Le locatif et le relationnel en Teyka

Élément de Vocabulaire
dav : pierre
div : montagne
duv : campagne
tam : forêt
tim : falaise
tum : prairie
zak : plaine
zik : fleurs
zuk : brouillard

Les infixes locatifs
Il est possible d'indiquer le rapport spatial entre deux noms en appliquant au second un infixe postplacé à la voyelle.
a : sur
i : devant
u : au dela
div duiv = la pierre devant la rive.
tam diav = la forêt sur la montagne.

Les infixes relationnels
Il est aussi possible d'indiquer une relation entre les deux termes en appliquant au premier terme un infixe préplacé à la voyelle.
a : de
i : couvrant, entourant
u : parsemant
taim dav = la falaise de pierre
zuik duv = les fleurs parsemant la campagne
En ce cas, le second terme peut être qualifié de trois façons, par un infixe préplacé :
a : sombre
i : lumineux
u : joyeux
zuik diuv = les fleurs parsemant la lumineuse campagne
tium daiv = la prairie couvrant la sombre montagne

Quelques infixes adjectivaux
Mais si le terme n'a pas déjà reçu un infixe, il est possible d'en postplacer un à la voyelle pour indiquer des impressions subjectives.
a : majestueux
i : petit
u : haut
taim diav = la petite forêt sur la montagne.
zuak tium : = le majestueux brouillard devant la falaise
tium daiv = la haute falaise devant la pierre

Même si, personnellement  je ne suis pas ce système, je l'apprécie.

Ah, au fait, UNE fleur, ça donne quoi ?

Sinon, côté curiosité, tu peux aller j'ter un œil par là.

Je n'ai pas d'affixe jouant le rôle d'adjectif, comme chez toi, mais j'ai aussi des affixes, comme dans bien d'autres langues. En fait d'infixe, je suis assez peu fourni ; c'est surtout des préfixes et des suffixes, que j'ai ; comme d'ailleurs, j'ai des morceaux qui peuvent servir à la fois d'affixes et d'adpositions.? Ça peut être les mêmes, des fois, ils se remplacent : ar ingæne àt hoos*, ce n'est pas "ils entrent la maison", mais bien "ils entrent dans la maison". D'ailleurs, "ils entrent l'armoire dans l'ascenseur", ça donneraient ar inpòcte àt vadebs àt lyftes). Mais bon, j'vais pas trop m'étaler, j'suis pas chez moi.




*Plus souple quand même que ar gæne in àt hoos ; par contre, des fois, on peut pas faire autrement que de mettre une adposition : àt gat klatàkun in àt hoosev = le chat court dans la maison.

Si une même voyelle peut être préfixée ou suffixée par rapport à la voyelle racine, comment analyser la séquence ui ? 
- Préfixe u sur racine i
- Suffixe i sur racine u

PatrikGC a écrit:

Si une même voyelle peut être préfixée ou suffixée par rapport à la voyelle racine, comment analyser la séquence ui ? 
- Préfixe u sur racine i
- Suffixe i sur racine u

Ça prend un contexte, ce qui serait dit avant ou ensuite, pour savoir l'intention du locuteur.

Oliel a écrit:

PatrikGC a écrit:

Si une même voyelle peut être préfixée ou suffixée par rapport à la voyelle racine, comment analyser la séquence ui ? 
- Préfixe u sur racine i
- Suffixe i sur racine u

Ça prend un contexte, ce qui serait dit avant ou ensuite, pour savoir l'intention du locuteur.

Mais parfois le contexte ne permet pas de lever l'ambiguïté.
Néanmoins, si la voyelle infixée-préfixée était mise devant la 1ère consonne, et si la voyelle infixée-suffixée était mise après la dernière consonne, ce serait moins problématique. 

div / duiv --> udiv
div / diuv --> divu

Selon cette logique, on peut cumuler les affixes --> udivu

PatrikGC a écrit:

Oliel a écrit:

PatrikGC a écrit:

Si une même voyelle peut être préfixée ou suffixée par rapport à la voyelle racine, comment analyser la séquence ui ? 
- Préfixe u sur racine i
- Suffixe i sur racine u

Ça prend un contexte, ce qui serait dit avant ou ensuite, pour savoir l'intention du locuteur.

Mais parfois le contexte ne permet pas de lever l'ambiguïté.
Néanmoins, si la voyelle infixée-préfixée était mise devant la 1ère consonne, et si la voyelle infixée-suffixée était mise après la dernière consonne, ce serait moins problématique. 

div / duiv --> udiv
div / diuv --> divu

Selon cette logique, on peut cumuler les affixes --> udivu

J'hésite à m'abandonner à une solution qui, en apparence, peut sembler simple et facile, mais qui, plus tard, pourrait causer problème avec d'autres procédés linguistiques propres à la langue en question. Mais si les termes pouvant entrainer confusion avaient des sens impossibles à confondre : quelque chose ne pouvant tout simplement pas être majestueux, ou sur autre chose, par exemple, cela réduirait les confusions possibles.