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 Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist

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MessageSujet: Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist   Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist EmptyLun 15 Mar 2010 - 19:38

Selon les voeux de Nemszev, je crée ce fil pour vous présenter et discuter d'Almea.

Almea

Résumer Almea, c'est tenter de résumer un monde qui, en qualité, peut aspirer à la diversité de Dune ou du Hitchhiker's Guide to the Galaxy. Les détails de la diégèse sont nombreux, et il y a beaucoup de détails intéressants et souvent ludiques. Mais Almea n'est pas qu'un monde, c'est une exploration et, surtout, une excuse pour découvrir la diversité du monde. Mais je vais quand même tenter, avant d'entrer dans le vif du sujet, de décrire en un minuscule paragraphe ce monde.

Issu d'une campagne de Donjons et Dragons, Almea conserve quelques caractéristiques dudit système : c'est un monde de fantasy, il y a de la magie (mais pas du style Vancien comme l'impliquerait D&D), une pluralité d'espèces (mais pas d'interfécondité!) et une certaine dose d'aventure (il y a, contrairement à notre propre monde, des espaces non-étatisés, par exemple). Côté "sociétal", Almea ressemble beaucoup aux début de la révolution industrielle; la machine à vapeur est sur le point d'être inventée. D'ailleurs, scientifiquement, ils sont très près du niveau du XIXe siècle sur certains points (sur d'autres, ils sont du XVIIIe). Il y a quatres espèces intelligentes principales, dont trois qui sont culturellement diversifiées, plus une espèce secondaire, très localisée (et deux autres espèces à la limite entre la diversité culturelle humaine et la diversité culturelle chimpanzée).

Sur le plan métadiégétique, Almea est l'oeuve d'une seule personne, Mark Rosenfelder. Il existe une communauté dévouée qui connaissent en long et en large le monde, les Alméologues, mais ils ne produisent pas de contenu original. (Cela n'empêche pas les spéculations, ce qui mène à quelques détails de Fanon, comme on dit dans les cercles de fans, mais ce ne sont que des inférences justifiés à partir du matériel que l'on a.) En ce sens, le fait d'avoir à la fois une langue très complète (et d'autres très bien documentés) et un monde qui s'explore comme une source presqu'infini de détails est en soi surprenant. L'auteur parle de son goût pour permettre à son lecteur de "tourner la tête de 90° et de passer à une autre partie du monde" sans qu'il n'y ait un manque de détail trop flagrant.

Un mot sur l'auteur

Si Zamenhof est le Docteur et Tolkien le Professeur, Mark Rosenfelder peut être décrit comme le vulgarisateur de tout l'art de la création de langues et, dans une moindre mesure, de l'art de la création de mondes (diégétique), à tout le moins dans le milieu anglophone. De lui, on a le Language Construction Kit (bientôt à paraître en livre), qui a aidé plus d'un idéolinguiste anglophone à débuter (ce qui m'inclut!). Autrement, il a travaillé sur quelques projets, le plus connu côté francophone pourrait être une reconstruction du syldave de Hergé. Mais son oeuvre se compare très favorablement à Zamenhof et à Tolkien. Comme Zamenhof, il a créé une langue totalement utilisable dans la vie de tous les jours, le verdurien, et comme Tolkien, il a créé un monde très détaillé avec une histoire profonde.

Le monde d'Almea

Le Royaume de Verdurie, là où tout a commencé...

La base de la diégèse, c'est le Royaume de Verdurie (Dálua i Verdúria, EN Kingdom of Verduria). Étant l' "épicentre" de la diégèse, une attention toute particulière a été portée sur l'ensemble des détails du pays. Le verdurien, langue de sa population, est la langue la plus développée (et aussi elle est une langue qui, de façon générale, peut s'utiliser comme une langue naturelle).

Eretald, la grande plaine de l'ancien empire de Cadhinore

Verdurie n'est pas isolée du reste d'Almea, loin de là. On peut tout d'abord parler du Littoral, le long de l'océan, où l'on retrouve Québrie (Kebri), un état insulaire et culturellement très distinct du continent, Érénate (Erenat), une république où il y a eu un syncrétisme religieux entre le Christianisme et une religion locale du à un miracle unique, Flore (Flora), le pays d'une espèce humanoïde distincte des populations environnante, avec une culture axée sur un rationalisme dichotomique intense. Ces pays, et les alentours, partagent une culture de commerce et d'innovation qui est en train de propulser Almea vers l'ère moderne.

