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 Le Taɫysïate

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bakou

bakou


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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyMar 31 Déc 2019 - 7:57

Les noms
Les noms possèdent deux états:
- L’état absolu, comme indiqué dans le tableau. Il est phonétiquement indépendant de tout autre, c'est-à-dire séparé, dans la prononciation, des mots qui le suivent.
- L’état construit est celui dans lequel se trouve le nom lorsqu’il est uni à son complément. Il est employé pour marquer la possession et l’objet demandé dans une demande. L'état-construit entraîne des changements de voyelles dans le nom.
• Les voyelles invariables et hôtes restent en l’état.
• Les voyelles variables sont rhotacisées. Dans ce cas, elles portent un point souscrit à l’écrit. Pour la lettre «ï», l’obtention du point souscrit implique la perte des trémas.




Phonème[i˞ː][u˞ː][ə˞][ɪ˞][y˞]
TranslitérationIix / iixOux / ouxEx / exIx / ixUx / ux
Voyelles variables rhotaciséesỴ / ỵỤ / ụƏ̣ / ə̣Ị / ịƆ̣ / ɔ̣
• Les voyelles auxiliaires sont mutées en voyelles invariables rhotacisées. Sauf si c’est la 1ere lettre du mot, dans ce cas elle est invariable.





Phonème[a˞][o˞][e˞]
TranslitérationAx / axOx / oxEx / ex
Voyelles variables rhotacisées(Ạ) / ạ(Ọ) / ọ(Ẹ) / ẹ
Voyelles auxiliaires
Attention, ces modifications ne s’appliquent pas aux affixes qui permettent de nuancer le nom.


Les noms «scientifiques»

Afin de nommer:
* Les molécules et particules autres que les atomes, il faut employer le code de nomenclature IUPAC. Acide acétique => kyonate ∂ysA
* Les animaux, il faut employer le nom binomial de l’espèce indiqué dans le Code international de nomenclature zoologique (CINZ, 4ieme Edition). Si la sous-espèce est connue il faut employer le nom trinominal de la sous-espèce. Les hybrides avec leur nom Hybride.
Chat sauvage => syꝛtsevlys syleF
Chat domestique => sɔtak syꝛtsevlys syleF
* Pour les plantes, Algue et champignons, il faut employer le nom binomial de l’espèce indiquée dans le Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes (CIN, code de Melbourne). Pour les plantes
Pommier domestique => akytsemo∂ sɔlaM
Les catégories spéciales d'organismes employées dans l'agriculture, sylviculture, et horticulture (et survenant soit dans la nature soit en culture) sont traitées avec dans le Code International de Nomenclature des Plantes Cultivées, qui définit le cultivar comme sa catégorie de base.
* Pour les bactéries, il faut employer le nom binomial de l’espèce indiqué dans le Code International de la Nomenclature Bactérienne NBCI. Pneumocoque => eaynomønπ sɔkokotπeꝛtS
* Pour les virus, rétrotransposons, viroïdes, acide nucléiques satellites, il faut employer le nom de l’espèce indiqué dans la nomenclature ICTV (octobre 2018).
Virus respiratoire syncytial => namɔ sɔryvomønπotꝛO
* Le système international des unités est employé conformément aux règles fixées par le bureau international des poids et mesures.

Ces dispositions sont très récentes, environs 8ans, et ont été adoptées suites à la découverte et au développement de quelques échanges culturels avec les chercheurs du plan d’I.N.S. Ainsi, dans la littérature ou dans certaines expressions populaires, il est encore possible de trouver certain archaïsmes, comme «kŋïM» pour animaux au lieu de «aylamynA». Les noms d’usages sont donc de moins en moins employés. A l’écrit, les noms binomiaux (ou noms codifiés) sont en italiques et portent une majuscule sur le 1 mot du binôme (trinôme) afin de les différencier des noms d’usages. Les noms binomiaux sont composés du nom générique (genre) et d’une épithète spécifique.

1) Lorsque la distinction entre les sous-espèces est assez difficile à faire, il est possible d’employer le nom du genre taxonomique pour parler de l’entité donc «un chat» peut se dire «sylef». Dans ce cas, il ne portera pas de majuscule et ne sera pas écrit en italique.
Pour certaines plantes, notamment les fruitiers, il plus simple de distinguer une sous-espèce d’une autre l’abricotier et l’amandier sont deux tous les deux dans le genre ⌞Prunus⌝ mais la distinction est «facile» quand il y a un fruit. Par contre la différentiation entre un Abricotier d’Arménie et ses divers cultivars, c’est une autre histoire. Dans ce cas la même méthode que pour les animaux est applicable mais avec le nom binomial.

Il est nécessaire de signaler que normalement, les «noms scientifiques» formés à partir de langues étrangères doivent être translittérés dans les 26 lettres de l’alphabet latin et ne doivent pas contenir d’accent.


2) Pour identifier quelque chose dont on n’est pas sûr ou pour lequel on à identifier une ressemblant vaguement à quelque chose, il est possible d’employer le préfixe «osπy-» à la suite du genre taxonomique.
Par exemple: osπysynaK => chienoïde. osπysɔᵹalotkyꝛO => lapïnoïde.

3) Par principe d’hospitalité, le nom des races sont conservés tel quel et permette de former le nom vernaculaire. Afin d’éviter les écarts avec les codes de nomenclatures et de respecter le principe d’hospitalité, généralement le nom vernaculaire de la race est employé comme nom du niveau Genre, en suppriment les accents.
Par exemple: les elfes se nomme les rïseɔkleT, la race des elfes est donc la même en Taɫysïate. Le Genre taxonomique des elfes sera rïseɔkleT soit ⌞Telcuesir⌝, ainsi toutes les espèces d’elfe auront un nom binomial du type «… rïseɔkleT». Elfe gris => ïtsenaïhïs rïseɔkleT soit ⌞Telcuesir sihianesti⌝.

La seconde partie du nom binomial est souvent celui que la race c’est elle même octroyée pour se différencier, généralement un adjectif. Ici «ïtsenaïhïs» ne signifie absolument pas gris en Taɫysïate, ni en elfique.

4) Les espèces qui ne possèdent pas encore de nom codifié doivent en obtenir un. En suivant, les terminaisons et les indications décrites dans les codes.

Exemple pour les animaux

«Mikaon» ῶakyM est le nom vernaculaire donné à plusieurs espèces d’invertébrés terrestres natives de Ragol. Les noms taxonomiques doivent satisfaire au CNIZ. La racine choisie pour former les taxons est –noakyM avec comme translittération ⌞Miicaon-⌝ qui ne dérive ni du latin ni du grec et ne possède pas de terminaison grecque ou latine. L’auteur déclare ⌞Miicaon-⌝ comme étant du genre grammatical neutre.

* Ils appartiennent tous à l’Ordre taxonomique eaenoakyM soit ⌞Miicaoneae⌝ avec la terminaison «eae» empruntée à l’ordre des ⌞Rhizostomeae⌝ car le CINZ ne définit pas de norme pour les suffixes au niveau Ordre.

* La Superfamille taxonomique ae∂ionoakyM soit ⌞Miicaonoidea⌝. La terminaison «oidea» étant standardisée.

* La Famille taxonomique ea∂inoakyM soit ⌞Miicaonidea⌝. Le code zoologique préconise que le nom de niveau famille soit un substantif au nominatif pluriel formé à partir du nom de niveau genre et la terminaison standardisée «idae».

* La Sous famille taxonomique eaninoakyM soit ⌞Miicaoninae⌝. La terminaison «inae» étant standardisée.

* La Tribu taxonomique ininoakyM soit ⌞Miikaonini⌝. La terminaison «ini» étant standardisée.

* La Sous tribu taxonomique aninoakyM soit ⌞Miicaonina⌝. La terminaison «ina» étant standardisée.

* Genre taxinomique noakyM soit ⌞Miicaon⌝. Le nom du niveau genre ne doit pas contenir d’accent, de nombre, de tiret, d’apostrophe ou de ligature. Un nom vernaculaire ne peut pas être employé sans modifications, ceci n’est pas tout à fait vrai car la norme actuelle du Taɫysïate crée cette porosité en utilisant le nom scientifique comme nom vernaculaire règles 1 et 2. Le nom du niveau genre doit être un substantif nominatif au singulier ou traité comme tel, ici comme il finit par «on» le CNIZ lui attribue le genre grammatical neutre. Toutefois comme le nom de niveau genre ne dérive ni du latin ni du grec, l’auteur peut choisir le genre souhaité entre féminin, masculin, ou neutre.

* Le nom d’Espèce est formé par un nom binomial composé du nom du Genre et d’une épithète spécifique.
L’épithète d’un nom binomial doit soit être un adjectif ou un participe au nominatif singulier, soit un adjectif utilisé comme substantif au génitif, soit un nominatif singulier en apposition.

«ῶakyM» et «aßmaS» sont deux noms d’usage représentant deux espèces de Mikaon, elles ont respectivement comme nom binomial:

noжysπ noakyM soit ⌞Miicaon psiiillon⌝, avec comme épithète «noysΠ» du mot ῶyжsΠ qui n’est pas d’origine latine ni latinisé, il est donc invariable.

mulifoɫyꝛt noakyM avec comme translittération ⌞Miicaon triilophilum⌝, avec comme épithète adjectif «mulifoɫyꝛT» composée de ɫyꝛT de la voyelle euphonique «o» et de la terminaison latinisée «philie» accordée au neutre «Dansophile».

Pour nommer une sous-espèce, il faut employer le nom trinominal. Il est formé par le nom binomial + épithète subspécifique. En zoologie, il n’y a pas de règle concernant la formation du troisième terme d’un trinôme.
Par exemple Elfe gris de Faerûn => ïtsenaïhïs ïtsenaïhïs rïseɔkleT soit ⌞Telkuesir sihianesti sihianesti⌝.
Elfe gris de Ghelspad => nraks ïtsenaïhïs rïseɔkleT soit ⌞Telkuesir sihianesti scarn⌝. Ici, les elfes gris de Faerûn sont considérer comme les elfes gris «type», c’est-à-dire la souche dont les elfes gris de Ghelspad dérivent.

Les sous-espèces existent seulement si, au sein d’une espèce un groupe d’individus se trouvent isolés (de gré ou de force) et évolues en dehors du courant génétique de l’espèce de référence.
Un peu comme dans Stargate quand les Goa’uld ont dispatché des ⌞Homo sapiens⌝ sur plusieurs planètes, dans ce cas les Homme de la terre seraient ⌞Homo sapiens sapiens⌝ (car les Hommes «type») alors que les Abydossiens seraient des ⌞Homo sapiens abidosensis⌝.

Exemple pour les plantes.

«Coude» ə∂uK est le nom vernaculaire donné à une plante oléagineuse poussant au bord des plages. Les noms taxonomiques doivent satisfaire au CIN. Un non vernaculaire ou un tautonymes n’est pas valide.
Pour le nom de Genre maßꝣnoH soit ⌞Honjeubam⌝ sera choisi et sera féminin.

- Un nom générique garde le genre grammatical que lui a fixé la tradition nomenclature sans prise en compte de l'usage classique ou de l'usage original de son auteur. Un nom générique sans tradition nomenclature garde le genre grammatical que lui a fixé son auteur.

- Les noms génériques formés arbitrairement ou les noms vernaculaires ou les adjectifs utilisés comme noms génériques, dont le genre n'est pas évident, doivent conserver le genre grammatical affecté par leurs auteurs. Si l'auteur original a négligé d'indiquer le genre, l'auteur suivant a le droit de choisir le genre grammatical, et ce choix, s'il est effectivement publié, doit être accepté.

- Les noms composés terminant en «botrys», «codon», «myces», «odon», «panax», «pogon», «stemon» et autres mots masculins, sont masculins.

- Les noms génériques finissant en «anthes», «oides» ou «odes» sont traités comme féminin et ceux finissant en «ites» au masculin, quel que soit le genre grammatical qui leur avait été attribué par l'auteur original.

- Les noms composés se terminant par «achne», «chlamys», «daphne», «glochin», «mecon», «osma» (transcription moderne du mot féminin en grec «osm», «osme»), et autres mots féminins, sont féminins. Une exception est faite pour des noms se terminant en «gaster», qui strictement parlant devraient être féminins, mais qu'on doit traiter comme masculins conformément à la tradition.

- Les noms composés se terminant par «ceras», «dendron», «nema», «stigma», «stoma», et autres mots neutres, sont neutres. Une exception est faite en faveur de noms se terminant en «anthos» (ou «anthus»), «chilos» («chilus» ou «cheilos») et «phykos» («phycos» ou «phycus»), qui devraient être neutres puisque c'est le genre des mots grecs, anthos, cheilos et phykos, mais ils sont considérés comme masculin en accord avec la tradition.

* Elle est dans la Division atyfoilonᵹaM, soit ⌞Magnoliophyta⌝ comme le Colza. «phyta» étant la terminaison standardisée pour les noms automatiquement typifiés des Divisions. Dans le cas où ils font référence à des algues ou des champignons, ils se termineront respectivement en «phycota» ou «mycota».

* Elle est dans la Sous-division ea∂ylonᵹaM soit ⌞Magnolydae⌝. Les noms automatiquement typifiés d'une sous-division ou d'un sous-embranchement se terminent en «phytina», sauf s'ils font référence à des algues ou des champignons auxquels cas il se termine respectivement en «phycotina» ou «mycotina».

* Elle est dans la Classe a∂ysπoiliL soit ⌞Liliopsyda⌝ et de la sous-classe ea∂itamsilA soit ⌞Alismatidae⌝. «opsyda» étant la terminaison standardisée pour les noms automatiquement typifiés de
Classe chez les plantes, et d'une sous-classe en «idae» mais pas «viridae».
Le nom automatiquement typifié d'une Classe chez les algues se termine en «phyceae», et d'une sous-classe en «phycidae».
Le nom automatiquement typifié d'une Classe chez les champignons se termine en «mycetes», et d'une sous-classe en «mycetidae».

* Elle est dans l’Ordre sela∂ajaℵ soit ⌞Najadales⌝ et du Sous-ordre eaeni∂ajaℵ soit ⌞Najadineae⌝. «ales» étant la terminaison standardisée pour les noms automatiquement typifiés de ordre mais ne doit pas être «virales» et «ineae» celui pour les sous-ordres.

* Elle appartient à la Famille des eaekamaßꝣnoH soit ⌞Honjeubamaceae⌝. «aceae» étant la terminaison standardisée pour les noms automatiquement typifiés de Famille. Ici, elle est appliquée au nom de genre entier car il ne peut pas être rapproché par analogie du latin classique, c’est-à-dire qu’il ne possède pas l’une des terminaisons du génitif singulière suivante «ae», «i», «us», «is»  ou en grec translittéré: «ou», «os», «es», «as», ou «ous» et son équivalent «eos». Si non, il faudrait retrouver la racine du terme latin permettant de produire la déclinaison du génitif singulier puis de lui appliquer la terminaison «aceae».

* Elle appartient à la Sous-famille des ae∂iomaßꝣnoH soit ⌞Honjeubamoideae⌝.
Un nom de sous-famille est un adjectif pluriel employé comme un nom, la terminaison standardisée est «oideae»

* Elles appartiennent à la Tribu des eaemaßꝣnoH soit ⌞Honjeubameae⌝.et la Sous tribu des eanimaßꝣnoH soit ⌞Honjeubaminae⌝. La terminaison standardisée est «eae» est celle des tribus, et «inae» des sous-tribus mais pas mais pas «virinae».

* Elle appartient au Genre maßꝣnoH soit ⌞Honjeubam⌝ et signifie «Vague maritime». Même sans clairement dériver du latin, il sera considéré quand même comme étant d’origine latine classique.
Le nom de Genre est un nom au nominatif singulier, ou un mot considéré comme tel. Il peut avoir une origine quelconque, mais ne doit pas se terminer par «virus».
Il ne doit pas coïncider avec un terme technique latin utilisé en morphologie au moment de la publication.
Il ne doit pas être formé de deux mots distincts, à moins que ces mots ne soient reliés par un trait d'union.
Anonymos⌝, ⌞Schaenoides⌝ et ⌞Scirpoides⌝, ne peuvent pas être utilisés comme nom de Genre. Ainsi que les désignations uninominales d'espèces.

