Elko 3

Pour la vitesse, je ne suis guère*, mais pour le jour ou la journée, ça prut éventuellement s'expliquer. Le jour, c'est la durée de rotation de 360° d'une planète (~24 h chez nous). Une journée a plusieurs sens :

ça peut être la durée d'éclairement d'une partie de la planète par son étoile
ça peut être la durée de travail pour une profession
ça peut être une partie du jour pendant laquelle s'est déroulé un évènement particulier.

Et j'en oublie certainement.

Ça, c'est c'que j'avance. Mais certainement Ziecken pourra t'orienter sur la raison du choix de ses clés et l'utilisation de telle plutôt que telle autre.




*Pour moi, la vitesse, c'est surtout une distance parcourue pendant une unité de temps : ça vaut aussi bien pour la tortue que pour le lièvre. J'ai pas mal piétiné pour trouver quelque chose, mais c'est pas l'sujet ici.

Eclipse a écrit:

Ziecken a écrit:

22. NOL (journée) exprime de journée
23. DAG (jour) exprime la notion de jour

J'avoue avoir du mal à faire la différence entre ces deux clés.

Salut Eclipse, ravi de te voir rejoindre ce fil.

NOL (journée) représente la période ensoleillée d'une journée et s'oppose ainsi à NOK (nuit) qui représente la période plongée dans l'obscurité. Tu remarqueras la proximité morphologique entre les deux. C'est fait exprès.

DAG (jour) exprime la durée temporelle de 24 heures. En d'autres termes DAG = NOL + NOK

Eclipse a écrit:

C'est amusant en tout cas de voir les règles. Parfois les clés avec deux sens opposés se suivent, d'autres non (et tout n'est pas dans les 50 clés courantes, forcément). Il y a aussi des choses forcément assez rigolotes d'un point de vue francophone (tel la clé pour le concept de facilité qui est DUR xD).

Oui, c'est vrai. Le pire c'est que je ne l'ai pas remarqué tout de suite pour DUR (facilité).

Ou encore :
BOB (puce) : BOB MARTIN est une marque américaine d'antipuce. Là aussi pas fait exprès.
DUS (fouet) : DUS se prononce comme "douce" ! Voilà un beau paradoxe.
DUT (au-delà) : DUT se prononce comme "doute". C'est le cas de le dire, tout le monde doute de son existence !
GEL (cri) qui se rapproche de gueule
KEK (précision) alors qu'en Lorraine (et surement ailleurs) "quelque" se prononce souvent /kek/, ça manque de précision pour le coup !
LAG (mer, étendue d'eau) qui est proche de "lac".
MUL (mollusque) se prononce comme "moule" un mollusque. Heureux hasard !
PEL (maison) fait un peu penser à P.E.L. (plan épargne logement)

Sans oublier :
"keza ko" qui signifie en elko "qu'est-ce que cela signifie" ce qui pourrait coller avec le fameux Kézako.

Eclipse a écrit:

Il y a aussi des choix un peu curieux, comme la clé pour vitesse qui renvoie aussi au lièvre. Cela renvoie à certains contes j'imagine, mais en terme de record de vitesse, je pense plus au guépard ou au faucon pèlerin.

En fait, la valeur des clés est basées sur la symbolique des objets et des animaux dans les cultures du monde.

J'ai utilisé des livres de symboliques (symboliques des arbres, des fleurs, des animaux, des formes, ...) pour obtenir des extensions sémantiques.

DAD (lièvre) désigne tous les animaux de la famille des lapins mais également la vitesse.

La vitesse ne fait pas seulement allusion à sa rapidité mais également à la vitesse où il se nourrit et se reproduit.

