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 Rémaï (plusieurs versions)

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Greenheart




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MessageSujet: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 8 Mai 2008 - 1:34

Mise à jour finale.

Bientôt ici à télécharger en .pdf gratuit le manuel rapide de Rémaï final.

Ce sujet a été édité pour faire place à la version finale du Rémaï.
Posez svp vos questions dans le fil approprié.

Cette leçon est en cours de rédaction.

PRÉSENTATION

Le Rémaï est une langue artificielle crée par David Sicé, qui se parle comme le français ou l’anglais. Dotés de propriétés inédites, le Rémaï traduit tout en seulement 144 mots d’une syllabe et s’apprend donc extrêmement vite — comptez par exemple moins d’un quart d’heure pour commencer à faire vos courses, et peut-être une heure pour tout dire. Bien sûr, comme toutes les langues, il faut pratiquer le rémaï pour le parler couramment.

***

MÉTHODE

Apprendre d’un coup tous les mots rémaï est possible, mais a de grandes chances de vous plonger dans la plus grande confusion. Par ailleurs, faire des phrases, dans n’importe quelle langue, c’est combiner différentes sortes de mots. Donc nous allons apprendre seulement trois mots rémaï à la fois à chaque leçon et montrer comment ils s’utilisent. Vous disposez de la liste complète de 144 mots rémaï à la fin de ce cours, que vous trouverez et mémoriserez au fur et à mesure de vos besoins.

***

LES 12 SIGNES IDÉES

Le Rémaï peut se parler comme du français ou de l’anglais, mais en réalité, il s’écrit ou se transmet seulement avec douze signes-idées – n’importe lesquels du moment que vous pouvez les combiner au moins deux par deux. À l’oral, Le signe bas représente la voyelle, qui indique la classe grammaticale (comment utiliser le mot), et le signe-haut représente la consonne, qui indique le sens du mot dans la classe grammaticale.

+ correspond à la consonne dure (non voisée) J ; et douce (voisée, mouillée) Y ; correspond à la voyelle EI (soleil) et à la classe des choses-objets.
O correspond à la consonne dure (non voisée) GW ; et douce (voisée, mouillée) W ; correspond à la voyelle OI (toy) et à la classe des nombres d'objets.
> correspond à la consonne dure (non voisée) K ; et douce (voisée, mouillée) G ; correspond à la voyelle AI (paille) et à la classe des personnes-objets.
X correspond à la consonne dure (non voisée) T ; et douce (voisée, mouillée) D ; correspond à la voyelle E (bébé) et à la classe des possesseurs d'objets.
V correspond à la consonne dure (non voisée) F ; et douce (voisée, mouillée) V ; correspond à la voyelle I (lit) et à la classe des temps d'objets.
A correspond à la consonne dure (non voisée) P ; et douce (voisée, mouillée) B ; correspond à la voyelle EA (Léa) et à la classe des conjonctions de phrases.
S correspond à la consonne dure (non voisée) TCH ; et douce (voisée, mouillée) SH ; correspond à la voyelle AO (Baobab) et à la classe des conclusions de phrases.
7 correspond à la consonne dure (non voisée) L ; et douce (voisée, mouillée) LY ; correspond à la voyelle EO (Léonard) et à la classe des rôles d'objets d'une phrase.
< correspond à la consonne dure (non voisée) R ; et douce (voisée, mouillée) RY ; correspond à la voyelle A (papa) et à la classe des avis sur les objets.
L correspond à la consonne dure (non voisée) S ; et douce (voisée, mouillée) Z ; correspond à la voyelle O (tôt, bateau) et à la classe des positions d'objets.
N correspond à la consonne dure (non voisée) M ; et douce (voisée, mouillée) N ; correspond à la voyelle U (tout, doudou) et à la classe des déterminants d'objets.
G correspond à la consonne dure (non voisée) N ; et douce (voisée, mouillée) GN ; correspond à la la voyelle correspondant à la consonne, suivi de "nn" et à la classe des closes ou fermetures de nombres.

++ N>
Rei Mai


Ce langage nous avons
Notre langue.

***


Dernière édition par Greenheart le Mar 25 Déc 2018 - 19:41, édité 59 fois
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Greenheart




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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 8 Mai 2008 - 1:34

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***

UTILISER LES MOTS

Les 144 mots rémaï s’utilisent seulement de trois manières :

Les séparateurs : pour indiquer le début et la fin de la phrase, séparer les objets et indiquer la fin d’une suite de mots : ouverture en EA, conclusion en AO, suffixe-rôle en EO, closes ‘N.

Les pointeurs : pour pointer un objet et lui ajouter une qualité en se plaçant devant l’objet en question : temps en I, possesseur E, avis en A, position en O, déterminant en U, nombre OI, constellation E/I.

Les acteurs ou objets : pour indiquer quelque chose ou quelqu’un : personne en AI, chose en EI.

***

SOUS-ENTENDRE LES MOTS

Les mots suivants peuvent être sous-entendus :

NEI Une chose indéfinie.
NOI Un nombre indéfini.
JAI Moi (celui qui parle).
JE Mon (de celui qui parle)
JI Au temps présent (actuel)
NEA Phrase suivante : ...
JAO Point d'affirmation.
JEO après une personne AI
TEO après une chose EI
JA oui pour ... (objet)
JO qui est ici (objet)
JU ce, cette, ces (objets)
‘N = AN, EN, IN, ON, UN = Fin de nombre.
'NN = fin de citation.

***

NOMS PROPRES, ÉTRANGERS, MARQUES, ESPÈCES, UNITÉS, CITATIONS

Comme dans une majorité de langues naturelles, vous pouvez emprunter un mot étranger au rémaï et appeler un kiwi (le fruit), « kiwi », ou encore citer des mots étrangers ou rémaï. Pour utiliser un nom étranger, dites JOI, le mot étranger et ajouter un ‘N. Si le mot n’est pas trop long, vous pouvez sous-entendre JOI.

Hôtel Beauséjour’n — (la chose qui porte le nom de) « hôtel Beauséjour ».
Joi hôtel Beauséjour’n — (la chose qui porte le nom de) « hôtel Beauséjour ».

*
JOI vous permet donc de vous présenter :

Joi Mark’n. — Mon nom est « Marc ».
Joi Liz’an. — Mon nom est « Lisa ».

*
Pour faire une citation, dites NUJOI et ajouter ‘NN. NN se prononce « nn », « mm », « hum »), et permet aussi d’indiquer une hésitation, une pause à l'extérieur du nom propre ou de la citation. À l'intérieur du nom propre ou de la citation, la pause, l'hésitation, le caractère espace etc. se disent EON.

Reimai nn rei mai — « Rémaï » signifie la langue que nous avons.

***

Dans la conversation suivante, vous n'allez probablement saisir que les noms propres.
Après quelques leçons cependant, vous devriez comprendre bien davantage.

CONVERSATION 1

Ka remai’n ?

— Remai’n rei mai.


Nuva wea ?

Rei’n nn rei ... Lea joi français’n rei.

Nuvea joi english’n rei nn.

Mea remai’n kei.

Nurea fransai’n vu english’n nukei.

***

Spoiler:

***


Dernière édition par Greenheart le Jeu 27 Déc 2018 - 9:34, édité 52 fois
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Greenheart




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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 8 Mai 2008 - 16:58

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***

LA PHRASE

Un mot suffit à faire à une phrase, qui présente une chose – comme « C’est ... » ou « Il y a ... » , « ... existe ».

Rei — C’est une chose.
Mai — C’est nous.

*
Deux mots identiques répétés ne comptent que pour un seul. Si vous avez besoin de répéter un mot pour dire ce que vous pensez, ajoutez JU devant.

Rei jurei — C’est une chose et (après) c’est une (autre) chose (cette chose et cette autre chose).
Rei tea nujurei — C’est une chose et après c’est une autre chose.

***

LA QUESTION KU ET LA RÉPONSE NUKU

Le mot KU — prononcez « kou » (comme en français « cou », « coup », « coût ») permet de demander l’aide de votre interlocuteur quant au mot rémaï que vous devez utiliser à ce point de la conversation.

Kurei ? — Est-ce que je dois dire « REI » ? (est-ce que le mot rémaï REI convient dans ce cas ?).
Nukurei. — Oui (« REI » convient).

Avec KU, vous posez la question : « Est-ce que le mot qui suit immédiatement KU est celui qui convient dans ce cas ? » et votre interlocuteur doit vous répondre par NUKU suivi du mot rémaï qui convient, ou bien par KA ou KAJU (je ne sais pas cela).

Kaju. Katera. — Je ne sais pas, qu’est-ce que tu entends par là
(qu’est-ce que tu veux dire, tu as quoi en tête, quelle est ton idée ?

***

LES OUVERTURES EN EA

Pour commencer à parler, ou ajouter des phrases, vous utilisez une ouverture en EA. Les ouvertures en EA indiquent le début de la phrase ; elles sont facultatives à l’oral mais souvent nécessaires à l’écrit. Les ouvertures EA explique aussi à quoi sert la phrase suivante par rapport à la précédente.

JEA ou YEA : Je dis, j’interviens
NUJEA ou NUYEA : Titre et paratexte (auteur, date, source etc.)

GWEA ou WEA : Je résume, je reformule, je traduis, je développe ...
NUGWEA ou NUWEA : Notez, remarquez que, je commente ...

KEA ou GEA : C’est une question, il me manque des informations à propos de cela : ... , je ne sais pas cela : ..., complétez ...
NUKEA ou NUGEA : Je réponds à la question , je complète, je vous donne les informations qui vous manquent.

TEA ou DEA : Et puis, ensuite, après
NUTEA ou NUDEA : Avant cela, auparavant

etc.

JEA sert à prendre la parole, NUJEA sert à indiquer au nom de qui vous parlez, la date de votre intervention etc. et le titre de votre exposé.

Jea : ... — À mon tour de parler (maintenant je dis) !
Nujea Mark’n : Wao ! — Marc : Bonjour !
Nujea Liz’an : Wao Mark’n ! — Lisa : Bonjour Marc !

***


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Greenheart




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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMar 13 Mai 2008 - 21:26

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LES CONCLUSIONS EN AO

Tous les mots qui se terminent par la voyelle AO — prononcée comme dans « Baobab ») — sont des Conclusions. Les conclusions indiquent votre avis sur la phrase qui précède, la

JAO ou YAO : Oui, je l'affirme.
NUJAO ou NUYAO : Je me tais, je n’ai rien à dire, je n'ai pas d'opinion à ce sujet, je ne fais que répéter sans approuver.

GWAO ou WAO : Merci, enchanté, bonjour, j'en suis heureux, quelle chance ! génial !
NUGWAO ou NUWAO : Désolé, c’est triste, quel malheur ! quelle malchance ! pas génial ...

KAO ou GAO : je ne le sais pas, est-ce que c'est ? Oui ou non ? et c'est une question ? Pouvez préciser à ce sujet ?
NUKAO ou NUGAO : Je le sais, je n’ai pas de question à ce sujet, je n'ai pas besoin d'en savoir davantage.

TAO ou DAO : D’accord, OK, je signe, je m'y engage, je promets de le faire, je m'en porte garant, je le jure, j'y suis obligé, je le dois.
NUTAO ou NUDAO : Pas d’accord, je refuse de le faire, je ne le garantis pas, je ne le jurerais pas, mais je ne promets rien, cela ne m'oblige en rien.

*

À l’oral, vous pouvez remplacer AO par AE, AA, ou même par A. À l’écrit, utilisez toujours AO. Les conclusions permettent aussi de répondre à toutes les situations les plus courantes.

Jao — Oui. Yao — Oui.
Jae — Oui. Yae — Oui.
Jaa — Oui. Yaa — Oui.
Ja — Oui. Ya — Oui.

*

Comme les signes de ponctuations français, les conclusions sont facultatives à l’oral. Deux conclusions qui se suivent sont deux réponses différentes : une conclusion n’a pas d’influence sur la précédente ou la suivante.

Jao Nao — oui pour la première phrase, non pour la seconde phrase.
Nao Jao — non pour la première phrase, oui pour la seconde phrase.

***

LES AVIS EN A

Tous les mots qui se terminent par la voyelle A prononcée comme dans « Gare ») sont des Avis. Les avis indiquent votre avis sur le mot qui suit ; ils ne concernent pas les déterminants en U. Les avis opposés peuvent se disent avec NU :

Nuwao — Désolé (je ne suis pas content de cela).

FA ou VA : Je veux cela, pour moi c'est nécessaire, impératif.
NUFA ou NUVA : Peu importe, à votre choix, pour moi c'est sans importance.

PA ou BA : Bon pour moi, satisfaisant à mes yeux, ça me va.
NUPO ou NUBA : Mauvais pour moi, insatisfaisant à mes yeux, ça ne me va pas.

TCHA ou SHA : S’il vous plait, je vous en prie, je le souhaite, je le désire, je l'espère, je prie pour.
NUTCHA ou NUSHA : Non merci, je le crains, je ne le désire pas, je ne l'espère pas, je prie que non.

