interne avec Hydron, si bien qu'on les surnomme ensemble la "Triade fluviale". Ce sont aussi de bons soldats, quoi que moins réputés que les Lounendi, mais qui n'empêche pas l'un des leurs, l'archonte Doryssos IV Pharolide, d'être également Commandant de la Garde ducale. Leur fief, Les Cumes, se situant sur un promontoire escarpé, dispose d'un phare permettant aux navires d'accoster en toute sérénité au port, même s'ils ne font que naviguer sur un fleuve.

Maison Stiliaris de Lotune

Maison vassale des Mourousis, la famille Stiliaris est la dernière des trois famille de la "Triade fluviale", en ce qu'elle domine le commerce le long du fleuve Aerone, et permet de par sa proximité avec la frontière nord du duché, d'exporter les marchandises par voie terrestre vers l'Hesperie. Proches du pouvoir ducal, les Stiliaris ont régulièrement montré aux Mourousis qu'ils étaient d'un grand soutien envers la maison suzeraine, notamment en répondant présents lors de la guerre civile et en affrétant des soldats pour l'armée en partance vers l'Alpha. L'actuel chef de la maison est également le vieil archonte Symeon VII Stiliaris, jeune pupille à l'époque du duc Adonis, et qui livra à ses côtés plusieurs batailles avec l'armée alphine et fut lui aussi emprisonné, pendant 12 ans, en guise de punition pour sa participation à une rébellion de grande ampleur. Sa tête fut toutefois sauvée par la clémence de la reine Zoe.
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 11:28

Au-delà, ou plutôt même en deçà de tes très détaillées chroniques politiques des divers territoires, je suppose que tu as plus ou moins déterminé des notions démographiques et de grandes évolutions (causes ou conséquences de tes épisodes historiques troublés)? On est dans quels ordres de grandeurs?
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 13:09

Tiens tu cites les Mourousi(s), famille byzantine devenue russe par la suite et qui a donné à la France le présentateur vedette Yves Mourousi (certes, beaucoup ici sont trop jeunes pour avoir connu l'ère anté-Pernaut..)
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 16:46

Olivier Simon a écrit:
Tiens tu cites les Mourousi(s), famille byzantine devenue russe par la suite et qui a donné à la France le présentateur vedette Yves Mourousi (certes, beaucoup ici sont trop jeunes pour avoir connu l'ère anté-Pernaut..)
E kogsta Yves Mourousi-s.*.





*Ce qui signifie "j'ai connu Y M" dans le sens de "j'ai connu son existence, son rôle dans les médias etc.", mais je ne l'ai pas connu personnellement, parce que sinon, j'aurais dit e kogna Y M-s. Fin de la digression.

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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 16:57

Olivier Simon : Oui, c'est bien pour ça que j'ai précisé plus haut que cet univers présente des références sur plusieurs niveaux, que ce soit au niveau de la géographie (évidemment que l'Alpha fait penser au Péloponnèse, et si j'avais voulu qu'on ne le voit pas, j'aurais au moins pris la peine de changer l'aspect de la région) ou des symboles de chacun (l'Heliord est une référence à peine cachée à la Macédoine antique et au soleil de Vergina).

C'est surtout parce qu'au départ, je le répète, j'envisageais de placer l'intrigue de mon roman dans une uchronie se passant en Grèce, mais plus je me penchais dessus, et plus j'avais envie de me créer mon propre univers. J'ai donc tout modifié, mais en gardant une partie de ce que j'avais déjà travaillé, dont les noms de quelques grandes familles : les Doukas, les Lascaris et les Mourousis. D'ailleurs, les noms Ballassakis et Aristachi viennent de noms de familles phanariotes, ces grandes familles chrétiennes de Constantinople pendant l'empire ottoman, que j'ai un peu escamoté avec le temps, à force de recopier trop rapidement les termes je le crains Laughing

