C'est ta langue qui devient vivante.
En ce qui concerne le Primordial, la question ne se pose pas, puisqu'il s'agit d'une langue mentale, qui "squatte" la prononciation des autres langues.
En ce qui concerne le Rémaï, j'ai pratiquement immédiatement identifié une "prononciation native", où il faut suivre strictement les règles pour "savoir où on va", et une prononciation courante, qui évolue à partir de la lutte que se livrent la compréhension et l'articulation dans l'énoncé d'une phrase : on a envie de prononcer certains mots d'une manière plus condensée, par facilité, mais jusqu'à quel point peut-on condenser sans provoquer une confusion ?
J'ai laissé faire la lutte d'une certaine manière, pour voir à quel point le Rémaï natif résistait, et s'il pouvait se nourrir des règles qui surgissaient à partir de la prononciation condensée : c'est comme ça que les alternances de "a" et de "é" à l'intérieur des mots, et la place des signes courts / longs dans les chaines de signes Rémaï ont commencé à prendre l'importance et les régularités qu'elles ont aujourd'hui.
Pour le Francescan, c'est le phénomène qui provoque l'émergence de langues filles autonomes à partir de ce Français à la syntaxe du latin japonais.
Pour l'Emotif, je n'ai pas encore pris le temps d'en développer l'usage pour voir apparaître le phénomène. Je ne suis pas certain qu'il apparaisse, parce que l'Emotif semble imposer une prononciation très précise, et c'est la possibilité déformer la prononciation qui ouvre la voie à ce genre de phénomène.