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| Diégèse de "De Fer et de Sang" | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 1 Jan 2015 - 12:25 | |
| Il était temps que je prenne mon courage à deux mains après avoir si longtemps attendu pour vous faire partager un peu de ce qui se trame dans ma tête, et au bout d'une semaine de grippe, me voici d'attaque pour cette phase descriptive de mon idéomonde. Tout d'abord, je tiens à préciser que, comme le titre tend à le suggérer, il s'agit d'une diégèse élaborée pour un roman, plutôt un cycle de romans si j'en crois mon scénario, ce qui expliquera je pense beaucoup de choses pour la suite. Comme j'aime l'histoire avec un grand H mais déteste les anachronismes, j'ai aussi pris le parti de faire évoluer ce roman dans un monde totalement imaginaire, ainsi je m'enlevais une belle épine du pays niveau approximations... Maintenant, passons à la description qui, je pense, sera fort longue (pardonnez-moi par avance x)) : Introduction Les deux continents L’univers de la saga se compose dans sa majorité de deux continents opposés : le Nord, s’étendant essentiellement en latitude, et le Sud, en longitude. I/ Le NordPolitiquement parlant, le Nord se compose de quatre grandes régions : les Trois-Royaumes dans sa partie méridionale, les Monarchies Handelles dans sa partie centrale, les Hautes-Terres et enfin les Marches de Glace à son septentrion. Chacune de ses régions se trouve être le territoire principal d’une culture différente : les Daenyens, les Handels, les Hoedwiggs et les Balials, les deux premiers officiant comme les véritables moteurs sociaux et politico-culturels de la province contre une lente déliquescence de la culture hoedwigg et une très nette autarcie des Balials. II/ Le SudLe Sud bénéficie quant à lui d’une autre disposition de ses peuples, rendus possible par sa très grande taille vis-à-vis du Nord. Autrefois terre du mythique empire de Saidayanashka (dont vous avez d'ailleurs pu apprécier - ou pas - le langage à travers ma première conlang, le saidin impérial), il est principalement habité par les Na’riens, une population autochtone et humanoïde. Tout comme le Nord, le Sud se divise en trois grandes régions politiques différentes : les Territoires, les Cinq-Couronnes et les Douze-Cités. La moitié orientale du continent est également vouée à deux populations craintes des occidentaux : les « Sauvages de l’Est » regroupés dans une immense forêt, et les « Cavaliers du Vent », dans les plaines de l’Arsasht. Ces deux populations font en outre parties de ce que les Na’riens se plaisent à dénommer les Originels, un ensemble de peuplades vivant en marge de la société actuelle et perpétuant des traditions ancestrales sans chercher foncièrement à se mélanger au reste du monde connu. ---------------------------------------- Les Trois-Royaumes La région dite des « Trois-Royaumes » désigne l’extrême sud du continent du Nord et les trois entités politiques qui le composent : les royaumes d’Hellas, de Romalie et des Deux-Ponts. Faisant face aux monarchies handelles dont elle est séparée par un bras de mer et une chaîne de montagnes, il s’agit du principal foyer de peuplement des daenyens, peuple autochtone jouissant d’une culture qui lui est propre, et dont les différences, à la fois religieuses et culturelles, sont à l’origine des rivalités existant entre les deux peuples. Nonobstant, les daenyens forment le seul peuple avec lequel les handels entretiennent des rapports diplomatiques à égalité, et les seuls qu’ils considèrent comme une population digne de leur intérêt. Présentation généraleLes premiers foyers de peuplement évoquant des villes à venir remontent à plus de douze mille ans, ce qui en font, avec les na’riens, les peuples les plus sédentaires du monde connu. Ils sont également, contrairement aux handels, natifs de leur région. La religion daenyenne- Spoiler:
Concernant la religion daenyenne, elle est basée sur un culte rendu à plusieurs divinités, ce qui lui vaut le qualificatif de « religion des Dieux Multiples » par les monarchies handelles. Prônant le principe de tolérance, de respect de la nature et de l’autre dans une démarche de partage avec celui-ci, les fidèles croient que toute action sera rendue trois fois, qu’elle soit positive ou négative. Il faut dire également que selon la croyance, les dieux sont partout présents autour des vivants, et ne font qu’un avec ce qui les entoure : dans les rochers, la terre, les rivières, les animaux, etc… Toutefois, malgré cette dévotion aux forces de la nature et aux esprits qui y vivent, douze divinités majeures et quelques esprits émergent du lot pour former un panthéon : — Ean, déesse-mère de la terre et génitrice de la première génération de dieux — Daenerès, dieu du jour, et Esthien, dieu de la nuit, les jumeaux nés de son sein gauche — Haecato, déesse du foyer et Dyonep, déesse des portes et des commencements, les jumelles nées de son sein droit — Olonyr, dieu des mers, Thaenine, déesse du mariage, des femmes et des enfants, et Honodia, déesse de la végétation, nés de son souffle — Les Furiales, des esprits vengeurs, et Thannos, dieu de la guerre, nés de ses larmes — Silthra, dieu du soleil, né de l’union de Daenerès et Haecato — Selinie, déesse de la lune, née de l’union d’Esthien et de Dyonep — Loxias, dieu de la beauté et de la jeunesse, Diodokon dieu des excès et du désordre, et Mylandra, déesse des plaisirs et du renouveau, nés de l’union de Silthra et Selinie Ces divinités, outre une réelle représentation sous forme de statues, existent également au cœur de la société sous forme de pictogrammes religieux, le plus souvent gravés sur les pendentifs des enfants, qu’ils conservent jusqu’à leur majorité. Ce symbole, celui de la divinité protectrice, lui apporte bienveillance et santé, et il le déposera symboliquement sur l’autel des ancêtres l’année de ses seize ans, où la pierre sera fondue. - Pictogrammes religieux:
