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| Neo | |
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Auteur | Message |
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PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Neo Ven 25 Mar 2011 - 14:44 | |
| - Silvano a écrit:
- (...) mourra sans doute avec son propriétaire...
Comme, hélas, le NEO qui était pourtant bien fait et pas trop complexe ? J'aime bien cette langue... Réference : http://fr.wikipedia.org/wiki/Neo_(langue_artificielle) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Neo Ven 25 Mar 2011 - 14:50 | |
| J'ai réussi à trouver un manuel de néo. Il est téléchargeable à partir de l'article de Wikipédia. Personnellement, je ne trouve que peu de qualités au néo. C'est une complication et une francisation de l'espéranto par quelqu'un qui n'a même pas compris comment l'espéranto fonctionnait. Il affirme par exemple que le préfixe mal- signifie mal comme dans malheureux (malfeliĉa) et ne comprend plus son sens dans un mot comme malŝarĝi (décharger).
Dernière édition par Silvano le Ven 25 Mar 2011 - 15:33, édité 2 fois |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Neo Ven 25 Mar 2011 - 16:49 | |
| NEO est assurément perfectible, comme prsq tous les langages. Mais il est + accessible aux non-linguistes et autres non-fous de langage +/- fabriqués C'est une sorte d'espéranto en plus "naturel" et basique. 98% des personnes ne comprennent pas notre passion du langage et NEO ne se complique pas la vie C'est vrai qu'Uropi n'est pas grammaticalement un 100% IE, mais il en garde diverses traces ci et là. L'allemand est une langue IE et elle utilise aussi bcp l'agglutination pour forger ses mots. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Neo - réforme de l'espéranto Ven 25 Mar 2011 - 17:13 | |
| - PatrikGC a écrit:
- NEO est assurément perfectible, comme prsq tous les langages.
Mais il est + accessible aux non-linguistes et autres non-fous de langage +/- fabriqués C'est une sorte d'espéranto en plus "naturel" et basique. 98% des personnes ne comprennent pas notre passion du langage et NEO ne se complique pas la vie Je prends la position tout à fait inverse. C'est justement en voulant perfectionner l'espéranto que le néo a été fabriqué, ce qui fait qu'il n'a ni la simplicité de l'espéranto, ni la naturalité du français, dont il s'inspire très clairement. C'est une sorte de bâtard. Mais ce sujet ne devrait-il pas être développé sur un autre fil? |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Neo Ven 25 Mar 2011 - 23:48 | |
| De toute façon, NEO est mort.
Je me suis même amusé à me créer un NEONEO en ajoutant et éliminant diverses choses ci et là. Je ne sais pas si j'ai réellement réussi, mais ce fut une bonne expérience.
Perso, je trouve l'espéranto un peu trop rigide avec divers points de détail discutables, d'ailleurs son inventeur avait même prévu une réforme mais celle-ci lui a été refusée... Dommage, la réforme était pourtant bien pensée.
Chacun ses goûts, je trouve NEO plus accessible pour la plupart des personnes. Oui, c'est une sorte d'espéranto sauce naturalisée, voire même une variante d'espagnol très lite. Des diverses conlangs que j'ai pu décrire à des personnes non passionnées par le sujet, c'est souvent NEO qui éveillait qques lueurs d'intérêt.
Quant à la naturalité du français, je la trouve néanmoins complexe... Je plains les étrangers qui doivent l'apprendre selon les règles de l'art ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 10:59 | |
| Neo Joël Landais s'est aussi intéressé au Neo et en a fait une étude comparative avec l'Uropi. Cette étude n'est malheureusement pas disponible en ligne, mais on peut en voir une ébauche sur le site Uropi: Prière sur l'Acropole http://uropi.free.fr/
A mon avis, le Neo simplifie considérablement l'espéranto et se rapproche en même temps des langues naturelles. Il utilise beaucoup de racines monosyllabiques (ce qui le rapproche de l'Uropi), mais cette monosyllabisation est parfois excessive quand elle rend les racines méconnaissables: i (avoir), bi (boire), di (donner), li (laisser), pi (pouvoir), ti (mettre), vi (vouloir)
Le Neo conserve également certains traits de l'espéranto que je trouve très discutables (multiplication des participes, pluriel des adjectifs, féminin en -in , adjectifs en -a, infinitifs en -i, etc.
