Elko 3

  J'entame ce 3ème fil sur l'elko puisque le précédent est arrivé à 40 pages.

Grammaire elkanne

Je profite de ce nouveau fil pour reprendre la grammaire elkanne à zéro et vous la présenter dans son intégralité.

Le but étant de faire découvrir l'elko à ceux qui ne le connaissent pas encore et remettre à jour les connaissances des faux-débutants.

Composition de la grammaire elkanne

Elle se compose pour rappel de 40 règles nommées "grades" regroupées en 4 groupes de 10 nommés niveaux. Les deux premiers niveaux forment le Sammito ("règles de base"), les deux derniers forment le Zammito ("règles de perfectionnement")

Chaque jour, je vous présenterai un des 40 grades de la grammaire. Chacun de ces grades est numéroté, le premier des deux chiffres marque le niveau.

Un travail collaboratif

Je vous invite à interagir, à donner vos avis et faire part de vos remarques. En parallèle je pourrais apporter les modifications si nécessaire. Je souhaite que la grammaire soit finalisée pour le 4 avril 2022, date à laquelle l'elko fêtera ses 20 ans.

Le sommaire méthodique

Un fil tout neuf !

Grade 1.0 : L'alphabet et la prononciation

L'elko utilise 2 systèmes d'écriture : le Rundar et l'Abde.

Le Rundar

Le système d’écriture officiel de l’elko est le Rundar, un système runique utilisant des runes et non des lettres. Ce sont des symboles anguleux originellement gravés dans la pierre, le bois, le métal ou l’os. Les 24 premières runes de ce système servent à écrire à la langue se regroupe sous le nom de futhark.


Le Futhark a été utilisé tel qu’il est utilisé en elko par de nombreuses langues germaniques anciennes comme le vieil anglais (anglo-saxons) et le vieux norrois (Vikings). Deux modifications ont été apportés au système utilisés par les anciens peuples germaniques. Elles concernent les runes Eihwaz (ᛇ) et Ingwaz(ᛝ), ces modifications sont directement liées au fonctionnement de la grammaire de l'elko.

Les moyens de communications modernes comme les ordinateurs, tablettes et téléphones ne permettent pas d’utiliser le Rundar facilement c’est pourquoi une translittération au moyen des lettres de notre alphabet latin a été mise en place. Elle répond au nom d’Abde.

L’Abde

L’Abde est donc le nom de l’équivalence du Futhark en alphabet latin. C’est celui qui sera présenté dans la présente grammaire.



L’Abde compte 22 lettres, 14 consonnes, 6 voyelles et 2 semi-voyelles.

Il utilise également 4 digrammes nommés Hagas :
PH est devenu F
TH peut être écrit Þ ou C
KH peut être écrit X
SH est devenu H

Tableau de la prononciation

J'croyais que le F se prononçait [ʋ], comme le W néerlandais ? De quand date la remise à jour ?

Je n'arrive pas à voir les symboles du futhark. À cause de mon navigateur ?

J'aurais bien vu /ʀ/ comme allophone de /r/ et /ɾ/. Ne sachant pas prononcer ces derniers au moins c'est roulé.

Mfumu a écrit:

Je n'arrive pas à voir les symboles du futhark. À cause de mon navigateur ?

J'présume, oui, parce que moi, j'les ai.

Essaie de lire cette page. Si tu as des p'tits carrés à la place des runes, y a un problème.

Anoev a écrit:

J'croyais que le F se prononçait [ʋ], comme le W néerlandais ? De quaznd date la remise à jour ?

En effet, c'était le cas. Pour bien comprendre la raison à ce phénomène voici un sujet qui devrait grandement t'intéresser Anoev.

La prononciation des Hagas

Le terme "Haga" désigne les 4 digrammes construits à l'aide de la lettre H (nommée "Haga" dans le Rundar). Ils sont construits sur la base des consonnes sourdes et leur prononciation n'est pas polarisée comme les autres consonnes mais fluctue naturellement entre la réalisation sourde et sonore selon le locuteur ou l'environnement vocalique :

PH prononcé initialement entre /ɸ/ et /β/
TH prononcé initialement entre /θ/ et /ð/
KH prononcé initialement entre /x/ et /ɣ/
SH prononcé initialement entre /ʃ/ et /ʒ/

Ces phonèmes ont évolués et pour ceux dont la prononciation a changé la graphie aussi :