LA ou LYA : Exact selon moi, correct à mes yeux, je l'autorise, je vous le confirme, j'en suis convaincu, j'en suis persuadé.
NULA ou NULYA : Faux à mes yeux, mauvaise réponse de mon point de vue, inexact, confus, je l'interdis, cela ne me convainc pas.

*

Les conclusions et les avis qui commencent par la même consonne ont le même sens, mais la conclusion porte sur la phrase. Par exemple si FA ou VA sert à donner des ordres concernant le mot qui suit (« je veux ceci : ... »), VAO est la conclusion qui sert à donner des ordres, et si TCHA ou SHA sert à demander poliment quelque chose (« je souhaite cela : ... »), SHAO est la conclusion qui sert à souhaiter ce qui vient d’être dit.

Ja — Oui pour cette chose.
Na — non pour cette chose.

Jao — Oui pour la phrase qui précède.
Nao — Non pour la phrase qui précède.

Ka ? — Oui ou non pour cette chose ? (je ne sais pas à propos de cette chose).
Kao ? — Oui ou non ?

Ku ? — Quoi ? (qu’est-ce que c’est ?).
Kuka ? — C’est une question ?

*

Les avis ne s’appliquent pas aux conclusions mais à une chose NEI par défaut. Vous pouvez aussi comprendre « c’est une chose (avis) ». Les avis s’appliquent au mot qui suit dans tous les autres cas.

Ba jao — Je dis que c’est une bonne chose. Banei-teo jao — Je dis que c’est une bonne chose.
Na jao — Je ne le dis pas. Nanei-teo jao — Je ne le dis pas.
Na nao — Je ne dis pas que c’est non. Nanei-teo nao — Je ne dis pas que c’est non.

***


Dernière édition par Greenheart le Mar 25 Déc 2018 - 20:24, édité 42 fois
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Greenheart




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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMer 14 Mai 2008 - 11:39

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***

LES PERSONNES EN AI

Les personnes en AI sont tous les mots qui se terminent par la voyelle AI (comme dans « Paille »). Les personnes en AI désignent des gens. Les personnes en AI sont l’équivalent des pronoms personnels français. C’est la consonne qui indique de quelle personne vous parlez, par rapport à qui parle.

JAI ou YAI : Je, moi (celui qui parle)
NUJAI ou NUYAI : Quelqu’un d’autre que moi.

GWAI ou WAI : Vous (pluriel – ceux à qui on parle)
NUGWAI ou NUWAI : D’autres que vous (pluriel)

KAI ou GAI : Qui ? (de qui on parle ?)
NUKAI ou NUGAI : Qui d’autre ?

TAI ou DAI: Tu, toi (familier – à qui on parle)
NUTAI ou NUDAI : Un autre que toi.

*

Les personnes en AI sont des objets, c’est-à-dire qu’ils décrivent une personne – jamais une chose, veulent dire « à propos de (personne) » devant une ouverture en EA, mais n’ont rien à voir avec une conclusion AO qui indique la fin de la phrase. Une personne en AI après EA et avant AO se lit « c’est (la personne) », « (la personne) est présent », « (la personne) existe ».

Jai — C’est moi.
Tai — C’est toi.
Kai — Qui est-ce ?
Nai — C’est quelqu’un.

***

LES POSSESSEURS E

La même consonne devant E — prononcé comme dans « été », « bébé » — forme un possesseur E. Un possesseur est un pointeur, c’est-à-dire qu’il précise le sens du mot qui suit. Les possesseurs E ne se placent jamais devant un temps I — un mot en E devant un mot en I est forcément une définition E/I.

FE ou VE : Vous (de politesse)
NUFE ou NUVE : Quelqu'un d'autre que vous (de politesse)

PE ou BE : Mon chéri, ma chérie, mon amour
NUPE ou NUBE : Madame, monsieur, cher client, étranger, inconnu, je ne vous connais pas.

TCHE ou SHE : Eux ou elles (des tiers)
NUTCHE ou NUSHE : D'autres qu'eux, d'autres qu'elles (d'autres tiers)

LE ou LYE : Lui ou elle (un tiers)
NULE ou NULYE : Un autre que lui, une autre qu'elle (un autre tiers).

*

Si le possesseur est le dernier mot de la phrase (devant la conclusion AO, éventuellement sous-entendu), il faut comprendre que la phrase est de la personne indiquée.

Je — C’est moi qui affirme cela.
Jejao — C’est moi qui affirme cela.
Jao — J’affirme cela.

Tai je — Je dis que c’est toi.
Tai jeo jejao — Je dis que c’est toi.
Tai jeo jao — Je dis que c’est toi.

Kai te — Tu te demandes qui c’est...
Kai jeo tejao — Tu te demandes qui c’est...

***


Dernière édition par Greenheart le Mar 25 Déc 2018 - 20:39, édité 44 fois
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Greenheart




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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 15 Mai 2008 - 12:11

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Ce sujet a été édité pour faire place à la version finale du Rémaï.
Posez svp vos questions dans le fil approprié.

Cette leçon est en cours de rédaction.

***

LES CHOSES EN EI

Les choses en EI sont tous les mots qui se terminent par la voyelle EI (comme dans « Soleil »). Les choses en EI désignent des objets d’une certaine catégorie. Les choses en EI sont l’équivalent des hyperonymes français.

JEI ou YEI : Un individu, son corps, une partie de son corps.
NUJEI ou NUYEI : Un fantôme, un mutilé, une partie manquante du corps.

GWEI ou WEI : Un vêtement, un accessoire.
NUGWEI ou NUWEI : Une partie nue, découverte.

KEI ou GEI : Un outil, une fabrication
NUKEO ou NUGEI : Un objet naturel

TEI ou DEI : Une maison, partie de
NUDEI : Un véhicule, un meuble

*
Une phrase qui ne contient qu’une chose EI se comprend « c’est (cette chose) »,« Il y a (cette chose) », « (cette chose) est là-devant ».

Wei — C’est un vêtement.
Kei — C’est un outil.
Tei — C’est une maison.

*

Si une phrase contient seulement une personne AI et une chose EI, comprenez « (cette personne) a (cette chose) devant elle », « (cette personne) tient (cette chose) », « (cette personne) est en présence de (cette chose) ».

Jei jai — Je suis là en personne (j’ai mon corps).
Tei tai — Tu es devant une maison (tu as là cette maison).

***

LES DÉTERMINANTS U

Les déterminants U sont tous les mots qui se terminent par la voyelle U (comme dans « toutou »). Les déterminants U modifient le sens du mot suivant.

JU ou YU: Ce, cette, ces (que l’on pointe)
NUJU ou NUYU : Cet autre.

GWU ou WU : Chaque, tous, tous les.
NUGWU ou NUWU : Chaque autre, tous les autres.

KU ou GU : Est-ce que le mot qui suit convient ?
NUKU ou NUGU : Ce mot qui suit convient.

TU ou DU : Une partie de, du, de la, des
NUTU ou NUDU : L’entier, tout le, toute la

Juwei – Ce vêtement.
Lojuwei — Ce vêtement qui est en haut.

Duwei — Une partie du vêtement.
Loduwei — Le haut du vêtement (la partie haute du vêtement).

*
Les déterminants U ne sont jamais modifiés par un pointeur I, E, A, O, OI – seul l’objet dont ils modifient le sens l’est. Par contre, un autre déterminant U modifie leur sens.

Jutei — Cette maison ; Junutei – Ce meuble.
Kutei — Est-ce que c’est bien « TEI (maison) » que je dois dire ?
Nukutei — C’est bien « TEI (maison) » qu’il faut dire dans ce cas.

Pour poser une question sur un mot indéfini (quelqu’un, quelque chose etc.), utilisez l’avis KA ou GA, la conclusion KAO ou GAO. Pour poser une question sur un temps I, un possessif E, une direction O ou un nombre N, utilisez le mot interrogatif qui commence par la consonne K ou G.

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptySam 17 Mai 2008 - 14:39

Il est dit que sur internet le Toki Pona est à ce jour la langue la plus concise au monde car elle ne contient que 118 mots. Ne serait-ce pas plutôt le Rémai ? Avec 12 lettres-idées on explose le record détenu par Sonja Elen Kisa !

source : Wikipédia

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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyDim 18 Mai 2008 - 19:30

ziecken a écrit:
Il est dit que sur internet le Toki Pona est à ce jour la langue la plus concise au monde car elle ne contient que 118 mots. Ne serait-ce pas plutôt le Rémai ? Avec 12 lettres-idées on explose le record détenu par Sonja Elen Kisa !

source : Wikipédia

C'est une question délicate.

C'est vrai qu'avec seulement douze signes-idées à combiner ("agglutiner") pour former toutes les autres notions, y compris les plus abstraites, ou nuancées, le Toki Pona est effectivement "explosé".

Par ailleurs, le Toki Pona part d'un principe de limiter les possibilités d'expression de ses locuteurs il me semble. Donc avec peu de signes, on peut dire beaucoup de choses, mais peu à la fois (ce qui pourrait aussi s'interpréter comme une définition de la concision, remarque).

Alors que le principe du Rémaï est inverse : avec peu de signes on peut dire énormément de choses, avec plus, on en dit toujours moins car plus le mot est long, plus il est précis et univoque. La conséquence est qu'un mot rémaï, même toujours formé des 12 mêmes signes idées, a une identité propre, donc doit être "appris", même si cela peut se révéler extrêment facile au point de pouvoir inventer et apprendre un nouveau mot juste au cours de la conversation, ce qui est inconcevable en français.

(post édité)

Dans cette optique, le Toki Pona demeure largement la plus concise au monde, mais aura peut-être des difficultés à traduire toutes les nuances du Rémaï. Il faudrait cependant tester ce passage direct d'une langue construite à l'autre pour en juger.


Dernière édition par Greenheart le Jeu 18 Juin 2009 - 21:26, édité 2 fois
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Greenheart




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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyLun 19 Mai 2008 - 15:27

Mise à jour finale.

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***

LES CHOSES EN EI

Les choses en EI sont tous les mots qui se terminent par la voyelle EI (comme dans « Soleil »). Les choses en EI désignent des objets d’une certaine catégorie. Les choses en EI sont l’équivalent des hyperonymes français.

JEI ou YEI : Un individu, son corps, une partie de son corps.
NUJEI ou NUYEI : Un fantôme, un mutilé, une partie manquante de son corps.

GWEI ou WEI : Un vêtement, une couverture, un accessoire, une partie du corps couverte, un emballage.
NUGWEI ou NUWEI : Une partie nue, une nudité, une partie du corps découverte, une absence d'emballage.

KEI ou GEI : Un outil, une fabrication
NUKEI ou NUGEI : Un objet naturel

TEI ou DEI : Une maison, partie de, de l'immobilier
NUTEI ou NUDEI : Un véhicule, un meuble, du mobilier

*

Une phrase qui ne contient qu’une chose EI se comprend « c’est (cette chose) »,« Il y a (cette chose) », « (cette chose) est là-devant ».

Wei — C’est un vêtement.
Kei — C’est un outil.
Tei — C’est une maison.

Si une phrase contient seulement une personne AI et une chose EI, comprenez « (cette personne) a (cette chose) devant elle », « (cette personne) tient (cette chose) », « (cette personne) est en présence de (cette chose) ».

Jei jai — Je suis là en personne (j’ai mon corps).
Tei tai — Tu es devant une maison (tu as là cette maison).

***

LES DÉTERMINANTS U

Les déterminants U sont tous les mots qui se terminent par la voyelle U (comme dans « toutou »). Les déterminants U modifient le sens du mot suivant.

JU ou YU : Ce, cette, ces (que l’on pointe)
NUJU ou NUYU : Cet autre cette autre, ces autres.

GWU ou WU : Chaque, tous (tous les éléments d'un ensemble; tous les membres d'un groupe)
NUGWU ou NUWU : Chaque autre, tous les autres (éléments d'un ensemble, membres d'un groupe).

KU ou GU : Est-ce que le mot rémaï (une seule syllabe qui suit immédiatement) convient ?
NUKU ou NUGU : Ce mot rémaï qui suit immédiatement convient.

TU ou DU : Une partie de, du, de la, des
NUTU ou NUDU : L’entier, tout le, toute la

Juwei – Ce vêtement.
Lojuwei — Ce vêtement qui est en haut.
Duwei — Une partie du vêtement.
Loduwei — Le haut du vêtement (la partie haute du vêtement).

*

Les déterminants U ne sont jamais modifiés par un pointeur I, E, A, O, OI – seul le mot qui suit immédiatement dont ils modifient le sens l’est. Donc, un autre déterminant U modifie le sens du déterminant U qui le suit immédiatement.

Jutei — Cette maison ;
Junutei – Ce meuble.
Kutei — Est-ce que c’est bien « TEI (maison) » que je dois dire ?
Nukutei — C’est bien « TEI (maison) » qu’il faut dire dans ce cas.

*

Pour poser une question sur un mot indéfini (quelqu’un, quelque chose etc.), utilisez l’avis KA ou GA, la conclusion KAO ou GAO. Pour poser une question sur un temps I, un possessif E, une direction O ou un nombre N, utilisez le mot interrogatif qui commence par la consonne K ou G.

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMar 20 Mai 2008 - 13:13

Mise à jour finale.

