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 Ie Ien, d'un endroit à un autre...

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MessageSujet: Ie Ien, d'un endroit à un autre...   Ie Ien, d'un endroit à un autre... EmptyVen 25 Juil 2008 - 19:56

Je veux simplement tenter de voir si vous aimeriez voir des histoires écrites en français de ma diégèse. Je les situe dans ma diégèse, et concerne essentiellement les Melvillois (et surtout leurs déboires). J'aimerais savoir si ces histoires pourraient être intéressantes. J'offre donc un petit résumé de chaque histoire.

Livre 1 : Limites et Fins

Johan Zaey, Représentant de l'État de Melville, réussit à rassembler la Terre mondialisée autour d'un grand conseil. Il a l'ambition d'en faire une conseil pour la paix planétaire. Mais certains y voient une perte de contrôle profonde, ce qui mènera à l'assassinat de Johan, le premier assassinat d'un REM de l'Histoire. Cet assassinat provoque l'ire de bien des Melvilllois, qui y voient un irrespect total de l'État par les étrangers. Même le fils de Johan s'y prend, mais les choses à l'extérieur se dégradent aussi : les Melvillois ne sont pas invulnérables, et plusieurs se lancent à l'attaque. Melville et sa région, l'Arthabasquiare, tombe dans le chaos.

Livre 2 : Gröndare

Le petit fils de Johan, Roch Zaey, est un scientifique. Melville est dans un chaos immense, mais Roch réussit à réunir plusieurs collègues et amis autour d'un projet pour Melville pour quitter la Terre en direction de Mars. Ils donneront un nom de code à leur projet, Grondare, "ensemble de surfaces", en référence à l'espace que Mars offre pour les Melvillois en quête d'un refuge. Le projet se met en branle, et il est décidé qu'au 1000e anniversaire de l'État de Melville, le Grand Déménagement aurait lieu. Mais un homme, Louis Zaey, fils de Roch, viendra changer tous les projets. Il découvre, avec des amis, au hasard, un secret pour aller plus loin que Mars.

Livre 3 : Taasao

L'expédition de Gröndare se termine, et les Melvillois sont maintenant en orbite. Mais Louis Zaey, lui, ne se sent pas bien. Son père lui avait mis énormément de pression pour prendre le poste de Représentant de l'État, mais Louis n'en voulait pas, malgré l'histoire de sa famille. La pression devint trop forte, et il finit par vouloir fuir Melville. Il profite de leur arrivée sur la surface pour fuir. Mais Louis tombera sur Leumihatsan, "femme" de Taasao, et il découvrira la diversité et l'adversité de leur planète d'accueil. Finissant par ce lier à cette Leumihatsan, Louis doit s'enfuir, menacé de mort, et part à l'exploration de Taasao avec un autre fuyard, Hikéma.

Livre 4 : La Guerre de la Paix

Louis est de retour à Melville, et vient avec lui des Taasaouéens de toute origine. Mais au loin, le trouble à nouveau, l'Histoire se répète : On attaque la ville de la Paix, un endroit visité par Louis. Mais Louis ne se pardonne pas l'erreur de ses ancêtres, de s'être laissé faire, et il ira protéger Melville et, comme la Constitution de Melville le dit, "tous ceux qui veulent vivre à leur façon pour eux et par eux". Mais il meurt, incapable de repousser l'assaillant. Mais Qéma, son fils avec Leumihatsan, reprend le fardeau et forge une volonté commune de vouloir vivre à sa façon et le faire comprendre une fois pour toute que les Melvillois ne se laisseront pas faire.
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MessageSujet: Re: Ie Ien, d'un endroit à un autre...   Ie Ien, d'un endroit à un autre... EmptyVen 25 Juil 2008 - 22:47

Ç'a l'air plutôt intéressant Smile

Il faut lire dans l'ordre, je suppose ? C'est volumineux ?
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MessageSujet: Re: Ie Ien, d'un endroit à un autre...   Ie Ien, d'un endroit à un autre... EmptyLun 28 Juil 2008 - 3:28

Opera a écrit:
Ç'a l'air plutôt intéressant Smile

Il faut lire dans l'ordre, je suppose ? C'est volumineux ?

Je n'ai aucune idée du volume. Il y a sans doute près de 125 ans d'histoire dans ce cycle. D'ailleurs, il y a bien des détails qui sont imprécis. C'est sûr qu'avant de l'écrire, je me refais une santé (sinon les histoires pourraient être trop négatives ou trop positives), mais j'évaluerais une bonne quantité.

L'histoire en tant que telle est étrange, c'est un avertissement. Je prends Melville, l'État que j'ai créé, tel quel, et je lui fais faire une erreur. Cette erreur fait dégénérer la situation et ça prend un renouvellement entier de la population (Louis, qui nait après l'Erreur) pour qu'enfin l'erreur se répare, et à très fort prix. Je veux explorer à la fois Melville, qui est un rêve, et l'Erreur et ses conséquences, qui peut détruire ce rêve.
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MessageSujet: Re: Ie Ien, d'un endroit à un autre...   Ie Ien, d'un endroit à un autre... EmptyLun 28 Juil 2008 - 9:57

Je comprends bien. Je sais quelques choses sur Melville et c'est intéressant. Et les histoires étranges, c'est bien.