Mais Eretald proprement dite est le siège d'une multitude d'États, une variété allant de Républiques à des Principautés autocratiques et même des régions hors-la-loi, avec une diversité culturelle qui n'est pas sans rappeler l'Europe. Deux États, la Confédération de la Svelte (Svelta Confederation) et Ctésiphon sont à mentionner ici. En périphérie, plus en retrait de la plaine, on découvre à l'est Ismahie (Ismahi) et à l'ouest l'ensemble culturelle baraconien (Bharakinei), qui sont culturellement proche de la plaine, mais avec des différences suffisament fortes pour que leurs langues respectivent soient incompréhensibles. (On a de l'information sur ces deux langues)

Mais derrière cette multitude se cache une histoire tout aussi riche, où l'on découvre d'abord les principautés Metayounes (Metaiun) puis le grand état de Cuzée (Cuzei), et finalement ce qui donnera l'unité culturelle de la vallée, l'Empire Cadhinorien. L'histoire est longue et couvre plus de 5000 ans, des premiers balbutiemment jusqu'à la dernière date où l'on a de l'information. (La langue ancienne cadhinorienne est décrite émiquement, c'est à dire avec un document natif au lieu d'une simple description moderne.)

Erelaé, le continent

Au delà, il y a tout un continent à découvrir. Si on va vers le Nord de Verdurie, on découvre d'abord Telarsanié, petit comptoir d'une autre espèce, amphibienne, qui réside essentiellement dans la mer, et qui est technologiquement au moins 40 000 ans en avance sur Verdurie (à tout le moins, l'écriture remonte à ce temps pour eux). Au delà, on rencontre Nan et les États dans la jungle, et au delà d'une zone équatoriale tellement torride qu'elle est infranchissable sur terre ou sur mer, il y a Bekkai.

Vers l'Est, on découvre Dhekham, un pays très particulier où il y a une espèce intelligente non-humanoïde qui prend sous sa domination d'autres espèces (actuellement, les Uesti, les humanoïdes d'Almea) pour forger des empires. Pourquoi, il y aurait diverses raisons biologiques derrière tout ça, mais cet empire est très dominateur, et une menace constante pour l'ensemble du continent. Au delà il y a Qaraus, une région peu peuplée mais habité par un peuple simple (mais culturellement respectée).

Vers le Sud, on découvre d'abord Skouras, une région aux nombreuses îles où il y a eu le développement d'une intense culture maritime encore plus forte qu'à Verdurie (mais moins avancée technologiquement). Il y a là aussi une religion particulièrement évangélique, le Jippirasti. Puis, il y a le plateau de Lenan, où l'on finit par tombé dans Belchaie, un intense État multiculturel. Si on se dirige encore un peu plus vers l'ouest d'ici, on arrive dans Xengiman, l'immense plaine du sud d'Erelaé, berceau de la plus ancienne civilisation (Wedei) et dont on retrouve les restes dans l'État de Cuoli. Mais aujourd'hui, la plaine est dominée par l'État de Xurno, un État qui est dirigée par une classe d'artistes, les Wem, suite à une évolution culturelle qui est expliquée allant de l'antique Wedei en passant par la glorieuse Axunai et la renaissance Xurno pour se terminer avec la révolution Revaudo. Tout près, un peu plus au sud, on a Cheiy, un État opportuniste et toujours à l'avant-garde ce qu'ils peuvent trouver ailleurs.

Vers le sud-ouest, on commence avec Gurdago, un État né d'une ancienne colonie de la région de Skouras, qui a pris la domination de trois régions au cours de son histoire (sa mère patrie, la côte du Xengiman et ultimement la région autour de laquelle Gurdago est située). Puis, on tombe dans l'Ouest. En partant de Verduria, on commence d'abord dans l'Irenja, une savane entre les montagnes et la jungle. Les montagnes sont habités par les Elcars, une espèce humanoïde qui s'est fortement adaptée à la montagne et qui a développé une socialisation particulière. Puis, plus on continue vers l'ouest, on se dirige lentement vers Tellinor, une région peu avancée technologiquement, mais culturellement diverse.

De tout cela, on découvre les langues et les religions et l'histoire de ces régions.

Arquelle (Arcél), le nouveau monde

Récemment, Mark Rosenfelder nous a fait découvrir un autre continent, Arcél (que je francise Arquelle). On peut succintement diviser la région en quatre : Le nord, équatorial, les Bé, un ensemble régionale où la particularité est une domination féminine (là où sur Almea, les cultures sont généralement patriarcales). À l'ouest, Fananak, résultat d'une colonisation issue de la religion érélaïenne Jippirasti, où il y a un syncrétisme culturel et religieux. Au sud, c'est le domaine d'Uytai, avec vers l'ouest le Nyandai mercantile, au centre Uytai l'empire et à l'est la région saïdienne un peu moins avancée. Finalement, à l'est, c'est Kereminth et une zone encore à l'âge de pierre, mais avec un peuple qui parcourut l'océan limitrophe presque d'un côté à l'autre.