Ziecken a écrit:

BOB (puce)  : BOB MARTIN est une marque américaine d'antipuce. Là aussi pas fait exprès.
DUS (fouet) : DUS se prononce comme "douce" ! Voilà un beau paradoxe.
DUT (au-delà) : DUT se prononce comme "doute". C'est le cas de le dire, tout le monde doute de son existence !  
GEL (cri) qui se rapproche de gueule
KEK (précision) alors qu'en Lorraine (et surement ailleurs) "quelque" se prononce souvent /kek/, ça manque de précision pour le coup !
LAG (mer, étendue d'eau) qui est proche de "lac".
MUL (mollusque) se prononce comme "moule" un mollusque. Heureux hasard !
PEL (maison) fait un peu penser à P.E.L. (plan épargne logement)

Sans oublier  :
"keza ko" qui signifie en elko "qu'est-ce que cela signifie" ce qui pourrait coller avec le fameux Kézako.

Alors là, j'ai vraiment bien aimé !

Utile comme procédé mnémotechnique pour se souvenir de ces clés !

Va voir par là, Ziecken, tu comprendras pourquoi je suppose que tutmito pourrait aussi bien signifier "héraldique" (le nom*). Encore que, TUT étant la clé pour "drapeau", tutmito pourrait aussi conv'nir pour la vexilologie.





*'videmment, pour l'adjectif, j'pense plutôt soit à tutmita soit à dartuta : à toi d'trancher.

C'est drôle Eclipse. J'avais la même remarque à Ziecken.

***

Je rappelle qu'avec Ziecken, j'avais initié quelques phrases mnémotechnique pour se souvenir de quelques clés comme :

L'oiseau a des ZEL, parce que ZEL (oiseau).

Ici, y'en a quelques unes : clés et mnémotechnie

Faudrait voir si pour les 50 premières clés, on pourrait pas trouver pour les manquantes.

***

Vaque à véhiculer ! (WAK)
Cow-boy, c'est dans une autre langue ! (KOW)
Le silence kenne le mot ! Le nom de famille de Ken, Lemot (ou Lenom) ! (KEN) ; encore plus simple : Au nom de Ken, Barbie...
Chez Wam, ça mange ! (WAM)
K'es où, mais non T'es où ? (KEW)
W..w..vomir tout ce que j'ai bu ! (WOM)
Des où, mais des quand surtout ! (DEW)
Même pas dur, c'est facile ! (DUR)
Mais où, d'où que les saisons se sont perdues ? (MEW)
L'expression est dans l'oeil du lama. (LAM)

L'amour se chuchote à voix basse (=BAS).
Un anis pour l'amitié. (NIS)
A l'oued, c'est mon passé. (WED)
Whou-ouh, où donc est mon futur ? (WUD)
Kezako ! (KEZ)
Nocturne, c'est de nuit ! (NOK)
Ce bal était bien ! (BAL)
Le kir se verse de haut ! (KIR)
Ouïr ce géant vacarme a des lieues ! (WIR)
Win, win, winner, pour ne pas se sentir un nain dans sa vie ! (WIN)

Anoev a écrit:

Pour la vitesse, je ne suis guère*, mais pour le jour ou la journée, ça prut éventuellement s'expliquer. Le jour, c'est la durée de rotation de 360° d'une planète (~24 h chez nous).

En fait non, la pleine rotation est plus courte 23h56, je crois de mémoire, il y a 4 minutes de plus pour compenser autre chose.

Anoev a écrit:

Pour la vitesse, je ne suis guère*, mais pour le jour ou la journée, ça peut éventuellement s'expliquer. Le jour, c'est la durée de rotation de 360° d'une planète (~24 h chez nous).

Velonzio Noeudefée a écrit:

En fait non, la pleine rotation est plus courte 23h56, je crois de mémoire, il y a 4 minutes de plus pour compenser autre chose.

J'ai bien mis ~24 heures.

Je ne sait pas si, en plus, on doit compter les secondes, voire les millièmes de secondes, parce qu'alors...

Non c'est surtout que tu compenses les environ 1/365ème de la rotation annuelle, pour revenir au point où tu observais les mêmes choses le jour d'avant et là, ça fait 24h. Tu es obligé de compenser quelque peu, car la rotation annuelle décale quelque peu, la rotation toupie de notre planète.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Je rappelle qu'avec Ziecken, j'avais initié quelques phrases mnémotechnique pour se souvenir de quelques clés comme :

Une bien belle idée ça !