Les rites sont essentiellement des prières, des offrandes de nourriture ou de fleurs, mais généralement peu de sacrifices sanglants, seuls les divinités infernales réclamant du sang. Il n’existe pas de lieux de culte à proprement parlé, comme peuvent l’être les quintuaires ou les quintédrales des handels, mais plutôt de grands espaces sacrés, dont l’entrée est marquée par de larges portails à colonnades mais non reliés à une quelconque muraille d’enceinte. Ils symbolisent alors l’entrée entre le profane et le sacré, le pur et l’impur. Passée cette entrée, on accède ensuite à une longue allée, avec au fond, un temple, fermé sur trois côtés, où se trouve un autel paré d’une statue ainsi que d’un puits où sont versées les offrandes. Existent également de petits lieux de culte ponctuels et souvent créés de bric et de broc, au coin des rues, symbolisés par des pierres ou des arbres auxquels sont accordées des dévotions particulières. Les rites funéraires nécessitent une crémation de l’individu, les plus pauvres se contentant de bûchers funéraires communs. Les cendres sont ensuite rassemblées en un mausolée familial, situé dans la propriété même de la famille. Les Daenyens accordent une place très importante au culte de leurs ancêtres, et pensent que si une crémation n’est pas parfaitement exécutée, l’esprit des morts ne pourra reposer en paix et viendra hanter les vivants, leur apportant au passage malheurs et disgrâce sur leur maisonnée. Les morts sont incinérés avec trois billes sur eux, portant chacune une inscription, et dont la nature varie selon la richesse du défunt – les plus pauvres en ont en terre cuite, les plus riches en or ou en pierres précieuses. Une perle se trouve dans la main gauche, portant l’inscription « terre », une autre dans la main droite « ciel », et enfin la dernière, « éternité », dans la bouche. Des principes moraux extrêmement rigides sont fixés par la religion : ainsi, ne pas défendre un proche, c’est se déshonorer soi-même, tandis que les pratiques de l’hospitalité et du don aux plus faibles est obligatoire à qui se comporte convenablement. Toutefois, la recherche de la gloire et de la richesse est tolérée, voire même encouragée, car l’on considère que posséder du bien et le faire fructifier, c’est participer à la bonne marche du pays. S’il est question de notion de souillure liée au sang et aux crimes, il n’existe pas de péché, aussi ne cherche-t-on pas la rédemption, ni le salut, mais parfois une éventuelle purification, afin de s’attirer de nouveau la faveur des dieux. La vie sexuelle n’est pas un tabou, mais débouche sur un culte de la beauté et de la moralité, où l’on croit que toute personne belle, ne peut qu’être bienveillante car elle favorisée par les dieux. Généralement superstitieux et aimant l’astrologie, on croit en la destinée déterminée dès la naissance et c’est donc tout naturellement que l’on se place sous la protection d’une divinité personnelle et protectrice dès leur naissance. Les daenyens sont également férus de jeux, notamment les courses de chevaux dans de grandes arènes et les paris liés à ces évènements, qui sont tolérés par la religion. Chaque course est une occasion particulière de se rassembler et de marquer sa préférence pour l’une des grandes écuries locales : la ville de Basilianes entretient ainsi les Saphirs, les Emeraudes, les Argents, et les Dorés. Existe également un clergé particulièrement hiérarchisé et classé en deux catégories bien distinctes : d’une part, le clergé lié aux divinités nationales, celles que l’on adore dans les sanctuaires ou que l’on invoque la plupart du temps – hiéromage –, et d’autre part, le clergé clanique, qui honore les ancêtres de la famille dans des temples privés – hiéroponte. Un Grand-Hiéroponte officie dans les capitales royales, où il est chargé d’honorer les ancêtres royaux et les grands héros de la nation. Cette fonction est purement élective et dépend du vote des Collèges du Sanctuaire du Soleil de la Lune, à savoir les prêtres Silthrasiens et les prêtresses Seliniales, qui forment par ailleurs le seul corps religieux devant observer une stricte chasteté, sous peine de mort. Une pléthore d’autres fonctions gravitent autour de ces principaux corps religieux, tels des guérisseuses, des hiéromances, chargés de pratiquer la divination, ou encore les très respectées sibylles, douées selon certains du don de prophétie. Le calendrier- Spoiler:
Le calendrier daenyen suit une logique très différente de ce que nous connaissons. Chaque année fonctionne sur quatre saisons, avec en point culminant la fête de l'équinoxe ou du solstice de chacune d'entre elles. Là où cela change, c'est que ces saisons ne sont pas divisées en mois, mais en lunaisons, chaque saison comptant trois lunaisons de 30 jours. Une lunaison est également divisée en trois parties : la première est la nouvelle lune, qui dure jusqu'au 15ème jour, vient ensuite la pleine lune, et enfin la lune noire le dernier jour. Par exemple, le 29 juillet serait dénommé ainsi : 14ème jour de la pleine lune, en la 2ème lunaison d'été.
Niveau fêtes, les daenyens célèbrent : — la nouvelle année : le 1er jour de la nouvelle lune, en la 1ère lunaison du printemps (1er mars, en somme) — la fête des moissons et des récoltes : le 1er jour de la pleine lune, en la 3ème lunaison d'été (15 août) — la fête des esprits : le jour de la lune noire en la 2ème lunaison d'automne (30 octobre).
A noter aussi une fête très importante dans la société en elle-même : les loxiades, une fête se déroulant le 1er jour de la pleine lune, en la 2ème lunaison d'été (15 juillet) et durant laquelle tous les jeunes garçons et filles fêtant leur 16 ans dans l'année atteignent leur majorité. S'ensuit alors une grande fête dans les rues et des processions, même si les cérémonies sont privées et ne se déroulent que dans le cercle privé de la famille. Mode de pensée et société- Spoiler:
De cette première ébauche de la société, se dégage une tendance générale, celle d’un système patriarcal latent. Les femmes sont en effet plus soumises aux hommes, qui seuls décident de leur sort, et doivent généralement se placer sous l’autorité d’un référent masculin, qu’il soit le père, l’époux, le frère, et d’autres encore. L’autorité du père est sacrée : lui seul a droit de vie ou de mort sur les membres de sa maisonnée, et il est donc tout à fait possible pour lui d’abandonner un rejeton s’il ne désire par le reconnaître. La mère ne pourra alors pas s’opposer à cette décision. De même, il est possible de répudier une épouse, d’autant plus si l’on veut s’éviter un divorce particulièrement coûteux.
Toutefois, il ne semble pas interdit à une femme d’exercer des fonctions politiques, militaires ou religieuses : quantités d’héritières prouvent qu’elles savent gérer leur fortune et leur maisonnée, tandis qu’en Romalie ou aux Deux-Ponts, des femmes sont parvenues à coiffer la couronne royale de leur propre chef. La reine Antiope, laisse également le souvenir d’une femme de pouvoir et d’une maîtrise de l’art de la guerre qui n’a rien à envier au sexe fort. Dans le domaine religieux, le service des neocore, des demoiselles servants dans les temples, est essentiel à la bonne pratique des rites, et les sibylles sont très respectées, ainsi que les Seliniales. Un dernier cas s’offre à nous, celui très particulier du rôle de Dame de la Garde, une fonction purement honorifique, mais ô combien gratifiante, qui place une femme de l’entourage royal au sommet de la hiérarchie de la Garde Royale, avec pour mission d’honorer les dieux en sa faveur. Si la détentrice du titre n’officie en rien dans les exercices militaires, elle est toutefois au cœur du système exclusivement masculin de l’art de la guerre, et, si elle a assez de prestance et de doigté, peut parvenir à se concilier la faveur des masses que représente la soldatesque.