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Ce sujet a été édité pour faire place à la version finale du Rémaï.
Posez svp vos questions dans le fil approprié.

Cette leçon est en cours de rédaction.

***

Notez bien : cette partie du rémaï est à la fois la première à avoir été crée - et la dernière à avoir été décrite. La signification associé à chaque syllabe d'une définition peut avoir encore besoin d'être ajustée au fur et à mesure que seront ainsi définis la totalité des mots les plus précis du dictionnaire de la langue maternelle.

LES DÉFINITIONS RÉMAÏ E/I

Une définition E/I consiste en deux syllabes ou davantage qui se suivent. La première syllabe est un mot en E, la seconde un mot en I. S’il y a une troisième syllabe, c’est un mot en E, une quatrième est en I et ainsi de suite. La définition se lit comme suit :

Rang 1 : Nom Rang 2 : adjectif du nom Rang 3 : verbe
JE: (nom 1) La chose, l’individu, la longueur
JI : (adjectif 2 du nom 1) Unique, saillant, singulier
JE : (verbe 3 du groupe sujet nom 1 + adjectif 2) : Qui se distingue (par)

GWE : (nom 1) Le cercle, la réunion, le retour
WI : (adjectif 2) Assemblé, réuni, équipé
GWE : (verbe 3 du sujet 1+2) : Qui revient, qui forme

KE : (nom 1) La part, l’empire, la prise
KI : (adjectif 2) Découpé, partagé, percé
KE : (verbe 3 du sujet 1+2) Qui sépare, qui coupe

TE : (nom 1) L’action, support, surface, poussée
TI : (adjectif 2) Présenté, porté, poussé, acté
TE : (verbe 3 du sujet 1+2) Qui agit, fait, pousse

Jewi nei — La chose assemblée, donc le produit, le composée, quelque chose avec autre chose.
Jewi nai — La chose assemblée, donc le produit, le composée, quelqu’un équipé ou assisté.

Plus vous ajoutez des formes E/I, plus vous précisez de quoi vous parlez, et plus vous pouvez distinguer par exemple le couteau de la hache, ou le boucher du soldat, le tailleur de pierre du tailleur de vêtements.

Jewiketi nei — La chose assemblée qui coupe un support – un couteau, une lame, une hache, une scie.
Jewiketi nai — La personne assemblée (personne + outil) qui coupe un support — un tailleur, boucher, soldat.

*

Une définition E/I est invisible pour un déterminant U, c’est-à-dire que le déterminant U devant une définition E/I s’applique strictement à la chose EI ou à la personne AI définie, et non à la première syllabe de la définition E/I, ou encore à une autre.

Jevei nei — La chose assemblée.
Nujevei nei — La chose assemblée manquante.
Jenuvei nei — La chose assemblée manquante.
Jevei nunei — La chose assemblée manquante.

Les définitions E/I sont leurs propres opposées, c’est-à-dire que l’opposé de JE dans une définition est n’importe laquelle des autres syllabes composant la définition, ou n’importe quel groupe de syllabes E/I de la défintion. L’opposé d’une définition n’est donc jamais NU+(définition) : c’est la chose éventuellement sous-entendue qui est l’opposé du même mot retranché de NU.

***

LES DÉFINITIONS PRIMORDIALES

Le Primordial – ma première création linguistique – permet de transformer n’importe quel mot étranger (donc ceux de votre langue maternelle) en définition rémaï. De ce fait, et à condition de bien connaître le mot étranger en question – quelle partie du mot veut dire quoi dans sa langue d’origine, vous pouvez retrouver la définition rémaï de ce mot, dans le contexte de votre phrase.

Voici la marche à suivre : utilisez-la au début comme un jeu, puis, au fur et à mesure que votre instinct prendra le relais, les définitions vous viendront sans réfléchir. Si ce n’est pas le cas, utilisez un dictionnaire français-rémaï dès qu’il sera disponible.

1. Sachez de quoi vous parlez : quelle classe grammaticale rémai, et quel mot dans cette classe.
2. Vérifiez d’abord que vous n’avez pas déjà les mots rémaï pour dire cela.
3. Vérifiez qu’il ne s’agit pas d’un nom propre (marque etc.), qui se dit avec JOI’N.
4. Supprimez les éléments (préfixe, suffixe, terminaison grammaticales) qui sont des pointeurs rémaï.
5. Si les mots contenant cette idée font varier la prononciation, continuez avec les deux radicaux.
6. Réduisez-les à une suite de consonnes dures rémaï. En cas de nombre impair, ajoutez L.
7. OU, U, Ü, EU, OE = W ; I, Ê, Ë, AI, AE = J ; voyelle + L devient JL. Supprimez les autres voyelles.
8. Renversez l’ordre des consonnes rémaï obtenues, et ajoutez alternativement les voyelles E / I.
9. Vérifiez que la définition rémaï obtenue correspond suffisamment au sens du mot à traduire.
10. Si ce n’est pas le cas, corrigez ou rallongez la définition, et rétablissez la ou les consonnes correctes.
11. Précisez éventuellement de quoi vous parlez en ajoutant un mot en EI (chose) ou en AI (personne).
12. Vérifiez que la phrase qui contient ce mot veut bien dire ce que vous voulez dire.

Par exemple :

1. Il n’y a pas de mot rémaï pour dire Noël. Il y a cependant le mot pour dire 25 décembre.
2. Je parle de la saison de Noël (la fête) et non le jour de la fête, le père Noël ou le prénom Noël.
3. L’idée de saison correspond à l’adjectif rémaï NUSOI. Le nom propre de la fête serait Joi noelin.
4. « Noël » se prononce « No-êl », je réduis aux consonnes rémaï : NWJL.
5. Je renverse l’ordre des consonnes rémaï : NWJL devient LJWN.
6. J’ajoute les E et les I : LJWN devient Lejiweni.
7. Je vérifie la définition : Lejiweni veut dire le noble évènement de la célébration renouvelée.
8. Cette définition correspond au français « la fête », « l’anniversaire ».
9. Il manque donc une partie de la définition : « du Christ », qui signifie « le premier ».
10. Le premier (ou la première) est un mot rémaï – Toijei’n tai.
11. Mais Christ étant le nom propre JOI’N de fondateur de la religion chrétienne : Joi krist’n...
12. Il parait plus logique de préciser « le temps du noël chrétien », krist’n lejiweni nusoi.

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMer 21 Mai 2008 - 1:35

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***

LES DIRECTIONS EN O

Les directions en O sont tous les mots qui se terminent par la voyelle O (comme dans « tôt », « bateau »). Les directions désignent des positions ou des déplacements. Les directions O sont des pointeurs et s’utilisent comme les avis en A ou les nombres OI, etc.

JO ou YO : Ici, partant d’ici. (mouvement) Reste sur place.
NUJO ou NUYO : Ailleurs. (mouvement) Départ, aller simple.

GWO ou WO : À droite. (mouvement) tournez à droite
NUGWO NUWO : À gauche. (mouvemen) tournez à gauche.

KO ou GO : Où ? (mouvement) Pour aller où ?
NUKO ou NUGO : Je ne sais où.

TO ou DO : Devant, avant. (mouvement) arrivée, arrivé là, à destination, jusqu'à la ligne d'arrivée.
NUTO ou NUDO : Derrière, après. (mouvement) en reculant, en arrière, jusqu'à la ligne de départ.

*

Les directions ne s’appliquent pas aux conclusions AO mais à une chose NEI par défaut. Vous pouvez aussi comprendre « c’est dans cette (direction) ». Les directions s’appliquent au mot qui suit dans tous les autres cas.

Bo jao — Je dis que la chose est dedans. Bonei-teo jao — Je dis qu’il y a dedans quelque chose.
No jao — Je dis que c’est quelque part. Nonei-teo jao — Je dis qu’il y a une chose (quelque part).
No nao — Je ne dis pas où. Nonei-teo nao — Je ne dis pas que cette chose existe (quelque part).

*

Plusieurs directions O consécutives décrivent un déplacement, un mouvement, dont JO est le point de départ et TO le point d’arrivée.

Jo Wo nuwo nuwo juwo vo tea to.
D’ici, allez à droite, puis à gauche, puis à gauche, puis à droite et tout droit, et vous y êtes.

*

Attention à insérer JU devant la direction en O si une direction opposée et une direction droite se suivent. Sans JU, deux directions consécutives identiques ne comptent que pour une seule.

Nuwowo — À gauche. Nuwo — À gauche.
Nuwo juwo — À gauche puis à droite.

Plusieurs directions décrivent un déplacement, donc peuvent se traduire par un verbe conjugué, y compris dans une relative ou une complétive quand le déplacement porte sur un complément.

Joto vai Paris’n kao ? — Est-ce que vous (de politesse) allez à Paris ?
[bJeja, tovo tejeve’n teo Paris’n leo[/b]. — Oui, je prends ce TGV qui va à Paris.

***

LES NOMBRES EN OI

Les nombres en OI, comme dans « Tolstoï », permettent de numéroter, compter, ordonner et calculer. Il faut leur ajouter une close en ‘N, et utiliser NOI quand vous parlez d’un nombre (suite de chiffres ou de lettres) en général, sans préciser de chiffres.

JOI ou YOI : Nom propre (lettres)
NUJOI ou NUJOI : Citation, titre (lettres)

GWOI ou WOI : Nombre, effectif, calcul
NUGWOI ou NUWOI : Nombre de manquants, négatif.

KOI ou GOI : Prix, débit, coût, emprunt.
NUKOI ou NUGOI : Salaire, crédit, monnaie, remboursement.

TOI ou DOI : Ordre d’arrivée
NUTOI ou NUDOI : Ordre inverse d'arrivée.

*

Les nombres OI s’utilisent comme des pointeurs. Ils représentent des choses EI par défaut, donc héritent du rôle TEO par défaut. Les nombres OI ne concernent donc pas les conclusions AO.

Na je nushoi feivoi faive fi’n nao — Mon numéro (de téléphone, de code, d’identification) n’est pas le 55555.

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 29 Mai 2008 - 16:31

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***

LES CHIFFRES ET LES ORDRES RÉMAÏ

Après la plupart des nombres OI viennent des mots rémaï qui se lisent comme des chiffres.

Chiffres

J ou Y : chiffre 1
GW ou W : chiffre 2
K ou G : chiffre 3.
T ou D : chiffre 4.
F ou V : chiffre 5.
P ou B : chiffre 6.
TCH ou SH : chiffre 7.
L ou LY : chiffre 8.
R ou RY : chiffre 9
S ou Z : chiffre 0
M ou MY : chiffre variable.
N ou NY : chiffre non précisé, X.

*

Ordres

Les ordres indiquent la colonne dans laquelle s'écrit le chiffre, quand le nombre est écrit en ligne. Il s'agit des puissances de 10 correspondant au chiffre de la consonne associée à la voyelle dans l'alphabet rémaï. Par exemple J est la première consonne et correspond au chiffre 1 ; EI est la première voyelle, et correspond à x10 puissance 1 = x10, la colonne qui précède les unités.

EI : Dizaines (10 puissance 1)
OI : Centaines (10 puissance 2)
AI : milliers (10 puissance 3)
E : dix-mille
I : cent-mille
EA : millions.
AO : dix millions
EO : cent millions
A : milliard
O : Unités (10 puissance zéro)
U : Opération.
‘N : Fin du nombre.

*

La voyelle qui suit la consonne indique la colonne (ou ordre) du chiffre, sauf pour les opérations U et les closes 'N qui indiquent la fin du nombre ou du calcul :

Unités O — Jo'n (1)
Dizaines EI — Wei’n (20)
Centaines OI — Koi’n (300)
Milliers E — Te’n (4.000)

Quatre mille trois cent vingt-et-un. — Tekoiweijo’n ((4.321)

*

Utilisez JOI’N avant ou après un autre nombre pour nommer l’unité. Le nom propre JOI et le nombre OI désignent strictement la même chose OI ou la même personne AI, donc leur ordre n’est pas important, pourvu que ces mots soient utilisés avant le rôle EO qui explique à quoi sert la chose ou la personne dans l’histoire que raconte la phrase.

Joi paris’n loi weiwo’n tao — Je suis d’accord : il est 22 heures (heure de Paris).
Joi Celsius’n toi jeito’n rao — Je lis (vois, entends, pense) quatorze degrés (atteints sur l’échelle de) Celsius.

*

La question « Combien ? » se pose avec KA devant le nombre ou KAO à la fin de la phrase. L’ouverture KEA indique si nécessaire que votre phrase est une réponse. Il n’est pas possible de poser une question KU à l’intérieur d’un nombre OI.

Vous pouvez dire votre âge avec ZOI (année), puis en précisant que vous êtes celui qui a toutes ces années :

Zoi kei’n — J’ai trente ans.
Keiwo’n tai — Tu en a trente-deux.

***

Les opérations rémaï U

JOI est une exception : les syllabes qui se lisent après se lisent comme... des syllabes, pour former un nom propre, étranger, d’espèce, de marque, d’unité ou une citation. Les nombres comme les citations ou noms se terminent toujours par une close en ‘N, qui indique que la suite se lit en rémaï.