Merci Mfumu.

J'ai même en recyclant les quelques existantes proposer celles-ci pour les 20 premières clés les plus fréquentes issues de la liste de Ziecken.

Velonzio Noeudefée a écrit:

***

Vaque à véhiculer ! (WAK)
Cow-boy, c'est dans une autre langue ! (KOW)
Le silence kenne le mot ! Le nom de famille de Ken, Lemot (ou Lenom) ! (KEN) ; encore plus simple : Au nom de Ken, Barbie...
Chez Wam, ça mange ! (WAM)
K'es où, mais non T'es où ? (KEW)
W..w..vomir tout ce que j'ai bu ! (WOM)
Des où, mais des quand surtout ! (DEW)
Même pas dOUr, c'est facile ! (DUR)
Mais où, d'où que les saisons se sont perdues ? (MEW)
L'expression est dans l'oeil du lama. (LAM)

L'amour se chuchote à voix basse (=BAS).
Un anis pour l'amitié. (NIS)
A l'oued, c'est mon passé. (WED)
Whou-ouh, où donc est mon futur ? (WUD)
Kezako ! (KEZ)
Nocturne, c'est de nuit ! (NOK)
Ce bal était bien ! (BAL)
Le kir se verse de haut ! (KIR)
Ouïr ce géant vacarme a des lieues ! (WIR)
Win, win, winner, pour ne pas se sentir un nain dans sa vie ! (WIN)

Anoev a écrit:

Va voir par là, Ziecken, tu comprendras pourquoi je suppose que tutmito pourrait aussi bien signifier "héraldique" (le nom*). Encore que, TUT étant la clé pour "drapeau", tutmito pourrait aussi conv'nir pour la vexilologie.

En effet, tutmito peut convenir aux deux.

Velonzio a écrit:

Je rappelle qu'avec Ziecken, j'avais initié quelques phrases mnémotechnique pour se souvenir de quelques clés comme :

L'oiseau a des ZEL, parce que ZEL (oiseau).

Ici, y'en a quelques unes : clés et mnémotechnie

Oui, c'est vrai ça. Je me souviens maintenant !! C'était une belle idée.

Velonzio a écrit:

Faudrait voir si pour les 50 premières clés, on pourrait pas trouver pour les manquantes.

Oui tout à fait. Cela pourrait même faire l'objet d'une vidéo. Je compte reprendre ma chaîne cet été.

Grade 1.3 : La phrase simple

Les constituants immédiats

La syntaxe elkanne connaît 4 types de constituants immédiats et suit l'ordre SVO

Le sujet (CS) : celui qui fait l’action
Le verbe (CV) : l’action
L’objet (CO) : l’objet de l’action ou celui qui la subit
Le circonstant (CI) : les circonstances de l’action (où, quand, comment, …)

Le circonstant, lui, est mobile et peut se placer partout. Il se repère grâce à la déclinaison (-oa = génitif, -oe = locatif, -oi = datif)

Ex. : . ro lami weko tapoe . ("je regarde un animal dans la forêt")

TAP (forêt) > tapo ("(une/la) forêt") > tapoe ("dans la forêt")

La phrase simple

Une phrase est considérée comme simple si :

Elle n’utilise pas le tiret (cf grade 1.4)
Elle n’utilise pas la virgule (cf grade 1.5)
Elle n’utilise pas d’autre formes de ligatif (ni conjonction, ni auxiliaire) (cf grade 1.7)
Elle ne double aucun de ses constituants

Une phrase simple a donc un constituant de chaque :

Ex. : meno  (CS) gibi (CV) wono  (CO) tapoe (CI)
       Le singe (CS) prend (CV) un fruit (CO) dans l’arbre (CI)

Ou moins :

Pas de sujet
Ex. : gibi (CV) wono  (CO) tanoe (CI)
       prendre (CV) un fruit (CO) dans l’arbre (CI)

Pas de verbe
Ex. : meno (CS) tanoe (CI)
       Le singe (CS) est dans l’arbre (CI)

Pas d’objet
Ex. : meno (CS) lili (CV) tanoe (CI)
       Le singe (CS) joue (CV) dans l’arbre (CI)

Pas de circonstant
Ex. : meno (CS) gibi (CV) wono (CO)
       Le singe (CS) prend (CV) un fruit (CO)

Les pilotes

Le terme de « pilote » désigne, dans la grammaire elkanne, le mot qui représente un constituant.