Vivant plus au sud malgré des écarts de température dans certaines régions, les vêtements sont généralement légers et constitués de draperies. Les femmes portent des robes souvent très ornementées mais dégageant les épaules et offrant de jolis décolletés. Les jeunes filles majeures portent des voilages à leurs épaules descendant en traîne jusqu’au sol, tandis que les femmes mariées portent traditionnellement des voiles à leur chevelure. Les coiffures sont par ailleurs très complexes et résident souvent en un amas de boucles, de tresses, nécessitant souvent des rajouts ou des postiches pour tenir la cadence. - Spoiler:
La société daenyenne se décompose selon une stricte hiérarchie, qui place en haut de la pyramide sociale le roi, seul maître de son royaume. Les ducs lui doivent obéissance mais disposent de réels droits judiciaires et de commandement dans leurs propres provinces, ce qui leur laisse une grande autonomie. Chaque duché est ensuite découpé selon plusieurs territoires appelés archontés, administrés par un archonte ou une archontesse. Bien que ces terres se transmettent de père en fils, il est possible au duc ou au roi si celui-ci doit intervenir par lui-même, de confisquer le bien pour le redonner à une autre famille ; de plus, en cas d'extinction de la branche principale archontale, le duc jouira de la possession du territoire comme il lui plaira, soit en la confiant à l'un de ses affiliés, soit en en respectant la ligne de succession au profit d'un parent éloigné du dernier archonte. Les terres archontales elles-mêmes sont subdivisées en terres praetoriennes, correspondant à une cité et les terres agricoles en dépendant. Ces territoires sont administrés par un praetorien rendant un hommage à l'archonte, et gérant pour lui les terres. A noter que tout comme l'archonte, il ne dispose pas du droit de justice, mais dispose toutefois d'une petite milice chargée de faire régner la loi dans l'enceinte de la cité. Il cultive également des parcelles de terres que lui remet l'archonte selon son bon vouloir. Viennent ensuite les domainiers, généralement le doyen d'une communauté paysanne, et qui se trouve en charge de la bonne tenue des terres archontales. Il est aux ordres du praetorien et perçoit pour lui les impôts locaux du haut de la maison communale. Et tout en bas de l'échelle sociale, les paysans, qui sont toutefois des hommes libres, contrairement aux esclaves, mais qui doivent s'acquitter d'un impôt sur la récole annuelle en échange du droit d'exploiter. Tout manquement à l'impôt entraine la saisie des biens du paysan et, le cas échéant, sa mise en esclavage ainsi que sa famille. L'esclavage pour dettes est parmi les mesures les moins populaires de la société daenyenne mais n'a toujours pas été remise en cause... L'état civil- Spoiler:
L’une des autres particularités de la culture daenyenne est le port d’un prénom de type patronymique, en plus du seul prénom et du nom de famille. Plus que l’appartenance à une même famille, c’est ici la filiation qui est mise en valeur par l’ajout de ce simple prénom, composé la plupart du temps à partir du prénom du père. Les enfants le reçoivent dès leur naissance, lors de la cérémonie officielle de présentation au reste de la famille, avec une légère différence selon les garçons et les filles : les premiers se voient apposer le suffixe –iadon au prénom de leur père, tandis que les filles disposent d’un –ellna. Ainsi, Psychae, fille d’Haelias, possède comme prénom patronymique celui d’Haeliaellna, tandis que son frère Alcibiade possède celui d’Haeliadon.
L’usage du prénom patronymique est très ancré dans la société : il est le gage d’une reconnaissance officielle de la part du père et d’une légitimité aux yeux de la société, y compris pour les enfants adultérins qui le portent alors comme nom de famille propre puisque n’ayant pas le droit de disposer du nom de famille de leur père. Cela ne signifie toutefois pas qu’il est donné sans exception, et il est possible pour un père de ne pas faire le geste de reconnaître son enfant, qu’il soit né dans le cadre du mariage s’il estime avoir été la victime d’un adultère, ou en-dehors du mariage s’il entretient une liaison illégitime. Dans ce cas présent, les enfants reçoivent un prénom spécifique, composé exceptionnellement à partir de celui de la mère. Il s’agit toutefois d’un véritable affront : si traditionnellement les enfants bâtards sont relativement bien insérés dans la société, le fait de ne pas porter le prénom patronymique traditionnel peut être un frein à tout ceci.
Il est toutefois possible, en dernier recours, qu’un membre de la famille de l’enfant procède à un recours aux tribunaux afin de reconnaître l’enfant et de lui faire porter un autre prénom patronymique, composé à partir de celui du plaignant. Cette procédure est cependant lente et complexe, et seuls les plus fortunés peuvent se permettre une telle chose.
Langue et écritureA venir ---------------------------------------- Le royaume d'Hellas Le royaume d’Hellas est la principale force politique des Trois-Royaumes, situé à l’est de cette région. Bordé au nord par un bras de la Mer Profonde qui le protège des éventuelles invasions handelles, il est séparé de son voisin, le royaume de Romalie, sur ses côtes occidentales par l’Isthme des Rocailles qui y forme la Baie de Naufrageurs, et dispose d’une unique frontière limitrophe avec le duché romalien de Loriord, au niveau des Marches Occidentales de l’Heliord. Bien que n’étant pas le plus grand territoire, il est sans conteste le plus ancien et le plus stable face à son voisin romalien. Totalement unifié en 283 par le roi Nikoliaron VIII le Jeune, il se compose de six duchés : l’Alpha, l’Euriae, l’Heliord, l’Hesperie, le Maeandre et le Meteore, chacun placés sous la suzeraineté de grandes familles, ainsi que d’une grande-principauté, les Hellades, placée quant à elle directement sous le gouvernement royal. Sa capitale, Basilianes, est considérée unanimement comme la plus grande et la plus ancienne ville de tout le continent du Nord, si bien que les Daenyens ont pris le parti de faire démarrer leur calendrier à la date de sa fondation par le roi Antigone Ier. PolitiqueLe royaume d'Hellas est, comme son nom l'indique, dirigé par un souverain, exclusivement un homme jusqu'à présent, même si finalement rien ne semble empêcher une femme de régner