Mais je le répète, je ne renie pas les influences, et plus ça évoquera des régions, des termes précis ou des familles, mieux ce sera, puisque c'est voulu. Bon, c'est vrai j'avoue, la subtilité n'est peut-être pas forcément mon fort, ça doit parfois faire un peu "gros sabots", mais bon, j'assume x)

Troubadour : J'avoue ne pas avoir trop compris le sens de ta question (honte sur moi!), c'est au niveau de la démographie des villes et du royaume entier ? Smile
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 18:18

Comme je n'ai pas vu d'échelle sur tes cartes (j'ai peut-être regardé trop vite), j'ai un peu de mal à "visualiser" en 4D tes royaumes et ses habitants. Si je me réfère à la région Alpha (celle qui ressemble au Péloponnèse), est-ce que c'est à peu près la même échelle qui s'applique, c'est à dire quelque chose comme 20-25.000 km², ou pas? Et, en termes de population par exemple de cette région (cela dépend j'imagine aussi des époques), mais au VIe siècle, ce serait quoi? 200.000 hab., plus, moins? Et Lycènes, 10.000?

Ayant fait pas mal de démographie historique, j'avoue aimer disposer des ordres de grandeur en la matière comme éléments de "paysage" lorsqu'il y a une "histoire humaine" mettant en jeu peuples, civilisations, évolutions, ruptures...
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 22:40

C'est vrai, je l'avoue, je n'ai pas inclus d'échelle sur les cartes, parce que je suis particulièrement nulle avec tout ça (j'ai déjà beaucoup de mal à visualiser ce que représentent 2 ou 4 m dans la vie de tous les jours, c'est parfaitement ridicule x')), donc pour le moment, je me contente de l'idée que me renvoient les cartes en terme de proportions. J'évalue directement si une région est plus ou moins grande que sa voisine, mais si je devais faire une véritable étude... eh bien j'en serais totalement incapable je pense, quoi qu'en m'y mettant un peu, je finirais bien par comprendre tous ces chiffres...

En attendant, j'ai toujours évalué la grandeur de l'Hellas à celle de la France, qui me semble une base correcte dans ses dimensions. Mais pour le reste, je n'ai encore rien préparé, cela m'évite d'écrire des absurdités, étant donné que je ne m'y connais pas x)
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 22:46

Sachant qu'une armée médiévale marchant d'un bon pas parcourt environ 30 km par jour, tu peux déjà commencer à voir quelle est l'échelle optimale pour la constitution d'un pays de cette taille. Combien de temps durent les guerres en moyenne ?
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 23:13

Pour l'instant, la campagne militaire au cœur du scénario tend à durer 11 mois, et se déroule au Meteore, tout à l'est. Je dis "tend", parce que pour le moment les 11 mois sont plus un ressort scénaristique qu'une réelle évaluation de la situation. Et l'armée ne rejoint la province qu'au bout d'un voyage de trois semaines à pied, mais je ne sais pas du coup si c'est envisageable. Voilà tout ce que ma nullité mathématique a pu produire Surprised
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyVen 27 Fév 2015 - 23:52

Trois semaines de Basilianes à la frontière du Meteore ? 630 km. Le pays est assez plat et il n'y a pas de fleuves à traverser.
C'est à peu près la largeur minimale de la France (maximale : 900 d'Alsace à Bretagne).
Tes estimations sont correctes !
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MessageSujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang"   Diégèse de "De Fer et de Sang" - Page 2 EmptyDim 1 Mar 2015 - 18:41

Shocked Shocked Shocked

toujours aussi détaillé !!!

malgré tous mes efforts, je n'ai jamais réussi à faire aussi détaillé , trouvé d'aussi nombreux noms de familles principales ou vassales...de faits historiques etc...

j'aimerais vraiment savoir comment tu t'y prends lounabis ! pour que je puisse mettre un peu d'ordre dans ma diégèse ^^

en tous cas je te souhaite de continuer !!!


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