Les constituants sujet et objets sont pilotés par des mots en –o (noms, pronoms).

Ex. : meno (CS) gibi (CV) wono (CO)
       Le singe (CS) prend (CV) un fruit (CO)

Le constituant verbe est piloté par des mots en –i (verbes dynamiques).

Ex. : meno (CS) gibi (CV) wono (CO)
       Le singe (CS) prend (CV) un fruit (CO)

En l’absence de verbe en –i, le pilote est le verbe en –au (verbes statiques)

Ex. : meno (CS) nezau (CV) tapoe (CI)
        Le singe (CS) reste (CV) dans l’arbre (CI)

Le circonstant, quant à lui, n’a pas recours aux pilotes.

La règle d'EAIO

La règle d'EAIO ou ordre EAIO est une règle fondamentale de la grammaire elkanne, et plus précisément, de la syntaxe de l'elko qui impose de placer les mots au sein d'un constituant selon un ordre bien précis. Cet ordre est déterminé en fonction des suffixes présents sur chaque mot.

Lorsqu’un constituant contient plusieurs mots, ceux-ci doivent être placés dans un ordre précis : c’est l’ordre EAIO. « EAIO » fait référence à l’ordre des suffixes au sein d’un constituant.

Prenons le syntagme suivant : wile wira meno (« un très grand singe »). Il peut faire partie du constituant sujet ou du constituant objet.

Grade 1.4 : La ponctuation
Les signes de ponctuation sont séparés des mots par des espaces, mais sont accolés les uns aux autres.

Ex. : . go kowi :' ro tasa '. (Il dit : "Je suis heureux".)

Les points

La ponctuation de l’elko compte quatre signes : la virgule, le point, le point d’interrogation et le  point d’exclamation. Chacun d’entre eux peut être utilisé seul ou doublé.

La virgule : Elle sert à séparer les propositions et isoler les constituants.
Le point : Il se place à l'avant (point initial) et à la fin (point final) des phrases.
Le point d'interrogation : il marque la phrase interrogative
Le point d'exclamation : il marque la phrase exclamative.

Ces signes peuvent être doublés :

La double virgule : ou "virgule d'union" équivaut à notre "point virgule".
Le double point : ou "point de suspension".
Le double point d'interrogation : ou "point rhétorique".
Le double point d'exclamation : ou ""

Les traits

Le tiret simple (-) : Utilisé pour les puces | Au sein des mots il attache des mots entre eux.
Le tiret double (-...-) : utilisé pour les apartés, les crochets et les parenthèses
L'apostrophe simple (') : Au sein des mots il peut remplacer un W intervocalique.
L'apostrophe double ('...') : Il équivaut à nos guillemets.

Les signes additionnels

Le hashtag (#) : équivaut à notre "n°"
Le deux-points" : même utilisation qu'en français. |Par deux utilisé pour les titres ::titre::
Les parenthèses : même fonction qu'en français
Le degré : utilisé pour marquer la conséquence et le résultat. Parfois utilisé en place du "=".

Grade 1.5 : L'agglutination

On appelle agglutination le fait d’associer plusieurs clés entre elles afin de former des concepts plus précis. L'agglutination est un phénomène linguistique assez répandu en elko.

Ex. : KAM (sexe) + MEN (singe) → kammeno (« bonobo »)

L'agglutination dépend de la vision de chacun et un même concept peut, en elko, être traduit de différentes manières. Ainsi "avion" peut se dire "véhicule du ciel", "oiseau de métal", "oiseau véhicule", ...