dans les faits. Porteur du titre de « Souverain d’Hellas, Grand-Prince des Hellades, Duc de Basilianes et Gouverneur des Six-Duchés » depuis le rattachement de la dernière province du Meteore par le roi Nikoliaron VI, il administre le pays depuis le Palais Royal de Basilianes. La couronne se transmet par voie héréditaire selon la primogéniture masculine et n'a pas encore connu de problème lié au manque de fils, à l'instar de ses voisins. Le roi dispose d'un pouvoir fort, mais qui tend parfois à se heurter aux prérogatives des anciens souverains indépendants que sont les grandes familles des Six Duchés, et qui tiennent à conserver une certaine forme d'autorité sur leurs provinces. Afin de l'assister dans sa tâche, le souverain dispose également d'un Conseil Royal auquel siège : — le Grand Conseiller — le Maître des Finances — le Sceau Royal — le Maître de la Diplomatie — le Grand Stratège Histoire L’histoire du royaume d’Hellas se confond avec les siècles et les âges. On sait que des premiers foyers de peuplement furent observés dans les vallées des actuelles Hellades des milliers d’années avant la fondation de Basilianes, et que de ces maigres villes est bientôt née une communauté soudée, bien décidée à faire valoir son emprise sur ses contemporains. Le royaume d’Hellas était né. La dynastie Baskyade, qui le gouverne, provient de l’actuelle ville d’Anthelion, dont elle est le fief ancestral. Peu de choses sont néanmoins connues des premiers souverains de cette illustre famille et seuls deux noms ont su traverser les âges par le respect qu’ils imposent encore parmi les habitants du royaume : le légendaire Theseus, roi bâtisseur et voyageur qui jeta les premières bases de l’administration royale, et la reine Antiope, probablement la seule monarque d’Hellas connue à ce jour sans que l’on puisse savoir avec certitude s’il s’agissait d’une reine régnante ou d’une consort en charge d’une régence. Cette reine marqua les esprits par sa séduction, sa force de persuasion et un réel talent militaire qui lui permit de résister à une attaque des heliorins. Encore aujourd’hui, les artistes se plaisent à la représenter lors de sa mort et de son apothéose, persuadés qu’elle siège désormais aux côtés des dieux. Seuls vestiges de cette période dominée par les affrontements entre voisins, les forteresses ancestrales et les tombeaux titanesques offrent au regard des spectateurs toute la mesure de ces puissants monarques. La réelle histoire d’Hellas débute sous le règne du roi Antigone Baskyade, le premier porteur d’un nom qui marquerait les générations à suivre. - Liste des souverains d'Hellas:
Maison Baskyade Numior Ier (-414 – -322), roi d’Anthelion de -377 à -322, premier monarque dont la véracité historique est clairement établie par les historiens hellasiens Nicias Ier (-387 – -334), roi d’Anthelion de -322 à -334, fils du précédent Numior II (-362 – -308), roi d’Anthelion de -334 à -308, fils du précédent
Nikoliaron Ier (-335 – -264), roi d’Anthelion de -308 à -264, neveu du précédent Nikoliaron II (-306 – -260), roi d’Anthelion de -264 à -260, fils du précédent Batian Ier (-278 – -285), roi d’Anthelion de -260 à -285, fils du précédent Nicias II (-260 – -204), roi d’Anthelion de -285 à -204, fils du précédent Numior III (-217 – -141), roi d’Anthelion de -204 à -141, petit-fils du précédent Nicias III (-146 – -89), roi d’Anthelion de -141 à -89, arrière-petit-fils du précédent Batian II (-120 – -73), roi d’Anthelion de -89 à -73, fils du précédent
Numior IV (-114 – -28), roi d’Anthelion de -73à -28, frère du précédent Nikoliaron III (-80 – -42), roi d’Anthelion de -28 à -42, fils du précédent Numior V (-61 – -17), roi d’Anthelion de -42 à -17, fils du précédent Nikoliaron IV (-37 – -17), roi d’Anthelion deux semaines en -17, fils du précédent Nikoliaron V (-58 – -1), roi d’Anthelion de -17 à -1, oncle du précédent
Antigone Ier le Magnifique (-17 – 37), roi depuis la fondation de Basilianes jusqu’en 37, fils de Nikoliaron IV Antigone II le Cruel (10 – 43), roi de 37 à 43, fils du précédent Alcibiade Ier le Grand (15 – 72), roi de 43 à 72, frère du précédent Nicias IV le Vieux (52 – 136), roi de 72 à 136, fils du précédent Alcibiade II l’Enfant (133 – 148), roi de 136 à 148, petit-fils du précédent Antigone III le Fainéant (136 – 149), roi de 148 à 149, frère du précédent
Maison Baskyade-Anthelion
Antigone IV le Simple (102 – 158), roi de 149 à 158, cousin par alliance des précédents Antigone V le Pieux (134 – 193), roi de 158 à 193, fils du précédent Alcibiade III le Bon (170 – 222), roi de 193 à 222, fils du précédent Lysimaque Ier le Bel (192 – 270), roi de 222 à 270, fils du précédent Nikoliaron VI le Gros (221 – 299), roi de 270 à 299, fils du précédent Nikoliaron VII le Jeune (283 – 342), roi de 299 à 342, fils du précédent Lysimaque II Auguste (328 – 382), roi de 342 à 382, fils du précédent Nikoliaron VIII le Flamboyant (345 – 385), roi de 382 à 385, fils du précédent Nikoliaron IX le Sage (373 – 429), roi de 385 à 429, fils du précédent Antigone VI le Hardi (404 – 444), roi de 429 à 444, fils du précédent Antigone VII le Terrible (426 – 473), roi de 444 à 473, fils du précédent Nikoliaron X le Fol (445 – 490), roi de 473 à 490, fils du précédent
Maison Aristachi
Nicias V l’Affable (476 – 501), roi de 490 à 501, fils du précédent
Maison Kassandra
Haelias Ier le Magnanime (486), roi depuis 501, demi-frère du précédent
GéographieLe royaume est divisé entre six grandes provinces et un territoire dépendant entièrement de la couronne : les duchés d'Alpha, d'Euriae, d'Heliord, d'Hesperie, du Maeandre et du Meteore, ainsi que la grande-principauté des Hellades. - Héraldisme d'Hellas:
------------------- Royaume de RomalieRoyaume des Deux-Ponts (bandes colorées des saraphes)
Dernière édition par Lounabis le Jeu 26 Fév 2015 - 20:32, édité 18 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 1 Jan 2015 - 13:17 | |
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Dernière édition par od² le Mar 17 Fév 2015 - 19:41, édité 1 fois |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37622 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 1 Jan 2015 - 14:06 | |
| - Lounabis a écrit:
Royaume d'Hellas Royaume de Romalie Royaume des Deux-Ponts (bandes colorées des saraphes)
une petite carte pour visualiser un peu ces Trois-Royaumes - Liyd wark!:
Joli travail !
