Et me voilà avec une nouvelle langue crée pratiquement par accident, alors que je réfléchissais à un jeu de rôles de Fantasy où les joueurs pourraient parler la langue de leur pays imaginaire juste après avoir créé leur personnage, sans véritable effort d'apprentissage.
Comme le Francescan, le Méridien est une langue qui permet de forger ses mots, ses phrases par dérivation du français : c'est à dire que chaque fois que j'aurai besoin d'un mot ou d'une phrase, je n'ai besoin que de penser au français, puis transformer.
Le Méridien fait partie d'un groupe de langues du même genre, opérant la même dérivation mais selon d'autres règles, pour obtenir à chaque fois une langue aux consonances différentes. Le Méridien faisant référence au Latin, je poste donc ici la description sommaire.
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Création d'un nom commun
Prenez n'importe quel mot de départ (français ou non, nom commun ou autre).
Réduisez-le à une racine constituée d'une consonne, d'une voyelle et d'une consonne.
(j'ai des règles de réduction et d'augmentation que je posterai dans un cours détaillé)
Par exemple : PAIN devient PAN.
Règles de flexions des noms communs
Décidez si le nom a un rapport avec un homme, une femme ou les deux.
Choisissez ensuite les suffixes correspondant au rôle du mot dans la phrase.
Sujet : déclencheur de l'action.
Objet : fabriqué ou manipulé dans l'action.
Adjuvant : aidant à l'action.
Complément de nom : précisant un rapport avec le nom qui suit.
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SI LE MOT A UN RAPPORT QUELCONQUE AVEC UN HOMME :
Sujet (déclenche l’action) : AU (« Australie »), pluriel I (« Italie »).
Objet (fabriqué par l’action ou sur lequel on travaille) : ÊM (« aime »), pluriel ÊZ.
Aide (participe ou est utile à l’action) : OU (« Où es-tu ? »), pluriel ÔZ.
Complément de nom (un rapport logique avec le nom qui suit) : EÏ (« eille » de « soleil »), pluriel, AURAUM.
Par exemple : du pain fabriqué par un homme.
Sujet : PANAU, pluriel PANI.
Objet : PANEM, pluriel PANÊZ.
Aide : PANOU, pluriel PANÔZ.
Complément : PANEÏ, pluriel PANAURAUM.
SI LE MOT A UN RAPPORT QUELCONQUE AVEC UNE FEMME
Sujet : EU, pluriel E (de « été »).
Objet : AM, pluriel AZ.
Aide : A, pluriel IZ.
Complément : AÏ (« aille » de « paille »), ARAUM.
Par exemple : du pain vendu par une femme.
Sujet : PANEU, pluriel PANE.
Objet : PANAM, pluriel PANÊZ.
Aide : PANA, pluriel PANIZ.
Complément : PANAÏ, pluriel PANARAUM.
GENRE MIXTE
Lorsqu’un nom désigne à la fois un homme et une femme (un objet en rapport avec un homme et/ ou une femme – pluriel : un groupe d’hommes et de femmes, un couple).
Sujet AUM, pluriel IM.
Objet ÔM, pluriel ÔZ.
Aide : EÛ, pluriel EÛZ.
Complément : OÏ (EUÏ), pluriel EURAUM.
Par exemple : les hommes et les femmes de la famille Dupont > Dupontim.
Transformation des consonnes en fonction de la voyelle du cas qui suit.
Les voyelles comme I et E adoucissent la consonne qui précède : C prononcé K devant A peut devenir CH/SH devant I ou E ; N peut devenir GN et ainsi de suite.
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Suffixes lexicaux de noms communs
Des suffixes de deux lettres (voyelle + consonnes) peuvent s'ajouter pour préciser la nature d'un nom commun.
PERSONNES ET PROFESSIONS
Pour former le nom d’une personne, on ajoute au nom un suffixe de personne :
AT / ÊSS : CELUI QUI FAIT L’OBJET DE DÉPART
Un homme qui fait du pain : PANATAU, PANÊSSAU.
Une femme qui fait du pain : PANATA, PÂNÊSSA.
AR : LE MÉTIER
L’activité de faire du pain : PANARAU.
ÊN : LA BOUTIQUE, LE DÉPÔT
Le lieu de dépôt du pain : PANÊNAU.
ÊT : LE LIEU DE CULTURE, DE FABRICATION
Le lieu de fabrication du pain : PANÊTAU.
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Préfixes et prépositions
De la même manière, une voyelle + une consonne.
Le même chapitre traite des liaisons (enchaîner un mot qui se termine par une voyelle et commence par une voyelle, un mot qui se termine et qui commence par une consonne) et de la différenciation entre préfixes et prépositions. Ce sont les mêmes mots, mais les cas font la différence (ainsi qu'éventuellement la mutation de la voyelle qui permet de lier la consonne de la préposition / du préfixe à la consonne de la racine qui suit).
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NOM PROPRE
Le nom propre à la forme sujet garde sa prononciation usuelle :
David > David.
Marco > Marco.
Le suffixe s’il y en a un ne disparait pas.
S’IL SE TERMINE PAR UNE CONSONNE
Dans les autres rôles que sujet, il prend la terminaison appropriée (celle des hommes si c’est le nom propre d’un homme ; celle d’une femme si c’est le nom propre d’une femme).
S’IL SE TERMINE PAR UNE VOYELLE
La voyelle disparaît aux autres cas pour être remplacée par la terminaison appropriée.
Marco au cas objet > Marchêm.
PLURIEL FAMILIAL
Le pluriel d’un nom propre désigne un groupe d’individus ou de chose portant tous le même nom propre. Ce qui permet de nommer une famille, un ensemble d’îles, de quartiers, de régions etc.
Paris (la ville de Paris) > Parisi (les quartiers de Paris).
Dupont (le nom de famille) > Duponti (les Duponti) si l’on parle des hommes de la famille Dupont, > Duponté, si l’on parle des femmes de la famille Dupont.
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Les verbes
Ils se forment à partir d'un nom commun en leur ajoutant un suffixe temporel (voyelle + consonne + voyelle) et une terminaison en fonction de la personne.
Par exemple :
PANASSANO, je suis en train de faire du pain (présent progressif).
PANESSANO, j'ai l'habitude de faire du pain (je fais souvent du pain).
On peut aussi insérer un suffixe lexical entre la racine et le suffixe temporel.
IT : RÉPÉTER, FAIRE PLUSIEURS FOIS, FRÉQUEMMENT
PANITASSANO, je fais plusieurs pains.
OT : INTENSÉMENT, VIOLEMMENT, FORTEMENT
PANOTASSANO, je m’acharne à faire du pain.
(Je ne poste que des extraits parce qu'il est déjà tard).
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Adjectifs
Les adjectifs sont des noms communs augmentés d'une racine d'adjectif et qui prennent la même terminaison que le nom qu'ils qualifient.
Ils se placent après le nom qu'ils qualifient, mais sont interchangeables avec le nom commun au génitif placé devant un autre nom que le génitif caractérise.
Pas encore vu les adverbes, mais ce sera probablement un cas adverbial.
Tous les pronoms et toutes les phrases complexes seront probablement alignées sur le Latin (et le français simultanément).