Un mot agglutiné sera plus précis qu'un mot non agglutiné. En d'autres termes, plus un mot est long, plus il est précis. Et, à l’inverse, plus il est court plus il est vague.

Les types d'agglutination

Un mot peut contenir au plus 4 voyelles (c'est la règle de 4). On peut donc agglutiner des clés dans le respect de cette règle.

1 clé + suffixe = combinaisons premières (très fréquentes) Ex. : meno ("singe")
2 clés + suffixe = combinaisons secondes (fréquentes) Ex. : kammeno ("bonobo")
3 clés + suffixe = combinaisons à 3 clés (très rares) Ex. : dokkammeno ("bonobo noir")

Les composants

La clé placée à droite est nommée catégorisateur. Elle traduit la catégorie générale d'un mot (ville, objet, véhicule, métier, partie du corps, ...)
La clé placée à gauche est nommée spécificateur. Elle permet de distinguer deux mots défini par un même catégorisateur. Ex. : kammeno ("bonobo") vs milmeno ("gorille")

Dans le mot kammeno ("bonobo"), la clé KAM (sexe) est le spécificateur et MEN (singe) et le catégorisateur.
Dans le mot milmeno ("gorille"), la clé MIL (marteau, coup) est le spécificateur et MEN (singe) et le catégorisateur.

Tu vois, à bien y réfléchir, pour "bonobo", j'verrais plutôt renmeno, avec REN, la clé pour "paix", comme spécificateur, ces singes ayant une grande réputation d'animaux pacifiques, alors que tous les primates (dont nous) disposent d'une sexualité.

Pour l'agglutination, je suppose que tu nous parleras de mots dont les clés comportent des ᚹ (à savoir des W). Ainsi, on aurait (malheureusement, je n'ai pas d'exemples sous l'coude :

CVC + CVC = CVCCVC

mais CVC + WVC = CVCVC.

Ainsi, seul le W permet, en elko, des imbrications, alors que les autres consonnes, même identique à la jonction des clés, doivent être juxtaposées.

Anoev a écrit:

Tu vois, à bien y réfléchir, pour "bonobo", j'verrais plutôt renmeno, avec REN, la clé pour "paix", comme spécificateur, ces singes ayant une grande réputation d'animaux pacifiques, alors que tous les primates (dont nous) disposent d'une sexualité.

C'est le principe de l'elko de ne pas être bloqué sur une construction unique pour désigne une réalité. Donc ta proposition peut fonctionner aussi.

Seulement si tu poses la question autour de toi, es-tu certain que tout le monde comprendras que la paix est la principale caractéristique des bonobos ?

Si tu prends n'importe quelle encyclopédie ou ouvrage sur la question et je viens d'aller vérifier sur Wikipédia c'est surtout la sexualité qui sera mise en avant.
Su Wikipédia, la première qui est dite sur les bonobos est que "il s'en distingue [du chimpanzé] surtout par une organisation sociale qui a recours aux relations sexuelles". D'ailleurs le mot "paix" y est cité 3 fois et le mot sexualité 11 fois.

Anoev a écrit:

Pour l'agglutination, je suppose que tu nous parleras de mots dont les clés comportent des ᚹ (à savoir des W). Ainsi, on aurait (malheureusement, je n'ai pas d'exemples sous l'coude :

CVC + CVC = CVCCVC

mais CVC + WVC = CVCVC.

Ainsi, seul le W permet, en elko, des imbrications, alors que les autres consonnes, même identique à la jonction des clés, doivent être juxtaposées.

Oui, les clés glidées sont abordées au grade 2.5.

La grammaire de l'elko est construite de telle manière à ce que les 10 mêmes points soient abordés à chacun des niveaux à des niveaux de complexité toujours plus haut afin de ne pas perdre l'apprenti.