Le vocabulaire est presque exclusivement d'origine latine, ce qui rend le Neo peu international.
Uropi & indo-européen
Je crois qu'il y a un malentendu sur le mot indo-européen. On entend par là, d'une part le proto-indo-européen reconstitué, et d'autre part les langues indo-européennes anciennes et modernes qui en sont issues.
Il est vrai que la grammaire Uropi est assez éloignée de celle du PIE (l'Uropi est une langue moderne), mais elle est 100% indo-européenne dans la mesure où toutes ses structures sont tirées des langues i-e. Par ex. De toute la déclinaison i-e, l'Uropi ne conserve que le génitif (comme l'anglais et les langues scandinaves)
Il y a également, à mon sens, un malentendu sur les termes agglutination, langue agglutinante. Les véritables langues agglutinantes sont les langues fino-ougriennes; l'allemand n'en est pas une. L'allemand utilise simplement la composition, comme le font la plupart des autres langues i-e (langues slaves et germaniques, grec, latin, etc…): ex. al Wasserfall, ang waterfall, rus vodopad, tch vodopád (cascade), gr ponokephalo (mal de tête), anemomylos, (moulin à vent), etc.
Vocabulaire Uropi-neo
Beaucoup de mots sont exactement les mêmes en Uropi et Neo: Tu, vu, vest, frat, skol, land, min, dispèr, o, kastèl, mar, frut, roz, mod, part, glor, art, dub, kamp, tren, ter, natùr, stel, plas, gust, tomàt, salad, bir, rost, krem, bros, len, poèt, muzik, ov, sup, vun, pep, jup, planet, fizik, plat, lamp, pan, nav, kapèl, prist, rum, kran, politik, kolèg, korp, fabrik, grup, list, krim, mus, flor…
beaucoup d'autres ne diffèrent que d'une lettre (par ex adj. kurta / kurti, ina / ini)
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| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: cascade Sam 26 Mar 2011 - 11:46 | |
| - Urko a écrit:
- Le Neo conserve également certains traits de l'espéranto que je trouve très discutables (multiplication des participes, pluriel des adjectifs, féminin en -in (...) Le vocabulaire est presque exclusivement d'origine latine, ce qui rend le Neo peu international.
J'savais pas! du coup, le neo baisse dans mon estime! - Urko a écrit:
- ex. al Wasserfall, ang waterfall, rus vodopad, tch vodopád (cascade)...
Pour la cascade (du moins, la chute d'eau), j'ai la même construction en aneuvien: aqvàl, de aq- ( àq, du latin AQVA= eau) -vàl (de l'anglais fall = chute, ou du français dévaler). Seul'ment, va quand même falloir que j'me creuse le chou pour les autres cascades: -celles de Rémy Julienne -les cascades d'évennements. Ça donne quoi en uropi*? * T'inquiète! c'est pas pour plagier, seulement pour m'faire une idée. À un moment donné, j'avais pensé mettre zhuljæn pour la cascade automobile, mais j'ai peur que ça fasse homonymie avec d'autres juliennes. Finalement, j'crois que j'vais m'en tirer avec vilòpl (de vihkùl = véhicule (ben tiens!) & lopl = saut). | |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 12:23 | |