* Le nom d'une subdivision d'un genre est la combinaison d'un nom générique et d'une épithète subdivisionnaire. Un terme de connexion (subgenus, sectio, series, etc.) est utilisé pour désigner le rang.
Dans un même Type, le nom des épithètes subdivisionnaires ne peut pas être identique.
L'épithète est soit de la même forme que le nom générique, soit un nom au génitif pluriel, soit un adjectif pluriel s'accordant en genre avec le nom générique, mais pas un nom au génitif singulier. Avec comme préférences, L'épithète du nom d'un sous-genre ou d'une section est, de préférence, un nom ; celle du nom d'une sous-section ou d'une subdivision inférieure d'un genre est, de préférence, un adjectif au pluriel.
Ainsi, le «coude» est du sous genre mɔraᵹoɫoÏ suneᵹßɔs maßꝣnoH soit ⌞Honjeubam subgenus Iologarum

* Le nom d'Espèce est une combinaison binaire formée du nom du genre suivi par une unique épithète spécifique qui prend la forme d'un adjectif, d'un nom au génitif, ou d'un mot en apposition, ou de plusieurs mots, mais pas d'une phrase composée d'un ou de plusieurs noms descriptifs et d'adjectifs associés à l'ablatif, ni d'aucune de certaines autres désignations formées irrégulièrement. L'épithète dans le nom d'une espèce peut avoir une origine quelconque, et peut même être formée arbitrairement.
Lorsque l’épithète spécifique est un adjectif, elle s'accorde grammaticalement avec le nom du Genre; quand c'est un nom en apposition ou un nom génitif, il garde son propre genre et sa terminaison quel que soit le genre du nom générique.
Si une épithète comporte deux ou plusieurs mots, ceux-ci doivent être combinés en un seul ou reliés par un trait d'union. Toutefois, le CNI préfère les éviter.
L'épithète spécifique, avec ou sans l'addition d'un symbole transcrit, ne doit pas répéter exactement le nom du Genre.

Les noms de personnes, ainsi que de pays et de localités, employés comme épithètes spécifiques, devraient prendre la forme de substantifs au génitif (clusii, porsildiorum, saharae) ou d'adjectifs.
Le Nom d’Espèce sera donc ꝛaᵹaπ maßꝣnoH soit ⌞Honjeubam pagar⌝ avec ⌞pagar⌝ un mot en apposition.

* Le nom d'un Taxon Infraspécifique est une combinaison du nom d'espèce et d'une épithète infraspécifique.
L’épithète infraspécifique est formée comme celles des espèces. Si elles sont adjectives, elles s'accordent grammaticalement avec le nom générique.

Exemple pour les virus

La maladie de la peau de feu est transmise par les renard-garou. Par la suite, elle se transmet par contact. Elle est liée à un girus, présent dans la salive du Lycanthrope. C’est un virus à ADN du groupe II à simple brin.

A noter qu’en taxonomie des Virus, tous les noms de taxon s’écrivent en italique et avec une majuscule. Les noms n’ont pas besoin d’être latinisé, mais doivent être euphonique et pas trop ressemblant à des noms déjà existant. Ils peuvent comportées seulement des lettres latines, des nombres et des tirets. Toutefois, les tirets ne doivent pas se trouver entre un nombre et une lettre.

* Pour le moment aucun Domaine n’a été définit, toutefois la terminaison caractéristique sera «viria». Dans le cas des viroïdes se sera «viroidia» et «satellitia» pour les acides nucléiques satellites. Dans la nomenclature des virus, il est possible de laisser des taxons non renseignés.

* Pour le moment aucun Sous-Domaine n’a été définit, toutefois la terminaison caractéristique sera «vira». Dans le cas des viroïdes se sera «viroida» et «satellita» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient au Règne des aiꝛivïskozeΔ soit  ⌞Dezocsiviria⌝, c’est-à-dire les virus à ADN, le nom est calqué sur ⌞Riboviria⌝ les virus a ARN. La terminaison consacrée pour les Règnes est «virae». Dans le cas des viroïdes c’est «viroidiae» et «satellitiae» pour les acides nucléiques satellites.

* Pour le moment aucun Sous-règne n’a été définit, toutefois la terminaison caractéristique sera «virites». Dans le cas des viroïdes se sera «viroidites» et «satellitites» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient à l’Embranchement des atokiꝛivoneaozaΠ soit ⌞Pazoaenoviricota⌝. La terminaison «viricota» est spécifique au taxon de rang Embrochement pour les virus. Dans le cas des viroïdes c’est «viroidicota» et «satelliticota» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient au Sous-embranchement des anitokiꝛivuaꝛkyꝛO soit  ⌞Oriicraouviricotina⌝, La terminaison «viricotina» est spécifique au taxon de rang Sous-embranchement. Dans le cas des viroïdes c’est «viroidicotina» et «satelliticotina» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient à la Classe des setekirivïꝛɑM soit ⌞Maariviricetes⌝  «viricetes». Dans le cas des viroïdes c’est «viroidicetes» et «satelliticetes» pour les acides nucléiques satellites.

* La Sous-classe n’a pas été déterminée. Toutefois, «viricetidae» est la terminaison attribuée aux taxons de se rang. Dans le cas des viroïdes c’est «viroidicetidea» et «satelliticetidea» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient à l’Ordre des selaꝛivïꝛasynƆ soit ⌞Uniisarivirales⌝, la terminaison des ordre est «virales». Dans le cas des viroïdes c’est  «viroidales» et «satellitales» pour les acides nucléiques satellites.

* Le Sous-ordre n’a pas été déterminé. Toutefois, «virineae» est la terminaison attribuée aux taxons de se rang. Dans le cas des viroïdes c’est  «viroidineae» et «satellitineae» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient à la Famille des ea∂iꝛivonetS soit ⌞Stenoviridae⌝. La terminaison «viridae» est attribuée au taxon de Famille des virus. Dans le cas des viroïdes c’est «viroidae» et «satellitidae» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient à la Sous-famille des eaniꝛivanetS soit ⌞Stenavirinae⌝. La terminaison «virinae» est attribuée au taxon de Sous-famille des virus. Dans le cas des viroïdes c’est «viroidinae» et «satellitinae» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient au Genre sɔꝛivo∂ɫynꝛakS soit ⌞Scarniildovirus⌝, «virus»etant la terminaison pour les noms du taxon Genre. Dans le cas des viroïdes c’est «viroid» et «satellite» pour les acides nucléiques satellites.

* Il appartient au Sous-genre sɔꝛivïsɑyꝛaΔ soit ⌞Dariiaasivirus⌝. La terminaison «virus» est attitrée pour les taxons de niveau sous-genre des virus. Dans le cas des viroïdes c’est «viroid» et «satellite» pour les acides nucléiques satellites. Comme la terminaison «Virus» est commune au genre et au sous-genre, il est nécessaire que l’un l’autre ne produise aucune confusion possible en termes de sonorité.

* Le nom d’Espèce ne suit pas obligatoirement la règle de la nomenclature binomiale, toutefois quelques règles semblent être respectées:

1) Soit le nom du genre est repris en entier après la partie spécifique du nom d’espèce, soit la racine du nom du genre est reprise en début du nom et le mot Virus est apposé en fin de nom.
2) Un nom de personne ne peut pas être employé si son consentement n’est pas obtenu.
3) En plus de la première lettre du nom d’espèce, toutes les mots ou partie de mot faisant référence à un nom propre porte une majuscule.

Etant donné que les 1er renard-garou ont été observés près du lac Koɫo-koɫo le virus portera le nom d’espèce
sɔꝛïv oɫok-oɫokmɔꝛO ɫevA ⴀkyɫ o∂ɫynꝛakS soit ⌞Skarniildo liican Avel Orumcolo-colo virus⌝.
Dans le cas des viroïdes le mot «viroid» est indiqué à la fin du nom d’espèce.

Le code ICTV, ne s’intéresse ni au virus de laboratoire ni au virus hybride. Il ne reconnait pas d’autres rangs taxinomiques que ceux indiqué ci-dessus.

Cas particulier des Hybrides et des Chimères.

Pour les hybrides.

Les créatures nées de croisements naturels ou pas entre deux espèces auront au départ un nom d’hybride formé par le nom binomial du Parent inséminateur à droite (considérer comme mâle) x parent porteur à gauche (considérer comme femelle). Pour clarifier, il est possible d’utiliser les symboles ♀ (Femelle), ♂ (Mâle), ☿ (Hermaphrodite) ou O (Asexué).

Par exemple
un demi-elfe gris de père humain et de mère elfe gris => ïtsenaïhïs rïseɔkleT x sɛ̃жyπas omoԊ
un demi-elfe gris de mère humaine et de père elfe gris => sɛ̃жyπas omoԊ x ïtsenaïhïs rïseɔkleT

5.1) Par la suite, si le rôle des parents est un facteur influençant le résultat de l’hybridation alors les deux noms d’hybride seront distincts.

Par Exemple : Ligre =>  ⌞ Pantera tigris ♀ x Pantera leo ♂
Tigron => ⌞Pantera leo ♀ x Pantera tigris ♂

Si le rôle des parents n’infus pas le résultat de l’hybridation, alors un des deux noms d’hybride est sélectionné pour être celui de référence, les symboles genrés sont remplacés par A et ẞ.
Par exemple: Pizzly => ⌞Ursus arctos horribilis A x Ursus maritimus B⌝.

5.2) Si l’hybride n’est pas fertile ou qu’il n’est pas en mesure d’assurer la pérennité génétique de son espèce par voie naturelle, il conserve son nom d’hybride.
Toutefois, si l’espèce est fertile et peut sauvegarder naturellement son patrimoine génétique alors elle acquière un nom binomial.

Par exemple: Pizzly => ⌞Ursus pizzlii⌝.

Pour les chimères.

En génétique, une chimère est un organisme, animal en général, formé de deux (ou plus) populations de cellules génétiquement distinctes.  La chimère peut être issue de reproduction sexuée, elle résulte alors d'une double (ou multiple) fécondation créant plusieurs zygotes (cellules-œuf). Chaque population de cellules conserve son propre caractère génétique, si bien que l'organisme résultant est une combinaison de tissus ou organes de différents types, mais néanmoins compatibles. La chimère peut également résulter d'une reproduction végétative, par greffage.
Les règles de formation du nom de chimère et sont évolution est la même que pour le nom d’hybride, toutefois le nom d'une chimère utilise le signe de l'addition, « + » à la place de « x ».

Parties non-spécifiques

Les affixes de nuances

Certains affixes sont en mesure d’apporter une modification de sens au nom auquel ils sont associés.
Avec les affixes suivant, il est possible d’obtenir:
* «əzïц-» indique le plus haut point et ou le commencement d’une chose:
Par exemple: ᵹyꝛℵ «Montagne» => əzïцᵹyꝛℵ «Sommet». vɔðA «Soir» => əzïцvɔðA «Soirée».
ïxeЦ «Rivière» => əzïцïxeЦ «Source».

* «oɫo-» permet de créer des concepts généraux en partant d’un élément particulier.
Par exemple: mïΔ «Maison»  => oɫomïΔ «Construction».

* «ətaï-» lié à un nom de ville, de lieu ou de peuple, indique les habitants ou la langue.
Par exemple: kuꝛU «Orque» => ətaïkuꝛU «Langue orque».

* «ɫɐʀ-» indique une collection.
Par exemple: þɯÐ «Jour» => ɫɐʀþɯÐ «Semaine». ꝛyjS «Parchemin» => ɫɐʀꝛyjS «Grimoire». mïΔ «Maison» => ɫɐʀmïΔ «Hameau».

* «ʃïɫ∂y-» indique l’abondance.
Par exemple: mïΔ «Maison» => ʃïɫ∂ymïΔ «Ville». taƦ «Nourriture» => ʃïɫ∂ytaƦ «Banquet».

* «eat-» forme un nom désignant l’amour de quelque chose, ou une attirance vers quelque chose, ou une passion à propos de quelque chose.
Par exemple: ahᵹʡℵ «Mort» => eatahᵹʡℵ «Nécrophilie».

* «oʡnək-» forme un nom correspondant à une notion de peur, de crainte, d’angoisse par rapport à quelque chose.
Par exemple: ïꝛaS «Colosse» => oʡnəkïꝛaS «Colossophobie».

* «osπy-» indique qui ressemble à, sans l’être exactement.
Par exemple: ꝛïjaK «esclavage» => osπyꝛïjaK «pseudo-esclavage».

* «aʀ-» indique le régime alimentaire.
Par exemple: yzA «Roche» => aʀyzA «lithophageovore».

* «əzɑz-» indique qui tue ce que la racine désigne.
Par exemple: anɑV «Forêt» => əzɑzanɑV «forêticide».

«-tnɑJ» Indique que l’acte est pénalement senctionnable.
Par exemple: ykïhsaX «Sexe» => ykïhsaxɯtnɑJ «Acte sexuelle pénalement sanctionnable ou Crime sexuel».

Relation entre le nom et le complément du nom

Attention, quand le nom est associé à un complément du nom, autre qu’un possessif, il y a quelques points de vigilance à observer afin de « matérialiser » correctement le sens de l’expression.
Pour se faire, il est possible d’employer soit les cas grammaticaux soit les postpositions conjuguées soit la structure des pronoms relatifs.

1) Le cas grammatical apposé sur le complément du nom est toujours celui qui permet de donner le sens du lien qui uni le complément au nom, alors que celui sur le nom est celui que le nom a classiquement dans la phrase.
Le cas grammaticale du complément est toujours suffixé, alors que la place de celui du nom va varier de si l’ensemble (nom + complément) est sujet ou objet.

* Lorsque le premier nom entretient un lien de dépendance (physique ou moral ou conceptuel) avec le second, il faut employer le dépendante.
Par exemple: le plaisir d’offrir, le plaisir vient du fait de faire l’action d’offrir. => цəaπyɫf ɐ ꝛaᵹaπne Ʀ
Une pointe de flèche => la pointe est liée au bois de la flèche => цəonïꝛ o∂ïn̄e Ʀ

* Lorsqu’il y a un lien de positionnement géographique ou temporelle, il faut employer le locatif.
Par exemple: une nuit d’orient, la nuit est localisée en orient. => ïhsïnaᵹukoꝛ ïþïn̄e Ʀ

* Lorsqu’il y a une notion d’origine spatiale ou temporelle entre les deux termes, il faut employer le génitif.
Par exemple: un arc de Jovenia, l’arc provient du pays de Jovenia. => mɔꝛoaжnevoJ ɫeaknE
Une pointe de flèche => une pointe provenant d’une flèche => mɔꝛōnïꝛ o∂ïn̄E

* Lorsqu’il y a un lien de conformité, il faut employer le conformatif.
Par exemple: En base 10, conformément à un système de 10 nombres => ïmï ɧïꝛɛv ɫɑΠ

2) L’emploi de postpositions conjuguées entre le complément impose l’emploie du datif sur le complément. Il est ainsi possible d’indiquer:

* La matière.
Par exemple: Pièce d’or => Monnaie en or => | ꝛaꝛɑm yπyπe oeỺ
Pour indiqué la matière il est aussi possible d’employer la forme adjectivale de la matière.

* Un genre ou une caractéristique.
Par exemple: Un Homme de Dieu. => Un être de la race des Hommes de Dieu. => | ꝛaøжΔ ïyßoж sɛ̃жπas omoℵԊe

* Un but.
Par exemple: Un ballon de foot. => un ballon pour jouer au foot. => | ꝛatuf πyꝛɔv navyskoknE

3) L’emploi de la structure concernant les pronoms relatifs est décrite dans un paragraphe propre.

4) Si le complément est un mot variable, alors il est possible de placer un article avant le complément afin de modifier son sens (c.f. le plaisir d’offrir).

5) Lorsque l’ensemble complément plus nom fait référence à un groupe d’êtres intelligents, alors le groupe est considéré comme un être vivant et la conjugaison du verbe devra indiquer le genre, total ou majoritaire ou Hérmaphrodite à défaut, du groupe.