PH est devenu F prononcé entre /f/ et /v/ symbolisé par /ʋ/ qui d'après le tableau API me semblait intermédiaire entre les deux (mais je me suis rendu compte que ce n'est pas vraiment le cas).
TH dont la prononciation est resté la même
KH dont la prononciation est resté la même
SH est devenu H prononcé entre /h/ et /ɦ/

On constate que seuls TH et KH n'ont pas changés. Ni de prononciation, ni de graphie. C'est pour cela qu'ils n'ont pas intégré l'Abde et que l'on passe de 24 runes dans le Futhark à 22 lettres dans l'Abde (ce qui m'arrange pour obtenir le chiffre de 4, si cher à mes yeux !  

Néanmoins, les nouvelles versions proposent des allographies de ces digrammes, respectivement C et X mais cela n'a rien d'officiel c'est pourquoi je préfère ne pas les ajouter à l'Abde.

Anoev a écrit:

Si tu as des p'tits carrés à la place des runes, y a un problème.

J'ai des p'tits carrées... Mais j'ai pu voir le rundar sur une autre page.

Tu navigues avec quoi ? Mozilla ? Chrome ? Qwant ?

Tu pourrais peut-être le désinstaller et le réinstaller avec une nouvelle version ?

Est-ce que d'autres caractères (comme le Ỳ) te posent problème ?

Avec Opéra. Non, je vois bien le Ỳ

Mfumu a écrit:

Je n'arrive pas à voir les symboles du futhark. À cause de mon navigateur ?

Oui, voici une image qui te permettra de les voir



Les 3 premières lignes correspondent aux 24 runes utilisées pour écrire l'elko.

Mfumu a écrit:

J'aurais bien vu /ʀ/ comme allophone de /r/ et /ɾ/. Ne sachant pas prononcer ces derniers au moins c'est roulé.

Le /ʀ/ correspond au R roulé que l'on trouve chez certains chanteurs comme Brel, Piaf voire Indila aujourd'hui.

Donc oui, il peut être considéré comme un allophone de /ɾ/.

En revanche, il ne faut pas qu'il soit confondu (comme je l'ai fait dans le tableau) avec le /ʁ/ correspondant à notre R français est qui lui, est l'allophone de /x/.

Nardak est-il encore bon pour 10 ?

Anoev a écrit:

Nardak est-il encore bon pour 10 ?

Les nombres seront abordés au grade 2.9 mais je peux déjà répondre ici à ta question.

Oui c'est bon.

En fait DAK correspond au 0 simple tout comme KAT correspond au 00 et NON au 000

nardak = 10 ; narkat = 100 ; narnon = 1000

Mais pour être plus exact on utilise la clé TAW en catégorisateurs, comme c'est le cas pour tous les chiffres, les nombres et les quantifieurs.

soit :

nardakta = 10 ; narkatta = 100 ; narnonta = 1000

nardak est la forme courante et familière de nardakta (plus soutenue)

J'pense avoir fait au mieux, vois par là :

http://bergheim.no-ip.biz/ideolexique/index.php/Nardak

Je pense, alors, si je suis le raisonnement, que pour 120, on nit narnutdak et narnutkat pour 1200.

Comment dirait-on pour

102 (moi, j'avancerais narnunnut) ?
1,02 ?
10,2 ?

Est-ce que, au lieu de nardak (1x10), on aurait pas plutôt (puisque dak = 0) quelque chose du genre : nar (1) + dak (suivi de un 0) = 10 ; nar (1) + kat (suivi de deux 0) = 100, etc. ???

Anoev a écrit:

J'pense avoir fait au mieux, vois par là :

http://bergheim.no-ip.biz/ideolexique/index.php/Nardak

Oui, je viens de jeter un œil. C'est parfait !

Anoev a écrit:

Je pense, alors, si je suis le raisonnement, que pour 120, on nit narnutdak et narnutkat pour 1200.

Oui, tout à fait.

Anoev a écrit:

Comment dirait-on pour

102 (moi, j'avancerais narnunnut) ?
1,02 ?
10,2 ?