| Les adjectifs sont invariables. Quant au féminin, c'est contournable. Les terminaisons sont souvent facultatives. Perso, c'est du côté des participes qu'il y a moyen de réguler la chose. Et bien, si vous le voulez bien, lançons le topique : NEO 3ème millénaire Je ne suis pas d'accord avec tous les détails de NEO. Donc amusons-nous à modifier NEO à notre sauce et voyons ce qui en advient... Qu'en pensez-vous ? Je vais cogiter à la chose de mon côté Comme base l'article sur Wikipedia. Comme j'ai écris la partie "grammaire", je peux me permettre de le copier ici. PhonétiqueComme en français, sauf : e → é (été) u → ou (joujou) g → toujours dur (gaga) c/ch → tch (tchao) j → dj (django) s → saucisse (jamais z) x → ks (axe) VocabulaireNombres 1:un 2:du 3:tre 4:kuar 5:kuin 6:sit 7:sep 8:ot 9:non 10:is 100:ek 1000:mil 3522 → tremil kuinek duis du Divers oui:ya non:non peut-être:forse toujours:sem jamais:ni souvent:of seulement:nur où:vo ici:ik là:ye de:de venant_de:da et:e ou:o avec:kon GrammaireArticle lo (le la les) : lo frato, lo soro, lo arbro → l'arbro un (un une) : un arbro Invariable Adjectif Se termine en a : bon → bona, Exemples : un bona soro, un bona frato, lo bona fratos (pas de s à lo, ni à bona) Invariable Adverbe Se termine en e : bon → bone Invariable Nom Se termine en o : arbro, frato Le o final peut être oublié : frato → frat, soro → sor Pluriel en os : arbros Pronoms (sujet, objet, possessif) Je : mi me ma tu : tu te ta il : il le la elle : el le la ça : it le/it la soi-même : so se sa nous : nos ne na vous : vu ve va ils : zi ze za elles : zel ze/zey za Mi vidar te (je te vois) tu vidar me (tu me vois) C'est la forme "sujet" qui est utilisée après une préposition : mi gar kon tu (je vais avec toi) Verbe Présent : ar → mi vidar (je vois) Passé : ir → mi vidir (j'ai vu) Futur : or → mi vidor (je verrai) Conditionnel : ur → mi vidur (je verrais) Impératif/infinitif : i → vidi ! Participe passé : at → vidat (adjectif : vidata) Participe présent : ande → vidante (adjectif : vidanta) Participe antérieur : inde → vidinde (adjectif : vidinda) ExempleLe Notre Père: Na Patro ki sar in cel, siu ta nom santat. Venu ta regno. Siu fat ta vol, asben in cel, as on ter. Na shakida pan ne diu oje. E ne pardonu na debos, as nos pardonar na deberos. E no ne induku in tentado, Mo ne fridu da mal. (faute rectifiée)
Dernière édition par PatrikGC le Sam 26 Mar 2011 - 13:02, édité 1 fois | |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 12:32 | |
| - Urko a écrit:
- cette monosyllabisation est parfois excessive quand elle rend les racines méconnaissables:
i (avoir), bi (boire), di (donner), li (laisser), pi (pouvoir), ti (mettre), vi (vouloir) J'aurais tendance à ne réduire (ou monosyllabiser) que les mots clitiques (auxiliaires, déterminants, interrogatifs, négation, adjectifs courants comme "bon") comme je l'ai fait en popiaro (certains mots ont une forme longue et une forme clitique "multo/mu", "tuo/tu"...). Ainsi, on peut voir que beaucoup de nos langues tendent vers une affixation de ce genre de mots. (kestufais? storiginal! chfinis...) Ici, je ne saisis pas vraiment l'utilité de telles monosyllabisations (sauf si l'on utilise "avoir", "laisser", "pouvoir" et "vouloir" comme des auxiliaires). - Citation :
- vmo ne fridu da mal.
Bizarre ce "vmo"... D'où il sort? Comment le prononcer? _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 12:43 | |
| Lire : mo ne fridu da mal.