Parties spécifiques

Les déclinaisons

Il existe 13 cas possédant chacun une déclinaison pour chaque nombre applicable autant à l’état absolu qu’à l’état construit:
• L’absolutif marque le sujet d'un verbe intransitif et l'objet d'un verbe transitif. Il est utilisé pour les noms des phrases nominales sans complément. C’est sous cette forme que les mots sont renseignés dans les entrées du dictionnaire. C’est la forme «par défaut», il est non marqué au singulier.
L’ergatif marque le sujet d'un verbe transitif. Il est utilisé pour les noms des phrases nominales avec complément et dans certaines adpositions.
L'ablatif exprime le lieu où l’époque d'où l'on vient.
L'allatif exprime le lieu où l’époque où l'on va.
L’aversif est employé lorsque l’on s’adresse ou que l’on parle d’une entité crainte où d’une chose redoutée, et dans le cas d’une demande à une entité crainte
Le conformatif est employé pour exprimer la conformité d’un élément vis-à-vis d’une autre.
Le datif est employé systématiquement pour les C.O.I. placés après les postpositions conjuguées.
Le Dépendantif est employé pour exprimer une dépendance entre plusieurs éléments. Les éléments peuvent être de nature similaire ou différente comme des évènements ou des objets.
Le génitif exprime la provenance spatiale ou / et temporelle (la source) et permet de former les noms des lieux. Il sert aussi à former les épithètes des noms codifiés des espèces de virus non natives du plan d’I.N.S. dans ce cas il est toujours préfixé.
Le laudatif est employé lorsque l’on souhaite glorifier, parle ou s’adresse à une entité protectrice ou dans le cas d’une demande en générale.
Le locatif exprime le lieu où l’époque où l'on est. Il est employé pour préciser la situation aussi bien temporelle que spatial d'un élément.
Le possessif exprime la possession matérielle et immatérielle.

Lorsque plus de 3 mots se suivent au même cas, seul le premier et le dernier prennent la marque flexionnelle, les autres restent à l’absolutif singulier qui sert de cas «par défaut». Lorsqu’il y a moins de de 3 mots, seul le premier prendra la marque du cas soit au duel ou au triel, les autres restent à l’absolutif singulier.
Par exemple: La loi de Finwë et Míriel =>
| leiriM mɔꝛaewniF nag ꝛeane Ʀ

L’emplacement des affixes flexionnels changent en fonction de s’ils sont liées au sujet ou à l’objet de la phrase. Ainsi, ceux qui sont liés à un sujet sont préfixés, alors que ceux liées à l’objet sont suffixés.
L’alternance des affixes se produit aussi dans les phrases nominales. Dans ce cas, les flexions associées au nom sont préfixées et celles associées au complément sont suffixées. Le nom sera à l’ergatif s’il a un complément et à l’absolutif s’il n’y a pas de complément.

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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyMar 31 Déc 2019 - 18:14

Les adjectifs
L’adjectif qualificatif peut être placé avant ou après le nom qu’il qualifie. Lorsqu‘il y a plusieurs qualificatifs, les plus importants sont placés avant le nom.

Si le locuteur désire plus d'emphase, il est possible de répéter l’adjectif qualificatif principal juste après le nom.
Un adjectif de moins de 5 lettres au singulier est en mesure de se préfixer ou de se suffixer au nom. Il se mettra toujours avant la marque du cas et au singulier. Il ne subit pas les modifications liées au passage de l’état absolu à l’état construit propre au nom.

Parties non-spécifiques
Les adjectifs peuvent obtenir un suffixe qui permet d’indiquer une variation du degré d’intensité permet de nuancer l’intensité du propos, ou d’introduire une notion de comparaison. Les suffixes variant en fonction de la lettre finale de l’adjectif au singulier et il se place toujours avant la marque du nombre:


Finale[Hyperlatif – (-100%)Dépréciatif (-60%) Diminutif (-30%)NormalAugmentatif (+30%)Superlatif (+60%)Hyperlatif + (+100%)
Consonneogɐ-oʃɐ-oխɐ--anə-atə-axə-
Voyelleog-oʃ-oխ--an-at-ax-

Par exemple:
* Si son emploi se fait dans une structure non comparative: agɐϙalïmⱯ «Infrabrillant», aʃɐϙaɫïmⱯ «Hypobrillant ou Luisant», aխɐϙaɫïmⱯ «Sub-brillant», ϙaɫïmⱯ «brillant», anəϙaɫïmⱯ «Superbrillant», arəϙaɫïmⱯ «Hyperbrillant», axəϙaɫïmⱯ «Ultrabrillant ou Brillantissime».

* Si son emploi se fait dans une structure comparative: agɐϙalïmⱯ «moins brillant que le moins brillant», aʃɐϙaɫïmⱯ «le moins brillant», aխɐϙaɫïmⱯ «moins brillant que», ϙaɫïmⱯ «brillant», anəϙaɫïmⱯ «plus brillant que», arəϙaɫïmⱯ «le plus brillant», axəϙaɫïmⱯ «plus brillant que le plus brillant».

Il est possible d’apporter effet de gêne ou de nuisance et un autre de bienfait dans l’adjectif et dans les comparatifs, un peu à l’image du «trop» à la place du «très» en français. Cette nuance s’obtient en ajoutant:

Initiale du motVoyelleConsonne
Préfixe de bienfait-ɯÐ
Préfixe de nuisance-əŊ

Par exemple:
- Dans une structure non comparative: axəϙaɫïmɐÐ «Très ultrabrillant», axəϙaɫïmɐŊ «Trop ultrabrillant»
- Dans une structure comparative: axəϙaɫïmɐÐ «Bien plus brillant que le plus brillant», axəϙaɫïmɐŊ «Bien trop brillant que le plus brillant».

Attention, dans aucun cas ces affixes ne permettent d’obtenir un sens antagonique au mot initial. C'est-à-dire que dans aucun cas «agɐϙalïmⱯ» ne serait être traduit par Obscure, Mat ou Terne. Mat se dit «ɐmïɫaϘ».

D’autres suffixes (identiques à ceux du nom) sont en mesures de créer des notions supplémentaires:
* «əzïц-» forme un adjectif en lien avec le point le plus haut et / ou le commencement d’une chose:
Par exemple: ᵹyꝛℵ «Montagneux» => əzïцᵹyꝛℵ «Sommital». vɔðA «Soir» => əzïцvɔðA «Sérotinal».
ïxeЦ «Rivière» => əzïцïxeЦ «Sourceux».

* «oɫo» permet de créer des concepts généraux en partant d’un élément particulier.
Par exemple: mïΔ «Maison» => oɫomïΔ «Constructible».

* «ətaï-» indique un lieu ou un style de vie.
Par exemple: mɔΔ «caverneux» => ətaïmɔΔ «cavernicole».

* «ɫɐʀ-» Forme un adjectif en lien avec la collection.
Par exemple: þɯÐ «Jour» => ɫɐʀþɯÐ «Hébdomadaire». ꝛyjS «Parchemin» => ɫɐʀꝛyjS «Grimoiresque». mïΔ «Maison» => ɫɐʀmïΔ «Hameautique».

* «ʃïɫ∂y-» indique l’abondance.
Par exemple: mïΔ «Maison» => ʃïɫ∂ymïΔ «Urban». taƦ «Nourriture» => ʃïɫ∂ytaƦ «Banquetal».

* «eat-» forme un adjectif désignant l’amour de quelque chose, ou une attirance vers quelque chose, ou une passion à propos de quelque chose.
Par exemple: ahᵹʡℵ «Mort» => eatahᵹʡℵ «Nécrophilique».

* «oʡnək-» forme un adjectif correspondant à une notion de peur, de crainte, d’angoisse par rapport à quelque chose.
Par exemple: ïꝛaS «Colossal» => oʡnəkïꝛaS «Colossophobique».

* «osπy-» indique qui ressemble à, sans l’être exactement.
Par exemple: ꝛïjaK «esclave» => osπyꝛïjaK «esclavageoïde».

* «aʀ-» indique le régime alimentaire.
Par exemple: yzA «Rocheux» => aʀyzA «lithophage».

* «əzɑz-» indique qui tue ce que la racine désigne.
Par exemple: anɑV «sylvatique» => əzɑzanɑV «antisylvatique».

* «-tnɑJ» Donne un sens de criminel au fait.
Par exemple: ykïhsaX «Sexe» => ykïhsaxɯtnɑJ «Sexocriminel».

Parties spécifiques
L’adjectif qualificatif varie uniquement en nombre en prenant la marque associée. Ceci ne s’applique pas lorsque l’adjectif est affixé au nom. En effet, les cas grammaticaux du nom portent déjà cette information.
Les marqueurs de nombres peuvent dans certaines conditions être utilisés dans les tournures possessives.
Ils sont aussi employés pour les démonstratifs.

Finale du mot au singulierVoyelleConsonne
Partitifխ-խɔ-
Singulierꝣ-ꝣɔ-
Duelm-mɔ-
Trielꝛ-ꝛɔ-
Plurieln-nɔ-
Collectif∂-∂ɔ-
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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyMar 31 Déc 2019 - 18:59

Les locutions
Les locutions sont toujours en deux mots indissociables l’un de l’autre et séparé par un espace. Elles respectent les règles de la catégorie grammaticale à laquelle elles appartiennent.

Les locutions nominales
Les locutions nominales respectent l’ensemble des règles concernant les noms :
- La flexion du cas nominal est portée par le premier terme.
- La flexion du cas, lorsqu’elle est complément est porté par le dernier terme.
- L’article est avant le premier terme et dans le cas d’une phrase interrogative, il est suffixé au dernier terme.
- Au possessif les deux parties subissent la variation de voyelle et seul le premier terme porte la marque du possesseur.

1) Les locutions nominales les plus fréquentes sont les noms binomiaux permettant de nommer le monde du vivant (c.f. Les mots «scientifiques»). Toutefois, même s’il est possible de leurs fournir les 3 sens noms binomiaux restent disjoints.

2) La formation de locations nominales est observée, lorsque la formation de vocabulaire par univerbation ou concaténation ne permet pas d’obtenir l’ensemble des trois sens au mot formé mais au moins celui de nom. Sous cette condition, la locution nominale se construit dans le même ordre que si l’univerbation ou la concaténation été possible, mais les deux mots sont disjoints.
Par exemple: խaz ɫoV «Royaume», ꝛɯɫon ɫoV «Maternité», πoʃe ꝛɛßyS «boutique en ligne».

Les mots-outils
Les déterminants
Les articles

1)Le Taɫysïate ne possède pas d’article indéfini, un nom sans article est automatiquement considéré comme étant un représentant quelconque de celui-ci.
Dans le cas des «noms variables», c’est toujours le sens de l’article 1 qui est prioritaire. Pour obtenir le sens de l’article 2, il faut employer le préfixe -ea∂Ï. Ce préfixe est toujours en première position.
Par exemple: akytsemo∂ sɔlaM «un pommier» => akytsemo∂ sɔlaMnēa∂Ï «une pomme». Il est utile de noter qu’à l’écrit, le nom binomial conserve sa majuscule après le suffixe et reste en italique mais pas le suffixe.

2) Le Taɫysïate possède deux articles définis qui se placent devant le nom. Ils sont invariables en genre et en nombre.
Dans une phrase interrogative, ils sont souvent suffixés au nom ou employé après celui-ci.

* L'article Ɐ, article 1 (faible), détermine d'une manière moins précise. Il se place devant les noms génériques ou abstraits et devant les noms d'êtres uniques.
Il peut aussi être employé dans un sens partitif comme les articles partitifs français «du, des».

* L'article Ʀ, article 2 (fort), détermine de façon précise, il indique un individu en particulier. Généralement, il accompagne les mots au laudatif et l’aversif.

En général, l'un ou l'autre est employé selon le degré de détermination souhaité pour le nom.
Placer devant un verbe ou un adjectif, les deux articles leurs donnent automatiquement le sens du nom.

A l’écrit, lorsqu’un article est en présence direct d’une particule, il est possible d’agglutiner les deux éléments.

Les articles ne prennent jamais la marque des cas. C’est le nom qui la porte.
L’effet de l’article sur le sens des «noms variables».
Un nom variable est un nom qui voit son sens changer en fonction de l’article définit utilisé, il est possible de noter les catégories suivantes:
- Les noms de plante, qui avec l’article 1 désigne la plante lui-même et avec l’article 2 le fruit.
- Les noms d’élément, qui avec l’article 1 désigne l’élément lui-même et avec l’article 2 l’art, étude ou science.
- Les noms d’objet, qui avec l’article 1 désigne un concept moral, politique ou religieux et avec l’article 2 l’opinion ou l’attitude.
- Les noms d’action, qui avec l’article 1 désigne l’action en elle-même et avec l’article 2 une pratique.


Les démonstratifs

Les démonstratifs diffèrent selon l'éloignement par rapport à ce qui est désigné et par rapport à son genre. Ils sont employés indifféremment comme pronoms ou adjectifs démonstratifs. Il porte la marque du genre et du nombre (c.f. adjectif) de ce qui est désigné.

Dans certaines phrases, ils peuvent servir de sujet, dans cette configuration, la phrase est du type «celui-ci aimera …» ou «ceux-ci iront…». Ils se comporterons comme des sujets, avec comme particularité de ne pas marquer le genre du sujet dans la conjugaison. En effet, les démonstratifs sont genrés.

Démonstratifs singuliers
Genre de l’entité désignée AHNImp
Démonstratifs proches (à portée de main)wïTwïJwïVwïΠwïŊ
Démonstratifs moyenne distance (quelques mètres)ʃïTʃïJʃÏʃïVʃïΠʃïŊ
Démonstratifs éloigné (en vue et accessibles)цïTцïJцÏцïVцïΠцïŊ
Démonstratifs très éloigné (hors de vue et accessibles ou pas)жïTжïJжÏжïVжïΠжïŊ
Démonstratif élément immatérielle gïTgïJgïVgïΠgïŊ
Les démonstratifs peuvent être antécédents d’un élément explicité avant. Le démonstratif précède de l’article fort et l’objet sera au dépendantif.

Les sens alternatifs.
En plus de leur forme de base, les démonstratifs peuvent prendre divers infixes afin de leur ajouter quelques nuances. Les infixes s’intègrent après la 1ere lettre du pronom, il en existe 4:
- La catégorie restrictive (seulement) en ajoutant -nag-.
- La privation (sans) en ajoutant -sïg-.
- L’alternance (à tour) en ajoutant -þɑəz-.
- L’ensemble (entre ) en ajoutant -oжs-.
Il est possible de coupler les infixes de «seulement» avec celui de «sans» ou de «ensemble».
- Seulement sans - nagsïg-.
- Seulement ensemble - nagoжs-.

2) Ces sens alternatifs, peuvent aussi être employés avec des noms propres, mais dans ce cas ils seront plutôt écrits indépendamment et avant le nom propre.

Les mots de liaisons
Postpositions conjuguées

Les postpositions conjuguées sont employées à la place des adverbes, des prépositions et des conjonctions de coordinations. Elles n’ont pas réellement de traductions en elle-même, elles permettent d’expliciter le sens du lien qui unie deux parties d’une phrase.
Il n’y a pas de postpositions composées, elles sont toujours en un seul mot, autonome et variable selon la personne et le genre du C.O.I. Elles sont placées avant l’objet qui sera toujours au datif.

Le Taɫysïate - Page 2 Sans_t11


Plusieurs possibilités existent afin d’utiliser la forme impersonnelle:
- Lorsque dans le C.O.I., le sujet du verbe n’est pas indiqué ou que le sujet est un «on» collectif, il est possible d’employer la forme impersonnelle sans rendre la tournure péjorative.
- Lorsque dans le C.O.I., le verbe est conjugué avec le genre de l’entité liée à la postposition.
- Lorsque dans le C.O.I, il y un pronom tonique portant le genre de l’entité liée à la postposition.
Dans le cas où le genre du C.O.I. est indiqué par la postposition et que le verbe soit aussi lié au C.O.I, il est possible d’employer la forme impersonnelle sur le verbe s’il se rapporte au C.O.I. Ceci afin d’éviter les répétitions et alléger la phrase.