102 : narnunnutta, nardaknut(ta)
1,02 : narta gu nunnutta
10,2 : dakta gu nutta

En général, comme les multiplicateurs sont utilisés on n'utilise pas le catégorisateur TAW (nombre)

donc nardaknut sera plus courant que nardaknutta (plus soutenu)

Lal Behi a écrit:

Est-ce que, au lieu de nardak (1x10), on aurait pas plutôt (puisque dak = 0) quelque chose du genre : nar (1) + dak (suivi de un 0) = 10 ; nar (1) + kat (suivi de deux 0) = 100, etc. ???

En fait, on a :

nun = 0
nar = 1

puis on a les nombres à zéro (il y en a encore d'autres) :

dak = 10
kat = 100
non = 1000

Lorsque les nombres à zéro sont utilisés avec des chiffres ils équivalent respectivement à 0, 00 et 000

ex. : nunkat = 100 ; narnonnar = 10 001

Les nombres à zéro sont surtout utilisés pour éviter de devoir répéter le zéro :

10 = narnunta ou nardak
100 = narnunnunta ou narkat
1000 = narnunnunnunta ou narnon

Et l'elko favorise toujours la forme la plus courte.

Lorsque les nombres à zéro sont utilisés seuls, le 1 est facultatif mais le catégorisateur TAW (nombre) est nécessaire.

10 = dakta
100 = katta
1000 = nonta

Donc, en résumé :

10 = narnunta ou nardak ou dakta
100 = narnunnunta ou narkat ou katta
1000 = narnunnunnunta ou narnon ou nonta

Les formes en gras sont les plus fréquentes car plus courtes.

La construction des nombres est assez flexible en elko.

Grade1.1 : Les clés

Les clés sont le fondement de la grammaire de l’elko. C’est d’ailleurs l’étape la plus importante dans votre étude de cette idéolangue.

Une clé est une racine de trois lettres à la base de tous les mots de l’elko. C’est la combinaison de deux consonnes issues de la suite de Badaga (B, D, G, K, L, M, N, P, R, S, T, W et Z) et de l’une des six voyelles (A, E, I, O, U et Ė), ce qui donne au total 1014 combinaisons possibles.

Les clés sont sous la forme CVC.

Ci-dessous, les 50 clés les plus courantes. Elle permettent de créer plus de 50 000 mots de tête. Elles sont rangées par ordre de fréquence.

1. WAK (véhicule) exprime la notion de déplacement ou de véhicule
2. KOW (langue) exprime la notion de langue, de langage et de communication
3. KEN (nom) exprime la notion de nom, de mot
4. WAM (aliment) exprime la notion d’aliment, de nourriture
5. KEW (lieu) exprime la notion de lieu
6. WOM (boisson) exprime la notion de boisson
7. DEW (temps) exprime la notion de temps
8. DUR (facilité) exprime la notion de facilité
9. MEW (saison) exprime la notion de saison, de durée
10. LAM (œil) exprime la notion d’œil, de vision ou d’optique
11. BAS (amour) exprime la notion d’amour, de passion
12. NIS (amitié) exprime la notion d’amitié, d’appréciation
13. WED (passé) exprime la notion de passé
14. WUD (futur) exprime la notion de futur
15. KEZ (signification) exprime la notion de sens, de signification
16. NOK (nuit) exprime la notion de nuit, de noir
17. BAL (bien) exprime la notion de bon, de bien
18. KIR (hauteur) exprime la notion de hauteur
19. WIR (géant) exprime la notion de grandeur
20. WIN (nain) exprime la notion de petitesse
21. LAG (mer) exprime la notion de lac, de mer ou d’océan
22. NOL (journée) exprime de journée
23. DAG (jour) exprime la notion de jour
24. DAD (lièvre) exprime la notion de vitesse, de lièvre, de lapin
25. PEL (maison) exprime la notion d’habitation, de maison
26. GAR (domaine) exprime la notion de domaine, de pays
27. WAB (cœur) exprime la notion de cœur, de principal, d’importance
28. WAT (machine) exprime la notion de machine
29. WEK (animal) exprime la notion d’animal
30. WEL (dieu) exprime la notion de dieu, de divinité, de perfection et d’idéal
31. WIL (abondance) exprime la notion d’abondance
32. GEN (question) exprime la notion de question
33. NAB (crayon) exprime la notion d’écriture, de crayon
34. NAS (intérêt) exprime la notion d’intérêt
35. TAB (livre) exprime la notion de lecture, de livre
36. GES (réponse) exprime la notion de réponse
37. KAL (beauté) exprime la notion de beauté
38. DAL (tortue) exprime la notion de lenteur, de tortue
39. DEN (retour) exprime la notion de retour
40. DIN (vieillesse) exprime la notion d’âge, de vieillesse
41. DIW (activité) exprime la notion d’activité, d’action
42. DAN (mort) exprime la notion de mort, d’inaction
43. DĖN (vie) exprime la notion de vie
44. DEG (semaine) exprime la notion de semaine, de séjour
45. SAM (racine) exprime la notion de base, de racine, de clé
46. ZEN (phrase) exprime la notion de phrase
47. MIT (loi) exprime la notion de loi, de règle
48. TAN (arbre) exprime la notion d’arbre, d’arbuste, d’arborescence
49. TEP (montagne) exprime la notion de montagne
50. WĖD (condition) exprime la notion de condition