Je ne sais pas d'où vient ce "v" | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 12:55 | |
| Une faute de frappe? peut-être? le V étant proche de la barre d'espacement... Pourtant, en début de texte, c'est plus difficile à comprendre, la barre d'espacement n'étant pas utilisée en début de propos... | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 13:59 | |
| - PatrikGC a écrit:
- Et bien, si vous le voulez bien, lançons le topique : NEO 3ème millénaire
Pas d'problème! j'en suis! - Citation :
- Phonétique
Comme en français, sauf :
e → é (été) u → ou (joujou) g → toujours dur (gaga) c/ch → tch (tchao) j → dj (django) s → saucisse (jamais z) x → ks (axe) Variantes personnelles: [e] en fin de syllabe, [ɛ] ou [ə] (à l'appréciation de chacun) sinon. j = [ʒ] plutôt que [dʒ], pour ce dernier, utiliser plutôt Ĵ - Citation :
- Nombres
1:un 2:du 3:tre 4:kuar 5:kuin 6:sit 7:sep 8:ot 9:non 10:is 100:ek 1000:mil 3522 → tremil kuinek duis du Les Q et H existent-ils en neo? Si oui, je verrais bien 4 = quar 7 = hep ainsi, on aurait une lettre différente pour chaque chiffre, et pour une représentation "chiffrée" des nombres, on aurait, par exemple: T,UQUKNDSKTKN... = 3,14159265359... ~ π Bref, des lettres utilisées comme des chiffres... romains, mais avec la numération arabe. - Citation :
- Article
lo (le la les) : lo frato, lo soro, lo arbro → l'arbro un (un une) : un arbro Invariable Je préfère garder le -O pour les noms (et éventuellement les pronoms). Pour ça, je préfère l'espéranto et je mettrais plutôt la frato pour un déterminant tel que l'article défini, pouvant également être contracté en l'arbro. - Citation :
- Adjectif
Se termine en a : bon → bona, Exemples : un bona soro, un bona frato, lo bona fratos (pas de s à lo, ni à bona) Invariable D'accord pour le -a pour l'adjectif et pour le -s pour le pluriel du nom. Toutefois, je serais favorable à l'accord en nombre. Ne serait-ce que pour, comme en français, faire un distinguo entre des voitures rouges et vertes (des rouges et des vertes) des voitures rouge et vert (bicolores) - Citation :
- Pronoms (sujet, objet, possessif)
Je : mi me ma tu : tu te ta il : il le la elle : el le la ça : it le/it la soi-même : so se sa nous : nos ne na vous : vu ve va ils : zi ze za elles : zel ze/zey za J'verrais plutôt: | Singulier sujet | singulier complément d'objet | singulier complément de nom* | pluriel sujet | P.C.O. | P.C.N. | 1re pers. | mi | me | ma | mis | mes | mas | 2me pers | ti | te | ta | tis | tes | tas | politesse | vi | ve | va | vis | ves | vas | 3me pers | li/oli/ali | le/ole/ale | la/ola/ala | lis/olis/alis | les/oles/ales | las | Impersonnel | it | ite | ita | | | | [/tr]
*Servant notamment pour le possessif - Citation :
- Verbe
Présent : ar → mi vidar (je vois) Passé : ir → mi vidir (j'ai vu) Futur : or → mi vidor (je verrai) Conditionnel : ur → mi vidur (je verrais) Impératif/infinitif : i → vidi ! Participe passé : at → vidat (adjectif : vidata) Participe présent : ande → vidante (adjectif : vidanta) Participe antérieur : inde → vidinde (adjectif : vidinda) Y manque le subjonctif (tous temps) & le conditionnel passé. J'vais y réfléchir. Sinon, pour le masculin & le féminin (en plus du neutre: genre de référence), j'verrais bien, comme en elko, des préfixes: ofrat (♂), afratos (♀...♀), fratos (♀...♂). | |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 14:29 | |
| D'accord dans l'ensemble. Pour l'article, je préfère "la" ou "el". Avec contraction si possible. la arbro --> l'arbro / un arbro --> n'arbro a la arbro --> al arbro / a un arbro --> an arbro "it" casse un peu la suite mi/ti/li/vi, je propose si ou zi (ceci/this) Le subjonctif ne me manque pas, on peut le contourner par une expression ou le contexte. On recycle la fin verbal -er pour quel usage ? Je propose l'infinif, car la fin en "i" est celle des pronoms. vidar / vidir / vidor / vidur --> vider ? Pour les participes, je verrais bien -t pour un passif et -nt pour l'actif (ou -n) vidat / vidit / vidot ... vidant / vidint / vidont ... vidant --> vidanta / vidante Pour le reste, cogitons | |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 17:04 | |
| - Citation :
- Phonétique
j → dj (django) Variantes personnelles: j = [ʒ] plutôt que [dʒ], pour ce dernier, utiliser plutôt Ĵ Bof bof... Je ne suis ni fan du son [ʒ] dans une auxilangue ni de la lettre Ĵ, que je trouve immonde. - Citation :
- Les Q et H existent-ils en neo? Si oui, je verrais bien
4 = quar 7 = hep Tant qu'on y est, "qar", en disant que q représente le son [kw]. - Citation :
- Y manque le subjonctif (tous temps)
C'est vraiment obligatoire ça? On peut bêtement utiliser une particule pour marquer l'incertitude ou l'injonctif pour le subjonctif. - Citation :
- Sinon, pour le masculin & le féminin (en plus du neutre: genre de référence), j'verrais bien, comme en elko, des préfixes: ofrat (♂), afratos (♀...♀), fratos (♀...♂).