La liste exhaustive des postpositions:

Accompagnement: eꝛΔ «avec».
Approbation: muT «Pour, (sens d’accord)».
Bénéficiaire : ðïŊ «pour [destinataire]», ɯjU «à / de [attribution]».
But: ꝛɔV «pour [but]» ; ʃɯỺ «envers / à l’égard de».
Cause: цɯÞ «Par, de, à cause» ; jɐʡ «Par, de, à cause mais exprime la rémanence de la cause».
Caractérisation / Genre: ßoЖ «de»
Conséquence: aжaẞ «donc».
Distribution: oaẞ «Par [distribution]», oaS «Parmi».
Durée: ɑnÏ «Pendant».
Localisation spatio-temporelle mêlée: eЖ «Dès» ; y∂Ɑ «Entre» ; ɧaխ «Lès» ; tsoΠ «Après» ; yɧɑM «Avant» ; voxeZ «Entre».
Localisation spatiale: oꝣeΔ «Sur» ; eЦ «Sous» ; ðïʀ «Devant» ; yðïʀ «Derrière» ; ïhsÏ «Chez».
Manière: stneM «à /de / en / avec / par…».
Matière: yπE «de / en [matière physique]», ysΠ «de / en [matière / faculté mentale]».
Mesure: ꝛaҸ «de [quantité]».
Moyen / Instrumental: ŋaϙZ «Par [méthode / moyen]».
Opposition: geF «Malgré».
Relation: ꝣïZ «envers».
Séparation: nwҸ «Sauf».

Les postpositions «eЖ» et «ɧaխ» peuvent s’agglutiner à d’autres mots afin de donne le sens de «dès …», ou « à peu prêt». Ces hybrides peuvent prendre de nombreux rôles dans la phrase à condition d’utiliser la bonne partie spécifique.
Par exemple: uþeЖ => Dès maintenant ; tsoπeЖ => Bientôt ; ⴀtoπeЖ => Dès que possible.

Lorsque la postposition «stneM» précède un adjectif portant la marque du nombre des éléments faisant appel à l’adverbe, il est possible de traduire l’ensemble par un adverbe. La postposition «stneM» doit être conjuguée en genre et en nombre.
Par exemple (singulier): ꝣynɔk πystneM => Lentement ; ꝣɔsoan πystneM => Courageusement ; ꝣɔxïeꝛ πystneM => également / Autant (que) ; ꝣateπ πystneM => Supérieurement / Plus que ; ꝣateπaᵹen πystneM => Inférieurement / Moins que.

La liste des postpositions impliquant l’emploi du subjonctif pour le verbe présent du C.O.I. est la suivante: dès, lès, avant, après, les 2 postpositions de cause, aжaẞ, ainsi que leurs dérivés.

Les sens alternatifs.

En plus de leur forme de base, les postpositions peuvent prendre 3 préfixes afin de faire varier leur sens:
- La catégorie restrictive (seulement) en ajoutant «-naҸ». Seulement avec (accompagnement) => eꝛ∂naҸ.
- Pour former le sens opposé ou privatif, il est possible de préfixer -sïҸ à la postposition.
Par exemple: y∂ɑsïҸ «pas lès», tsoπsïҸ «pas après», yɧɑmsïҸ «pas avant», ynasïҸ «Contre», eꝛ∂sïҸ «Sans»…
- La postposition «nwҸ» peut se préfixer à d’autre pour former le sens d’exception. «Sauf par la méthode» => ŋaϙznwҸ

Il est possible de coupler les infixes de «seulement» avec celui de «sans».
- Seulement sans… «-nagsïҸ».

Il est aussi possible d’utiliser les suffixes d’intensités et les effets de ressenties présentés dans la partie des adjectifs.

Les pronoms

Les pronoms indiqués ici sont à l’absolutif, point de départs des autres flexions grammaticales au partitif, singulier et aux 4 pluriels. Les pronoms toniques ont un rôle central dans la grammaire Taɫysïate.
Les nombres grammaticaux sont indiqués par les flexions des cas grammaticaux. Seulement, dans le cas des demandes la marque du nombre sera répétée avec la même marque que les adjectifs (c.f. tableau des adjectifs).

Les pronoms personnels sujets.

Les pronoms personnels sujets se placent avant le verbe, ils se déclinent suivant l’absolutif avec les verbes intransitifs et à l’ergatif avec les verbes transitifs, plus rarement au datif suite à une postposition conjuguée et au laudatif et à l’aversif dans les demandes.

Pronoms personnels sujet (absolutif singulier)
Personne
1re pers. Inc.oV
1re pers. exc. (pour les pluriels)
2e pers.
3e pers. oẞ
Impersonnel
L’emploi du pronom personnels sujet impersonnel s’applique comme marque de mépris, il s’utilise autant pour la 2ieme que la 3ieme personne.

Les pronoms toniques.
Les pronoms toniques sont ceux qui présentent le plus d’intérêt dans un énoncé. Leurs formes fléchies offres énormément de possibilité syntaxique. Dans ce cas, ils se substituent à des postpositions, tel que «vers», «chez» …
Ils respectent le genre de l’entité qu’il remplace. Il est possible de distinguer quelques cas de figure classique permettant l’emploi du pronom tonique neutre sans manquer de respect:
- Lorsque le verbe porte le genre du sujet, alors le pronom tonique porte le genre de l’entité qu’il remplace.
- Lorsque le verbe porte le genre de l’entité que le pronom tonique remplace, alors le pronom tonique impersonnel peut être employé.
- Lorsque le pronom tonique marque le genre de l’entité, la conjugaison du verbe peut être celle de l’impersonnel lorsqu’elle se rapporte à l’entité, toutefois le nombre doit être indiqué.
- Lorsqu’une postposition porte le genre de l’entité, alors le pronom tonique impersonnel peut être employé.
- Lorsque le sujet n’est pas présent dans la phrase ou que c’est un «on» général, le pronom tonique impersonnel peut être employé.

Pronoms toniques (absolutif singulier)
PersonneAHN
1re pers. (inclusive)tïVjïVïVvïVπïV
1re pers. (exclusive) (plu)tïϘjïϘïϘvïϘπïϘ
2e pers.tïΔjïΔïΔvïΔπïΔ
3e pers.tïẞjïẞïẞvïẞπïẞ
ImpersonnelïŊ
- Les formes à l’absolutif marque l'objet d'un verbe transitif. Par exemple : Je l’aime. => J’aime lui.
- Les formes au datif se placent après une postposition conjuguée.
- Les formes au génitif expriment un lien de filiation directe (enfants / parents ; grands-parents) ou de donné le sens: de fait par .
Par exemple:
Un grimoire écrit par toi. =>
|| ɫoŋɔ∂anhɯwa ɫɐʀꝛyjɯsne mɔꝛojïΔ

- Les formes allatives expriment un rapprochement physique en direction de la personne «cible», comme par exemple:
Je viens (me déplace) vers vous. =>
|| ɯðïjɯk tas ovne oðɔjïΔ

- Les formes locatives expriment le sens de la postposition «chez» sous condition qu’il n’y ait pas de notion de déplacement dans le verbe, comme par exemple:
Je mange seulement chez vous. =>
|| oŋukɯnaʀ vatas ovne ïцïvïжҸ

- Les formes dépendantives sont employées pour le sens : suivant … Comme par exemple:
Suivant ton choix. =>
|| ɑjɫev vïʡцƏ
Suivant tes choix. =>
|| setnaɑjɫev vïʡцƏ

- Les formes conformatives permettent d’exprimer le sens de, Conformément à .
par exemple:
Conformément à leurs (3.c.f) volonté.  =>
|| ɫyov tïßkaɫƆ

- Les formes laudatives et aversives sont des formes emphatiques. Elles sont aussi employées dans les structures de «demande».

Les sens alternatifs.

En plus de leur forme de base, les pronoms peuvent prendre divers infixes afin de leur ajouter quelques nuances. Les infixes s’intègrent après la 1ere lettre du pronom, il en existe 4:
- La catégorie restrictive (seulement) en ajoutant -nag-. Seulement moi (hermaphrodite) => vïnaжҸ.
- La privation (sans) en ajoutant -sïg-. Sans toi (s. femme) => tïsïжҸ.
- L’alternance (à tour) en ajoutant -þɑəz-. à votre tour (t. asexué)  => ꝛïþɑəzΔ
- L’ensemble (entre ) en ajoutant -oжs-. Entre nous exclusif (d. neutre) => mɔπïoжsϘ

Il est possible de coupler les infixes de «seulement» avec celui de «sans» ou de «ensemble».
- Seulement sans -nagsïg-.
- Seulement ensemble - nagoжs-.

2) Ces sens alternatifs, peuvent aussi être employés avec des noms propres, mais dans ce cas ils seront plutôt écrits indépendamment et avant le nom propre.

Les pronoms réfléchis.
Les pronoms réfléchis ne se déclinent pas et se placent entre le sujet et le verbe. Ils portent la marque du genre de l’individu à qui le verbe s’adresse. Ceci permet de ne pas l’indiquer dans la conjugaison du verbe en employant la conjugaison de l’impersonnel sans être irrespectueux. Toutefois dans la conjugaison, il faut indiquer le bon «nombre».

Pronoms réfléchis singulier
PersonneAHN
1re pers. (inclusive)ɑtEɑjEɑEɑvEɑπE
1re pers. (exclusive) (plu)ɑtAɑjAɑAɑvAɑπA
2e pers.ɑtƆɑjƆɑƆɑvƆɑπƆ
2e pers.ɑtɎɑjɎɑɎɑvɎɑπɎ
ImpersonnelɑŋU
Les tournures à la voix actives employant les pronoms réfléchis seront toujours avec deux acteurs différents. Les actions effectuées par quelqu’un pour lui-même sont à la voix moyenne.


Dernière édition par bakou le Mer 1 Jan 2020 - 8:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyMar 31 Déc 2019 - 19:16

Les particules
Les particules sont aux nombres de 6, elles se placent généralement avant le mot à mettre en relief. :
* ɫA est la particule de focalisation. Son rôle permet de mettre en évidence un élément de la phrase.
Lorsque la particule de focalisation précède un pronom, celui-ci sera sous sa forme emphatique.

* saΔ est la particule de renforcement. Elle indique l'énergie avec laquelle le locuteur pose ses propos. Elle joue le même rôle qu’un «et en plus» ou « et surtout» en français quand on souhaite insisté sur un élément particulier. Elle permet aussi d’obtenir le même effet qu’un «Bien sur ... !» suite à une question.

* naҸ est la particule d’énumération complète. Elle permet de faire des énumérations complètes.
Employé avec la particule de la négation, l’énumération fait référence à des éléments qui ne sont pas présents.

* nɔS est la particule d’énumération incomplète. Elle permet de faire des énumérations sans citer toutes les choses présentes.
Employé avec la particule de négation, l’énumération fait référence à des éléments qui ne sont pas présents.

* soK est la particule de choix. Placée entre deux expressions, elle sert à exprimer un choix alternatif. Elle peut alors se traduire par «ou», «ou bien».
Employé avec la particule de la négation, la tournure indique une absence de choix.

* jɯϘ est la particule présentative. Elle assure la présentation déictique d’un objet ou d’un acte ou la présentation textuelle d’une expression en mention.
Il existe diverses modalités de négation qui se construisent toutes à partir de particules en début de phrase:

* La contradiction totale permet d’indiquer la relation entre deux propositions affirmant et niant une même idée. Elle se manifeste avec жÞ. Généralement, à l’écrit une contradiction totale est précédée du signe de ponctuation «|» ou «⋮» en cours de phrase.

* La contradiction partielle permet de contre balancer une partie de l’affirmation, comme le ferai un «du moins pour…» en français. Elle se manifeste avec խɯӇ. Généralement, à l’écrit une contradiction partielle est précédée du signe de ponctuation «|» ou «⋮» en cours de phrase.

* La négation totale permet de désigner comme fausse une proposition préalablement exprimée ou non. Elle se manifeste avec sïҸ. A l’écrit, si la proposition est préalablement exprimée, la négation totale qui suit est précédée du signe de ponctuation «|» ou «⋮» en cours de phrase.

* La négation partielle permet de désigner comme fausse une partie de proposition préalablement exprimée ou non. Elle se manifeste avec ɐïX. A l’écrit, si la proposition est préalablement exprimée, la négation partielle qui suit est précédée du signe de ponctuation «|» ou «⋮» en cours de phrase.

* Le refus indique la volonté de ne pas accorder ce qui est demandé. Il se manifeste avec ɯvA. A l’écrit le refus est précédée du signe de ponctuation «|»ou «⋮» en cours de phrase, et si il est catégorique alors en fin de phrase se trouvera le signe de ponctuation «||».

Les adpositions
Les constructions comportant des adpositions sont employées dans le cas des compléments circonstanciels ou autres ne peuvent pas être introduit par un mot de liaison ou par une flexion. Généralement, l’absence du mot de liaison est compensée par la présence d’un cas grammatical.
Par exemple «Dans» n’existe pas car le locatif existe.
Dans ce cas, le complément circonstanciel reçoit le suffixe du cas grammatical concerné.

L’adposition peut être placée soit avant ou après, le noyau principal de la phrase. Toutefois, à l’écrit, il est nécessaire de placer le signe de ponctuation «⋮» entre les 2 parties de la phrase.
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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyMar 31 Déc 2019 - 19:49

Les pronoms relatifs.
Les pronoms relatifs n’existent pas tel quel en Taɫysïate. La tournure à adopter fait appel à une phrase secondaire (OsSsVs) enchâssée soit par substitution soit par insertion dans la structure OpSpVp principale par le biais de deux circumpositions nommées «annonceurs primaires» (A1 et A2). A1 est avant l’objet secondaire (Os) et A2 après le verbe secondaire (Vs).
L’insertion et la substitution de la structure OsSsVs peut être soit au niveau du sujet principal (Sp) soit de l’objet principal (Op), la phrase peut alors avoir 4 formes finales:
- Structure par substitution: Op A1 (OsSsVs) A2 Vp soit A1 (OsSsVs) A2 Sp Vp.
- Structure par insertion: Op + A1 (OsSsVs) A2 + Sp Vp soit Op Sp + A1 (OsSsVs) A2 + Vp.

Il ne faut pas oublier que la présence des circumpositions implique que Vs est au subjonctif.

Chaque annonceur a une fonction déterminée :

* Le 1er annonciateur s’intéresse à la phrase secondaire, il peut indiquer le degré de conscience (sans précision, volontaire et involontaire) du sujet secondaire (Ss) à l’égard du procès du verbe secondaire (Vs) et donne une indication «gros maille» sur le rôle sémantique du Ss par rapport au Vs:

- L’Origine globalisant les rôles d’agent, d’instrument, de cause et de source.
- Le Subissant globalisant les rôles de patient, d’objet, de siège, d’expérimenteur, de bénéficiaire et de destinataire.
- La Finalité globalisant les rôles de résultat, de conséquence et de but.
- Le Spatio-temporel globalisant les rôles de temps et d’espace.

* Le 2nd annonciateur a pour rôle de clore la phrase secondaire et de l’intégrer à la phrase principale. Il porte la marque du cas grammatical que doit avoir le sujet ou l’objet secondaire dans la phrase principale.
Les annonceurs primaires sont variables en fonction de la voix verbale de la phrase principale.

Le Taɫysïate - Page 2 Sans_t12

Cette construction permet une large dissociation temporelle entre la phrase principale et la phrase secondaire.

Dans la phrase principale, si le pronom relatif fait référence à un sujet absent ou un «on général», il est possible d’employer l’impersonnel dans la phrase secondaire. Lorsqu’un nom commun est le sujet de la phrase et est strictement déterminé, l’article 2 est employé (ou un adjectif démonstratif) et la particule de focalisation peut le suivre, on obtient une tournure emphatique.

Si le sujet est indéterminé (par exemple: un homme qui danse) il est possible de recourir soit à l’article 1 soit de ne pas mettre d’article du tout suivant le niveau d’indétermination porté par le contexte, la particule de focalisation peut aussi être employée.