J O > X V A S 7 < L N 8
J GWU KU TU FU PU TCHU TL RH S NM GN
Y W G D V B SH L RW Z M N
Déb. + ? * Supérieur /* ( */ corr = Lettres Opp.
Fin - Exact / Inférieur Diviseur ) Multiple barré ≠ Indice

(article en cours de mise en forme)

*

Dans un nombre, les déterminants U se lisent comme des opérations. Utilisez les opérations pour indiquer les multiples et sous multiples, ou encore parler d’une opération comme d’une qualité.

Boi weo’n — Deux tonnes (2.000.000 grammes).
Boiwo dujeo’n — Deux fois un million de grammes.

Moi nudujai’n — Un millilitre (1 litre divisé par 1000).
Moi jei nudujai’n — Dix millilitres.

Roi wujo’n — Le jour +1, plus un jour.
Roi nuwujo’n — Le jour -1, moins un jour.

***


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MessageSujet: Rémaï    Rémaï (plusieurs versions) EmptyDim 8 Juin 2008 - 20:27

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LES TEMPS EN I

Pour indiquer le moment qui contient ce qui suit, vous utilisez un mot en I — comme dans « lit », « titi ». Un moment I dure jusqu’au moment suivant. Les temps en I sont toujours placés devant les possesseurs E.

JI ou YI : Au moment où je parle (actuel)
NUJI ou NUYI : Alors (récit, narration - pas au moment où je vous parle)

GWI ou WI : Habituellement, souvent
NUGW Iou NUWI : Une seule fois, exceptionnellement, parfois (il est / était / sera une fois)

KI ou GI : Quand ? à quel moment ?
NUKI NUGI : Je sais quand.

TI ou DI : Tandis que, en train de, en cours (progressif, présent continu)
NUTI ou NUDI : Ayant été rendu, ayant été fait

Virei — La langue de bientôt (mes prochains mots). Vimai — Nous, prochainement (ça va être à nous).
Birei — La langue d’autrefois (c’était la langue, c’était les mots). Birei — C’était nous (nous, autrefois).

*

Le moment présent (actuel, maintenant) JI est le moment par défaut, il peut donc être sous-entendu.

Jirei — La langue actuellement (au moment où je vous parle).
Rei — La langue actuellement (au moment où je vous parle).

*


Voici la conjugaison du verbe « être content » (être satisfait) à quelques temps fréquents.

Actuel : Ji baneo > Je suis content
Récit : Nuji baneo > Alors, je suis content

Habituel : [/b]Wi baneo[/b] > D’habitude, je suis content
Rare : Nuwi baneo > Parfois je suis content

Interrogatif : [b]Ki baneo
> Quand je suis content ?
Secret : Nugi baneo > Je sais quand je suis content.

Continu : Di baneo > Tandis que je suis content
Constat : Nudi baneo[b] > J’ai été content.

Proche : [b]Vi baneo
> Je vais être content
Récent : Nuvi baneo > Je viens d’être content

Imparfait : Bi baneo > J’étais content
Parfait : Nubi baneo > Je fus content

Infinitif : Shibaneo > Être content moi-même, Noshibaneo > d'être content.
Projet : Nushibaneo > Pour être content, en vue d'être content ; Nonushibaneo > à être content.

*

Pour conjuguer à une autre personne que celui qui parle, ajoutez la personne en AI appropriée.

Tai ji baneo — Tu es content.
Lai bibaneo — Il ou elle était content(e)

*

Et voici la conjugaison du verbe « parler rémaï » (se servir de la langue rémaï) aux mêmes temps.


Actuel : Ji reimai’n weo > Je parle rémaï (je me sers du rémaï, la langue)
Récit : Nuji reimai’n weo Alors, je parle rémaï
Habituel : Wi reimai’n weo > J’ai l’habitude de parler
Rare : Nuwi reimai’n weo > Parfois je parle ...

Interrogatif : Ki reimai’n weo > Quand je suis content ?
Secret : Nugi reimai’n weo > Je sais quand je parle ...

Continu : Di reimai’n weo > Tandis que je suis content
Constat : Nudi reimai’n weo > J’ai parlé rémaï

Proche : Vi reimai’n weo > Je vais parler rémaï
Récent : Nuvi reimai’n weo > Je viens de parler rémaï

Imparfait : Bi reimai’n weo > Je parlais rémaï
Parfait : Nubi reimai’n weo > (d'abord je ne parlais pas rémaï, ensuite) Je parlai rémaï (et après je n'ai plus parlé rémaï).

Infinitif : Shi reimai’n weo > Parler moi-même rémaï ; Noshi reimai'n weo > de parler rémaï.
Projet : Nushi reimai’n weo > Pour parler rémaï, en vue de parler rémaï ; Nonushi reimai'n weo > à parler rémaï.

*

Vous pouvez rappeler le sujet en ajoutant un possesseur E avant ou après le temps I, devant le complément du verbe (chose EI, personne en AI, etc.) ou le rôle en EO.

Jime reimai’n weo — Nous parlons rémaï.
Vewi reimai’n weo ? — Avez-vous l’habitude de parler rémaï ?

***

CONSTELLATIONS RÉMAÏ I / E

La constellation rémaï d’une phrase est composée de tous les temps en I et tous les possesseurs en E de la phrase, en particulier quand un temps I précède directement un possesseur en E. Tous ces mots renseignent sur qui et quand quelqu’un fait quelque chose, et quels objets ce quelqu’un possède.

Ne confondez pas une constellation I/E (un temps qui précède un possesseur, des temps et des possesseurs éparpillés dans la phrase) avec une définition EI, des mots en E puis en I qui composent la définition de l'objet suivant - chose en EI ou personne en AI ou sous-entendu, ou d'un autre pointeur A, O, OI ou d'une ouverture EA.

Un possesseur E ou une constellation IE devant un rôle en EO est l'équivalent d'un verbe comme "faire" qui peut remplacer n'importe quel verbe, dont le sens est partiellement sous-entendu. Le rôle en EO indique le verbe hyperonyme et ne peut-être sous-entendu.

Pide-teo — tu le faisais
Nupide-neo — tu le fus.

***


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MessageSujet: Rémaï 54   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMar 26 Mai 2009 - 15:33

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***

LES RÔLES EN EO

Les rôles en EO sont tous les mots d’une seule syllabe qui se terminent par la voyelle EO, comme dans « Léonard ». Les rôles en EO indiquent la fin du groupe nominal, et indiquent à quoi sert l’objet décrit par ce groupe nominal dans l’histoire que raconte la phrase.

JEOou YEO : Sujet / qui déclenche l’action
NUJEO ou NUYEO : Thème, propos, contexte

GWEO ou WEO : Accessoire / à l’aide de
NUGWEO NUWEO : Entrave, gène, opposant

KEO ou GEO : Destinataire, témoin / pour
NUKEO ou NUGEO : Objet manipulé, joué

TEO ou DEO : Objet manipulé, transmis, conservé
NUTEO ou NUDEO : Objet crée, construit, modifié

Deux rôles en EO différents peuvent suivre une chose EI ou AI et lui attribuer plusieurs rôles différents dans l’histoire. Vous ne pouvez plus alors sous-entendre les rôles par défaut JEO (personne en AI) ou TEO (chose).

Jaijeokeo duneteo toleo — Je me donne du temps pour y arriver.

*

Quand deux rôles en EO identiques se suivent, ils ne comptent que pour un seul. Si vous voulez dire que les rôles identiques concernent des situations différentes, ou si un rôle opposé doit suivre le même rôle droit, utilisez JU pour séparer les rôles identiques consécutifs.

Tai keo — C’est pour toi.
Tai keogeo — C’est pour toi.
Jai nuweojuweo — Je suis maladroit quand je m’aide moi-même.

*

Les rôles en EO qui suivent une ouverture en EA indique seulement que la phrase qui suit est à propos de la chose ou la personne qui tient ce rôle dans la phrase précédente. De même les rôles en EO qui suivent une conclusion en AO indiquent seulement que l’avis sur la phrase précédente est donné par la personne qui tient ce rôle dans cette phrase précédente, ou qui contrôle la chose qui tient ce rôle dans la phrase précédente.

Waiweo to rao. Tea waoweo. — Je suis là avec vous (pluriel), et je vois que vous vous réjouissez.

***

LES RÔLES PAR DÉFAUT

Récapitulons les rôles par défaut des mots rémaï. En gris, les mots qui n’ont aucun rôle par défaut.

Chose en EI > TEO
Nombre en OI> TEO
Personne en AI > JEO
Possesseur en E > JEO

Temps en I > JEO.
Constellations I / E > JEO
Définitions en E/I > TEO.

Ouverture EA > Aucun rôle par défaut.
Conclusion AO > Aucun rôle par défaut.
Avis A > TEO

Direction O > TEO
Rôle EO > Aucun rôle par défaut.
Déterminant U > Aucun rôle par défaut.
Close en 'N > TEO.

Les ouvertures EA, les conclusions AO, les rôles EO, les nombres OI et les déterminants U n’ont jamais de rôles par défaut.
Les personnes AI, les possesseurs en E, les temps I et les constellations I/E sont des sujets JEO par défaut
Les choses en EI, les avis A, les positions O, les définitions E/I, les closes'N sont des objets directs TEO par défaut.

Jai tai bei — Moi et toi avons cette nourriture devant nous.
Jai taikeo bei — Je te donne cette nourriture (j’ai pour toi cette nourriture).
Jaijeo taikeo beiteo — Je te donne cette nourriture (j’ai pour toi cette nourriture).

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMar 26 Mai 2009 - 15:36

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LES CLOSES EN N, ADJECTIFS ET COMPLÉMENT DE NOMS RÉMAÏ

Les closes sont les mots qui se terminent par N. Les closes brèves EN, IN sont l’équivalent d’une ouverture ou fermeture de parenthèses ou d’une proposition relative, donc d’un adjectif ou d’un complément de nom français. Les closes transforment en pointeur l’ouverture EA ou la chose EI ou la personne AI qui précède, et précisent le pointeur devant un rôle en EO, explicite ou sous-entendu. Les closes ne transforment pas les déterminants U.

Les closes longues EIN, OIN, AIN, EAN, AON, EON servent à préciser la prononciation de la syllabe qui suit. La close NN indique que les mots suivants sont hors d’une parenthèse et à indiquer que l’on hésite (« euh ... »). Enfin noter que le ‘N que nous utilisons dans ce manuel est une contraction, ou si vous préférez l’abréviation de deux closes brèves – celle qui ouvre et celle qui referme la parenthèse rémaï.

EIN: la consonne qui suit est dure.
OIN : la consonne qui suit est douce.
AIN : la consonne qui suit ne se prononce pas.
EN : ouvrir ou fermer la close
IN : ouvrir ou fermer la close.
EAN : la voyelle qui suit ne se prononce pas.
AON : la voyelle qui suit est longue.
EON : la voyelle qui suit est courte.
AN : caractère espace, ne se prononce pas, sépare les mots (caractère "nul" en rémaï).
ON : ouvre / ferme une close à l'intérieur d'une close.
UN :ouvre / ferme une close à l'intérieure d'une close.
NN : La suite est hors de la close, hésitation "heu".

Après OI, les closes EN, IN, ON, UN indiquent le début du nombre (nom propre etc.), puis la fin du nombre. EIN, OIN, AIN, EAN, AON, EON précisent si nécessaire la prononciation de la syllabe qui suit. Pour indiquer un caractère espace (une séparation entre deux mots, on utilise AN. ON et UN servent à ouvrir et fermer des guillemets, ou une close rémaï dans une citation d’une phrase rémaï.

Après une ouverture en EA, une chose EI, une personne AI, la close EN, IN, ON, UN indique un adjectif ou un complément de nom ou encore une proposition relative se rapportant à l’ouverture, la chose, la personne.

La maison que je vois — Lutei enralu in.
Une maison de femmes — Lutei enmoi in.

À l’oral, les closes de prononciation et d’espace sont inutiles puisque votre interlocuteur entend comment vous prononcez vos consonnes et vos voyelles, ou bien si vous supprimez une voyelle après une consonne ou une consonne après une voyelle, et le caractère espace ne se prononce pas.

De même, toujours à l’oral, toutes les ouvertures et fermetures de closes internes ou externes EN, IN, ON, UN peuvent être sous-entendus par une courte pause et NN peut être sous-entendu par une pause plus longue.

À l’écrit, les closes sont obligatoires mais peuvent être remplacées par un signe de ponctuation (apostrophe’, slash /, guillemets) ou une mise en forme différente du texte principal en rémaï (italique, casse ou police de caractère différente etc.).

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMar 26 Mai 2009 - 15:42

Mise à jour finale.

Bientôt ici à télécharger en .pdf gratuit le manuel rapide de Rémaï final.

Ce sujet a été édité pour faire place à la version finale du Rémaï.
Posez svp vos questions dans le fil approprié.

Cette leçon est en cours de rédaction.

***

Notez que les leçons suivants sont "superflues", c'est-à-dire que les leçons précédentes permettent déjà de traduire ces points du français.