Ce n'est pas "si" étrange pour moi, sachant que (comme je l'ai dit dans un autre poste), les articles définis le/la donnent des indication sur le genre de certains mots en français (le prof/la prof) et sont si dépendants du nom qu'il précède qu'ils deviennent presque des suffixes. Moi j'irais encore plus loin dans cette logique en reprenant un article "el" général plutôt que "la" et qui puisse se raccourcir en "l'", ce qui donnerait : l'ofrat (~ lo frat), l'afrat (~ la frat), el fratos... Oh et un truc qui serait bien au niveau prononciation, c'est que l'on puisse rajouter des voyelles auxiliaires dans les finales (en -t par exemple, frat pourrait se prononcer frate, ou dans les suites de consonnes spéciales en initiale, comme sp- > esp-). _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 17:13 | |
| - Nemszev a écrit:
-
- Citation :
- Y manque le subjonctif (tous temps)
C'est vraiment obligatoire ça? On peut bêtement utiliser une particule pour marquer l'incertitude ou l'injonctif pour le subjonctif. D'accord. L'auteur du néo regrette l'absence du subjonctif. Or, s'il était nécessaire, on ne pourrait pas s'en passer, non? Si on a une forme pour l'impératif, y compris pour les troisièmes personnes, le subjonctif n'est jamais nécessaire. On s'en passe très bien en uropi et, en espéranto, les mêmes formes servent pour l'impératif et certains subjonctifs. Je veux qu'elle vienne : mi volas, ke ŝi venu en espéranto, i vol te ce ven en uropi. Mais bien qu'elle vînt : kvankam ŝi venis en espéranto (à l'indicatif) et obte ce venì en uropi. |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 17:20 | |
| Je parlais aussi de l'incertitude pour des emplois du subjonctifs comme: je ne suis pas sûr qu'elle vienne (no estoy seguro que venga). _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 17:28 | |
| - Nemszev a écrit:
- Je parlais aussi de l'incertitude pour des emplois du subjonctifs comme: je ne suis pas sûr qu'elle vienne (no estoy seguro que venga).
Mais si tu dis dans ta principale que tu n'es pas sûr, pourquoi est-il nécessaire de souligner une seconde fois que tu n'es pas sûr? En espéranto, on dira tout simplement mi ne certas, ke ŝi venos, avec un futur de l'indicatif. (Pardonnez les possibles fautes de frappe: je m'exerce au clavier BÉPO.) |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Sublœnktynd ber repen* Sam 26 Mar 2011 - 19:04 | |
| - Silvano a écrit:
- Si on a une forme pour l'impératif, y compris pour les troisièmes personnes, le subjonctif n'est jamais nécessaire.