Voici quelques exemples:

L’homme qui dansait avec Martine réfléchissait. => L’homme ayant dansé avec Martine réfléchissait, avec «danser» conjuguer au subjonctif de l’accompli pur. A1 avec Martine l’homme ayant dansé A2 réfléchissait. =>
|| yþïsᵹꝛɯwo kŋy ɫoŋukɯnïꝛɯwt sɛ̃жπas omoℵԊe ʀ ɧïnitꝛaM yteꝛ∂ aoM

L’homme qui danse réfléchi. => L’homme entrain de danser réfléchie, avec danser conjuguer au subjonctif du progressif pur.
A1 l’homme entrain de danser A2 réfléchi. =>
|| yþïsᵹꝛo tas kŋy yþukɯnïꝛt tas sɛ̃жπas omoԊ ʀ aoM

L’homme qui dansera réfléchie à ses vacances. => avec danser conjuguer au futur du subjonctif à l’aspect Accompli.
A ses vacances A1 l’homme dansera A2 réfléchie. =>
|| ezïsᵹꝛo tas kŋyne yþukɯnïꝛɯwt ɐytas sɛ̃жπas omoԊ ʀ aom saznaạnịtasnemokyxɎ

La maison dont je t’avais parlé est vendue. => A1 la maison je t’avais parlé A2 est vendue.
|| yþɔ∂netɔkaɯwꝛ kŋy yþyßɯnaᵹaïɯws ɑɔ ovne mï∂ ʀ ïꟽ

2) Dans les cas des phrases contenant deux pronoms relatifs, il existe un second niveau d’imbrication porté par les «Annonceurs secondaires» A3 et A4. La tournure à adopter fait appel à une phrase tertiaire OtStVt enchâssée dans la structure secondaire OsSsVs elle-même-enchâssée dans la structure principale OpSpVp. OtStVt  est régit par les mêmes règles que OsSsVs. En fonction de la place de phrase secondaire dans phrase principale et de la phrase tertiaire dans la phrase secondaire, il existe 16 structures globales :

- Structure par substitution totale:

Op A1 A3 ((OtStVt) A4 SsVs ) A2 Vp soit Op A1 (Os A3 (OtStVt) A4 Vs) A2 Vp.
A1 A3 ((OtStVt) A4 SsVs) A2 SpVp soit A1 (Os A3 (OtStVt) A4 Vs) A2 SpVp.
A3 (OtStVt) A4 A1 (OsSsVs) A2 Vp.

- Structures mixtes:

Op A1 (Os + A3 (OtStVt) A4 + SsVs) A2 Vp soit Op A1 (OsSs+ A3 (OtStVt) A4 + Vs) A2 Vp
A1 (Os + A3 (OtStVt) A4 + SsVs) A2 Sp Vp soit A1 (OsSs + A3 (OtStVt) A4 + Vs) A2 Sp Vp.
Op + A1 A3 ((OtStVt) A4 SsVs) A2 + Sp Vp soit Op + A1 (Os A3 (OtStVt) A4 Vs) A2 + Sp Vp
Op Sp + A1 A3 ((OtStVt) A4 SsVs) A2 + Vp soit Op Sp + A1 (Os A3 (OtStVt) A4 Vs) A2 + Vp.

- Structure par insertion totale:

Op + A1 (Os + A3 (OtStVt A4 + SsVs ) A2 + SpVp soit Op + A1 (OsSs + A3 (OtStVt) A4 + Vs) A2 + SpVp
OpSp + A1 (Os + A3 (OtStVt) A4 + SsVs) A2 + Vp soit OpSp + A1 (Os Ss + A3 (OtStVt) A4 + Vs) A2 + Vp.

Les structures par substitution totale sont à préférer devant les autres. Dans le langage courant les structures mixtes sont assez fréquentes. Toutefois, les structures par insertion totale sont à éviter.

Dans ces tournures, Vs et Vt sont au subjonctif.

Dans le cas ou A1 et A3 sont côte à côte dans la phrase et qu’ils sont au même niveau (ligne et colonne) dans le tableau, alors il est possible de négliger A1, A3 portera le sens pour la phrase secondaire et tertiaire. Si non lorsqu’ils sont seulement l’un vers l’autre alors il est possible de les agglutiner.

A3 a le même rôle qu’A1 et A4 qu’A2 mais entre les phrases secondaire et tertiaire.

Les annonceurs secondaires sont variables en fonction de la voix verbale de la phrase secondaire.

Le Taɫysïate - Page 2 Sans_t13

La fille qui a vu le film dont nous avions parlés a reçu son courrier. => Son courrier A1 A3 le film nous avions parlés A4  la fille ayant vu A2 a reçu.

|| ezeaꝛ kŋyne yþyßɯneɯws sɛ̃жπas omoԊ ʀ ym esyßɯnaᵹaïɯws ovnɐ mlïf ʀ oꝢ ïɯm hgoịtaꝛỵjs̄eẞ

Le jour qui a vu naitre ma fille est celui qui a tué ma femme.

Traditionnel => A1 A3 ma femme celui ayant pris A4 ma fille le jour ayant vu naitre A2 sied.
|| ozo∂aжoß vatas uцne ekɯnɯɫoɯwn þɯðne ʀ жụᵹọkse цəym ekɯnխɔïəzɑɯwz ꝣɔgïπne mạßse yπeK

« Calque contextuel » => A1 A3 ma femme le jour ayant tué A4 ma fille celui ayant vu naitre A2 sied.
|| ozo∂aжoß vatas uцne ekɯnɯɫoɯwn ꝣɔgïπne жụᵹọkse ym ekɔ∂ɯnխɔïəzɑɯwz þɯðne ʀ mạßse yπeK

L’homme qui a vu la femme qui a vu les deux hibours doit mourir.

=>A1 A3 les deux hibours la femme ayant vu A4 l’homme ayant vu A2 doit mourir.

|| yþahᵹʡɯwnɑn ɐytas kŋy yþukɯneɯws sɛ̃жπas omoԊ ʀ ym egyßɯneɯws sɛ̃жπas omoℵԊe ʀ aznasïtokꝛa sɔsꝛuɫytΠ ʀ þoꝢ

3) Les Annonciateurs A1 et A3 peuvent être couplées avec des préfixes afin de leur ajouter quelques nuances de sens:
- La catégorie restrictive (seulement) en ajoutant -nag.
- La privation (sans) en ajoutant -sïg.
- L’alternance (à tour) en ajoutant -þɑəz.
- L’ensemble (entre ) en ajoutant -oжs.

Il est possible de coupler les préfixes de «seulement» avec celui de «sans» ou de «ensemble».
- Seulement sans -nagsïg.
- Seulement ensemble -nagoжs.

4) Dans le cas où le pronom relatif est employé dans une tournure emphatique du type «c’est … pronom relatif», l’emploi des circumpositions est inutile car elles ne servent pas à ce rôle. La tournure emphatique ce traduit par une phrase classique avec un adjectif démonstratif, la particule de focalisation devant le nom ou le verbe en fonction et le verbe au subjonctif.
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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyMer 1 Jan 2020 - 9:02

Les deux voix
La voix active.

Dans le cas de la voix active, le sujet et l'objet coïncident typiquement avec les rôles sémantiques d'agent et de patient d'un verbe d'action. La voix active est la plus fréquente. Dans les langues ergatives flexionnelles, le sujet est à l'ergatif (préfixées) et l'objet à l'absolutif (suffixées).

Les verbes actifs sont obtenus en ajoutant la conjugaison de la voix active.

La voix moyenne.
La «voix moyenne» est une diathèse qui n'a pas forcément une valeur moyenne mais qui peut emprunter les valeurs des autres diathèses.
Les verbes moyens sont obtenus en ajoutant la conjugaison de la voix moyenne.

Elle s’oppose à la voix active et s’utilise dans les situations suivantes:
Réflexivité: C’est-à-dire dans le cas où le sujet accomplit l'action dans son propre intérêt.
Par exemple: Je me lave.
Réciprocité: C’est-à-dire lorsque deux éléments sont en interaction au tour d’une action commune.
Par exemple: Bob et Marie se lavent.
Remplacer le verbe être: Lorsque le verbe «être» prend le rôle de copule de prédicat attributif. Dans ce cas, il faut employer le verbe «seoir».
Passif: C’est-à-dire lorsque le sujet de la phrase est l’agent subissant l'action.
Par exemple: Luc est lavé par Alice.

Il est important de noter que certains verbes n’ont pas le même sens lorsqu’ils sont employés à l’une ou à l’autre voix.

* Le verbe «parler avec quelqu’un» à la voix active indique que le sujet n’entretient pas un vrai dialogue avec son interlocuteur mais plutôt un discours unidirectionnel vis-à-vis du locuteur.
L’emploi de la voix moyenne indique la présence d’un dialogue, d’une discussion entre les deux parties. Ceci est vrai pour l’ensemble des verbes faisant référence à une forme de communication directe entre individus.

* Le verbe «trousser» à la voix active prend le sens de «violer», alors qu’à la voix moyenne il prend sens de «coucher ensemble».

* Le verbe «transmettre» à la voix active prend le sens de «inoculer», alors qu’à la voix moyenne il prend sens de «transmettre».

* Le verbe «échanger» à la voix active prend le sens de «arnaquer», alors qu’à la voix moyenne il prend sens de «échanger».

* Le verbe «déplacer» à la voix active est employé pour le sens de «faire bouger quelque chose», alors qu’a la voix moyenne il prend le sens de «se déplacer soi-même».
L’autre particularité de ce verbe (et d’autres verbe faisant référence à un mouvement) réside dans le changement de sens en fonction de la flexion de l’objet :
- Si l’objet est à l’allatif, il prend le sens de «aller vers l’objet».
- Si l’objet est à l’ablatif, il prend le sens de «aller à l’opposé de l’objet».

Possessif
Le Taɫysïate ne dispose pas de pronom possessif. Il faut recourir à plusieurs préfixes selon la situation et utiliser la forme construite du nom pour ce qui est possédé, le possédant reste sous sa forme absolue.
Ainsi, le système est assez complexe car il introduit en plus une opposition entre la 1re personne inclusive et exclusive, selon que le groupe en question comprend ou non l'interlocuteur et discrimine 3 types de revendications. Le tableau qui suit synthétise l’ensemble des données.

Préfixes possessifs singuliers
Auteur de la revendicationRevendique un objet matérielUne entité intelligente ayant un lien privilégié (ami, parent…)Le reste
1re pers.-seV-sE-yxE
1re pers.(exc.) «plu»-seϘ-sA-yxA
2 pers.-seΔ-sƆ-yxƆ
3 pers.-seẞ-sꟽ-yxɎ
Impersonnel-seŊ-sU-yxU

Les constructions avec l’impersonnel ont deux rôles bien distincts:
- Lorsqu’elle est employée dans une phrase ou le sujet n’est pas connue ou un «on» général, alors elle indique que le propriétaire est inconnu. La distinction en nombre, créer par les flexions du nom, permet de couvrir plus de possibilité et sont le plus souvent utilisés lors d’hypothèse. 3 objets peuvent appartenir à trois personnes (impersonnel triel) ou seulement à une (impersonnel singulier) …
- Lorsqu’elle est employée avec un sujet genrée, elle est considérée comme une marque de mépris envers le groupe possédé possédant. Ainsi, elle s’utilise autant pour la 2ieme que la 3ieme personne.

Les préfixes possessifs sont les seuls à être invariable en fonction des cas grammaticaux. En effet, c’est la flexion du nom sous sa forme construite qui portera l’indication dans la flexion.

Les préfixes possessifs peuvent être renforcés avec des pronoms toniques placés après le nom, cette tournure n’est pas obligatoirement emphatique mais elle le devient si les formes laudatives ou aversives des pronoms toniques sont employées. Dans le langage familier, les pronoms toniques peuvent être employés seuls mais le nom doit se trouver sous son état construit.

1) Si c’est un animal, une plante, un virus ou une bactérie qui est l’objet de la possession, il faut employer le nom d’espèce dans la formation de l’état construit. Ainsi à l’écrit, la 1ere lettre du nom du genre reste en majuscule, les espaces sont conservés entre les parties du nom et ils sont écrits en italiques mais pas le préfixe. Toutes les parties du nom subissent la variation de voyelle de l’état construit. Il ne faut pas employer la translittération.
Par exemple: Mon lion. =>
|| oel aꝛetⴀΠsE
Mes trois Hibours =>
|| sịtokꝛa sɔ̣sꝛụɫỵtọΠsētnA
(à noter que la voyelle euphonique n’est pas en italique).

2) Il est possible de préfixer un nom propre ou un nom commun à l’objet possédé. L’objet possédé doit être sous sa forme construite, la flexion portera l’information concernant le nombre d’objet possédé. Le nombre de possesseur est indiqué avec la marque du nombre de l’adjectif.

Par exemple: Le vélo de Bob. => || ỵ∂olevßoẞ Ʀ
Les vélos de bob. => || ỵ∂olevßoẞsetna Ʀ
Les gemmes du nain. => || ỵꝛo∂azahɑksetna Ʀ
La gemmes des nains. => || ỵꝛonɔ∂azahk Ʀ
Les gemmes des nains. => || ỵꝛonɔ∂azahɑksetna Ʀ

3.1) Les ensembles composés de plus d’un couple possédant / possédé, comme «le vélo de ma voisine», ne peuvent pas être traduit suivant le modèle d’en haut. Il est nécessaire d’employer une phrase du type «le vélo appartient à ma voisine». L’ensemble des éléments possédés doivent être à l’état construit même s’ils ne sont pas préfixés. Il arrive que certain élément possédé soient invariables à l’état construit.
Le vélo de ma voisine. => Le vélo appartient à ma voisine. =>
|| ekɔ∂yխ ỵ∂olevne ʀ hevsE

Cette tournure sera aussi employée lorsqu’un ou des éléments appartiennent à plusieurs personnes différentes et citées. La nuance réside dans l’emploi de la particule d’énumération complète ou d’énumération incomplète en amont de la liste.
Le sac et le vélo de ma voisine. => Le vélo et le sac appartiennent à ma voisine. =>
|| ekɔ∂yխ kạs ⋮ ỵ∂olevnɐ ʀ nag hevsE

3.2) Dans le cas d’une sécession de plusieurs possessifs est incluse dans une phrase plus longue, la tournure fera appel aux circumpositions remplissant le rôle des pronoms relatifs et au verbe «appartenir». Ceci permet de genrer le possesseur.

Le vélo de mon ami, peut rouler sur la route. => Le vélo qui appartient à mon ami, peut rouler sur la route. =>
|| ezatsyï kŋyne egɔ∂yխ ỵ∂olevne ꝛaðse ïɯ ꝛaᵹsaï ɫov ʀ yπoꝣeΔ

Le vélo de mes trois amies, peut rouler sur la route. => Le vélo qui appartient à mes trois amies, peut rouler sur la route. =>
|| ezatsyï kŋyne ekɔ∂yխ ỵ∂olevne etnaꝛaðse ïɯ ꝛaᵹsaï ɫov ʀ yπoꝣeΔ

Cette tournure sera aussi employée lorsqu’un ou des éléments appartiennent à plusieurs personnes différentes et citées. La nuance réside dans l’emploi de la particule d’énumération complète ou d’énumération incomplète en amont de la liste.

Le vélo de Macha et Michka, peut rouler dans l’eau. => Le vélo qui appartient à Macha et Michka, peut rouler dans l’eau. =>
|| ezatsyï kŋyne efɔ∂yխ ỵ∂olevne akʃiM ⋮ aznāʃaM nagïɯ sïnadiskO
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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyMer 1 Jan 2020 - 10:49

Les verbes
Présentation

* Distinction entre verbes Transitifs et Intransitifs.

Le Taɫysïate est une langue flexionnelle de type ergatif, c’est-à-dire que le sujet et l'objet se déclinent suivant si le verbe est transitif ou intransitif.