Tiens, encore un appel à mise à jour (mais dans quel sens ?) :

Comme j'avais traité le pavé de "avant-garde", et que, pour la deuxième définition, ça m'avait donné forzhet (on ne confondra pas°) en aneuvien, j'me suis dit que j'pourrais, dans la foulée du traitement de forzhỳt (progrès), traiter le pavé de... "progrès". Le pavé s'en sort pas mal, y a même sodo de traité.

Une fois lez pavé de traité, je clique donc sur sodo, et... v'là c'que ça m'donne :

http://bergheim.no-ip.biz/ideolexique/index.php/Sodo

"Technologie & technique", mais pas de "progrès"* à l'horizon.

Du coup, je repars vers Elkodico, là pareil : "progrès" me donne sodo, mais pour sodo...

http://bergheim.no-ip.biz/elkodico/index.php/Sodo

Visiblement, une mise à jour est nécessaire. Mais dans quel sens ?

Est-ce que SOD inclut la notion de "progrès", ou bien alors, est-ce que le référencement "progrès" a fait, entre temps, à une autre clé, ce qui, pour ma part du moins, serait tout-à-fait compréhensible : il n'y a pas que la technique qui fait des progrès, l'intellect aussi.

Pour l'instant, je laisse comme ça, ne sachant pas de quel côté m'orienter.



°C'coup-ci, ce n'est pas onomastique.
*Comment dirait-on "cet élève a fait des progrès en elko" ?

Anoev a écrit:

Tiens, encore un appel à mise à jour (mais dans quel sens ?) :

[...] j'me suis dit que j'pourrais, [...] traiter le pavé de... "progrès". Le pavé s'en sort pas mal, y a même sodo de traité.


"Technologie & technique", mais pas de "progrès"* à l'horizon.

Lorsque tu te rends sur la fiche de clé SOD (technologie) Tu observes plusieurs choses :

- C'est amusant mais la rune liée représente une paire de ciseaux (technologie primaire mais efficace)
- Que la clé SOD vient d'un héros africain qui a apporté la technologie aux hommes.
- Que la clé SOD exprime la notion de technologie, de technique, de progrès et de modernité
- Que cette clé a été validée le jour de mes 26 ans !    

Anoev a écrit:

Est-ce que SOD inclut la notion de "progrès", ou bien alors, est-ce que le référencement "progrès" a fait, entre temps, à une autre clé, ce qui, pour ma part du moins, serait tout-à-fait compréhensible : il n'y a pas que la technique qui fait des progrès, l'intellect aussi.

Pour l'instant, je laisse comme ça, ne sachant pas de quel côté m'orienter.

Donc la réponse à ta question se trouvait là, sur la fiche de clé. Quand tu as un doute n'hésites pas à consulter ces fiches de clés qui, pour le coup, sont toujours complètes et à jour, à quelques exceptions prêtes. Aucune autre clé n'exprime , pour le moment, la notion de progrès.

Peut-être en faudrait-il une. Je n'en ai pas éprouvé le besoin lexicalement jusqu'à présent.

Anoev a écrit:

Comment dirait-on "cet élève a fait des progrès en elko" ?

. ka otebeo bau sodi Elko je .

Grade 1.6 : Les noms propres

En elko, les noms propres se traduisent au moyen des lettres et des sons présents dans la langue. La base se fait sur la prononciation du pays d'origine et non sur la prononciation française.

Ex. : Londres = London (anglais) = London (elko)

Lorsqu'un mot commence par 2 consonnes ont intercale un A nommé "A euphonique"

Ex. : Tripoli = Taripoli

Lorsqu'un mot finit par 2 consonnes on ajoute un A euphonique

Ex. : France = Faransa

Les noms propres sont les seuls mots à utiliser les majuscules (avec les sigles) et peuvent être accompagnés d'auxiliaires leur permettant d'identifier ce que désigne ce nom propre.