Quoi qu'il en soit, j'ai activé mon sonar, je guette Smile
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MessageSujet: Re: Ie Ien, d'un endroit à un autre...   Ie Ien, d'un endroit à un autre... EmptyVen 17 Oct 2008 - 15:49

Discours du Millième Anniversaire de l'État de Melville

Bonjour, je m'appelle Louis Zaey, du clan des LeMelvillois, qui fête son millénaire. On m'a demandé de produire un discours pour ce jour, dernier jour de cours de l'Université avant que l'on ne fête pour la millième fois l'anniversaire de notre Indépendance, de notre Union et de nos communautés. Mais en discours, je voudrais vous présenter une histoire, une histoire que je trouve très belle.

De la Fondation de Melville

Elle commence il y a un peu plus de mille ans. Notre État commun n'existait pas encore, tout au plus n'était-il encore qu'une idée dans la tête de mon ancêtre, Yiuel LeMelvillois. Mais il y avait des gens, qui s'étaient réunis dans une vallée, cette même vallée où présentement je vous raconte cette histoire. Ils fuyaient la guerre, ils fuyaient la désolation du monde. Le bruit incessant des bombes, et le jeu de cache-cache sans fin pour survivre. Et tout cela, partout autour du monde, du nord au sud, de l'est à l'ouest, en tout point.

Mais ils se rassemblèrent à terme dans cette vallée-ci. Ils y fondèrent 4 villages, dont les noms sont restés célèbres et qui ont traversé les époques jusqu'à nous : Cent-Maisons, première et fière de sa culture, Fjordville, seconde et n'ayant pas peur des nouveautés, Baieville, troisième et refuge du savoir, et finalement Delta, dernière et mère de toute notre diversité. Ils souhaitaient la même chose : la paix, mais il étaient aussi très différents les uns des autres, et ne s'entendaient pas.

C'est alors que Yiuel LeMelvillois, mon propre ancêtre, décida de ne plus contenir sa réserve, et s'appliqua a tenté l'Union. De la fondation de Cent-Maisons jusqu'à l'Improbable Union, on raconte que 30 ans s'était écoulé. Car chacun voulait dominer le paysage, et faire des trois autres de simple annexes, copies d'elle-même. Mais Yiuel proposa autrement. Il raconta l'importance des différences entre les quatres villages, mais l'importance aussi de trouver des liens communs. C'est ainsi qu'il proposa de n'unifier que ce qu'il fallait pour s'assurer de la pérénité des villages, et de laisser et même d'encourager toutes les autres différences qui ne mettent pas en danger la vie et l'existence des gens, ni de leur communauté.

Et donc, 30 ans après la fondation de Cent-Maisons, les quatres villages, qui prendront le nom de Villes, fondent l'État de Melville.

De la Fondation de Cévé

Mais Melville n'était qu'une étape, que le premier chaînon de ce qui allait devenir notre État. Car, que serait Melville si, en son coeur et la soutenant du mieux qu'elle le peut, il n'y avait pas la Cité de Cévé? Car quoiqu'on en dise, Melville n'aurait jamais survécu au monde jusqu'à aujourd'hui, s'il n'y avait pas eu cette Cité.

Mais cette cité, ce n'était pas l'intention première des quatre Villes. Mais voilà que Yiuel, prenant retraite, décide d'emménager dans une nouvelle communauté. Aux yeux des quatre Villes, elle était étrange, mais encore aujourd'hui, elle existe, à moins de 10 km de notre Université. C'est la belle Animezuki. Histoire de fous, nous racontent les notaristes de ce temps : "une communauté fondée sur des histoires imaginaires, par des artistes frivoles qui ne veulent que s'amuser".

Mais Animezuki ne faisait pas que s'amuser : elle a construit les fondations de ce qui allait devenir la Cité de Cévé. Elle plaida pour une unité urbanistique, elle était imaginative à construire des Cités. Mais surtout, Yiuel, avant de disparaître, y laissa son dernier plan : une ville, couvrant l'entièreté de la vallée. Et en son centre, une immense tour pyramidale, qui aujourd'hui domine le paysage de la Vallée Bleue.

Et d'autres gens, voyant comment Animezuki vivait finalement très bien, établirent eux aussi des communautés, et finalement, de commune entente entre les Communautés qui se surnommaient cévéennes et les quatres Ville, il y eut une entente, et ils fondèrent la Cité de Cévé.