Un verbe est employé sous sa forme transitif lorsqu'il introduit un complément d'objet (C.O.). Il est possible de distinguer deux types de verbes transitifs:
- Le verbe est transitif direct lorsqu'il introduit un C.O.D: Je parle deux langues.
- Le verbe est transitif indirect quand il introduit un C.O.I: Je parle à Fred.
Le C.O.I. est alors introduit par une préposition (à, de, sur...).

Un verbe est employé sous sa forme intransitive lorsqu’il n'admet pas de complément d'objet, direct ou indirect. Ainsi, le sens du verbe employé sous sa forme intransitif ne concerne que le sujet.
Par exemple: Je parle.

Pour simplifier certain énoncer, nous appellerons:
- Un verbe intransitif, un verbe qui n'a pas de complément dans la phrase en cours.
- Un verbe transitif direct, un verbe qui a un complément d'objet direct.
- Un verbe transitif indirect, un verbe qui a un complément d'objet indirect.

Ainsi les cas à appliquer sont:
L'absolutif (préfixé) pour le sujet d'un verbe intransitif.
L'absolutif (suffixé) pour l'objet d'un verbe transitif.
L'ergatif (préfixé) pour le sujet d'un verbe transitif.

Le second point important, réside dans le fait que la conjugaison est influencée par un double marquage prenant en compte le genre du référant concerné par le verbe et le genre du sujet. Très schématiquement, il est possible de distinguer 5 rôles sémantiques pour le référant:
- Le Patient ou objet, qui subit ou qui est affectée par l'action.
- Le Destinataire, qui marque la réception d'une entité. Lier aux verbes comme «offrir, recevoir».
- L’Experienceur ou le siège, qui marque l'entité faisant l'expérience d'un état physique ou mental. Il peut soit être le locuteur soit la personne sur laquelle pèse l'obligation.
- L’Instrument est l’entité servant à l'accomplissement d'une action.
- L’Agent ou l’acteur, qui est l'instigateur de l'action. Il est à prendre en compte que dans le cas des verbes intransitif.

Si le rôle sémantique n’est pas obligatoire à déterminer, le réfèrent du verbe doit être identifié afin de sélectionner la bonne conjugaison.

• Le cas le plus simple est celui des verbes intransitifs, la conjugaison sera toujours marquée par le genre du sujet (Agent) et ils disposent d’une conjugaison unique ne prennent pas en compte les caractéristiques de l’objet.
La notion de double marquage est improprement employée car il n’y a pas d’objet.

Par exemple
«Je» est une femme. Je parle. =>
|| yþyßaᵹaïs tas oV
«Je» est un homme. Je parle. =>
|| yþukaᵹaïs tas oV

• Dans le cas des verbes transitif, l’exercice se corse un peu. Il faut vérifier si le verbe est «transmit» à l’objet.
Si le verbe est transitifs directs la solution se trouve en se posant au maximum 3 questions.
- Le C.O.D. répond à la question «qui ?» Dans ce cas, le verbe s’intéresse au C.O.D. Il faut effectuer le double marquage.
- Le C.O.D. répond à la question «quoi ?» Dans ce cas, il faut voir plus loin.
Si le C.O.D. n’appartient pas au genre neutre. Le verbe s’intéresse au C.O.D. Il faut faire le double marquage.
Le C.O.D. appartient au genre neutre. Est-ce que le verbe «se transmet» au C.O.D.
Si oui, le verbe s’intéresse au C.O.D. il nécessaire d’effectuer le double marquage.
Si non, il s’intéresse au sujet. Dans ce cas, il faut appliquer la conjugaison des verbes intransitifs.

Par exemple
«Je» est une femme. Je parle deux langues. =>
|| yþyßaᵹaïs vatas ovne aznayꝛU
«Je» est un homme. Je parle deux langues. =>
|| yþukaᵹaïs vatas ovne aznayꝛU

• Si le verbe est transitifs indirects, c’est la postposition qui portera les indications concernant le genre, le nombre et la personne du complément. Le verbe pourra être à l’impersonnel sans nombre avec la marque du genre du sujet.

L’infinitif

Le Taɫysïate ne possède pas d’infinitif, il existe plusieurs tournures pour les remplacer. Ainsi :
1) Dans une proposition indépendante, il est remplacé soit par l’impératif soit par le prohibitif conjugué à l’impersonnel collectif («on général») ou conjugué avec les terminaisons spécifiques. Dans ce cas le double marquage n’a pas cour.
Défiance d’afficher. (on général)
|| *∂oŋeɫπsysïжҸ*
Avancer lentement. (on général)
|| ∂oŋosoꝛ∂nam *ꝣynɔk πystneM*

2) Lorsqu’il est utilisé à la suite du semi-auxiliaire «devoir» et «falloir» ou «vouloir», il est remplacé par un verbe conjugué à l’obligatif, à l’optatif ou avec les aspects composés en fonction du mode des deux semi-auxiliaires.

3) Lorsqu’il est utilisé à la suite du semi-auxiliaire «pouvoir», il est remplacé soit par:
- Un verbe conjugué au potentiel si «pouvoir» reflète une possibilité.
- Un verbe conjugué au capacitif si «pouvoir» reflète une aptitude à effectuer une tâche.

4) Lorsqu’il est employé dans la construction du futur proche, il est remplacé par un verbe conjugué au futur accompli. La brièveté du moment sera indiquée par un indicateur temporel comme bientôt «tsoπeЖ»…

5) Lorsqu’il est employé dans la construction du passé récent, il est remplacé par un verbe conjugué au parfait.

6) A la suite d’un semi-auxiliaire:
- d’aspect conclusif, il est remplacé par un verbe conjugué au parfait pur.
- d’aspect duratif et en fonction du contexte, il peut soit être remplacé par un verbe conjugué progressif pur, soit au présent à l’aspect progressif avec un indicateur temporel tel que «maintenant, tout de suite, actuellement».
- d’aspect inchoatif, il est remplacé par la tournure «sujet + débuter conjugué au progressif pur ou au présent à l’aspect progressif + (possessif) + Nom liée à l’action». A noter que l’indicateur temporel du présent sera sans doute «maintenant» «uÞ».
Par exemple
Je commence de manger. => Je débute mon / le repas. =>
|| ezïjжkaᵹen uþ ovne ɫɐʀtaʀseV
L’avion commence à décoller. => L’avion début le / son décollage. =>
|| ezɔ∂жkaᵹen uþ ῶжvane ʀ əzïцoa∂yxɎ

7) Pour décrire une action, il est possible d’employer deux tournures de phrase.
La première consiste à utiliser l’article 1 devant le verbe d’action. Ceci revient à convertir le verbe en nom de l’action.
Par exemple: pour conduire => pour la conduite.

La seconde consiste à transformer le segment de la phrase contenant l’infinitif afin qu’il utilise un verbe conjuguer. Dans ce cas, la postposition conjugué restera la même mais se traduira par « … que / qui / qu’..»
Par exemple: pour conduire => pour que je conduise.

Cool Dans le cas où l’infinitif se trouve dans une subordonnée infinitive, il faut regarder le verbe introducteur:
- Le verbe introducteur est un verbe de perception (voir, entendre, regarder...), il est possible d’employer deux tournures, soit celle faisant appel à la substitution des pronoms relatifs soit d’utiliser un nom et un génitif ou un nom et un possessif.
Par exemple:
J'entends le chat miauler. => J’entends la chatte qui miaule ou j’entends les miaulements de la chatte. =>
|| ɫoŋəᵹoʡжvaꝛoʀa tas ovne kŋy yþyßɯnətaïsɔtak uþ sylef ʀ aoM
ou
|| ezəᵹoʡжvaꝛoʀa tas ovne setnaətaïsɔtaksylef Ʀ

Attention, il est possible d’avoir des phrases qui se traduisent avec l’emploi de la voix moyenne et du potentiel.
Par exemple: Ils se sont vu mourir. (Ils ne sont pas morts) => Ils ont eu la possibilité de voir leur mort. =>
|| esəᵹeɯwtoπs oßnï ahạᵹʡyxɎ
Ils se sont vu mourir. (Ils sont morts) => Ils ont vu leur mort [venir]. =>
|| ezəᵹeɯws oßnï ahạᵹʡyxɎ

- Le verbe introducteur est un factitif (faire, laisser…), il faut employer une tournure faisant appel à un pronom réfléchi et un verbe conjugué à la voix active si les 2 acteurs sont différents, sinon il faut employer la voix moyenne.

- Le verbe introducteur est un verbe causatif de mouvement (emmener, conduire, envoyer...). Dans ce cas, la distinction entre voix active et voix moyenne est importante.
Dans le cas où le sujet du verbe causatif de mouvement ressent l’activité comme une contraire, alors il faut employer la voix active pour le verbe causatif de mouvement et le nom de l’activité au locatif.

Par exemple : J’emmène Bob se promener. (mais ça me saoul) => J’emmène Bob en promenade.
=>
|| efïjɯk tsoπeж ovne sïsïꝛeyem ɐ ßoẞ

Dans le cas où l’activité est consentie par la totalité des individus, alors il faut changer le sujet de la phrase de sorte à englober tous les individus, utiliser la voix moyenne pour le verbe causatif de mouvement et le nom de l’activité au locatif.

Par exemple : J’emmène Bob se promener. (nous le faisons ensemble) => Bob et moi allons-nous promener.  => Bob et moi allons en promenade. =>
|| esïjɯk tsoπeж vïv ⋮ ßoẞnɐ nag sïsïꝛeyem Ɐ

Les deux premières tournures restent vraies, lorsqu’il n’y a pas d’infinitif.
Par exemple :
J’emmènerai Bob à la gare. (mais ça me saoul) =>
|| efïjɯk ɐytas ovne sïɛ̃ꝛt ɫov ʀ ßoẞ
J’emmènerai Bob à la gare. (nous le faisons ensemble) => Bob et moi allons à la gare.  =>
|| esïjɯk ɐytas vïv ⋮ ßoẞnɐ nag sïɛ̃ꝛt ɫov Ʀ

- Cas particulier du verbe introducteur «Aimer» qui a la possibilité d’être traduit directement par le couple mot + suffixe «eaT» puis par conjugaison du tous.

Par exemple:
J’aime vendre (hermaphrodite). «Aimer vendre» sera «eatnetɔkaꝚ». =>
|| yþïjeatnetɔkaꝛ oV

Il est possible aussi d’utiliser le nom de l’action associer au verbe d’action par l’intermédiaire de l’article 1. Ceci fonction aussi avec les verbes reflétant un sentiment ou un ressenti face à une action: (adorer, haïr, Répugner…).
Par exemple: Je (féminin) haïs marcher. => Je haïs la marche.
|| ezyßeaꝛπj ovne xawsïz Ɐ

Les verbes auxiliaires

Les verbes auxiliaires n’existent pas. Ils sont remplacés par les aspects verbaux.
Lorsqu’ils sont utilisés pour :
- Faire référence à un souhait ou un devoir, ils seront remplacés par un verbe conjugué qui sera respectivement à l’optatif ou à l’obligatif.

- Dans le cas de l’auxiliaire «être» avec comme fonction de copule de prédicat attributif. La phrase formelle est tournée à la voix moyenne avec le verbe «seoir».
Par exemple:
Je suis heureux. => La joie me sied. =>
|| ehɔ∂o∂aжoẞ tas *ɫeaðne* ɐ ïV
Je suis un esclave. => Le rang d’esclave me sied. =>
|| ehɔ∂o∂aжoẞ tas oßaꝛïjak ßɔπyßoж ɐhakɫɑmne ʀ ïV

Dans le cas d’un état permanant, le verbe sera conjugué à l’aoriste à l’aspect progressif si c’est actuellement, au futur à l’aspect progressif si c’est un état à venir.
Dans le cas d’un état temporaire, le verbe sera conjugué au présent à l’aspect progressif si c’est actuellement, à l’accompli si c’était avant.

Parties non-spécifiques
Dérivation

Les formes verbales présentées dans le tableau sont les formes simples utilisées pour exprimer les actions transitives et intransitives. En partant de la racine et en utilisation des affixes, il est possible de créer de nouveau thèmes, ainsi:
* «əzïц-» permet de forme directement l’expression «être situer soit au point le plus haut et ou début d’une chose»:
Par exemple: ᵹyꝛℵ «Montagneux» => əzïцᵹyꝛℵ «se situer sur le sommet». vɔðA «Asserir» => əzïцvɔðA «Commencer en soirée». ïxeЦ «Rivière» => əzïцïxeЦ «se situer à la source».

* «oɫo» permet de créer des concepts généraux en partant d’un élément particulier.
Par exemple: mïΔ «Maison»  => oɫomïΔ «Construire».

* «ətaï-» permet de former directement l’expression «vivre / être de tel type d’habitat».
Par exemple: mɔΔ «Caverne» => ətaïmɔΔ «être cavernicole / vivre dans une caverne».

* «ɫɐʀ-» permet de  forme directement l’expression «Associer sous la forme de».
Par exemple: þɯÐ «Jour» => ɫɐʀþɯÐ «Associer en semaine». ꝛyjS «Parchemin» => ɫɐʀꝛyjS «Compiler en grimoire». mïΔ «Maison» => ɫɐʀmïΔ «Associer en hameau».

* «ʃïɫ∂y-» permet de former directement l’expression «faire abondamment quelque chose».
Par exemple: taƦ «Manger» => ʃïɫ∂ytaƦ «Manger abondamment».

* «eat-» permet de former directement l’expression «aimer / être attirer par quelque chose dans sa globalité»
Par exemple: ꝛyjaK «esclave» => eatꝛyjaK «Aimer les esclaves».

* «oʡnək-» permet de former directement l’expression «apeurer par / avoir peur de quelque chose».
Par exemple: ïraS «Colosse» => oʡnəkïꝛaS «Avoir peur des colosses».

* «aʀ-» permet de former directement l’expression «être de tel régime alimentaire».
Par exemple: yzA «Roche» => aʀyzA «être lithophage».

* «osπy-» permet de former directement l’expression «Ressembler à».
Par exemple: ꝛïjaK «esclave» => osπyꝛïjaK «Ressembler à de l’esclavage».

* «əzɑz-» permet de former directement l’expression «commettre telle action de mort de masse».
Par exemple: omoԊ «Homme» => əzɑzomoԊ «commettre un homicide».

* «-tnɑJ» permet de former directement l’expression «Incriminer pour».
Par exemple: ykïhsaX «Sexe» => ykïhsaxɯtnɑJ «Incriminer pour agression sexuelle».

Les formes de politesse.

Chaque verbe existe sous trois formes verbales et une forme liée à la conjugaison: la forme simple, la forme polie, la forme honorifique et la forme de méprit. Ces quatre formes renvoient exactement au même sens mais avec des niveaux de politesse et de respect variant du simple au triple:
- La forme simple est employée, en famille, avec des enfants, des proches ou des créatures dénouées d’intelligence.
- La forme polie avec les anciens, les gens qu’on ne connaît pas très bien ou dans des rapports hiérarchiques.
- La forme honorifique est plutôt employée lors de cérémonies religieuses où pour faire valoir une idée ou une personne.
- La forme de méprit s’emploi lorsque l’on souhaite rabaisser ou dénigrer quelqu’un ou quelque chose.

Pour passer de la forme simple à la forme polie le mécanisme est le suivant:
- Il faut placer l’infixe -h- après la 1ere lettre du verbe. Exemple | taƦ => | tahƦ
- Si la première lettre est un Ԋ ou s’il y a déjà un Ԋ en seconde position, le h devient ɧ.
Exemple | ɫɔԊ => | ɫɔӇ

Pour passer de la forme polie à la forme honorifique le mécanisme est le suivant:
- Si c’est un verbe fort, il faut dupliquer les deux ou trois dernières lettres après la voyelle et avant la prochaine consonne incluse.
Par exemple | aïɫhƆ => | aïlaïɫhƆ (Verser).
- Si c’est un verbe faible, il faut d’abord supprimer les consonnes avant la voyelle d’accrochage puis dupliquer les lettres avant la prochaine consonne incluse. Par exemple | ᵹojahΔ => ojahΔ => | ojojahΔ (éviscérer)

Les formes simple et polie utilisent des temps simples, alors que la forme honorifique utilise toujours une structure composée. La forme de méprit est lié à la conjugaison, celle-ci est abordée plus bas.
Les formes polie et honorifique du verbe peuvent tout à fait être employées dans le rôle d’un adjectif qualificatif ou d’un nom, jouant ainsi sur le niveau de politesse véhiculé.