Les clés sont présentées en majuscules mais utilisées en minuscules, associées à des affixes ou agglutinées pour former des mots.

Le mot entre parenthèses est appelé "référent" ou "virtuème" c'est un rappel mnémotechnique permettant de se souvenir du sens de la clé.

Je pensais plutôt que les clés étaient le fondement du vocabulaire, du lexique, même si c'est vrai qu'elles apparaissent, sous forme raccourcie, dans les différentes flexions (comparatif, pluriel etc).

Anoev a écrit:

Je pensais plutôt que les clés étaient le fondement du vocabulaire, du lexique, même si c'est vrai qu'ezlle apparaissent, sous forme raccourcie, dans les différentes flexions (comparatif, pluriel etc).

Je parle de grammaire en tant que "Livre où sont exposées les règles d’une langue" (Wiktionnaire).

En linguistique on distingue la grammaire et le lexique. Le lexique contenant le vocabulaire d'une langue et la grammaire étant l'ensemble des règles qui organise les mots du vocabulaire.

Les clés ne font pas partie du lexique puisqu'elle ne peuvent pas être utilisées seules. En revanche, elle font partie de la grammaire et plus précisément de la morphologie qui règlement l'élaboration des mots du vocabulaire.

Aïe, c'est  vrai ! j'avais raisonné autrement. Tout mot du lexique elko a besoin

d'au moins une clé
et d'au moins un affixe pour rendre la clé utilisable.

Bref, comme on dit en mathématiques, la clé est nécessaire mais pas suffisante.

Mais pour créer un mot basique elko, une clé ET un affixe sont nécessaires ET suffisants pour créer un mot plein (nom, adjectif qualificatif, verbe, adverbe) elkan.

---

J'ai mis tuto à jour : http://bergheim.no-ip.biz/ideolexique/index.php/Tuto

comme tu peux voir, j'ai un peu extrapolé pour le fanion, que j'ai pas trouvé dans l'Dico.

Anoev a écrit:

Aïe, c'est  vrai ! j'avais raisonné autrement. Tout mot du lexique elko a besoin

d'au moins une clé
et d'au moins un affixe pour rendre la clé utilisable.

Bref, comme on dit en mathématiques, la clé est nécessaire mais pas suffisante.

Mais pour créer un mot basique elko, une clé ET un affixe sont nécessaires ET suffisants pour créer un mot plein (nom, adjectif qualificatif, verbe, adverbe) elkan.

Oui, l'elko distingue clé et mot.

Une clé est un ensemble de trois lettres sous la forme CVC. Elle est présentée en majuscules.
Un mot est constitué d'une clé et d'affixes. Il est présenté en minuscules.

On distingue en grammaire elkanne 2 types de mots :

Les lemmes : mots constitués d'une clé entière (CVC) et d'affixes
Les particules : mots constituées d'une clé réduite (C, voire V) et d'affixes

Anoev a écrit:

J'ai mis tuto à jour : http://bergheim.no-ip.biz/ideolexique/index.php/Tuto

comme tu peux voir, j'ai un peu extrapolé pour le fanion, que j'ai pas trouvé dans l'Dico.

Merci. La clé WID (enfant) désigne la descendance et d'enfant. Je pense que la clé WIN (nain, petitesse) serait plus appropriée.

Nous avions parlé de cette clé hier au téléphone :

WIN en spécificateur = petit inkero ("petit chien")
WIN en catégorisateur = caressif kerino ("toutou")

Grade 1.2 : Les suffixes

En elko, la nature et la fonction des mots est exprimée au moyen de suffixes vocaliques qui se fixent aux clés pour former des mots.