Ex. : Italia garo  ("Italie") ; de GAR (domaine, pays)
Ex. : Italia kiwo ("italien") ; de KIW (individu)
Ex. : Italia istepo (le glacier "Italia") ; de WIS (glace) et TEP (montagne)

Les noms propres peuvent aussi être utilisés tels quels et même accompagné de leur prononciation (dans ce cas, cela se fait au moyen du degré.

Comme nous l’avons vu au chapitre sur la ponctuation, le degré (°) est utilisé pour ajouter la transcription phonétique après un nom propre laissé tel quel. Bien évidemment, le prénom ne se prononce qu’une seule fois.

Ex. : . keno ra Lucie . (« Je m’appelle Lucie ») = . keno ra Lucie ° Lusi .

Le son /tʃ/ est transcrit au moyen du digramme TI tandis que le son /dʒ/ est transcrit au moyen du digramme DI :

Ex. : Tiadia (« Tchad ») ; Dibouti (« Djibouti »)

Grade 1.7 : Le ligatif

Le ligatif ou « copulatif » est l’une des spécificités de l’Elko, utilisé dans de nombreuses constructions. Il marque le lien et le rapport entre plusieurs éléments. Il se présente sous deux formes :

Forme particulaire : la particule "u"
Forme suffixale : le suffixe "-u"

Sous sa forme suffixale, il existe 4 formes de ligatif, en fonction de la voyelle qui précède le suffixe "-u" :

Les Asauras (-au) : utilisé pour les auxiliaires statiques et les verbes statiques
Les Ekauras (-eu) : utilisé pour les connecteurs logiques
Les Isauras (-iu) : utilisé pour les conjonctions
Les Othauras (-ou simplifié en -u) : utilisé pour les conjonctions

Les Asauras

Les Asauras prennent le suffixe -au.

Sur les lemmes les Asauras expriment les verbes statiques, c'est-à-dire les verbes qui expriment un état et ne traduisent donc aucune action : comme vouloir, pouvoir, attendre, rester, ...

Ex. : . go litau noko . ("Il attend la nuit.")

Sur les particules les Asauras expriment les auxiliaires statiques, c'est-à-dire les verbes statiques placés avant un autre verbe (généralement un verbe dynamique en -i)

Ex. : . go rosau waki ropoe . ("Il veut aller à la plage.")

Les Ekauras

Les Ekauras prennent le suffixe -eu.

Les Ekauras expriment les connecteurs, c'est-à-dire les mots-outils qui introduisent une phrase et qui sont généralement suivis d'une virgule en français.

Ex. : . zeu go litau noko . ("C'est pourquoi, il attend la nuit.")

Les Isauras

Les Isauras prennent le suffixe -iu.

Les Isauras expriment les auxiliaires dynamiques, c'est-à-dire les verbes dynamiques qui précèdent d'autres verbes dynamiques (-i)

Ex. : . go ketiu kori . ("Il commence à danser.")

Les Othauras

Les Othauras prennent le suffixe -ou toujours simplifié en -u.

Les Othauras expriment les conjonction de coordination

Ex. : . go geli tu kori . ("Il chante et il danse.")

Je suppose alors que biu, c'est "apprendre à quelqu'un" plutôt que "apprendre à faire quelque chose", non ?

Ziecken a écrit:

Lorsqu'un mot finit par 2 consonnes on ajoute un A euphonique

Ex. : France = Faransa

Pourquoi pas Faranas(a)

Ziecken a écrit:

Le son /tʃ/ est transcrit au moyen du digramme TI tandis que le son /dʒ/ est transcrit au moyen du digramme DI :

Ex. : Tiadia (« Tchad ») ; Dibouti (« Djibouti »)

Diibouti, non ?

Ziecken a écrit:

Les Isauras

Les Isauras prennent le suffixe -eu.

Tu voulais dire -iu, je pense.

Anoev a écrit:

Je suppose alors que biu, c'est "apprendre à quelqu'un" plutôt que "apprendre à faire quelque chose", non ?

En fait, cela peut être les deux car les deux désignent un verbe dynamique (désignant une action). C'est le complément et la cas utilisé qui permettra de dissoudre l'ambiguité.