Parties spécifiques

Le groupe verbal

En Taɫysïate, le groupe verbal fournie la plus grande partie des informations relatives à l’énoncé de la phrase.

Il se compose au maximum de 3 membres, l’indicateur temporel, la copule Z et la chaîne verbale. Il est possible de noter dès maintenant que l’indicateur temporel et la copule Z ne sont pas obligatoires. Sans indicateur temporel, le verbe prend le sens de l’aspect qui le gouverne, on parle d’aspect pur.

Afin de faire varier le sens du verbe, il est possible d’utiliser plusieurs affixes dans la chaîne verbale. Chaque affixe a une place déterminée. La chaîne verbale la plus simple, sera seulement composée du radical, de la conjugaison et de l’infixe d’aspect, toutes les parties entre parenthèse sont facultatives.



Chaîne verbaleCupule ZIndicateur temporel
jonC-(-GS-)(-bus-)(-noh-)DA(-2ifni-)-1ifni-(-lop-)R(-AR) + (Z) + (.pmet .dnI)
Ind. temp., l’indicateur temporel permet de connaitre le temps de l’action (passé, présent, futur, aoriste, rétrograde). Ils se placent entre le sujet (ou le pronom réfléchi) et le verbe (ou la copule Z des conjugaisons pour la forme honorifique). L’absence d’indicateur temporel permet d’exploiter l’aspect dans son sens pur.
La cupule Z est présente seulement dans le cas d’un verbe sous sa forme honorifique.
RA étant le préfixe permettant d’identifié que l’énoncé se produit dans une réalité alternative.
R étant la 1ère lettre du radical du verbe.
pol étant la marque de la politesse utilisé dans le cas où le verbe n’est pas dans sa forme simple.
infi1 est le 1er infixe permettant de mettre en évidence l’aspect grammatical principal du verbe.
infi2 est le 2ème infixe permettant d’obtenir un aspect grammatical composé, si nécessaire.
DA sont les dernières lettres du radical du verbe.
hon étant le redoublement des dernières lettres du radical, dans le cas où le verbe est sous forme honorifique.
Sub étant le suffixe du subjonctif.
GS étant l’affixe qui marque le genre du sujet du verbe. Il est absente à l’impératif, au prohibitif et à l’impersonnel dans sa fonction classique et de mépris.
Conj étant la conjugaison du verbe.

Description et fonction la cupule Z.

La copule Z est sans contenu sémantique, elle est invariable en genre et en aspect, et porte la marque du nombre. Elle assure seulement le rôle de liant entre le sujet et le verbe sous sa forme honorifique dans la construction des conjugaisons composées.

Le double marquage


Le terme «double marquage» est un raccourci pour : «marquage des genres du sujet et de l’objet dans la conjugaison du verbe». Il se caractérise par l’emploi d’un affixe déterminant le genre du sujet, et d’une conjugaison dépendante de la personne grammaticale et du genre du complément ou du sujet.

Ce double marquage n’est pas systématique, en effet dans certaine tournure contenant des mots porteurs du genre il deviendrait lourd et redondant. Il y a donc des règles explicites et implicites régissant son emploi.

Voici un récapitulatif des cas classiques :
- Pour l’impératif et le prohibitif, il n’y a pas de double marquage. Seule leur conjugaison spécifique est à employer.
- Dans la fonction classique de l’impersonnel, le double marquage n’est pas employé. Seule la conjugaison indiquant le nombre du sujet concerné est employée.
- Dans la fonction d’allègement de l’impersonnel, la marque du genre du sujet est indiquée et seule la conjugaison indiquant le nombre de l’objet concerné est employée.
- Dans la fonction de mépris de l’impersonnel, le marquage des genres n’est pas utilisé. Seule la conjugaison de l’impersonnel sans nombre est à employer.
- Dans le cas d’une succession de verbes au parfait ou lorsque plusieurs verbes sont précédés de la particule d’énumération totale ou partielle. Le sujet est le même pour tous les verbes et il est présent seulement avant le 1er verbe. La marque du genre du sujet est indiquée que sur le premier verbe et si nécessaire sa conjugaison tient compte du genre de l’objet. Pour les verbes suivants, le marquage du genre du sujet ne doit pas être employé et la conjugaison peut être celle de l’impersonnel sans nombre si tous les verbes se réfèrent au même couple (sujet ; objet). Si non l’impersonnel ne sera pas utilisable et la conjugaison devra tenir compte du genre et du nombre du nouvel objet.
- Pour les verbes intransitifs, la notion de double marquage est impropre car il n’y a pas d’objet. Toutefois, la marque du genre du sujet est obligatoire.
- Lorsque le sujet est un démonstratif, la marque du genre du sujet ne doit pas être employé.
- Lorsque le sujet est accompagné d’un démonstratif, la marque du genre du sujet ne doit pas être employé.
- De façon général, lorsque le genre du sujet est déjà indiquer dans la phrase, le marquage du sujet ne doit pas être employé.
- Pour les verbes transitifs directs avec transmission de l’effet du verbe au complément, le double marquage est obligatoire et il faut employer la conjugaison des verbes transitifs.
- Pour les verbes transitifs directs sans transmission de l’effet du verbe au complément, le double marquage est obligatoire et il faut employer la conjugaison des verbes intransitifs.
- Pour les verbes transitifs directs sans transmission de l’effet du verbe au complément mais engager dans une tournure comparative, le double marquage est obligatoire et il faut employer la conjugaison des verbes transitifs.
- Pour les verbes transitifs indirects, c’est la postposition qui contiendra les informations du complément, le verbe prendra la marque du sujet et la conjugaison de l’impersonnel sans nombre pour l’objet.

Structure ATC: Aspect, Temps et Conjugaison.

Aspect

Le verbe se décline suivant 11 aspects simples qui sont:
- Le progressif permet de décrit un processus en cours de réalisation et ininterrompue. C’est l’aspect par défaut, il n’est donc pas marqué. Sans indicateur temporel, il est employé comme le présent continu anglais, toutefois, cette action se prolongera dans le futur «indéfiniment».
- L’accompli permet d’imposer une borne temporellement finale à un processus. Il est marqué par l'usage de l’infixe «-ɯw-» après la première lettre du verbe. Sans indicateur temporel, il est employé comme un passé complétement révolu.
- le parfait exprime une action qui vient de s'achever ou un décalage entre plusieurs actions (ensuite, puis..). Il est marqué par l'usage de l’infixe «-þɐg-» après la première lettre du verbe.
Employé sans indicateur temporel et avec un seul verbe, il fait référence à une action débutée dans le passé qui s’achevé pile au moment présent.
- L’itératif permet de décrire la répétition d'un procès. Il est marqué par la gémination de la 2nd lettre de mot. Cet ensemble est indissociable, les 2 lettres doivent être prononcées distinctement. L’itératif est le seul mode qui peut être employé dans les autres fonction de la racine.
- L’anindicatif est formé par le préfixe «-xïℵ», il permet d’indiquer que les faits ne se produisent pas dans la réalité associée au locuteur mais dans une réalité alternative.

D'autres formes verbales sont attestées, un premier groupe a pour point commun de servir à exprimer la volonté.

- L'impératif, exprimant un ordre, il est formé par ajout de la conjugaison spécifique de l’impératif / prohibitif. Il n’y a pas de double marquage. A l’écrit, il sera encadré par *. Il n’est pas accompagné de pronom personnel sujet, contrairement à l’indicatif. Si nécessaire, il possible de lui joindre un marqueur temporel.
Par exemple: Manges (sing. asexué) =>
|| * ɫəʡaƦ*
- L’obligatif permet de décrire une tâche à effectuer obligatoirement. Sans indicateur temporel, le temps attaché à l’obligatif est déterminé au gré du contexte. Il est formé en ajoutant l’infixe «-nɑ-» après la 1er lettre du verbe.
- L'optatif sert à exprimer le souhait, le désir, l'exhortation. Sans indicateur temporel, le temps attaché à l’optatif est déterminé au gré du contexte. Il faut ajouter l’infixe «-ꝛeϙ-» après la 1ère lettre du verbe.
Par exemple 2.c.H souhaiterez manger des légumes. =>
|| ezïjɯnaꝛeϙʀ ɐytas o∂ɯse saznayaɫF
- Le prohibitif permet d’exprimer l’interdiction ou de déconseiller une action. Il est marqué par l'usage de l’infixe «-sïg-» après la première lettre du verbe et sans le double marquage.
A l’écrit, en fonction du niveau d’interdiction il sera ou non encadré par *.Une légère mise en garde ne les indiquera pas.
Par exemple: Ne mangez pas (duel ♂. Pol.) ! =>
|| mugsïgɐhƦ

Les autres aspects verbaux sont:
- Le capacitif marque la capacité d’un sujet à effectuer une tâche. Ils s’utilisent sur des verbes d’actions:
«-tsy-» indique que le sujet (ergative) est apte à effectuer l’action.
«-zeg-» indique que le sujet n’est pas apte à effectuer l’action.
- Le potentiel exprime le fait que le processus est hypothétique ou susceptible de se réaliser. Il faut ajouter l’infixe «-toπ-» après la 1ère lettre du verbe.
Par exemple Bob aurait pu manger (honorifique). =>
|| þyʡukɯnaʀatoπɐhʀ ïþez tasɯɫ ßoẞ

Il existe un aspect modal:

Le subjonctif est formé par l’emploi du suffixe «ɯn-». Il est utilisé dans les situations suivantes:
- Lorsque le verbe est dans une proposition subordonnée conditionnelle, relative ou dépendante introduite par certaines postpositions.
- Dans les phrases interrogatives.
- Il s’emploi automatiquement avec les verbes qui font référence à un discours ou une demande rapportée. ɐжխəS, wtA,…
- Après les verbes exprimant l'incertitude (…goʡoỺ, ꝛɔπïℵ, tyðɐϘ), l’optatif, le potentiel et leurs aspects composés.
- Dans le cas d’une demande et d’une condition.
- Suite à un verbe qui exprime une pensé. (…ïꝛïfᵹəZ, sïsᵹꝛO, ᵹꝛoeK)

Il est possible de combiner certain aspect pour former des aspects composés.

En vue des particularités liées à leurs emplois, le subjonctif et l’anindicatif se combinent avec tous les autres aspects. Attention tout de même, le subjonctif et l’anindicatif sont prioritaires sur l’indicatif.

L’optatif se couple avec:
- Le potentiel (-toπꝛeϙ-) pour exprimer un souhait / désir hypothétique.
- Le parfait (-þɐgꝛeϙ-) pour former un souhait / désir d’arrêt immédiat du processus ou le souhait qu’un objectif soit atteint. Il est possible de l’employer avec plusieurs verbes à la suite pour permettre une succession d’événements.
- L’accompli (-ɯwꝛeϙ-) pour borner temporellement un souhait / désir dans le passé, pour souhaiter qu’un processus soit fini (bien ou mal) dans le présent, ou souhaiter / désirer que quelque chose n’arrive pas dans le futur.
- L’obligatif (-nɑꝛeϙ-) pour former le souhait / désir d’imposer quelque chose.

Le potentiel se couple avec:
- L’accompli (-ɯwtoπ-) pour borner temporellement une possibilité dans le passé, pour former une possibilité d’arrêt d’un processus dans le présent, ou que la possibilité ne débute pas dans le futur.
- Le parfait (-þɐjtoπ-) pour former une possibilité d’arrêt immédiat du processus ou la possibilité qu’un objectif soit atteint.
- L’obligatif (-nɑtoπ-) pour exprimer une obligation hypothétique.

Temps

Quand c’est nécessaire, il est possible d’apporter un repaire temporel au processus en employant des indicateurs temporels. Les indicateurs temporels présentés ici, sont les particules grammaticales standards, elles peuvent tout à fait être substituées par n’importe quels mots marquant une notion de temps (demain, hier, dans 2 minutes…). Attention, toutefois se mot doit être unique et placé à la place de l’indicateur temporel dans le groupe verbal.
Dans certain cas, les indicateurs temporels peuvent modifier la tournure temporelle des aspects purs.
Le potentiel, l’obligatif, l’optatif et le capacitif peuvent être employés avec tous les indicateurs temporels. Toutefois, il ne faut pas oublier que l’aspect progressif est la règle, ainsi un optatif dans le passé est toujours cour et le restera.
Dans cette partie et les suivantes les mots: passé, présent, futur, aoriste et rétrograde font référence à l’emploi de l’indicateur temporel alors que le terme aspect pur fait référence au fait que l’indicateur temporel n’est pas employé.

Les temps du passé.
- Un verbe à l’aspect accompli pur est employé pour décrire une action dans le passé et complétement révolu avant le temps de parole.

- Un verbe à l’aspect parfait pur est employé pour décrire une action débutée dans le passé qui s’achevé pile au moment présent. En association avec plusieurs verbes, le parfait pur décrit une succession d’évènement passé du plus ancien au plus récent.

- Le passé à l’aspect progressif décrit un processus ayant débuté à un moment antérieur au présent, qui est toujours en cours de déroulement et continuera après que l’on ait fini d’en parler. C’est le temps standard du passé. Il est indiqué via l’indicateur temporel tasɯỺ.

Par exemple
3pp♀ étaient en train de chevaucher (et le font toujours). =>
|| yþyßəsay tasɯɫ oßsetnA


Les temps du présent.

De façon générale, les temps du présent ignorent le passé des faits.

- L’aspect progressif pur décrit un processus en cours de déroulement au moment présent, sans regarder s’il a débuté dans le passé, et qui continuera à se produire après que l’on ait fini d’en parler. C’est le temps standard du présent.
Par exemple 3pp♀ sont en train de chevaucher (et le font toujours). =>
|| yþyßəsay oßsetnA

- Le présent à l’aspect progressif décrit un processus en cours de déroulement à l’instant t sans regarder s’il a débuté dans le passé, et qui présente un futur flou, c’est un progressif sans perspectives finales. Il est indiqué via l’indicateur temporel taS.
Par exemple Pour le moment 3pp♀ chevauchent (et après on verra) en direction du col. =>
|| ezyßəsay tas oßɐsï tɔkeẞ

- Le présent à l’aspect Accompli, sert à marquer l’ironie d’une action.

- Le présent à l’aspect Parfait, décrit un processus initié au début de son énonciation et se termine à la fin du temps de parole l’énonciation. Ce sont des évènements à durée de vie ponctuelle. L’emploi de plusieurs verbes au présent à l’aspect Parfait permet de décrire des situations en cours très brèves sans noter les points de transitions entre chaque action, à l’image des commentateurs vidéo.
Par exemple Il court, il saute, il vise et marque !
|| oŋʉxխïʡkɐgɯ oŋeavɐneʡkɐgs oŋayʡkɐga yþukawsïzyaꝛaþɐgh tas oẞ

Il peut aussi être associer à des verbes au passé et au futur afin de crée une succession d’événements avec un lien chronologique disjoint.

Les temps du futur.

- Le futur à l’aspect progressif décrit un processus en cours de déroulement à un moment postérieur au présent et qui se poursuivra après la fin de son énoncé. C’est le temps standard du futur. Il est indiqué via l’indicateur temporel ɐytaS.
Par exemple 3pp♀ seront en train de chevaucher (et le feront encore). =>
|| yþyßəsay ɐytas oßsetnA

- Le futur à l’aspect Accompli, décrit un processus qui n’a pas encore débuté. Dans le cas du futur proche, l’indicateur temporel peut être quelque chose comme «bientôt» ou « dès que possible».

- Les indicateurs temporels du Futur proche peuvent être employés à la place de ɐytaS afin de marquer l’imminence de l’action.

- Le futur à l’aspect Parfait, décrit un processus initié dans le futur et qui s’achèvera à un moment précis. En association avec plusieurs verbes, il décrit une succession d’évènement futur du plus tôt au plus tard.