La règle : prévoir le meilleur aménagement de l'espace pour permettre à un maximum de gens d'y vivre, mais aussi permettre que la ville puisse produire à l'intérieur de ses limites tout ce qu'il lui fallait pour bien vivre. Et c'est encore cela qui domine aujourd'hui la pensée de tous les Cévéens : on ne s'attache pas au matériel, quoiqu'on garde la trace au moins écrite de toutes les constructions ayant eu dans la cité. Mais on s'attache à permettre au maximum de gens de venir s'y établir, et de pouvoir bien y vivre, et facilement.

Mille Ans de Paix

Et, unis par la Constitution de l'État, et enrichis par la Cité de Cévé, nous avons réussi à nous obtenir ce beau millénaire. Bien qu'aujourd'hui, nous avons peur de ce qui pourrait arriver de nos cités, nous avons réussi un coup de maître, en nous assurant la paix entre nous pour si longtemps. Un millénaire, sans que nos chicanes ne virent en bataille. Et si les meutres existent toujours, ce ne sont aujourd'hui que des cas isolés parmi nous, et qui nous bien souvent rien à voir avec les histoires de la guerre de nos Ancêtres.

Mais il faut remercier bien des gens pour cela. Et je voudrais commencer par les Orionites. Le monde n'est pas un monde de paix, mais les Orionites ont su établir le plus beau des équilibres. Car il y a l'Arthabasquiare et cet Arthabasquiare, à une époque, était tout aussi violent que pouvait l'être la Grande Guerre. Mais les Arthabasquiariens apprirent deux choses : à ne pas attaquer Melville, et que Melville ne les attaquera jamais. Tellement que biens des Arthabasquiariens vivent aujourd'hui à nos portes, et que les échanges entre nous vont très bien. Ainsi, nous vivons en paix avec nos voisins, et dans le respect de l'un et de l'autre. Et jamais les Orionites n'ont failli à cette tâche, et brillamment ils ont réussi à protéger ce lien de confiance.

Mais il faut aussi remercier tous les citoyens qui se sont succédés au sein de notre État, depuis les Fondateurs, dont une partie ici peut se dire descendant, jusqu'à ceux ici présents qui décidèrent de participer à l'État. Et ceux qui s'établirent ici, quittant leurs anciens États ou s'alliant à nous en prenant certaines de nos lois, ceux-là eux aussi sont à remercier, car ils décidèrent, malgré les difficultés de l'adaptation, de s'établir parmi nous, et de participer pleinement à notre État, autant que ceux qui sont nés et sont restés ici.

Et voyons les progrès, car de notre cité, nous sommes allés loin. Déjà, les régions autour de la Vallée Bleue s'unirent et devinrent melvilloises. Plus tard, on s'éloigna et vers 500 ans après la Fondation, nous étions devenus les 10 Vallées, lors de l'adhésion de Pont-Rouge, dont certains natifs sont aujourd'hui ici ayant étudié avec nous cette année. Puis d'autres gens au-delà des montagnes voulurent s'unir, et finalement, cousine de Melville, loin à l'Est, l'Elkebek, avec Monryal a son coeur, après quelques tensions cependant, rejoint Melville et l'ensemble du continent nous étaient favorable, et une large partie participait à notre État. Et aujourd'hui, même des gens d'au-delà des Océans viennent à nous et veulent s'établir à Melville, et il y a aussi de ces gens ici. Nous sommes même dans l'espace, sur une planète voisin

Le Futur

Unis nous sommes, et heureux nous sommes dans notre berceau, mais le monde lui, reste belliqueux à bien des endroits. Des gens de paix nous avons rencontrés partout, même dans la fière et guerrière Deyogune, patrie de la mère de mon grand-père. Mais aussi des gens de guerre, comme son frère, ayant envoyer la meurtrière la plus célèbre de notre temps pour tuer son propre beau-frère.

Souhaitons, et c'est ce que je veux envoyer comme message, que les gens comprendront que nous ne ferons par la guerre à ceux qui ne nous la faisons pas. Que nous n'attaqueront pas, si on ne nous attaque pas. Nous avons vécus en paix, justement parce que nous étions capable de respecter ceux qui ne voulaient pas de notre État, dans la mesrue que ceux-là puisse la même chose envers nous.

Notre histoire est celle d'une histoire où des gens avec des vues différentes tentèrent le défi de s'unir dans ces différences. Notre histoire est aussi celle d'un respect à la fois de nous-mêmes et de ceux qui ne veulent pas être parmi nous, quoiqu'on ne s'empêchera pas d'être heureux d'en voir venir vers nous. Et nous voulons continuer cette histoire, avec le reste du monde. Et nous n'espérons que ce simple respect, de rester en paix avec nous, et de nous laisser tranquile. Car nous vous laisseront tranquile, et cela je peux le garantir.

Et chers étudiants, ce sera à nous, à notre génération, qui suit comme toutes les autres ont suivi les précédentes, de montrer cette bonne volonté, et d'appliquer cette bonne règle. Et de faire poursuivre cette belle histoire, toujours dans la paix. Pour, espérons-le, un autre 1000 ans.
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