Eh ben tu vois, j'dis pas tout-à-fait comme toi. Le subjonctif a déjà été évoqué dans ce forum (lancé par moi, d'ailleurs, c'est dire si j'y tiens), ici. Pour souligner la différence entre un subjonctif et un impératif, y compris à la troisième personne, j'avais même cité cette paire d'exemples (aneuviens): - Citation :
- Ar pùzete at dùkrems = Qu'ils aillent au magasin (c'est un ordre)
Tep ar pùz at dùkrems = Qu'ils aillent au magasin (puisqu'ils le veulent) La première phrase est à l'impératif, la deuxième au subjonctif. La nuance est quand même significative, même si (comme c'est d'ailleurs prévu, entre autres applications), on applique le subjonctif à la volonté. Je ne vais pas me refaire, ici, l'avocat, le zélateur, le chantre du subjonctif, m'étant déjà exprimé à ce sujet dans le fil concerné, mais c'est, selon moi du moins, un mode aux applications bien plus vastes que le conditionnel, à un tel point que je verrais plutôt, comme en latin, le conditionnel comme une espèce d'annexe, d' application entre autres (le souhait, la crainte, le doute...) du subjonctif. * Subjonctif (pour) toujours Subjunctive for ever! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 19:11 | |
| - Anoev a écrit:
- Citation :
- Ar pùzete at dùkrems = Qu'ils aillent au magasin (c'est un ordre)
Tep ar pùz at dùkrems = Qu'ils aillent au magasin (puisqu'ils le veulent) La première phrase est à l'impératif, la deuxième au subjonctif. La nuance est quand même significative, même si (comme c'est d'ailleurs prévu, entre autres applications), on applique le subjonctif à la volonté. Eh bien, on dirait que le français réussit à s'en passer, de cette nuance… |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 19:26 | |
| - Silvano a écrit:
- Eh bien, on dirait que le français réussit à s'en passer, de cette nuance…
Soit, mais une des applications de l'idéolinguistique n'est-elle pas (d'essayer) de résoudre les imperfections des langues naturelles? Pourquoi en français -ne fait-on pas de distinction entre un tour (à bois) et un tour (de roue)? -n'y a-t-il pas de nuance entre "faites attention aux fauves" et "faites attention aux enfants"? -on dit: "il aura eu un empêchement" à l'indicatif alors que c'est une phrase des plus hypothétiques? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Neo Sam 26 Mar 2011 - 19:42 | |
| - Anoev a écrit:
Pourquoi en français
-ne fait-on pas de distinction entre un tour (à bois) et un tour (de roue)? -n'y a-t-il pas de nuance entre "faites attention aux fauves" et "faites attention aux enfants"? -on dit: "il aura eu un empêchement" à l'indicatif alors que c'est une phrase des plus hypothétiques? Le premier exemple est simplement un cas de synonymie. Les deux autres demanderaient davantage de discussion. Mais il semblerait qu'on ne sente pas le besoin de cette distinction subjonctif/impératif qui te semble si importante. Qu'en pensent les autres? |
| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Neo Dim 27 Mar 2011 - 13:34 | |
| Juste une idée qui m'est venue Racine + temps + mode + genreVoyelle | a | e | i | o | u | Temps | présent | indéterminé | passé | futur | irréel | Genre | féminin/poétique | indéterminé | abstrait | masculin/concret | générique |
Mode | Actif | Passif | Facatif | Infixe | -nt- ou -n- | -t- | -s- | Exemples : - parlinta --> celle qui a parlé
- parlosi --> concept abstrait de ce qui fera faire parler
- parlantu -> tous ceux qui causent
- parlatu --> tout ce qui est dit
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| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Neo Dim 27 Mar 2011 - 15:20 | |
| Je ne saisis pas vraiment la différence entre poétique, indéterminé, abstrait et générique... Cela dit, ça peut être une bonne idée d'utiliser des affixes de "genres" sur des choses inanimés pour leur attribuer d'autres traits. Quant à "Facatif", ce n'est pas un mot qui existe (à ma connaissance)... Mais ce que tu as mis comme exemple, c'est un causatif. _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
| Sujet: Re: Neo Dim 27 Mar 2011 - 15:31 | |
| Facatif : faire faire Ca fait pourtant des années que je l'utilise. J'ai dû le lire dans un vieux bouquin et j'ai retenu.