***

ADJECTIFS ET ATTRIBUT

Les adjectifs français sont des noms de choses utilisés pour indiquer la qualité d’une autre chose. Pour les traduire, vous avez plusieurs possibilités :

[/b]Un pointeur rémaï traduit déjà la qualité décrite par l’adjectif français : [/b] utilisez le pointeur rémaï I, E, A, O, OI. Attention à appliquer l’adjectif au bon mot : si votre adjectif concerne la phrase entière (« à propos de »), il doit être placé devant l’ouverture EA. Si l’adjectif est amené par le verbe « paraître », il se place devant l’avis nominalisé RANEI ou la conclusion RAO.

Bajao — C’est une bonne chose (de dire cela).
Barao — Cela me parait bon (satisfaisant).
Babei rao — Cela me parait bon (à manger).

*

Les rôles d’attributs NEO et de manque NUNEO : Un attribut, c’est-à-dire la qualité ou la nature attribuée à un sujet JEO par le verbe « être (ainsi ») ou « être fait, rendu, crée etc. » se traduit en ajoutant le rôle NEO au mot qui décrit l’adjectif. Attention, le rémaï traduit le manque, c’est-à-dire la qualité ou nature qui manque au sujet JEO par NUNEO, le rôle opposé à NEO.

Bunei neo — C’est beau.
Bunei nuneao — Cela manque de beauté.
Veli-neo tei-jeo — Je dis que c’est une belle maison.

*

Une définition E/I, un nom propre JOI’N ou bien une citation NUJOI’NN : Les adjectifs placés avant ou après le nom qu’ils qualifient peuvent se traduire en ajoutant N au mot étranger ou rémaï qui représente la même idée (JOI’N) ou qui donnent un titre à cette idée (NUJOI’NN). Vous pouvez aussi directement définir la qualité que vous voulez donner à l’objet et placer la définition devant.

Joi affirmatif’n rei — Un ou des mots affirmatifs.
Joi jao’n rei — Un ou des mots affirmatifs (un avis positif).
Jewi rei — Des mots saillants en retour.
Newi rei —Des mots opposés en retour.

***

COMPLÉMENT DE NOM, COMPLÉTIVES ET RELATIVES SIMPLES

Les compléments de nom indique qu’un objet provient d’un autre.

En rémaï, vous construisez les compléments de nom en plaçant NO devant l’objet complément de nom, avant le rôle en EO de l’objet complété.

Nutei noteikeo — Pour un meuble de la maison.

*

Pour construire une proposition complétive ou relative, utilisez l’ouverture NUKEA. Vous indiquez l’antécédent en répétant son rôle dans la phrase précédente. Par défaut, l’antécédent est le sujet JEO de la phrase précédente. Pour reprendre le complément de nom, il faut ajouter NO devant JEO.

Tei nukea yoto jao — La maison qui chemine.
Nutei noteikeo jao bao. — Pour le meuble de la maison, qui (le meuble) me convient.
Nutei noteikeo jao nobao — Pour le meuble de la maison qui (la maison) me convient.

*

Pour indiquer le pronom qui reprend l’antécédent, ou une phrase entière ouverte par une ouverture EA, il faut reprendre l’objet (chose ou personne en question) ou l'ouverture EA elle-même.

Voir ci-après les reprises, pronoms et diminutifs d'objets ou de phrases.

***

REPRISES, PRONOMS ET DIMINUTIFS

En français, il y a plusieurs manières de reprendre un mot qui précède dans la phrase ou dans le texte. De même en Rémaï.

*

Le même objet reprend l’objet pointé : tant qu’il n’y a pas une nouvelle personne AI ou une nouvelle chose EI, la même personne EI ou la même chose EI (mot avec la même consonne, même voyelle) la dernière personne AI ou la dernière chose EI citée.
Le même pointeur reprend l’objet pointé : tant que le point de vue ne change pas — c’est la même personne qui parle, le même possesseur E au même temps I.

Batonei. Buto. — C’est une bonne chose. Une belle chose.

*

La même série de pointeurs écourtée reprend le même objet : tant que l’ordre des pointeurs ne change pas, et qu’il s’agit bien des mêmes pointeurs (même consonne, même voyelle, même suite de mots), vous parlez du même objet.

lojekei sotekei jao. Loje vao.
Il y a mon outil en haut, et ton outil (un autre) en bas. Je veux le mien (l’outil) en haut.

*

C’est aussi valable pour les nombres, donc les citations NUNOI et les noms propres NOI – et pour les définitions E/I, du moment que la définition conserve au moins ses deux premières syllabes E/I. En revanche, peu importe que ce soit le début, le milieu ou la fin du nom propre ou de la citation qui soit repris, du moment que les syllabes se suivent dans le même ordre et que vous n’avez cité aucun nom propre qui contient ces mêmes syllabes.

Woi waikoitein jao. Woi wain lao. Mea woin nubao.
C’est le nombre 234. Ces deux cents et quelques, c’est le bon compte. Mais ce nombre ne me convient pas.

Joi Acapulc’on leon shuwao. Yotomai Ac’an vaa — Jae. Ta Pulc’on !
Acapulco est une destination de rêve. Allons à Aca(pulco) ! — Ouais, ok pour (Aca)Pulco !

***

FÉMININ, MASCULIN, SINGULIER, PLURIEL

Cette section n'a pas été relue. Les exemples sont fournis à titre indicatifs et doivent être vérifiés.

Le rémaï n’accorde pas ses mots – ni en genre, ni en nombre. Cependant, vous pouvez préciser les genres avec des pointeurs. Vous pouvez donc préciser des genres qui n’existent pas en français, mais dans d’autres langues.

*

Utilisez les nombres de femmes MOI, les nombres d’hommes NUMOI, les nombres WOI, les rangs NUWOI : ils indiquent ...

Moi'n — féminin.
Numoi'n — masculin.

Woin — Pluriel.
Nuwoin — Singulier.

*

Placez devant l’objet les définitions EI qui décrivent l’idée :

Mej — Femme (femelle)
Mes — Homme (mâle).

Jej — Singulier.
Gwej — Pluriel

*

Importez directement les noms des genres ou des nombres français ou autre : utilisez les noms propres JOI et ne retenez que la lettre qui compte. Cela revient à mettre une lettre de l’alphabet pour indiquer le genre ou le nombre, comme dans les dictionnaires. Les compteurs japonais par exemple peuvent s’importer directement de cette manière.

Joifen — féminin.
Fen — féminin.

Joimen — masculin.
Men — masculin.

Joiwen — Neutre.

Men — Animé.
Numen — Inanimé.

Joisen — singulier.
Sen — singulier.

Joiben — pluriel.
Ben — pluriel.

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMar 26 Mai 2009 - 15:46

Mise à jour finale.

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***

ÉCRIRE LE RÉMAÏ

Vous pouvez vous contenter d’écrire le Rémaï comme il se prononce, ce qui vous permet de communiquer immédiatement avec un clavier alphanumérique sur internet, sans risque de perturber votre messagerie, votre forum ou votre encyclopédie en ligne, et de nommer des fichiers d’ordinateur en Rémaï – ou encore d’utiliser la ponctuation et la typographie française. Nous venons d’utiliser cette écriture dans nos exemples tout au long de ce manuel.

Cependant, le rémaï peut s’écrire en signe-idées, ce qui permet d’accéder à d’autres propriétés très spectaculaires, comme par exemple communiquer par signes de la main, ou avec des émoticônes ou n’importe quelle série de 12 signes ou davantage. Pour écrire à la main le rémaï natif, rien de plus facile.

*

Pour commencer, voici les signes-idées rémaï un peu moins adaptés au clavier alphanumérique.

Notez que le A ne porte pas sa barre horizontale et qu’aucun trait ne dépassera de l’espèce de S retourné et renversé qui sert à noter la consonne M ou la voyelle U, et le 7 a une barre verticale et non inclinée. La boucle α (en jaune) est en fait posé sur la courbe, comme un œuf enrubanné avec les bouts du ruban vers le haut.

+ O > X V Ʌ Ƨ 7 < L ƕ ᴕ
J GW K T F P TCH L R S M N
Y W G D V B SH LY RY Z MY NY
EI OI AI E I EA AO EO A O U ‘N

Ensuite, s’il y a des signes rémaï symétriques quand ils sont isolés, aucun mot rémaï ne sera symétrique, ni falsifiable en rajoutant des traits : lorsque vous empilez le signe haut et le signe bas, vous commencez par tracer d’un seul trait tout ce que vous pouvez des deux signes-idées. Ce qui veut dire que certains mots se tracent d’un seul trait, par exemple :

OO se trace comme un grand huit.
>> se trace comme un trois anguleux.
7L se trace comme un grand Z.
<< se trace comme un E anguleux.
L7 se trace comme un éclair.
ɅV se trace comme un losange.
VɅ se trace comme un grand X.

*

Les signes-idées ƕ et α ici sur fond vert pivotent verticalement à volonté, ce qui permet de les enchaîner également d’un seul trait, avec tous les signes, sauf +, V, Ʌ et X qui oblige à toujours rajouter une barre horizontale ou en travers. Par exemple, les signes suivants ainsi que leur inverse (signes haut et bas échangés) se tracent aussi d’un seul trait :

OƧ >Ƨ >Ƨ 7Ƨ LƧ ƕƧ ᴕƧ
Oƕ >ƕ >ƕ 7ƕ Lƕ ƕƕ ᴕƕ
Oᴕ >ᴕ >ᴕ 7ᴕ Lᴕ ƕᴕ ᴕᴕ

*

La boucle ᴕ (ici sur fond jaune) se bascule dans toutes les directions, pour pouvoir par exemple tracer en un seul trait la close NN : vous partez d’en haut à droite pour tracer la première boucle et en sortant de celle-ci, vous tracez dans la foulée la seconde boucle, ventre en bas.

αᴕ

*
En revanche, si vous voulez tracer des syllabes qui s’écrivent avec +, V, Ʌ et X, vous commencez par tracer d’un seul trait la barre descendante verticale ou inclinée et vous enchaînez avec le second signe. Puis ajoutez la barre qui manque en haut. De la même manière, si les signes sont inversés, commencez à tracer le signe d’un seul trait et poursuivez-le pour tracer la barre descendante ou inclinée – puis rajoutez le trait qui manque en bas.

*
De ce fait, les syllabes qui s’écrivent en trois traits sont celles qui contiennent en haut et en bas le signe + ou le signe X : vous commencez par tracer la barre descendante droite ou inclinée, puis vous poursuivez avec la barre descendante droite ou inclinée du signe bas, et vous barrez deux fois le trait que vous venez de tracez, en haut et en bas.

*

À l’écrit, il peut être plus clair de rajouter une apostrophe pour commencer une suite de syllabes après OI, et une virgule pour fermer la suite de syllabes, à la place du ‘N. De la même manière, vous pouvez ouvrir une citation avec une double apostrophe et la refermer avec une double virgule, qui remplace NN. Vous pouvez aussi placer une définition E/I entre slashs /... /. Tous ces signes peuvent être remplacés par d’autres qui rempliront la même fonction.

*

Vous êtes libre de tracer vos signes de manière plus courbe, par exemple < devient C, V devient U et ainsi de suite. Tant que le signe-idée demeure identifiable, vous pouvez enjoliver à volonté.

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyMar 26 Mai 2009 - 15:51

Mise à jour finale.

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***

SENS DE L’ÉCRITURE

Le rémaï s’écrit dans toutes les directions, donc votre premier mot doit toujours être JEA, qui est une syllabe capable d’indiquer dans quelle direction est le haut de la ligne, ainsi que le sens de votre écriture (gauche à droite, droite à gauche, en montant ou en descendant, en rajoutant un petit trait au bout de la barre horizontale ou verticale du +, dans la direction où vous écrivez.

Si vous choisissez d’écrire en spirale à partir de n’importe quel point de la page, ajoutez un petit rond dans l’angle du + pour indiquer la direction de votre écriture en spirale. Par exemple en haut à droite, votre spirale s’enroule autour de JEA en commençant par écrire à droite de JEA la syllabe suivante, puis en montant à partir de celle-ci pour la syllabe d’après, puis à gauche deux fois pour dépasser JEA, puis en descendant deux fois etc.

***

ÉCRIRE LES MOTS ÉTRANGERS

Le Rémaï ne fait pas de différence entre une consonne dure (non voisée) et une consonne douce (voisée, mouillée), ou encore une voyelle longue et une voyelle brève. Par ailleurs les mots étrangers peuvent commencer par une voyelle ou se terminer par une consonne.

*

Dans un premier cas de figure où il n’y a pas de confusion possible, vous écrivez le mot étranger comme il se prononce dans sa propre langue. Vous ajoutez alors la voyelle I à une consonne orpheline (sans voyelle pour former une syllabe complète) à l’intérieur ou à la fin du mot, et un TCH / SH / H à la voyelle orpheline (sans consonne pour former une syllabe complète). Vous traduisez par le même signe une consonne dure ou douce.

*

Dans le second cas de figure où la confusion est grave, par exemple un prénom qu’il serait impoli de mal prononcer (« Tom » et « Dom »), un nom propre qui devient confus si les consonnes dures se prononcent douces ou l’inverse et tous les cas où l’orthographe est le seul moyen de distinguer à vue deux homophones (« seau, sceau, sot, saut etc. »), vous pouvez signer comme si toutes les lettres se prononçaient, et en ajoutant devant les consonnes dures et les voyelles longues la close appropriée.