Au delà d'Arcél, il y a d'autres continents et d'autres régions, mais on n'a, pour le moment, peu d'informations à se mettre sous la dent.

Pour découvrir plus à fond Almea, je vous réfère au site de base et au Wiki associé.

Accueil d'Alméa : Virtual Verduria
Encyclopédie d'Alméa : Almeopedia
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MessageSujet: Re: Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist   Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist EmptyLun 15 Mar 2010 - 19:54

Dans un second message plus court, je veux simplement vous parler de mes préférences.

Tout d'abord, philosophiquement, j'apprécie énormément l'Irréanisme, pour son emphase sur la rationalité du monde, et l'Endajué, pour son emphase sur l'unité dans la diversité du monde, deux religions très particulières d'Alméa. L'Endajué ne se comprend vraiment que par opposition au Meshaisme, discuté lui aussi. Du Meshaisme, j'ai adoré l'institution des Ewemi.

Côté langues, la plupart des langues d'Alméa ne sont pas particulièrement "originales", en ce sens où l'on ne se sent pas trop dépaysé par les langues présentés. Cependant, en terme d'éducation en idéolinguistique, une simple lecture de chacune permet de comprendre divers aspects de plusieurs groupes de langues.

Le verdurien est très proche d'une langue romane classique, et l'ismahien et le barakhinei sont des réflexions sur comment les langues d'une même famille peuvent différer assez fortement. D'ailleurs, le traitement avec le cadhinorien permet de reconstruire une famille linguistique, et une étude encore plus profonde sur le proto-oriental permet encore mieux de saisir ces aspects diachroniques. L'assunais (langue d'Axunai) et le tsolalien (langue de Xurno) permettent un même travail, mais avec des langues plus difficile pour l'occidental moyen. Le florien, langue des Flaids de Flora, est une réflexion sur les compteurs ainsi que sur le Grand Changement Vocalique de la langue anglaise (et sur ses conséquences sur l'écriture!) L'elcarien est une réflexion sur comment une langue peut différée de langues humaines. Le québrénite (langue de Québrie, Kebri) est une réflexion sur les langues asiatiques, alors qu'avec le Wedei, on a une langue polysynthétique. Le skourénien est une réflexion sur les radicaux triconsonnantiques des langues sémitiques, et on sait que les langues des Bé et d'Uytai sont deux réflexions sur des langues monosyllabiques comme le chinois et comment elles peuvent différer.

Mon grand coup de coeur d'Alméa a toujours été Belshai, un État multiculturel dont j'approuve presqu'entièrement la forme. Sinon, j'apprécie beaucoup Cheiy, et plus récemment, Siad βo dans Arcél.
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MessageSujet: Question de goût...   Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist EmptyLun 15 Mar 2010 - 21:31

Yiuel a écrit:
Du Meshaisme, j'ai adoré l'institution des Ewemi.

D'après la traduction que j'en ai eu, moi, pas vraiment. Alors, j'ai essayé de comprendre le texte en anglais. Ça m'a donné la même impression. Ainsi donc, dans cette société, il faudrait être un guerrier pour être un Homme, un vrrrai... sinon, ceux qui préféraient la recherche (mais aussi le commerce, ou... autres) étaient des... intermédiaires. Itou pour les femmes qui n'étaient pas trop attirées par la maternité. Ça m'a fait un peu penser à la doctrine de Mussolini: "Les hommes sont faits pour donner la mort (à la guerre), les femmes pour donner la vie (par la maternité). Le seul avantage de la société Ezičimi sur celle du Duce, c'est qu'il existe une "alternative" pour qui ne désire pas rentrer dans ces clichés. Mais cette alternative paraît pour le moins boîteuse: un Ewemi mâle n'a pas le droit de se marier, pas mêrme ave une Ewemie. Du coup, ils semblent être des "citoyens de seconde zone". Le reste de ce que j'en ai lu est la description d'une société ouverrtement machiste. Je reconnais toutefois que la description (ou sa traduction, car je n'ai pas pu traduire moi-même jusqu'au bout) est assez neutre et n'en fait pas l'apologie.

Le wiki d'Almea est bien fait, je regrette de ne pas avoir une pratique courante de l'anglais, j'aurais pu lire entièrement dans le texte (c'est toujours mieux que l'intermédiaire de la traduction). Peut-être y aurais-je trouvé des civilisations moins sexistes.
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MessageSujet: Re: Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist   Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist EmptyLun 15 Mar 2010 - 21:56

Anoev a écrit:
Yiuel a écrit:
Du Meshaisme, j'ai adoré l'institution des Ewemi.