_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 1 Jan 2015 - 15:18 | |
| Les blasons sont très beaux . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 1 Jan 2015 - 16:55 | |
| Merci bien ^^ J'aimais trop l'héraldisme pour m'en passer, même dans un univers d'inspiration antique comme celui-ci. C'est bien toute la joie des idéomondes, on peut vraiment en faire ce que l'on veut (et si mes profs de master voyaient ça, je me ferais lapider en place publique ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Mer 7 Jan 2015 - 23:45 | |
| Une mise à jour de ce post selon ce que j'ai ébauché pour le moment comme présentation. C'est assez long mais c'est pourtant encore bien loin du travail à fournir |
| | | Mardikhouran
Messages : 4314 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 8 Jan 2015 - 0:03 | |
| Je te l'avais déjà dit sur le fil du saidin impérial, on sent l'influence d'une certaine saga de fantasy... je pense au nom du dieu du jour... mais ta diégèse est bien plus diverses politiquement ! Je suis ravi par les détails de l'Histoire. Tu y travailles depuis combien de temps ? Maintenant, j'aimerais en savoir plus sur le clergé : en quoi diffère-t-il de celui des Chrétiens ? Mariage ? Hiérarchie ? Influence ? Tout tes toponymes et noms sont dérivés d'une langue que tu as créé ? Je dis chapeau ! | |
| | | Olivier Simon Modérateur
Messages : 5575 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 8 Jan 2015 - 7:42 | |
| Oui, bravo pour les blasons et les cartes, c'est très réussi ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 8 Jan 2015 - 10:07 | |
| Si l'on compte les généalogies et les blasons, on peut dire que je travaille dessus depuis 6 mois à peu près, avec deux ou trois coupures au milieu évidemment. Comme je suis férue de généalogie, il faut toujours que je remonte plus loin que ce qui me serait utile, même si en général, je me limite à la fameuse fondation de Basilianes pour éviter de trop m'éparpiller Oh mince alors, j'ai complètement oublié les détails du clergé, merci de m'en faire la remarque Je rajoute donc ici quelques précisions : que ce soit les hiéromages - ceux qui s'occupent de temples au nom des divinités - ou les hiéropontes - ceux qui perpétuent la mémoire des ancêtres d'une famille - tous les deux peuvent avoir une vie de famille s'ils le désirent mais il ne s'agit pas d'une obligation en soi. De même, un temple peut appartenir à une lignée de prêtres, mais il est également possible pour quelqu'un qui n'a aucun prêtre dans sa parentèle d'en devenir un, ça pourra juste être plus compliqué pour lui selon l'importance du temple, évidemment (le piston, toujours). Un hiéromage a toujours auprès de lui un disciple à qui il enseigne son savoir, ce qui n'est pas le cas d'un hiéroponte, où c'est la famille qui l'emploie qui décide de son successeur après son décès. En revanche, un Grand-Hiéroponte doit être obligatoirement marié lors de son intronisation car son épouse dispose elle-aussi d'un rôle de parade à jouer. En cas de célibat, on se dépêche de faire une petite cérémonie rapidement avec une donzelle triée sur le volet, comme ce fut le cas par exemple avec l'actuel Grand-Hiéroponte au début de cette histoire qui, grand consommateur de filles légères devant l'Eternel, s'est vu marier en catimini pour la forme... Les seuls à respecter une stricte chasteté sont donc les Silthrasiens et les Seliniales, qui dans mon esprit sont inspirés des Vestales romaines : si l'un ou l'une d'entre eux est accusé d'avoir rompu ses vœux de chasteté, il encourt ni plus ni moins que la peine de mort, et évidemment le déshonneur s'abattra sur toute sa (noble) famille, et blablabla et blablabla... Concernant les toponymes, je n'ai finalement aucun mérite, je puise sans vergogne dans le lexique grec, plutôt hellénistique parfois. En général, pour ce qui est des provinces, cela fonctionne par jeux de mots : l'Heliord par exemple, est une région située au nord et ayant pour surnom celui de Duché-Soleil (Helios). Le mot était alors tout choisi De même, les noms de villes sont en général lié au blason de la famille qui la gouverne : Hedera est par exemple le nom savant du lierre, et sert donc de nom de fief aux Elphidore, à la branche de lierre sur leur blason, c'est aussi simple que cela (enfin, je dis simple, mais la recherche est parfois longue pour trouver des idées pour tout ça x')). En général, j'essaie de trouver des noms courts et simples à prononcer. Les provinces par exemple sont des mots finalement passés dans notre vocabulaire français. En tout cas, merci pour vos encouragements ^^ |
| | | Aquila Ex Machina
Messages : 2163 Date d'inscription : 15/01/2012 Localisation : Reims
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 8 Jan 2015 - 14:57 | |
| Beau travail! Vivement la semaine prochaine que je puise lire tout ça un peu plus en détail! Sinon, comment as-tu fait tes cartes? Directement à la main/tablette? C'est très réussis. ^^ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 8 Jan 2015 - 15:27 | |
| A la main, dans un premier temps, mais elles sont vite devenues barbouillées de multiples infos (noms de villes, économie des provinces, quelques personnages politiques), donc il a fallu faire quelque chose de plus propre, histoire de s'y retrouver, alors je suis passée à la tablette avec mon bon ami Paint Tool SAI, et en deux trois minutes c'était torché Je pense essayer d'en refaire un peu mieux que ça, ne serait-ce que pour mes chaînes de montagnes, mais pour le moment ça me contente encore ^^ |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 8 Jan 2015 - 18:17 | |
| j'adore ! bravo !
il y a beaucoup de détails ! c'est bien mieux que ma diégèse !
mais je vais essayer de faire des efforts et rendre ça attractif ^^ _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 8 Jan 2015 - 20:14 | |
| Merci beaucoup C'est un travail de longue haleine et il faut pouvoir tenir la cadence ce qui n'est pas facile du tout... Petite MAJ avec un rajout sur le calendrier typique, que je reposte ici pour vous éviter de chercher : Le calendrierLe calendrier daenyen suit une logique très différente de ce que nous connaissons. Chaque année fonctionne sur quatre saisons, avec en point culminant la fête de l'équinoxe ou du solstice de chacune d'entre elles. Là où cela change, c'est que ces saisons ne sont pas divisées en mois, mais en lunaisons, chaque saison comptant trois lunaisons de 30 jours. Une lunaison est également divisée en trois parties : la première est la nouvelle lune, qui dure jusqu'au 15ème jour, vient ensuite la pleine lune, et enfin la lune noire le dernier jour. Par exemple, le 29 juillet serait dénommé ainsi : 14ème jour de la pleine lune, en la 2ème lunaison d'été. Niveau fêtes, les daenyens célèbrent : — la nouvelle année : le 1er jour de la nouvelle lune, en la 1ère lunaison du printemps (1er mars, en somme) — la fête des moissons et des récoltes : le 1er jour de la pleine lune, en la 3ème lunaison d'été (15 août) — la fête des esprits : le jour de la lune noire en la 2ème lunaison d'automne (30 octobre). A noter aussi une fête très importante dans la société en elle-même : les loxiades, une fête se déroulant le 1er jour de la pleine lune, en la 2ème lunaison d'été (15 juillet) et durant laquelle tous les jeunes garçons et filles fêtant leur 16 ans dans l'année atteignent leur majorité. S'ensuit alors une grande fête dans les rues et des processions, même si les cérémonies sont privées et ne se déroulent que dans le cercle privé de la famille. |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 8 Jan 2015 - 20:18 | |
| très intéressant!