EIN Consonne dure
OIN Espace entre les mots étrangers.
AIN Pas de consonne

EAN Pas de voyelle
AON Voyelle longue (ouverte)
EON Pause étrangère, hésitation étrangère (euh...)

*

Dans un troisième cas où vous transcrivez une langue à tons, et/ou des consonnes super-dures ou super-douces, comme par exemple en chinois, vous devez ajouter un troisième signe rémaï AVANT les signes haut et bas, pour indiquer la prononciation étrangère. Le code dépendra de la langue étrangère.

***



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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 18 Juin 2009 - 21:27

Mise à jour finale.

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Cette leçon est en cours de rédaction.

***

SIGNER LE RÉMAÏ

Vous pouvez immédiatement à parler rémaï par signes de la main. La solution la plus simple consiste à tracer les signes idées dans l’air du bout de l’index, si possible en miroir, pour que du point de vue de votre interlocuteur il se lise comme sur une page.

*

Pour éviter d’avoir à signer en miroir, une autre technique consiste à utiliser des formes de mains asymétriques. Vous combinez quatre postures de main et trois directions pour former chaque signe idée. Puis vous combinez les signes, si possible avec deux mains.

Main :

1,2 doigts tendus (T)
Poing fermé (F)
Doigts écartés (E)
Doigts joints (J)

Paume

Paume verticale (PV)
Paume vers le bas (PB)
Paume vers le haut (PH)

+ : PVT
O : PVF
> : PVE
X : PVJ

V : PBT
A : PBF
S : PBE
7 : PBJ

< : PHT
L : PHF
N : PHE
G : PHJ

*

Si vous êtes droitier, main droite en haut pour indiquer le signe haut ; main gauche en bas pour indiquer le signe bas.
Si vous êtes gaucher, main gauche en haut pour indiquer le signe haut ; main droite en bas pour indiquer le signe bas.

Si vous signez à plat sur une table, la main la plus proche de vous indique le signe haut, la main la plus éloignée de vous indique le signe droit.

*

Vous pouvez combiner prononciation et signes de la main soit en insérant de temps en temps un ou des mots signés, par exemple si vous ne voulez pas parler bouche-pleine.

*

Vous pouvez aussi convenir de signer des mains les voyelles et tandis que vous enchaînerez des consonnes à la voix, les voyelles articulées étant remplacées par les signes de la main – et réciproquement, vous pouvez signer les consonnes et enchainer des syllabes dont seules les voyelles comptent.

***

MORSE RÉMAÏ

Vous pouvez communiquer en Rémaï par des points et des traits – écrits, lumineux, sonores (« taa » pour le trait « ti » pour le point). Le point sépare le signe haut du signe bas. Le trait sépare les syllabes.

+ O > X V Ʌ Ƨ 7 < L ƕ ᴕ
J GW K T F P TCH L R S M N
Y W G D V B SH LY RY Z MY NY
EI OI AI E I EA AO EO A O U ‘N
_.. _.._ .. _ ._. .. .._ _ _ _ .. .._.. _. _ _ ._ ...

(mise en forme à venir)

Par exemple, pour dire « homme » — Numoi, dites :

ᴕƕ ƕO

...
.
._
_
._
.
_.._
_

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 2 Juil 2009 - 15:35

Mise à jour finale.

Bientôt ici à télécharger en .pdf gratuit le manuel rapide de Rémaï final.

Ce sujet a été édité pour faire place à la version finale du Rémaï.
Posez svp vos questions dans le fil approprié.

Cette leçon est en cours de rédaction.

***

La mise à jour est "complète".
Les posts précédents seront bientôt augmentés d'exemples de conversation et de la liste complète des 144 rémaï rangés par classe grammaticale.
Les posts suivants seront mis à jour avec des textes de difficultés progressives, et de leçons "à l'ancienne" ou "cadre européen" pour pratiquer.

***


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 2 Juil 2009 - 15:36

REMAI 32

CHAPITRE 23 : LA PHRASE REMAÏ

Lorsqu’on parle en rémaï, on construit des phrases en suivant le fil de sa pensée, dans l’ordre où se présentent les idées.
Ce n’est pas forcément le cas en français, ou souvent, les mots doivent occuper une certaine place dans la phrase pour avoir un certain sens dans la phrase.
Par exemple, le sujet d’un verbe est traditionnellement placé avant ce verbe, et l’objet de ce verbe est traditionnellement placé après.

Paul frappe Pierre (c’est Pierre qui reçoit le coup).
Pierre frappe Paul (c’est Paul qui reçoit le coup).

Donc si on songe d’abord à Pierre qui a été frappé, et que l’on veut en parler en premier, il faut utiliser des tournures de phrases différentes, souvent plus compliquées et qui demandent plus de vocabulaire.

Pierre, il est frappé par Paul.
Pierre a été frappé par Paul.
C’est Pierre, il est frappé par Paul.
C’est Pierre qui est frappé par Paul.
Pierre, que Paul frappe, il…


CONSTRUIRE UNE PHRASE AVEC DES RÔLES

En Rémaï, le problème de l’ordre des mots peut ne pas se poser, à partir du moment où l’on sait qu’un assertif en AO sera toujours le dernier mot d’une phrase, donc il en marquera toujours la fin.
Au fur et à mesure que vous dites ce que vous pensez, vous dites d’abord le rôle que vous voulez voir jouer par le mot auquel vous pensez.

NAKOÏ YOU PIER EN SHO TOÏ OU POL EN.
C’est Pierre qui est frappé par Paul.
Pierre ne veut pas recevoir le coup.
Paul veut donner le coup.

Dans l’exemple précédent, NAKOÏ est le rôle de quelqu’un qui reçoit quelque chose dont il ne veut pas.
TOÏ est le rôle de quelqu’un qui est à l’origine de quelque chose et qui veut être à l’origine de cela.

Si selon vous, Pierre était volontaire pour se recevoir un coup de la part de Paul, vous diriez...

KOÏ PIER EN SHO TOÏ POL EN :
Pierre qui le voulait bien est frappé par Paul qui le veut bien aussi.

Si selon vous Paul ne voulait pas donner le coup, on l’y a forcé, mais Pierre le voulait bien, alors vous diriez plutôt...

KOÏ PIER EN SHO NATOÏ POL EN :
Pierre qui le voulait bien est frappé par Paul qui ne le voulait pas.


RÔLES ISOLES

Les rôles ne s’appliquent qu’à des racines, des modes, des personnes.
Quand ils sont devant un autre genre de mot, ils reprennent la dernière racine, le dernier mode, la dernière personne – dans un autre rôle.

TOÏKOÏ SHO :
Celui qui donne et qui reçoit le coup.

Par exemple, si Pierre avait été particulièrement maladroit, vous auriez pu dire…

TOÏ YOU PIER EN NAKOÏ SHO :
Pierre est celui qui donne et reçoit le coup sans avoir voulu le recevoir.

Ou bien si Pierre avait été particulièrement vicieux…

TOÏ YOU PIER EN KOÏ SHO :
Pierre se donne à lui-même le coup volontairement.


CONSTRUIRE UNE PHRASE SANS RÔLES


Vous pouvez aussi construire une phrase sans faire appel à des rôles.
L’ordre dans lequel vont vous venir les mots va, selon leur nature grammaticale, automatiquement attribuer une fonction particulière dans la phrase.
Cette manière particulière ne permet pas d’indiquer des fonctions très compliquées ou très nuancées, comme par exemple si quelqu’un voulait ou ne voulait pas recevoir quelque chose. Cela dépendra alors seulement du contexte ou de votre idée sur la question.

En règle général, le premier mot est l’origine de l’action décrite par la phrase (le sujet, le point de départ – habituellement marquée par le rôle TOÏ ou DOÏ), le second le receveur de l’action (le destinataire ou le point d’arrivée – habituellement marqué par le rôle KOÏ).

JIYODI : Je te parle.
DIYOJI : Tu me parles.
YOU POL EN SHO OU PIER EN : Paul frappe Pierre.
YOU PIER EN SHO OU POL EN : Pierre frappe Paul.

Si un troisième mot suit, alors que l’origine et la destination sont déjà précisés, alors ce mot désigne l’objet source de l’action, c’est-à-dire l’objet à partir duquel se forme l’action – l’objet cause, transformé, utile, le carburant ou la circonstance – habituellement marqué par le rôle WOÏ.

JIYODI SEIDAN :
Je te parle de la ville.

YOU POL EN SHO OU PIER EN JEIVAWEN.
Paul donne un coup de poing à Pierre.

YOU PIER EN SHO OU POL EN JEIWAWEN.
Pierre donne un coup de tête à Paul.

La destination ne se confond jamais avec l’objet source.
L’objet source peut se confondre avec le moyen, habituellement marqué par MOÏ ou l’objet résultat de l’action, habituellement marqué par NOÏ.

YOU POL EN SHO KEIJEN.
Paul lance quelque chose en direction d’un bâton.

YOU POL EN SHO KEIJEN OU PIER EN.
Paul lance Pierre en direction d’un bâton.

YOU POL EN SHO OU PIER EN KEIJEN.
Paul lance un bâton jusqu’à Pierre.

Si un quatrième mot suit, il s’agit du résultat fabriqué par l’action. Le résultat se confond en fait avec l’objet source.

JIYODI SEIDAN MEIWIN :
Je te parle d’une ville et tu es heureux d’en entendre parler – je te parle de la ville heureuse.

JIYODI MEIWIN SEIDAN :
Je te parle de ton bonheur quand je décris la ville – je te parle du bonheur que serait la ville.


LE CYCLE DES RÔLES SOUS-ENTENDUS

Au-delà de trois mots de classe grammaticale, les fonctions origine / destination / objet se répètent.

JIYODI JEIJIN : Je te parle de l'homme.
JIYODI JEIJIN LI : Je te parle de l'homme, il ou elle le fait aussi.


SANS RÔLE IL FAUT CONNAÎTRE LES MOTS

C’est le sens et la nature grammaticale des mots qui entoure qui vont préciser à quoi correspondent plus précisément l’idée d’origine, de destination et d’objet de l’action.
S’il y a un verbe en O dans la phrase, le sens du verbe précise ces fonctions. Sinon, c’est la nature grammaticale des mots qui indique comment on doit comprendre la phrase.

JIVO YOU ROMA EN YOU PARI EN.
Je vais de Rome à Paris.

Si vous avez le moindre doute sur ce que vous êtes en train de dire, utilisez le rôle approprié pour marquer le mot qui vous vient.

JIVO SOÏ YOU ROMA EN LOÏ PARI EN.
Je vais depuis Rome jusqu’à Paris.


RÔLES MANQUANTS

En l’absence de verbe, des expressions comme « c’est » ou « il y a » suivies de la préposition appropriée permettront de traduire en français la phrase dès lors que des rôles importants manqueraient à l’appel, et que la classe grammaticale ne suffirait pas à donner le sens de la phrase.

JEIJIN MOÏ JI :
C’est l’homme qui se sert de moi.

KEIJEN NATOÏ DI :
C’est le bâton qui est à toi et dont tu ne voulais pas – c’est le bâton qui t’appartient sans que tu le veuilles.

Comparez avec :

JEIJIN-JI :
C’est l’homme qui vient pour moi.

KEIJEN-DI :
C’est le bâton qui est pour toi.


Dernière édition par Greenheart le Mer 14 Déc 2011 - 17:03, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 2 Juil 2009 - 15:37

Rémaï 32

CHAPITRE 24 : LES RELATIONS EN U

Une syllabe qui se termine par la voyelle U (de « Lune ») est une relation.
U peut aussi se prononcer « eu » de « peu », « eû » de « meuble » ou encore « euille » de « feuille »).

Une relation indique que le mot qui précède immédiatement est lié à un mot qui va suivre.
Si aucun mot ne suit, ce mot, qui désigne un nouvel objet (sauf pour JU qui indique l'identité d'objet), est sous-entendu ou encore à compléter par votre interlocuteur.

JU : Qui se confond avec, qui est la même chose que.
NAJU : Qui est différent de, qui n’est pas le même que.

WU : Qui est avec, qui forme un groupe avec.
NAWU : Qui est distinct de, dans un autre groupe que.

GU : Que complète, qui forme une équipe avec.
NAGU : Qui ne complète pas, qui ne manque pas à.

DU ou TU : auquel succède, suivi de, d’où provient.
NADU : qui n’est pas suivi de, d’où ne provient pas.

VU ou FU : et / ou (inclusif).
NAVU : ou bien (« ou » exclusif).

BU ou PU : Qui contient, qui inclut, qui appartient à.
NABU : Qui exclut, d’où ne provient pas, hors de.

SHU : qui donne sa qualité à, comme.
NASHU : dont les qualités ne sont pas les mêmes que.

LU : Qui cause, qui crée, qui est le constructeur de.
NALU : Qui n’est pas la cause de, l’auteur de.

RU : Qui est le centre d’intérêt, que suppose, projette.
NARU : Qui n’est pas pensé par, qu’ignore.