D'après la traduction que j'en ai eu, moi, pas vraiment. Alors, j'ai essayé de comprendre le texte en anglais. Ça m'a donné la même impression. Ainsi donc, dans cette société, il faudrait être un guerrier pour être un Homme, un vrrrai... sinon, ceux qui préféraient la recherche (mais aussi le commerce, ou... autres) étaient des... intermédiaires. Itou pour les femmes qui n'étaient pas trop attirées par la maternité. Ça m'a fait un peu penser à la doctrine de Mussolini: "Les hommes sont faits pour donner la mort (à la guerre), les femmes pour donner la vie (par la maternité). Le seul avantage de la société Ezičimi sur celle du Duce, c'est qu'il existe une "alternative" pour qui ne désire pas rentrer dans ces clichés. Mais cette alternative paraît pour le moins boîteuse: un Ewemi mâle n'a pas le droit de se marier, pas mêrme ave une Ewemie. Du coup, ils semblent être des "citoyens de seconde zone". Le reste de ce que j'en ai lu est la description d'une société ouverrtement machiste. Je reconnais toutefois que la description (ou sa traduction, car je n'ai pas pu traduire moi-même jusqu'au bout) est assez neutre et n'en fait pas l'apologie.

Le wiki d'Almea est bien fait, je regrette de ne pas avoir une pratique courante de l'anglais, j'aurais pu lire entièrement dans le texte (c'est toujours mieux que l'intermédiaire de la traduction). Peut-être y aurais-je trouvé des civilisations moins sexistes.

Par adorer, je ne disais pas que j'en était un grand défendeur, mais c'est déjà beaucoup mieux d'avoir un troisième rôle neutre que d'avoir rien d'autre que deux rôles stéréotypés, et que l'idée même est, en soi, originale. La société Axunemi est ouvertement sexiste (et raciste), mais Alméa n'est pas un conworld où les sociétés sont faites pour plaire aux bien-pensants de la société occidentale, mais bien pour faire voir un monde et comment il peut être et toutes les rationalisations possibles (des citoyens de seconde zone, il en existe même dans nos sociétés, par exemple les sans-papiers). Je n'aime pas la société assunienne, ni sa descendente xurnienne, et je ne souhaiterais pas y vivre (je préfèrerais de loin Cheiy ou, mieux, Belshai) mais c'est une idée assez originale pour que je m'en souvienne.

Cependant, rectification : tout ewemi peut marier tout autre ewemi, ça c'est écrit : Men could only marry women, and ewemi could only marry each other (Les hommes ne pouvaient que marier les femmes, et les ewemi ne le pouvait qu'entre eux.)
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MessageSujet: Re: Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist   Almea, la diégèse de Mark Rosenfelder aka Zompist EmptyLun 15 Mar 2010 - 22:33

Yiuel a écrit:
Par adorer, je ne disais pas que j'en était un grand défendeur (...). Je n'aime pas la société assunienne, ni sa descendente xurnienne, et je ne souhaiterais pas y vivre (je préfèrerais de loin Cheiy ou, mieux, Belshai) mais c'est une idée assez originale pour que je m'en souvienne.

C'était donc une façon d'causer*. Disons qu'elle est intéressante, même si on ne la partage pas (ô! combien!). Je pense, que, dans un autre ordre d'idée, quand George Orwell a évoqué Océania (1984), ce n'était pas pour s'en faire le prophète ni le zélateur. La société décrite était ce qui se fait de "mieux" dans le domaine du totalitarisme et était bien décrite par son diégésiste (et par le traducteur), mais elle n'était assurément pas décrite comme un paradis. Du reste, au Paradis, il ne s'y passe rien, c'est bien possible qu'on s'y emm...

Yiuel a écrit:
Cependant, rectification : tout ewemi peut marier tout autre ewemi, ça c'est écrit : Men could only marry women, and ewemi could only marry each other (Les hommes ne pouvaient que marier les femmes, et les ewemi ne le pouvait qu'entre eux.)

J'avais mal compris. M.C.


*La société aneuvienne, pour égalitaire qu'elle soit, n'est pas exempte de certaines tensions, même si celles-ci se règlent plus souvent dans des joutes de palais de justice ou d'hémicycles que dans les batailles rangées ou des combats de rues. Même s'il y a, en principe, une volonté majoritaire de vivre dans une certaine confraternité entre les différentes ethnies présentes: polynésiens, mélanésiens, blancs, asiatiques, amérindiens, y a toujours un ou deux groupuscules qui prétendent s'arroger le droit, au nom d'un principe sorti on ne sait d'où, d'essayer d'en tirer le plus possible au dépends d'un ennemi supposé en faire autant. Par ailleurs, d'une province à l'autre, les lois ne sont pas tout-à-fait les mêmes, même s'il y a une certaine cohésion, plus ou moins bien assurée par le parlement fédéral. La province la plus égalitaire H/F? le Malyr. La moins (sans pour autant tomber dans le machisme outré)? l'Alfazie.
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