en Algard aussi le calendrier est lunaire et non solaire. Les fêtes y sont religieuses (Leryades), magiques (naissance de Merlin) et paysannes (fête des moissons le solstice d'été)
bref je digresse, je vais pas polluer ton fil, mais j'en profite pour te proposer de lire ma diégèse ^^ (royaume d'Algard) _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Ven 9 Jan 2015 - 18:25 | |
| MAJ : rajout de quelques rois en plus pour Hellas, on tutoie maintenant les premiers siècles de la dynastie avec tout ça Maison BaskyadeNumior Ier (-414 – -334), roi d’Anthelion de -377 à -334 Nicias Ier (-387 – -322), roi d’Anthelion de -334 à -322, fils du précédent Numior II (-362 – -308), roi d’Anthelion de -334 à -308, fils du précédent Nikoliaron Ier (-335 – -264), roi d’Anthelion de -308 à -264, neveu du précédent Nikoliaron II (-306 – -260), roi d’Anthelion de -264 à -260, fils du précédent Batian Ier (-285 – -278), roi d’Anthelion de -260 à -278, fils du précédent Nicias II (-260 – -204), roi d’Anthelion de -278 à -204, fils du précédent Numior III (-217 – -141), roi d’Anthelion de -204 à -141, petit-fils du précédent Nicias III (-146 – -89), roi d’Anthelion de -141 à -89, arrière-petit-fils du précédent Batian II (-120 – -73), roi d’Anthelion de -89 à -73, fils du précédent Numior IV (-114 – -56), roi d’Anthelion de -73 à -56, frère du précédent Nikoliaron III (-80 – -42), roi d’Anthelion de -56 à -42, fils du précédent Numior V (-61 – -17), roi d’Anthelion de -42 à -17, fils du précédent Nikoliaron IV (-37 – -17), roi d’Anthelion deux semaines en -17, fils du précédent Nikoliaron V (-58 – -1), roi d’Anthelion de -17 à -1, oncle du précédent Antigone Ier le Magnifique (-17 – 37), roi depuis la fondation de Basilianes jusqu’en 37, fils de Nikoliaron IV Antigone II le Cruel (10 – 43), roi de 37 à 43, fils du précédent Alcibiade Ier le Grand (15 – 72), roi de 43 à 72, frère du précédent Nicias IV le Vieux (52 – 136), roi de 72 à 136, fils du précédent Alcibiade II l’Enfant (133 – 148), roi de 136 à 148, petit-fils du précédent Antigone III le Fainéant (136 – 149), roi de 148 à 149, frère du précédent Maison Baskyade-Anthelion Antigone IV le Simple (102 – 158), roi de 149 à 158, demi-frère bâtard des précédents Antigone V le Pieux (134 – 193), roi de 158 à 193, fils du précédent Alcibiade III le Bon (170 – 222), roi de 193 à 222, fils du précédent Lysimaque Ier le Bel (192 – 270), roi de 222 à 270, fils du précédent Nikoliaron VI le Gros (221 – 299), roi de 270 à 299, fils du précédent Nikoliaron VII le Jeune (283 – 342), roi de 299 à 342, fils du précédent Lysimaque II Auguste (328 – 382), roi de 342 à 382, fils du précédent Nikoliaron VIII le Flamboyant (345 – 385), roi de 382 à 385, fils du précédent Nikoliaron IX le Sage (373 – 429), roi de 385 à 429, fils du précédent Antigone VI le Hardi (404 – 444), roi de 429 à 444, fils du précédent Antigone VII le Terrible (426 – 473), roi de 444 à 473, fils du précédent Nikoliaron X le Fol (445 – 490), roi de 473 à 490, fils du précédent Maison AristachiNicias V l’Affable (476 – 501), roi de 490 à 501, fils du précédent Maison KassandraHaelias Ier le Magnanime (486), roi depuis 501, demi-frère du précédent
Dernière édition par Lounabis le Mer 4 Mar 2015 - 10:20, édité 1 fois |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Ven 9 Jan 2015 - 18:30 | |
| quelques uns qui sortent du lot par des faits marquants ?
A moins que tu vas détailler plus tard ?
edit: j'avais raté la balise sur Alpha qui explique pourquoi la maison Kassandra est devenue régnante. J'adore cette famille ^^ _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Ven 9 Jan 2015 - 22:12 | |
| Je pense que ce serait peut-être un peu long à décrire tout ça, on verra après quand le reste sera fait, mais pour les derniers rois, il y aurait de la matière à décrire oui Contente de voir que les Kassandra te plaisent, ils sont aussi mes favoris et les personnages principaux du roman ^^ J'en profite d'ailleurs pour rajouter un peu de dessin, histoire de changer du texte et de rester sur le thème des Kassandra : quatre personnages issus de cette illustre famille. Le premier est le duc Alcibiade V, dont l'assassinat déclenche des tensions et a posteriori la guerre civile, le second son petit-fils, l'actuel roi Haelias, et les deux suivants deux des enfants d'Haelias : le prince héritier Alcibiade (du nom de son aïeul, on l'aura remarqué ) et sa petite sœur Psychae. - Spoiler:
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| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Ven 9 Jan 2015 - 22:44 | |
| Magnifiques tes dessins! Tes personnages sont tellement classes ! Moi les Merlin, Venceslas, Nikolas et Cie ... je les imagine dans ma tête j'aimerais vraiment savoir faire comme toi ^^ ils sont vmt bien faits ! et j'aime bien le roi régnant, il a l'air cool. Les deux enfants sont les héros du livre ? l'histoire est de leur point de vue ? en tous cas je continue à dire que j'adore! _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Sam 10 Jan 2015 - 12:46 | |
| Tout comme Bedal, j'admire ton travail ! Après avoir fait un petit tour sur ton compte Deviantart je dois dire que plus que de l'admiration, je trouve tes réalisations PARFAITES ! |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Sam 10 Jan 2015 - 15:39 | |
| - Abalam a écrit:
- Tout comme Bedal, j'admire ton travail ! Après avoir fait un petit tour sur ton compte Deviantart je dois dire que plus que de l'admiration, je trouve tes réalisations PARFAITES !
oui j'ai aussi vu son compte Deviantart ... autant dire que son futur roman aura tout : un excellent dessin et un scénario qui m'a l'air haletant. _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Sam 10 Jan 2015 - 20:54 | |
| Merci bien, vous me flattez tous les deux Le dessin est une autre de mes passions, mais la fainéantise chronique me ralentie parfois dans mes démarches, je devrais avoir fait bien plus de chara-designs normalement pour une bonne présentation x) Pour répondre à ta question Bedal (même si je crois que tu as déjà lu le résumé du coup), le roman présente différents points de vue, dont ceux d'Haelias et Psychae, mais pour l'instant, je ne pense pas qu'Alcibiade en aura un En tout cas, l'histoire permettra de développer différents destins et différentes politiques, puisque Psychae, mon fil rouge (je préfère le mot de fil rouge à héroïne, puisqu'il y a plusieurs personnages principaux) débute l'histoire à 16 ans, et la termine à 37 ans.
Dernière édition par Lounabis le Jeu 15 Jan 2015 - 9:58, édité 2 fois |
| | | Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Dim 11 Jan 2015 - 18:46 | |
| Encore une fois une province très intéressante...
Les Balassakis n'ont pas réussi à régner sur Hellas mais au moins sont devenus des inconditionnels soutiens des Kassandra.