SU ou ZU : que fonde, que cause, que possède.
NASU : Qui n’entraîne pas, qui ne détient pas.

MU : Qui influence, qui utilise, qui gouverne.
NAMU : Qui n’influence pas, qui délaisse.

NU : Qui s’est transformé en, changé en.
NANU : Qui n’est pas changé en.


KEIGEN SU JI : Je suis la cause de ce bâton - je suis propriétaire de ce bâton - je suis responsable de ce bâton, je suis le créateur de ce bâton.
SOÏ JI : C’est à cause de moi.


RELATION EN U APRES UN DETERMINANT EN A

Le déterminant en A donne un avis sur la relation en U. Il altère son sens, mais la relation n’agit pas sur lui – il s’attache au mot qui précède.
Le déterminant est donc transparent pour la relation en U qui le suit.

Pour lier malgrer tout deux déterminants par une relation logique, il faut les insérer dans le mode SHOU EN.

SHOU BA EN VU SHOU NABA EN : Bon ou mauvais.
SHOU BA EN WU SHOU NABA EN : Bon et mauvais.

En général, ce n’est pas nécessaire, car l’enchaînement des déterminants peut déjà contenir la même idée.

BANABA : Bon et mauvais à la fois.


RELATION EN U APRES UN POINTEUR EN E OU UN TEMPS EN AÏ

Si la relation ou le temps est suivi d’un pointeur isolé, les deux pointeurs sont liés.

SE VU LE : En bas ou en haut.

MAÏ VU LAÏ KAA : Maintenant ou dans le futur ? – Aujourd’hui ou demain ?

Si le pointeur ou le temps avant la relation est lié à une racine ou un mode précédent, c’est cette racine ou ce mode précédent qui est lié à un autre après la relation en U.
S’il n’y a pas de racine ou de mode après, le même est sous-entendu.

SEIDAN SE VU LE : La ville d’en haut ou la ville du bas.
SEIDAN SE VU SEIWAN LE : La ville d’en bas ou la colline du haut.

SEIDAN ZAÏ VU LAÏ : La ville d’hier ou de demain.
SEIDAN ZAÏ VU SEIWAN LAÏ : La ville d’hier ou les collines de demain.

De même si le pointeur ou le temps avant la relation est précédé d’un verbe, c’est ce verbe qui est lié au verbe d’après la relation.
S’il n’y a pas de verbe après la relation, c’est le même verbe qui est sous-entendu.

JIVOSE VULE : Je vais en bas ou en haut.
JIVOSE VU LOLE : Je vais en bas ou je reste en haut.
JIVOMAÏ VULAÏ : J’y vais maintenant ou j’irai demain.
JIVOMAÏ VU LOLAÏ : J’y vais maintenant ou demain j’y reste.

Si les temps et les relations peuvent entrer dans une racine, ce n’est pas le cas des pointeurs en E.

SEIDAVUWAN-LE : La ville ou la colline d’en haut.
SEIDA ZAÏVULAÏN : La ville d’hier ou de demain.
SEIDAZAÏVUWALAÏN : La ville d’hier ou la colline de demain.


RELATIONS EN U APRÈS UNE RACINE EN EI

La relation en U indique que le lien logique se trouve entre la racine et le mot qui suit, dès lors que ce mot est une racine isolée, un mode isolé ou une personne isolée.

JEIJIN JU SEIGAN : Un homme qui est littéralement une montagne (ou un pays de montagnes).
DAJEIJIN JU RASEIGAN : Cet homme qui est comme une montagne – l’homme que je vois comme une montagne.

DASEIGAN BU LAJEIJIN : Cette montagne qui contient l’homme – l’homme de cette montagne.
DASEIGAN LU LAJEIJIN : L’homme qui vient de cette montagne.

JEIWIN WU JI : La femme avec moi.
JEIJIN JU JI : L’homme que je suis.
JEIJIN-JI : L’homme venu pour moi.
JEIWIN JU WOU KEN : Les femmes qui sont un groupe de trois.
JEIWIN WU WOU KEN : La ou les femmes qui sont accompagnés d’un groupe de trois.

Si la racine, le mode, la personne n’est pas isolée, la relation concerne le mot d’après.

JEIJIN WU JEIWI WOU WEN :
L’homme qui est avec les deux femmes.

JEIJIN WU WOU KEJEIWIN :
L’homme qui est avec les trois femmes.

JEIJIN WU JI-JEIWIN :
L’homme qui est avec ma femme.


RELATIONS INTERNES A UNE RACINE EN EI

Une relation peut entrer à l’intérieur d’une racine. Les deux indices liés désignent alors des objets différents.

JEIJIWUWIN : Un homme avec une femme.

La relation en fin de racine indique une liaison avec le mot suivant.

JEIJIWUN-DI : L’homme qui est avec toi.

La relation en début de racine indique une liaison avec le mot précédent.

DA-JEIVUJIN : Ou bien cet homme.
JEIJIJUSEIGAN : L’homme qui est une montagne.

RADA JEIJI JU SEIGAN : Je vois cet homme comme une montagne.


RELATIONS INTERNES A UN MODE EN OU

Les relations qui entrent dans un mode sensoriel comme VOU (couleur), ROU (forme représentée) ou SOU (dimensions) ont la même signification et les mêmes effets qu’une relation dans une racine.
Les relations qui entrent dans un mode numérique prennent un sens plus mathématique.

JU : Donnée principale.
WU : Donnée accessoire.

GU : Signe moins.
DU : Signe plus.

VU : Parenthèse ouverte.
BU : Parenthèse fermée.

SHU : Correction (la donnée suivante remplace la donnée précédente).

LU : Ordonnée Y.
SU : Abscisse X.
MU : Profondeur Z.

RU : Début de nom / donnée figurative.
NU : Fin de nom / fin de donnée figurative.

WOU DUJEN : Plus un, un supplémentaire.
WOU GUJEN : Moins un, un manquant.
WOU KE BO VUDE TORE BU JON :Trois fois, ouvrir la parenthèse quatre plus neuf fermer la parenthèse égale…

WOU RU BA NUTO RU SA NUN : « A plus B ».
WOU RU PI NUJO KE MOJIDAN : « Pi égale 3,14 ».


RELATION U APRES UN ASSERTIF EN AO

Une relation U après un assertif en AO coordonne deux phrases – la première terminée par l’assertif que la relation U suit, et la seconde phrase qui suit la relation, jusqu’au prochain assertif s’il y en a un.

LAJEIWIN YO NAO VU EI NAYO YAO.
Je ne dis pas que la femme a parlé ou qu’elle n’a pas parlé.


RELATION U APRES UN VERBE EN O

Une relation U après un verbe coordonne ce verbe avec le verbe suivant.
S’il n’y a pas d’autre verbe qui suive, le verbe sous-entendu est le même.

SAÏ ZEIDAN-JE LOBU TADAIN : Une ville se trouvait ici et à l’intérieur se trouvait cette maison.
SAÏ ZEIDAN-JE LOBU TADAIN LO : Une ville se trouvait ici et à l’intérieur se trouvait cette maison.

Lorsque la relation U est suivi d’une personne en I qui précède un verbe en O, la personne en I est transparente : la relation concerne le verbe, la personne en I est le sujet.

LAÏ JIVO WU LI DO JI KEIN : J’irai et il ou elle me donnera l’objet.

Pour indiquer le receveur ou la destination du verbe avant la relation en U, il faut utiliser le rôle KOÏ avant le premier verbe en O.

LAÏ KOÏ LAJEIWIN JIVO WU LI DO JI KEIN.
J’irai auprès de la femme et elle me donnera l’objet.


RÉPARTITIONS DES RÔLES ENTRE DEUX VERBES LIES

Tous les rôles avant le premier verbe concerne le premier verbe, tous les rôles après la relation concernent le second verbe.

TOÏ DIYO DU TOÏ JIYO : Tu parles puis je parle.

Si un rôle manque au second verbe, il peut s’agir d’un rôle déjà cité avant le premier rôle.

KOÏ DI JIYO DU VODE : à toi je parle, puis j’avance jusqu’à arriver à toi.

Un rôle isolé après le verbe lié reprend le même rôle déjà cité avant verbe lié.

KOÏ DI JIYO DU VO KOÏ : à toi je parle puis je viens à toi.


RELATION U APRÈS UNE PERSONNE EN I

Si la relation suit une personne en I et est suivie d’une personne en I isolée, alors la relation concerne seulement les deux personnes.

JIVUDI : C’est toi ou moi.
JIYODI VU LI : Je te parle à toi ou à lui (à elle).

Si la relation en U est suivie d’un verbe, ce sont deux verbes qui sont liés. Les deux verbes sont identiques s’il n’y pas de verbe avant la relation en U.

JIYODI VU DO : Je te parle à toi ou je te donne.
JI-VUYO : Je parle ou je parle.

Si le verbe qui suit n’a pas de sujet ou de destinataire, les personnes en I avant la liaison en U reprennent leur position.

DOJI-VUKO : On me donne ou on me prend.
DITOJI-VUKO : Tu me donne ou bien tu me prends.

Si la relation en U est suivie d’une personne, qui est suivie d’une racine ou d’un mode isolé, la personne en I est liée à la racine ou au mode qui suit la seconde personne en I.

JIYODI VU DIKEIJEN : Je te parle à toi ou ton bâton.
JIYODI VU DIWOU JEUN : Je te parle à toi ou à ton groupe de deux.

Si la relation en U est suivie d’une racine ou à un mode, la personne est liée à la racine ou au mode.

JIYODI VU KEIJEN : Je te parle à toi ou au bâton.
JIYODI VU WOUJEN : Je te parle à toi ou au groupe de deux.

Une racine, un mode ou une personne liée n’est pas le même objet que la personne à laquelle ils sont liés.
Il n’y a pas forcément de lien de possession entre la personne en I d’avant la relation et la racine ou le mode d’après la relation.

JIYODI VU KEIJEN : Je te parle à toi ou au bâton.
JIYODI VU DIKEIJEN : Je te parle à toi ou à ton bâton.


REPRISE DE RELATION U

La reprise U peut reprendre une relation citée dans la phrase d’avant.

WAIJAN WU KEIJEN U KEIWEN
C'est un pantalon avec un bâton avec un ballon.


REPRISE U PAR DÉFAUT

Si U se trouve en tête de discours ou qu’aucune relation n’a été cité jusqu’à présent, U reprend la relation GU (que complète, dans la même équipe que, partenaire de).

U DI SAO : Participe !
JI U DI SAO : Fais équipe avec moi !


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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 2 Juil 2009 - 15:41

Rémaï 32

CHAPITRE 25 : COMPTER JUSQU’À 1000

Pour indiquer un nombre de choses ou de personnes, on ajoute au mode WOUN des syllabes (indices) entre le WOU et le N.


CHIFFRE DES UNITÉS

Les unités s’appuient sur la voyelle E.

WOU JEN : 1 ; WOU WEN : 2 ; WOU KEN 3.
WOU DEN : 4 ; WOU VEN : 5 ; WOU BEN : 6.
WOU SHEN : 7 ; WOU LEN : 8 ; WOU REN : 9.


NOMBRE ZERO, EFFECTIF INCONNU, EXCLUS, INFINI

Zéro se dit WOU ZAON (« nombre plancher »).
L’effectif inconnu ou rejeté se dit NAWOUN (« Pas de nombre »).
Un nombre infini (le plus grand possible) se dit WOU LAON (« nombre plafond »).

WOU KEN : C’est un groupe de trois.
NAWOU KEN : Ce n’est pas un groupe de trois.
WOU ZAO EN : Il n’y a personne dans ce groupe – il n’y a rien dans ce groupe – ce groupe est vide.
WOU LAO EN : Ce groupe est le plus complet possible – ce groupe est complet, ce groupe est plein – groupe contient le plus grand nombre qui puisse être compté.


CHIFFRE DES DIZAINES

Les dizaines s’appuient sur la voyelle A.

WOU YAN : 10 ; WOU WAN : 20 ; WOU KAN : 30
WOU DAN : 40 ; WOU VAN : 50 ; WOU BAN : 60
WOU SHAN : 70 ; WOU LAN : 80 ; WOU RAN : 90.


COMBINAISONS DES DIZAINES ET DES UNITÉS

Pour combiner dizaines et unités on ajoute la voyelle E à la voyelle A.

WOU YAJEN : 11.
WOU YAWEN : 12.
WOU WAJEN : 21.
WOU WAWEN : 22.


CHIFFRE DES CENTAINES

Les centaines s’appuient sur la voyelle I.

WOU JIN : 100 ; WOU WIN : 200 ; WOU KIN : 300
WOU DIN : 400 ; WOU VIN : 500 ; WOU BIN : 600
WOU SHIN : 700 ; WOU LIN : 800 ; WOU RIN : 900.


COMBINAISONS DES CENTAINES ET DES UNITÉS

Pour combiner centaines et unités on ajoute la voyelle E à la voyelle I.

WOU JIJEN : 101.
WOU WIJEN : 201.
WOU KIJEN : 301.


COMBINAISONS DES CENTAINES ET DES DIZAINES

Pour combiner centaines et dizaines on ajoute la voyelle A à la voyelle I.