Ex. : . ro biu kowi Elko nisoi . ("J'apprends à parler elko à un ami.")
Ex. : . ro biu kowi Elko si . ("J'apprend à parler elko.") litt. j'apprend l'elko a moi

si = particule réfléchie universelle déclinée au datif
ri = particule réfléchie 1ère personne déclinée au datif

Mais si c'est quelqu'un d'autre qui lui enseigne on peut dire :

Ex. : . o biu kowi Elko ri . ("On m'apprend l'elko.") litt. On apprend l'elko a moi.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Pourquoi pas Faranas(a)

France /fʁɑ̃s/

1) Les sons nasaux sont transcrits au moyen d'un N postposé = Frans
2) Comme un nom propre ne peut pas commencer par deux consonnes on intercale un A euphonique : = Farans
3) Comme un nom propre ne peut pas finir par deux consonnes on postpose un A = Faransa

Faranas pourrait être possible mais Faransa est plus proche de la prononciation originelle d'autant que le A euphonique est prononcé comme un A très bref et équivaut à notre Schwa.

Velonzio a écrit:

Diibouti, non ?

Oui, toutefois lorsqu'un mot contient deux voyelles identiques on en omet une.

Diibuti = dibuti

Velonzio a écrit:

Tu voulais dire -iu, je pense.

Oui tout à fait, c'est bien une erreur d'étourderie.

Grade 1.8 : La conjugaison

La conjugaison elkanne est d'une simplicité extrême du fait de son caractère isolant et de l'absence de flexion. La conjugaison elkanne ne connaît pas non plus de concordance des temps.

Les temps sont exprimés par des auxiliaires dits "auxiliaires temporels" et les modes au moyen de profixes (grade 4.2) .

Les paramètres

La conjugaison elkanne se caractérise par l’expression de quatre paramètres que sont :

Les pronoms personnels (grade 2.6)
Les temps
Les aspects (grade 2.
Les modes (grade 4.

Chacun de ces paramètres compte quatre sous-ensembles dont un indéfini exprimé par défaut. Ces différents paramètres, combinables entre eux, permettent des centaines de combinaisons offrant tout autant de nuances.

Les pronoms personnels

Les 4 pronoms personnels de base sont :

ro : 1ère personne (je, moi, me)
lo : 2ème personne (tu, toi, te)
go : 3ème personne (il, elle, lui, se)
o : pronom indéfini (on)

Pour obtenir les formes pluriels, il suffit de préfixe le suffixe du pluriel (i-) : iro ("nous"), ilo ("vous"), igo ("ils, elles, eux")

Les temps

Les 4 temps de base s'expriment au moyen d'auxiliaires dit "auxiliaires temporels" qui se placent en début de phrase.

hoa : Le passé
hoe : Le présent
hoi : Le futur
: L'intemporel

Ces formes sont récentes (version 3. Les formes anciennes wedu (passé), wodu (présent), wudu (futur) et rien pour l'intemporel sont encore utilisées. En revanche, ces auxiliaires, eux se placent juste avant le verbe. A vous de voir ce lesquelles vous préférez...

Soit les mots lano ("l'eau")dipi ("faire gonfler")biso ("l'éponge")

Avec les formes récentes :
. hoa lano dipi biso . ("L'eau faisait gonfler l'éponge.")
. hoe lano dipi biso . ("L'eau fait gonfler l'éponge.") ça arrive en ce moment-même
. hoi lano dipi biso . ("L'eau fera gonfler l'éponge.")
. lano dipi biso . ("L'eau fait gonfler l'éponge.") C'est une vérité générale

Avec les formes anciennes :
. lano wedu dipi biso . ("L'eau faisait gonfler l'éponge.")
. lano wodu dipi biso . ("L'eau fait gonfler l'éponge.") ça arrive en ce moment-même
. lano wudu dipi biso . ("L'eau fera gonfler l'éponge.")
. lano dipi biso . ("L'eau fait gonfler l'éponge.") C'est une vérité générale