Les lemmes : Clés + suffixes

Ex. : TOR (force)

Le suffixe -a : sert a former les adjectifs tora ("fort, forte")
Le suffixe -e : sert a former les adverbes tore ("avec force, fortement")
Le suffixe -i : sert a former les verbes tori ("rendre fort, renforcer")
Le suffixe -o : sert a former les noms toro ("force")
Le suffixe -u : sert a former les auxiliaires toru (auxiliaire renforçateur : "bien, effectivement, vraiment")
Le suffixe -ė : sert a former l'expression du souhait torė ("Je te souhaite d'avoir la force (dont tu as besoin)")

Les particules : Clés réduites (grade3.1) + suffixes

Ex. : K (démonstratif) forme de réduite de MOK (spectacle, démonstration)

Le suffixe -a : sert a former les déterminants ka ("ce, cet, cette, ces")
Le suffixe -e : sert a former les prépositions ke ("autour")
Le suffixe -i : sert a former les verbes défectifs ki ("voici, voilà")
Le suffixe -o : sert a former les pronoms ko ("ceci, cela, ça, c'est")
Le suffixe -u : sert a former les auxiliaires ku ("ce que")
Le suffixe -ė : sert a former l'expression du souhait kė ("ainsi soit-il, Inch Allah, qu'il en soit ainsi")

Pourquoi c'est, présentatif à l'instar d'il y a, voici, voilà, formes verbales (?) introductives de complément (c'est cette 2ème partie qui importe), mais valant un exclamatif (c'est lui = Lui !) est plutôt rendu par ko que par ki ?

En fait de ce que je comprends réellement de ces formes (bâtardes, je te l'accorde) ce serait un équivalent de :
. ka i [complément(s), mis en valeur)] e .

Je ne suis pas certain d'avoir saisi ton questionnement. N'hésites pas à me reprendre.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Pourquoi c'est, présentatif à l'instar d'il y a, voici, voilà, formes verbales (?) introductives de complément (c'est cette 2ème partie qui importe), mais valant un exclamatif (c'est lui = Lui !) est plutôt rendu par ko que par ki ?

Je dirais que tout dépend du locuteur et de sa vision des choses.

Pour ma part, je distingue :

ko go ! ("c'est lui !")
ki go ! ("le voici !")

Velonzio Noeudefée a écrit:

En fait de ce que je comprends réellement de ces formes (bâtardes, je te l'accorde) ce serait un équivalent de :
. ka i [complément(s), mis en valeur)] e .

En fait, ce que tu nommes "formes bâtardes" sont plutôt des formes réduites qui servent à distinguer les mots lexicaux des mots grammaticaux.

Ex. : moka ("spectaculaire", "cet, cette, ce, ces") > moka ("spectaculaire", "cet, cette, ce, ces") >

Elles ne sont pas la fusion de plusieurs mots, juste la réduction de certains d'entre eux. Le fait de d'avoir recours à des particules permet plusieurs avantages :

Traduire tous les mots outils les plus courtants
Distinguer les mots lexicaux (lemmes) des mots grammaticaux (particules) - à peu de choses près
Offrir plus de types de mots. Il y a 6 suffixes donc, à la base 6 types de mots. Mais avec les particules on en distingue 12

Suffixes	Lemmes	Particules
A	Adjectifs	Déterminants
E	Adverbes	Prépositions
I	Verbes	Défectifs
O	Noms	Pronoms
U	Auxiliaires	Conjonctions
EJ	souhait	Respect

Ziecken a écrit:

22. NOL (journée) exprime de journée
23. DAG (jour) exprime la notion de jour

J'avoue avoir du mal à faire la différence entre ces deux clés.

C'est amusant en tout cas de voir les règles. Parfois les clés avec deux sens opposés se suivent, d'autres non (et tout n'est pas dans les 50 clés courantes, forcément). Il y a aussi des choses forcément assez rigolotes d'un point de vue francophone (tel la clé pour le concept de facilité qui est DUR xD).

Il y a aussi des choix un peu curieux, comme la clé pour vitesse qui renvoie aussi au lièvre. Cela renvoie à certains contes j'imagine, mais en terme de record de vitesse, je pense plus au guépard ou au faucon pèlerin.