WOU JIYAN : 110.
WOU WIYAN : 210.
WOU KIYAN : 310.


COMBINAISONS CENTAINES DIZAINES UNITÉS

Pour combiner centaines, dizaines et unités on ajoute les voyelles dans l’ordre I, A, E.

WOU JIYAJEN : 111.
WOU KIWAJEN : 321.
WOU RIRAREN : 999.


MILLE

Mille se dit WOUMEN.
Il peut aussi se dire WOU JEMEN.


Dernière édition par Greenheart le Ven 16 Déc 2011 - 15:44, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptyJeu 2 Juil 2009 - 15:59

RémaÏ 32

CHAPITRE 26 : DIRE UN GRAND NOMBRE


Il est possible de compter par paquet de dizaines, de centaines, de milliers.

WOU NEN : Une dizaine.
WOU SEN : Une centaine.
WOU MEN : Un millier.


GRANDS NOMBRES SUPÉRIEURS A MILLE

Dans ce cas, les autres chiffres que NE, SE, MEN sont à multiplier au grand nombre qui suit, ou bien à ajouter au grand nombre qui précède.

WOU WANEN : 20.
WOU WASEN : 200.
WOU WAMEN : 20.000.

WOU NEKAN : 40 (NE 10 + KAN 30).
WOU SEKAN : 130 (SE 100 + KAN 30).
WOU MEGAN : 1030 (ME 1000 + GAN 30).


Pour compter au-delà, on change le E en A, puis le A en I.

WOU NAN : Une dizaine de milliers.
WOU SAN : Une centaine de milliers.
WOU MAN : Un millier de milliers – un million.

WOU NIN : Une dizaine de millions.
WOU SIN : Une centaine de millions.
WOU MIN : Un millier de millions – un milliard.


COMPTER UN GRAND NOMBRE AU-DELÀ D’UN MILLIARD

Pour compter au-delà, on place un grand nombre devant un autre, ce qui revient à les multiplier.

WOU NEMIN : Une dizaine de milliards.
WOU NE BOMIN : Dix fois un milliard.
WOU ZEMIN : Une centaine de milliards.

WOU ZE BOMIN : Cent fois un milliard.
WOU MEMIN : Un millier de milliards.
WOU ME BOMIN : Mille fois un milliard.


COMPTER EN DESSOUS DE UN

On utilise des fractions ou des nombres à virgule (nombres décimaux).

FRACTIONS

Les fractions sont des opérations sur des nombres, transformées en mots.
Pour décrire une fraction isolée, on met SHO (divisé par) devant le dénominateur.

WOU JE SHOWEN : Un demi – ½ – 0,5.


Pour décrire une série de fractions, on peut utiliser le séparateur WO (qui accompagne).

WOU JE SHOWE… JESHOKEN : Un demi, un tiers.
WOU JE SHOWE WO JE SHO KEN : Un demi, un tiers.


On peut aussi utiliser l'ouverture de parenthèses VU et la fermeture de parenthèses BU.

WOU VU SHOWE BUWO VU JESHOKE BUN : (1/2), (1/3).


LES NOMBRES DÉCIMAUX

Pour compter en dizième, centième, millième, on utilise MO devant le grand nombre en I.

WOU MONIN : Un dizième.
WOU MOZIN : Un centième.
WOU MOMIN : Un millième.


Pour compter en dix-millièmes, cent-millièmes, millionième, on change le I en A.

WOU MONAN : Un dix-millième.
WOU MOZAN : Un cent-millième.
WOU MOMAN : Un millionième.


Pour compter en dix-millionièmes, cent-millionièmes, et en milliardièmes, on change le A en E.

WOU MONEN : Un dix-millionième.
WOU MOZEN : Un cent-millionième.
WOU MOMEN : Un milliardième.

En deçà, on recommence.
On peut alors utiliser LO pour indiquer la partie supérieur d’un même nombre et SO pour indiquer la partie inférieure.
Attention, il faut se rappeler qu'un dixième (MOJI) est dix fois supérieur à un centième (MOYA) et ainsi de suite.

WOU MOMENI : Un dix milliardième.
WOU MOMELONI : Un dix milliardième.
WOU MOMELOZI : Un cent milliardième.
WOU MOMESOZI : Un cent milliardième.


NOTATION SCIENTIFIQUE

La notation scientifique permet de décrire de manière limitée de très grands nombres et de très petits nombres.
On décrit alors deux opérations consécutives : un nombre à un seul chiffre d'unité (EMO) multiplié (BO) par 10 (JE) élevé à une certaine puissance (POBO).

WOU WE MOSHILE BOVUJE BOPOKIVE BUN
Le nombre 2,708 multiplié par 10 puissance 35.

Il est plus pratique en Rémaï d'inverser l'ordre des mots décrivant l'opération.
Cela permet en effet de ne pas avoir à ajouter de parenthèses VU... BU.

WOU JEBOPOKIVE BOWE MOSHILEN
10 puissance 35 multiplié par 2,708.




Dernière édition par Greenheart le Jeu 15 Déc 2011 - 18:07, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Rémaï (plusieurs versions)   Rémaï (plusieurs versions) EmptySam 13 Mar 2010 - 22:58

Rémaï 32


CHAPITRE 27 : SUITES DE NOMBRES

Si l’on a à dire plusieurs nombres de suite, il n’est pas toujours nécessaire de répéter le mode WOU devant les chiffres.
À l’oral, une simple pause peut suffire.

WOU JE… WE… KEN… : 1… 2… 3…

Cela, ainsi que tout ce qui suit est valable pour tous les modes numériques comme KOU, BOU, DOU et NOU.


SUITE DE NOMBRES

On peut séparer les nombres d’une énumération avec WO (« qui accompagne »).

WOU KE WO DE WO SHEN : Les nombres 3, 4, et 7.


CORRECTION D’UNE ERREUR DE NOMBRE

Si on se trompe dans un nombre, on peut indiquer qu’on le corrige (remplace) par le nombre qui suit SHU (« que change »).

WOU KE SHU DEN : Trois – non quatre.
WOU KE SHU DE WO SHEN : Trois – non quatre ; 7.

SHU est plus ou moins l'équivalent de la touche RETOUR DE CHARIOT / DELETE / SUPPRIMER


SAUTER DES NOMBRES

Pour indiquer combien de nombres on saute, on utilisera VOVO suivi du nombre d’étapes, de crans, de cases sautées.

DOU KE VOVO KEN : Depuis 3, je saute 3 cases – je suis à présent à la case 7 (3 au départ + 3 sautés + 1 pour arriver).

Pour indiquer la case d'arrivée, on peut préciser JO (ce qui donne) ou JU (donnée principale) ou LOÏ (arrivée).

DOU KE VOVO KE JO SHEN : Je pars de la case 3, je saute 3 cases, j'arrive à la case 7.


NOMBRES ALTERNATIFS

Pour dire qu’un nombre peut en remplacer un autre, on précise VU (« ou bien », ouverture de parenthèse) devant ce nombre.

WOU WE VU KEN : Deux ou trois.
WOU WEN VU OUKEN : Deux ou trois.

Si le nombre de remplacement est suivi d’un autre nombre, on précise BU (fermeture de parenthèse) après.

WOU WE VU KE BU WO SHEN : Deux ou trois ; sept.
WOU WE VU KE WO SHEN : Deux ou trois, ou sept.


SÉRIE DE NOMBRES

Si les nombres ont un lien entre eux, on peut préciser JU (« principal ») devant la donnée principale, le nombre le plus important – et WU (« connexe » ou « annexe ») devant le premier nombre qui accompagne la donnée principale quand il s’agit par exemple de compléter des cases vides, des rubriques à remplir, des champs à renseigner.

WOU JUVE WULE WO DEN : Le nombre 5 associé au nombre 8 et au nombre 4 (dans cet ordre) – la triplette (5, 8, 4).

JU est plus ou moins l'équivalent de la touche RETOUR A LA LIGNE / ENTER.
WU est plus ou moins l'équivalent de la touche TABULATION / TAB.


INTERVALLES

Pour citer tous les nombres allant d’un nombre à un autre, on utilise VO entre le nombre de départ jusqu’au nombre d’arrivée.
VO implique que l’on passe par tous les nombres intermédiaires.

WOU WEVOBE JEIN : De 2 à 6 personnes.

On peut aussi utiliser SOÏ devant le nombre de départ et LOÏ devant le nombre d’arriver.
SOÏ et LOÏ n’impliquent pas que l’on passe par tous les nombres intermédiaires.

NOU SOÏSHE LOÏWAJEN : En partant du numéro 7 et en allant jusqu’au numéro 21.

Enfin, on peut utiliser TOÏ (origine) et KOÏ (receveur) pour indiquer un intervalle excluant ses bornes.
De même, TOÏ et KOÏ n'impliquent pas forcément des nombres intermédiaires.

DOU TOÏ VE KOÏ LEN : Les étapes après la numéro 5 et et avant la numéro 8 – entre les étapes 5 et 8, donc les étapes 6 et 7, à supposer qu’elles existent.


COMPTE A REBOURS ET NOMBRE DE PAS

On utilisera plutôt le mode DOU (ordre d’arrivée) pour compter ou décompter un nombre étape avant ou après un top départ ou un top de fin.

DOU VE, DE, KE, WE, JE, ZAON : 5, 4, 3, 2, 1, zéro !

De même si on indique par exemple de combien de cases on avance grâce à un score de lancer de dés quand on joue à un jeu de plateau tel le jeu de l’Oie, le Cluedo, ou le Monopoly.

WOU YAJEN : DOU TUYAJEN.
11 points : Avance de 11 cases (11 étapes).

DOU TUKEN : Avance de deux cases – de deux pas.
WOU KEN-DE : Avance de deux cases, de deux pas – en face aux deux prochains croisements.

DOU GUWEN : Recule de deux cases.
WOU WEN-RE : En arrière aux deux prochains croisements.


NOMBRE DE POINTS

Quand le but du jeu est d’accumuler le plus de points ou le moins de points possibles au cours d’une durée limitée, on compte un nombre de points en vue d’établir un score avec le mode WOU.

WOU YAWEN : Un score de 12 – 12 points.
WOU DUKEN : Trois points de plus.
WOU GUWEN : Deux points de moins.

Cependant, lorsque le but du jeu est d’atteindre un score d’une certaine hauteur avant l’adversaire et que le fait d’atteindre ce score met fin au match ou à la partie, on utilisera plutôt le mode DOU.

DOU BEN GU DOU KEN : Six sets à 3.
LI-DOU DUWEN : Il ou elle mène par deux sets.
LI-DOU GUWEN : Il a deux sets de retard.


NOMBRE MANQUANT, EFFECTIF SUPPLÉMENTAIRE

L’effectif négatif c’est-à-dire manquant ou en défaut se dit WOU GUN.
L’effectif à ajouter, c’est-à-dire surnuméraire ou en excès se dit WOU DUN.

WOU DUJEN : Un de plus.
WOU GUJEN : Un de moins.


REPRISE DE NOMBRE

On peut reprendre un nombre déjà cité avec WOUN ou OUN.

JIME WOU WEN YAO. WOUN SHARO.
JIME WOU WEN YAO. OUN SHARO.
Nous sommes deux. Deux qui veulent manger.

Le mode WOU ouvert ou sa reprise OU ouvert ne reprend pas un nombre précédent mais cite un ou plusieurs nouveaux nombres.

JI SHAWOU WEMOU KAFE EN. WU WOU JEMOU KOUASAN EN KAWAO : Je voudrais deux cafés. Et un croissant, c’est possible ?


COMBIEN ?

Toutes les questions suivantes permettent de demander combien d’éléments contient un groupe.

KA-WOU ou GAWOU.
KA-WOUN ou GAWOUN.
WOU KAO ou WOU GAO.
WOUN KAA ou WOU GAA.
WOU KAON ou WOU GAON.

On peut y répondre par OU, WOU, EN WOU, ou directement par des chiffres.
On peut préciser son opinion sur la réponse en incluant un assertif après le numéro indiqué.

KA-WOU ? KEN.
KAWOUN ? OU KEN.
WOU KAO ? EN NOU KEN.
WOUN GAA ? NOU KEN.
WOU GAON ? WE YAON.


COMBIEN ÇA MESURE ?

Les mêmes questions précédées de YOU contenant le nom propre d’une unité de mesure permettent de poser une question sur combien d’unité mesure telle chose.
Attention, les noms d’unités sont facilement abrégés en Rémaï, dès lors que les syllabes restantes suffisent à les identifier dans le contexte de la conversation.

YOU KIME EN KAWOU : Combien de kilomètres ?
YOU ME EN KAWOU : ça fait combien en mètres.
YOU TIME EN KAWOU : En centimètres ?
YOU MINE EN KAWOU : En minimètres ?
YOU SHUTROM EN KAWOU : En Angströms ?

YOU SE EN : Combien de secondes ?
YOU MI EN : Combien de minutes ?
YOU OR EN : Combien d'heures ?

YOU RAM EN : Combien en grammes ?
YOU KIRAM EN : Combien en kilogrammes ?
YOU SI EN : En unités du système international ?


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