C'est utile par les temps qui courent car j'imagine que les Doukas ne sont pas tendres avec les Kassandra, leur ralliement est peut être sur le fil du rasoir. _________________ "L'Atelier" alas a bin jerli foromte! : L'Atelier est le meilleur des forums Idéolangues : algardien, nardar, helfina, mernien, syrélien, brakin, nurménien, leryen, romanais. Idéomondes : Univers d'Heimdalir, Iles Romanes Non au terrorisme et à la barbarie. Oui à la paix, la fraternité et la solidarité. Quelles que soient notre religion, notre langue ou notre couleur de peau. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Jeu 15 Jan 2015 - 10:06 | |
| Merci Bedal, l'Euriae est une province qui mérite d'être découverte je pense, sauf si on n'aime pas le vent évidemment Les Ballassakis ne sont pas devenus rois, parce qu'ils n'avaient aucun droit sur la couronne finalement, mais ils ont quand même réussi à se ménager une très agréable place au soleil. En fait, ils sont tellement omniprésents partout qu'ils en sont devenus impopulaires, c'est regrettable pour eux... Les Doukas ont été littéralement étrillés en fait, pour tout dire : leur famille est entièrement contrôlée, donc finalement, ils ne peuvent pas grand chose pour le moment. D'ailleurs, la nouvelle génération Doukas (les trois fils du duc), sont passés sous contrôle Ballassakis grâce à leur mère, Nymphadora, qui en a obtenu la garde exclusive. Mais j'aurais l'occasion de détailler tout ça après |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Lun 23 Fév 2015 - 23:49 | |
| MAJ du premier post : Carte du royaume d'HellasL'organigramme socialLa société daenyenne se décompose selon une stricte hiérarchie, qui place en haut de la pyramide sociale le roi, seul maître de son royaume. Les ducs lui doivent obéissance mais disposent de réels droits judiciaires et de commandement dans leurs propres provinces, ce qui leur laisse une grande autonomie. Chaque duché est ensuite découpé selon plusieurs territoires appelés archontés, administrés par un archonte ou une archontesse. Bien que ces terres se transmettent de père en fils, il est possible au duc ou au roi si celui-ci doit intervenir par lui-même, de confisquer le bien pour le redonner à une autre famille ; de plus, en cas d'extinction de la branche principale archontale, le duc jouira de la possession du territoire comme il lui plaira, soit en la confiant à l'un de ses affiliés, soit en en respectant la ligne de succession au profit d'un parent éloigné du dernier archonte. Les terres archontales elles-mêmes sont subdivisées en terres praetoriennes, correspondant à une cité et les terres agricoles en dépendant. Ces territoires sont administrés par un praetorien rendant un hommage à l'archonte, et gérant pour lui les terres. A noter que tout comme l'archonte, il ne dispose pas du droit de justice, mais dispose toutefois d'une petite milice chargée de faire régner la loi dans l'enceinte de la cité. Il cultive également des parcelles de terres que lui remet l'archonte selon son bon vouloir. Viennent ensuite les domainiers, généralement le doyen d'une communauté paysanne, et qui se trouve en charge de la bonne tenue des terres archontales. Il est aux ordres du praetorien et perçoit pour lui les impôts locaux du haut de la maison communale. Et tout en bas de l'échelle sociale, les paysans, qui sont toutefois des hommes libres, contrairement aux esclaves, mais qui doivent s'acquitter d'un impôt sur la récole annuelle en échange du droit d'exploiter. Tout manquement à l'impôt entraine la saisie des biens du paysan et, le cas échéant, sa mise en esclavage ainsi que sa famille. L'esclavage pour dettes est parmi les mesures les moins populaires de la société daenyenne mais n'a toujours pas été remise en cause...
Dernière édition par Lounabis le Mar 24 Fév 2015 - 9:06, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diégèse de "De Fer et de Sang" Lun 23 Fév 2015 - 23:49 | |
| La grande-principauté des Hellades La grande-principauté des Hellades est le cœur politique, historique et géographique du royaume d’Hellas et son noyau dur. Bénéficiant de trois accès à la mer au nord sur l’Isthme des Rocailles, à l’ouest au niveau de la Rade – parfois surnommée du fait de sa courbure géographique « la Gueule » – ainsi qu’au sud, c’est une vaste région agraire, moins luxuriante que l’Hesperie ou l’Alpha, mais complétant ce manque par un commerce très actif par la mer, le port de Basilianes étant très réputé. Fortement marquée par les affres de la guerre civile, la région a encore des « forteresses-fantômes », délaissées au vu des drames qui s’y sont produits : Anthelion, pourtant fief ancestral des Baskyade, et les Flogares. La capitale royale, Basilianes, est la plus ancienne cité du continent du Nord encore « en activité » et la plus grande avec Régalville, capitale d’Austranie. GéographieHistoireLe royaume des HelladesLes origines des Hellades se confondent avec les légendes liées à la création du royaume d'Hellas. On sait que des premiers foyers de peuplement furent observés autour de la ville d'Anthelion et sur le pourtour de la Meda. Le premier souverain clairement établi par les historiens hellasiens est Numior Ier, qui régna de 377 à 322 avant la création de la Basilianes. Issu de la maison Baskyade, il est le précurseur d'une longue dynastie qui sera appelée à dominer le futur royaume d'Hellas. Mais pour l'heure, le royaume des Basyade ne va pas plus loin que la barrière d'Anthelion à l'ouest, et de Coticene à l'est. C'est un évènement tragique qui aura finalement raison de la quiétude du royaume : en 17 avant la fondation de Basilianes, le jeune roi Nikoliaron IV monte sur le trône. Mais au bout de seulement deux semaines de règne, son oncle l'assassine, laissant sa jeune épouse Phraedene Haelogos seule, obligée de fuir pour accoucher de leur enfant à naître. Il se prénommera Antigone, et sera le fondateur de Basilianes. La fondation de BasilianesLa fondation de Basilianes est un évènement fédérateur pour le royaume d'Hellas en devenir. Après une guerre de reconquête durant laquelle le jeune Antigone récupère son royaume des mains de son oncle, le nouveau roi décide de créer une nouvelle ville, éloignée des traumatismes de la vieille capitale d'Anthelion. Il décide pour cela de s'établir sur la Meda, à l'embouchure de la Rade et donne à sa ville le nom de Basilianes. C'est un tournant décisif pour le royaume, qui marque désormais clairement une volonté d'expansion. Tour à tour, les provinces tombent sous le joug des Baskyade, jusqu'à celle, loin vers l'est, du Meteore, en 283, date à laquelle le royaume d'Hellas obtient sa forme définitive et actuelle. Plan de BasilianesA venir Cour royale- Conseil royal:
Grand Stratège : Leonidas Baskyade Maître des Finances royales : Demetrios Laetone Grand Conseiller royal : Anaxandre Theotokis Sceau ducal : Chiron Alagos Maître de la Diplomatie : Alcibiade Skorteas Ambassadeur : Andreas VII Tis Doukas
- Garde Royale:
Commandant de la Garde Royale : Anthonis Tis Lascaris Drongaires :
- Premier escadron : Pharnace Nioben
- Deuxième escadron : Grigorios Neledore
- Troisième escadron : Aerion Doukas
- Quatrième escadron : Sophoklis Manisclès
- Cinquième escadron : Kyriados Delphen
- Sixième escadron : Estren Solokon
- Septième escadron : Zelion Dreyade
Dame de la Garde : Theodora Tis Ballassakis
- Maison palatiale:
Maître des Offices : Stelios Koskates Intendant : Psyros Bassilènes Chambellan : Meleane Calpuniar Grand-Hieroponte : Helien Tis Lascaris Héraut : Aeropos Esechiode Bourreau : Kenior Dames d'honneur de la reine :
- Thalie Tis Ballassakis
- Stratonice Baskyade
- Ariane Tis Lascaris
- Aeline Alagos
- Neaera Dreyade
- Aspasie Damesa
- Phryna Solokon
- Krista Ephiacles
- Helena Delphen
- Pasiphae Okeanos
- Familles praetoriennes:
- Kassandra : Calpuniar/Axedyon
- Baskyade-Gorgeade : Dokyan/Amalassos
- Ephiacles : Demoskis/Iolixon
- Manisclès : Theoskonis/Bassilènes
- Laetone : Esechiode/Theopène
Maisons des HelladesMaison Baskyade-Gorgeade de PhoenaleIssue de la glorieuse maison Gorgeade, les Baskyade-Gorgeade sont issus d'un rameau de l'ancienne famille royale d'Hellas, allié par mariage à la famille déclinante des Gorgeade. Vassale directe du roi d'Hellas, il s'agit de l'une des plus vieilles familles aristocratiques avec ses consoeurs helladiennes et, si elle ne dispose pas du statut de duc comme les Six Familles, elle n'hésite pas à rappeler à qui veut bien l'entendre que ce sont ses ancêtres qui ont participé à la genèse du royaume. Les membres de cette famille sont reconnaissables à leur teint typiquement Baskyade, leurs cheveux tirant sur le rouge, et leurs yeux dorés comme les anciens rois. Leur emblème est un écartelé composé du phoenix pourpre des Bakyade et de l'arbre bleu et or de l'antique maison Gorgeade. L'actuel chef de la famille est Daeneron III, un jeune homme d'à peine 18 ans, et petit-fils du Régent Antigone, mort au début de la guerre civile. Maison Ephiacles de CoticèneMaison vassale de la famille royale, les Ephiacles font partie de la vieille aristocratie helladienne à l'origine du royaume d'Hellas. De fait, leur arbre généalogique remonte jusqu'aux premiers temps de la dynastie Baskyade et des rois de l'antique Anthelion, et compte même dans ses rangs deux reines, Eglae et Nathania Ephiacles. Attachés à la maison Baskyade, ils n'hésitent pas à soutenir l'offensive royale contre les troupes alphines lors des premiers temps de la guerre civile, notamment sous les ordres du prince Nikoliaron - dit Nike afin de le distinguer de son demi-frère homonyme. Mais la passation de pouvoir à la reine Zoe est une traitrise que les Ephiacles ne peuvent cautionner, et ils retirent leurs troupes du conflit, ce qui leur vaut d'être châtiés par la régente. C'est en soutenant le jeune prince Haelias dès 500 et en prenant part massivement à la bataille de Basilianes que les Ephiacles se rachètent une nouvelle ligne de conduite, et retrouvent leurs pleines prérogatives de princes-archontes. L'actuel chef de la famille est Eyremos XII. Maison Manisclès de CirtineMaison vassale de la famille royale, les Manisclès font partie de la vieille aristocratie helladienne à l'origine du royaume d'Hellas et compte eux-aussi quelques reines à leur actif. Mais ce qui caractérise principalement cette illustre famille, c'est sa relative capacité à retomber sur ses pieds en toute circonstance par d'habiles manœuvres tant politiques que diplomatiques. C'est en effet en étant d'un soutien indéfectible à la régente Zoe que les Manisclès ont pu louvoyer sereinement dans les méandres de la guerre civile, et plus tard par la trahison à cette même personne qu'ils se sont sortis relativement propres du changement de pouvoir. Le chef de maison de cette époque, Orion, avait en effet marié sa propre fille, Thea, au jeune roi Nicias V, devenant de fait le beau-père d'un jeune souverain peu enclin à gouverner, et surtout surprotégé par sa redoutable mère. Mais à la mort précoce de Thea des suites d'une fausse-couche, les intrigues d'Orion sont réduites à néant. Il tente de marier sa seconde fille, Melenya, au jeune roi, mais celui-ci le rabroue et procède à sa disgrâce en épousant selon sa propre volonté la ravissante Thaïs Lascaris. Pour se venger et préserver la puissance de son clan, Orion Manisclès décide alors de jouer le tout pour le tout et procède à l'assassinat de son roi. La guerre civile peut alors se réenclencher, et Orion changer de camp : c'est en faisant ouvrir les portes de la capitale qu'il permet au prince Haelias de triompher, bien qu'il ne soit pas longtemps présent pour en observer la victoire. Il meurt de sa belle mort trois mois après le couronnement d'Haelias. L'actuel chef de maison est son fils, Darios IX. Maison Laetone de CrecerèseMaison vassale de la famille royale, les Laetone font partie de la vieille aristocratie helladienne à l'origine du royaume d'Hellas. Tout comme leurs comparses, ils ont appris à se faire une certaine renommée dans le monde des intrigues et à louvoyer durant la guerre civile afin de maintenir intacte la puissance de leur famille pluriséculaires. Nonobstant, ils ont toutefois montré un certain attachement aux Baskyade, assez pour l'accompagner durant les premières années de la guerre, mais pas trop pour ployer le genou devant le nouveau roi Nicias V, puis son demi-frère Haelias, actuel souverain du royaume. Le chef de la maison, Demetrios X est d'ailleurs associé au gouvernement royal en qualité de Maître des Finances Royales et, à l'époque de la guerre civile, étant bien jeune, il a fait ses preuves en s'associant à Orion Manisclès après en avoir épousé la fille, Melenya. Anciennes maisons des HelladesMaison HaelogosEteinte faute d'héritiers, ses terres sont revenues à la couronne par Phraedene Haelogos, la dernière héritière directe et mère du roi Antigone Ier. Son fief se situait aux Flogares. Maison GorgeadeBien que n'étant pas éteinte à proprement parler, les Gorgeade se sont fondus dans l'actuelle maison Baskyade-Gorgeade après le mariage de l'unique héritière, Pandora Gorgeade, avec un prince Baskyade. Son fief se situe toujours à Phoenale.
Dernière édition par Lounabis le Mer 25 Fév 2015 - 20:22, édité 2 fois |
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