Féminin/poétique : féminin ou donner une touche poétique au concept (poésie) Masculin/concret : masculin ou objet concret (scie, marteau, table) Générique : groupe de... ensemble de... Abstrait : mot abstrait (la plupart des mots en -tion du français)
flora : la fleur poétiquement parlant, ou qu'on offre floro : la fleur en tant que machin, là dans mes mains floru : les fleurs en général flore : la fleur flori : le concept de fleur | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37621 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Neo Dim 27 Mar 2011 - 16:31 | |
| - PatrikGC a écrit:
- féminin/poétique (...) masculin/concret
Les hommes qui ont la fibre poétique et les femmes qui ont "les pieds sur terre" apprécieront. Pour le reste, ça peut être intéressant & mérite réflexion. Pour les modes & les temps, je pense qu'il est plus sage de combiner les affixes. Pour les voix, la particule devant le verbe (attachée ou non) est la position que je défends (vous ne vous en doutiez pas?) L'accord d'un participe avec un nom peut être une méthode (comme enfrançais et... en aneuvien) de faire une différence entre un participe et un adjectif verbal (ce dernier pouvant être dispensé de particule dans une utilisation au sens passé). Par ailleurs, pour ce qui est de la conjugaison des verbes, d'après ce que j'ai pris là: - Citation :
- Présent : ar → mi vidar (je vois)
Passé : ir → mi vidir (j'ai vu) Futur : or → mi vidor (je verrai) Conditionnel : ur → mi vidur (je verrais) infinitif : i → vidi
(...)
Participe présent : ande → vidande Ça m'a par conséquent donné une idée et deux trois p'tites modifs: On utilise le -R pour l'indicatif, comme à l'origine; bon, ça, parfait, j'adhère à fond On utilise les voyelles -i-, -a- & -o- respectivement pour le passé, le présent & le futur: pas d'problème: on reste dans le néo d'origine tout en ouvrant des possibilités nouvellles. On a -ND pour le participe, ce qui donne -AND pour le participe présent (le -E ne me parait pas indispensable). Vidand = voyant. Toutefois, si on veut garder une certaine logique de conjugaison, le participe passé ("ayant vu") ne devrait-il pas plutôt être vidind? (pour ça, la logique de l'espéranto marque un point) et le participe futur ("devant voir, sur le point de voir") vidond? les voyelles de temps -i-, -a-, -o- étant utilisées là aussi. Pour "vu" ou "étant vu" & "ayant été vu", je ne suis pas fixé, étant conditionné à une solution adaptée à la voix passive. Pour l'impératif, personnellement, je ne le fusionnerais pas avec l'infinitif, mais comme le -T est "libéré", je verrais, pour "vois", la solution vidat. Reste donc le conditionnel et... le subjonctif (ben tiens, j'allais pas l'laisser d'côté, çui-là ) Pour le conditionnel présent exprimant une simple éventualité, la solution -UR peut bien sûr être gardée, le problème, c'est qu'on ne trouve aucune des trois voyelles de temps (-i-, -a-, -o-) précitées*. En fait, j'avais pensé au -U- pour une autre utilisation, distincte du passé (parfait): l'imparfait (mi vidur = je voyais). Et y va nous servir! Je comprends que parmi vous, il y en ait qui ne soient pas particulièrement des aficionados du subjonctif, auquel cas, il peuvent laisser de côté ce qui va suivre, encore que... Comme on a utilisé -R pour l'indicatif, -ND pour le participe (et que je propose -T pour l'impératif), on va utiliser une autre terminaison pour le subjonctif, mettons -G. mi vidag = (que) je voie mi vidig = (que) j'aie vu mi vidog = (que) viere (subjonctif futur espagnol). mi vidug = (que) je visse. Pour le conditionnel, on peut toujours intercaler une voyelle, une consonne ou une syllabe entre la voyelle de temps du verbe et le G du subjonctif. À suivre... si vous le désirez... Ah... au fait... - Nemszev a écrit:
- Je parlais aussi de l'incertitude pour des emplois du subjonctifs comme: je ne suis pas sûr qu'elle vienne (no estoy seguro que venga).
J'adhère! Ô! combien j'adhère!!! * Le problème, avec tout ça, c'est qu'on n'a pas de plus-que-parfait ni de futur antérieur. La belle affaire! on peut toujours combiner les voyelles afin de pouvoir faire face à toute éventualité de conjugaison: mi vidiur = j'avais vu mi vidior = j'aurai vu mi vidour = je verrais (futur/passé) mi vidiour = j'aurais vu (F.A/passé) mi vidiug = (que) j'eusse vu. | |
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