Les temps du rétrograde.
- Le rétrograde à l’aspect progressif décrit un processus qui est réalisé dans le futur qui se propage dans le passé (par rapport à sa date d’origine) et continuera après que l’on ait fini d’en parler. C’est le temps standard du rétrograde. Il est indiqué via l’indicateur temporel ɐytasɯỺ.

- Le rétrograde à l’aspect Accompli, le processus s’achève à un moment passé précis.

- Le rétrograde à l’aspect Parfait, le processus s’achève à l’instant où l’on a fini de parler. En association avec plusieurs verbes, il décrit une succession d’évènement du plus récent au plus ancien.

Les temps de l’aoriste.
- L’aoriste à l’aspect progressif décrit un processus sans prendre en considération le moment où il a lieu et sans faire référence à sa durée. Il sert aussi à exprimer un état durable. C’est le temps standard de l’aoriste. L’indicateur temporel pour ce temps est vataS.
Par exemple 1p.t.H mangent. =>
|| yþïjaʀ vatas oßetnA

- L’aoriste à l’aspect Accompli, sert à énoncer des vérités générales.

- L’aoriste à l’aspect Subjonctif, sert à émettre des conditions et des demandes.

Les habitudes
Pour décrire une habitude, il faut d’abord le situer temporellement. Une fois cette étape effectuée il faut employer le temps approprié, ainsi:
- Si l’action est totalement révolue, le verbe sera conjugué à l’accompli pur.
- Si l’action est révolue à partir de maintenant, le verbe sera conjugué au parfait pur.
- Si l’action est en cour, le verbe sera conjugué au progressif pur.
- Si l’action débute dès maintenant, le verbe sera conjugué au présent à l’aspect progressif, l’indicateur temporel sera «dès Maintenant» «uþeЖ».
- Si l’action est dans le futur, le verbe sera conjugué au futur à l’aspect progressif.
- Si l’action est dans le passé, le présent et le futur, le verbe sera conjugué à l’aoriste à l’aspect progressif.
- Si l’action est rétroactive, le verbe sera conjugué au rétrograde à l’aspect progressif.
- Si l’action est rétroactive et se termine pile à la fin de l’énoncé, le verbe sera conjugué au rétrograde à l’aspect parfait.

Les notions de fréquence ou les termes dénotant une habitude seront indiqués dans l’énoncée, en place d’objet.

La conjugaison.

En Taɫysïate, les verbes se conjuguent en fonction du genre du sujet, du genre et du nombre de ceux à qui s’adresse le verbe et de la voix de la phrase.

Les types de verbe
Le point de départ de la conjugaison est toujours une voyelle, ainsi il est possible de distinguer deux types de verbes:
- Les verbes forts qui se terminent directement par une voyelle, une semi-voyelle, ou par les diphtongues «ꝣ» et «խ».
- Les verbes faibles qui se terminent par une consonne. Dans ce cas, le point de départ de la conjugaison sera la première voyelle (semi-voyelle ou diphtongue) après pertes sèches des dernières lettres du mot, cette consonne prendra le nom de voyelle d’accrochage.

Le marquage des genres

1) Le genre du sujet est marqué par un affixe invariable en voix placé avant la conjugaison du verbe.



FémininMasculinAsexuéHermaphroditeNeutreImpersonnel
-yß--uk--əᵹ--ïj--ɔ∂--
Il n’y a pas de marquage pour l’impersonnel sujet, il utilise les marquages des autres genres en fonction du contexte de son emploi. Les fonctions et la conjugaison de l’impersonnel est développé plus tard.
Ils ne sont pas utilisés pour l’impératif et le prohibitif, car la conjugaison sera directement liée au genre et au nombre des exécutants.

2) Le marquage du genre de l’objet est indiqué dans la conjugaison et dépend de la forme verbale de politesse et de la voix de la phrase.

3) Que ce soit dans le rôle de sujet ou d’objet, dans le cas des noms de lieu, d’action ou d’objet pouvant former un nom d’agent ou de métier valide, l’emploi d’un genre sexué (masculin, féminin, asexué et hermaphrodite) ou du genre neutre peut modifier le sens du mot associer.
Par exemple: «heV» employé avec le neutre signifie «Voisinage» et désigne «l’ensemble des objets qui avoisinent ce lieu». Toutefois, lorsqu’il est associé au féminin, il prend le sens de «Voisine(s)» et de «Voisin(s) avec le masculin…
D’autres exemples: Action => Acteur / Actrice, Vol => Voleur / Voleuse, Timon => Timonier / Timonière, Bateau => Skipper / Skippeuse, Mer => Marin, Forge => Forgeron / Forgeronne.

Dans le cas de l’hermaphrodite, le collectif permettra souvent d’indiquer le l’ensemble des entités intelligentes de cette catégorie sans les genrer. Alors, que dans les autres nombres, il fera plutôt référence à des entités réellement hermaphrodites.

4) Le genre combiné avec un article ou le préfixe -ea∂Ï, devant les noms variables est en mesure de modifier le sens du mot de la même manière que dans le point (3). La différence sera la présence d’un article ou du préfixe.
Par exemple: au neutre yhnaT «une étoile» ; yhnat Ɐ «l’étoile» ; yhnatea∂Ï «une astronomie» ; yhnat Ʀ «L’astronomie». => Au feminin : yhnatea∂Ï «une astronome» ; yhnat Ʀ «L’astronome».

5) Dans le cas d’un ensemble complément plus nom faisant référence à un groupe d’entités intelligentes alors, pour la conjugaison, il faut considérer le groupe comme un être intelligent.

Le Taɫysïate - Page 2 Sans_t14


Le Taɫysïate - Page 2 Sans_t15

Dans certain cas, il arrive que les verbes transitifs sans transmission au C.O. prennent quand même la conjugaison des verbes transitif avec transmission. Ceci arrive dans deux cas:
- Pour donner une notion de comparaison, «plus que» «moins que» «autant que». Dans ce cas, c’est le genre de celui avec qui la comparaison se fait qui est indiqué dans la conjugaison, de plus le «que» n’est pas traduit.
- Lorsqu’il y a une relation d’ordre donnée par des nombres ordinaux.

Par exemple

Bob avance plus vite qu’Alice.
| ekukosoꝛ∂nam ßoẞne silA ꝛayaꝛaꝛh ꝣateπ πystneM
Alice est la plus joyeuse des deux.
| eɧïjo∂aжoß ïᵹïoжsnɐ silA ꝣatəɫeaÐ

Les emplois de l’impersonnel
La conjugaison de l’impersonnel a trois fonctions: la fonction classique, la fonction d’allégement, et la fonction de mépris.
- La fonction classique de l’impersonnel se caractérise par l’absence du sujet dans une phrase. Dans ce cas l’impersonnel permettra surtout d’indiquer le nombre du sujet. Ceci se produit dans 2 situations différentes: un énoncé qui s’adresse à tous («on général»), une phrase du type «ça ». Les trois formes verbales peuvent être employées et il n’y a pas de double marquage. Toutefois :
• Dans le cas du («on général»), il n’y a pas de sujet (Sujet vide). La conjugaison des verbes intransitifs et transitifs est marquée par l’emploi du collectif pour le nombre du sujet et le genre de l’objet si c’est nécessaire.
• Dans le cas des phrases «ça », il n’y a pas de sujet (Sujet vide). La conjugaison de l’impersonnel des verbes intransitifs et transitifs est marquée par le nombre du sujet et le genre de l’objet si c’est nécessaire.

Par exemple
Ça parle (encore, mais sans échange constructif). =>
|| ɫoŋaᵹaïs taS || ɫoŋaᵹaïhs taS || ŋoʡaꝛaᵹaïhs ïɫoz taS
On parle (on général, encore, avec échange constructif).
|| ∂ɯðaᵹaïs taS || ∂ɯðaᵹaïhs taS || ðɯʡaꝛaᵹaïhs a∂ɯz taS
- La fonction d’allégement est utilisée dans 3 situations:
• Soit quand le genre de l’objet est déjà indiqué, comme lorsque le verbe est réfléchi. Dans ce cas, l’impersonnel indique que le nombre d’élément de l’objet qu’il remplace et la marque du genre du sujet est indiquée.

Par exemple Je (asexué) viens de te parler. =>
|| ɫoŋəᵹaᵹaïþɐgs ɑvɔ oV
• Soit quand le genre du sujet est déjà indiquer dans la phrase par une autre élément. Dans ce cas, le marquage du sujet est ignoré dans la construction de la conjugaison du verbe. Attention toutefois, dans ce cas de figure ce n’ait pas la conjugaison de l’impersonnel qui est utilisée pour prendre en compte le genre de l’objet mais la conjugaison classique.
• Si les deux situations précédentes se cumulent alors, le marquage du sujet est ignoré et l’impersonnel indique seulement le nombre d’élément de l’objet.
• Dans le cas d’une succession de verbes au parfait ou lorsque plusieurs verbes sont précédés de la particule d’énumération totale ou partielle. Le sujet est le même pour tous les verbes et il est présent seulement avant le 1er verbe. La marque du genre du sujet est indiquée que sur le premier verbe et si nécessaire sa conjugaison tient compte du genre de l’objet. Pour les verbes suivants, le marquage du genre du sujet ne doit pas être employé et la conjugaison peut être celle de l’impersonnel sans nombre si tous les verbes se réfèrent au même couple (sujet ; objet). Si non l’impersonnel ne sera pas utilisable et la conjugaison devra tenir compte du genre et du nombre du nouvel objet.
- La fonction de mépris de l’impersonnel permet de former la forme verbale de méprit. Elle se construit au minium en appliquant la conjugaison de l’impersonnel sans nombre sur une forme verbale simple et non réfléchit en présence d’un pronom personnel sujet. Ceci revient à priver l’individu qui effectua l’action de son genre, c’est irrespectueux.
Pour les verbes intransitifs, le genre du sujet n’est pas indiqué.
Par exemple
Tu (2ps) mangeras. (méprit) =>
|| oŋaʀ ɐytas oΔ || oŋaʀ ɐytas oŊ


Dernière édition par bakou le Ven 3 Jan 2020 - 4:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyJeu 2 Jan 2020 - 11:18

bakou a écrit:
Un verbe est intransitif lorsqu’il n'admet pas de complément d'objet, direct ou indirect. Ainsi, le sens du verbe intransitif ne concerne que le sujet.
Par exemple: Je parle.
En fait, "je parle" est un verbe transitif employé intransitivement. Un verbe intransitif est un verbe qui ne peut jamais avoir de complément d'objet, comme d'ailleurs tu as dit : je pars.

Y a aussi des verbe qui ont un sens transitif et un sens intransitif :

Je sors l'armoire de la cave ≠ Ils sortent du bureau à 18:00.

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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyJeu 2 Jan 2020 - 21:37

Tournures particulaires
Les tournures avec faux sujet
Nativement, le Taɫysïate n’est pas en mesure de créer des tournes de phrase faisant appel à un «faux sujet». En effet, dans ce type de tournure les acteurs de la phrase ne peuvent pas être clairement genrée. Posant ainsi des problèmes de compréhension ou même d’impolitesse.
L’emploi de calques grammaticaux n’est pas souhaitable. Il est nécessaire de retravailler la tournure en utilisant le vrai sujet avant de traduire la phrase.

Les formules de Jurements Blasphèmes et Jurons
Au cours d’un jurement toute intention blasphématoire est absente. Le nom de la divinité par laquelle on jure apparaît à laudatif ou à l’aversif suffixé et est souvent précédé de l’ensemble «ot ɐЖ».
Leur emploi à deux effets soit pour renforcer un propos soit afin de garantir la véracité d’un propos. Ils sont donc en tête de phrase.

Par Zeus (Laudatif) =>
|| sa∂søzΔ ot ɐЖ
Par Vecna (Aversif) =>
|| swɫankeV ot ɐЖ

Un jurement peu aussi porté sur un objet, un lieu de culte, une partie du corps ou tout autre élément connu de la divinité. Le jurement s’énoncera pareil que dans le 1 cas, sauf si c’est une partie d’un ensemble appartenant à la divinité qui est employé, en quel cas il faut employer le partitif et non pas le singulier.

Par la croupe d’Aphrodite (Laudatif) =>
|| sa∂uxịɫạt̄y∂oꝛfA ot ɐЖ

Les jurements basculent dans le blasphème, lorsqu’ils sont employés dans une promesse qui n’est pas tenue, un faux-serment, en association avec un mensonge volontaire et d’autres actes de duperies.
Toutefois, si la divinité patron du jurement a pour attribue la duperie (Oliadammara, Mask, Cyric, Loki) le jurement reste un jurement. Le jeu pour le locuteur consiste à deviner l’issus du jurement, un peu comme «la vérité si je mens !».

Il n’y a pas de tabou autour des dieux, des religions et de la divinité. Ainsi, les phrases telles que «par la mort de dieu, par le sang de dieu…» n’ont pas de portée blasphématoire. Les dieux étant des êtres amortels et non immortel, ils peuvent mourir suit à de gros dommage (foncer dans le Soleil, asphyxier après un manque d’air de plusieurs mois,…). Ils peuvent aussi mourir en tombant dans l’oubli ou en perdant leurs croyants. Ces phrases caractérisent un état de fait, toutefois souhaiter la mort d’un dieu est rarement un choix permettant de vivre une vie paisible. En effet, les dieux sont conscients des prières, appelle et demande-les concernant émises par des entités non-divines. Certains décident de les ignorer, mais pas d’autres.

Les jurons sont plus interjections automatiques tirées de la culture populaire. Ce sont des réflexes de langage émis suite à une variation rapide et «incontrôlé» de l’humeur.

Conditions

Pour émettre une condition, la phrase globale s’articulera autour des mots ðÏ-neZ-sɫE qui ont des rôles voisins de «si» - «alors» - «si non» en français. La partie «sɫE» n’est pas obligatoire.
La structure globale est:
- Ïð + [Bloc_Condition(s)]+ neZ + [Bloc_Condition(s)_respectée(s)] + sɫE + [Bloc_Condition(s) non respectée(s)] + ||

L’ensemble des [blocs] respectent l’ordre interne OSV. Quelques subtilités sont à dégagées en fonction de chaque bloc:
- Le [Bloc_Condition(s)] peut contenir une ou plusieurs conditions précédées de la particule d’énumération totale ou séparées par la particule de choix. A noter qu’à l’écrit, la condition ou l’ensemble des conditions, le plus important sera encadré par * ou répété au début et à la fin du [Bloc_Condition].
Les verbes sont conjugués à l’aoriste à l’aspect subjonctif. Les déclinaisons suivent les cas pertinents.
- Le [Bloc_Condition(s)_respectée(s)] peut contenir une ou plusieurs clauses précédées de la particule d’énumération totale ou séparées de la particule de choix. A noter qu’à l’écrit, la clause ou l’ensemble de clauses, le plus importante sera encadré par * ou répété au début et à la fin du [Bloc].
Les verbes sont conjugués au futur à l’aspect composé hypothétique / subjonctif si l’issue est incertaine, les verbes sont conjugués au futur à l’aspect subjonctif si l’issue est sûr. Les objets sont au dépendantif.
- Le [Bloc_Condition(s) non respectée(s)] peut contenir une ou plusieurs clauses en cas de non-respect du bloc condition, précédées de la particule d’énumération totale ou séparées par la particule de choix. A noter qu’à l’écrit, la clause ou l’ensemble de clauses, le plus importante sera encadré par * ou répété au début et à la fin du [Bloc].
Les verbes sont conjugués au futur à l’aspect composé obligatif / subjonctif. Les objets sont au dépendantif.

Dans le cas d’une condition contrefactuelle, il y a quelques subtilités à considérer.
- Dans le [Bloc_Condition(s)] les verbes sont conjugués à l’aoriste à l’aspect composé subjonctif / anindicatif.
- Dans le [Bloc_Condition(s)_respectée(s)], Si l’énoncé est dans le passé : si l’issue est incertaine, les verbes sont conjugués au passé à l’aspect composé hypothétique / subjonctif / anindicatif. Si l’issue est sûre, les verbes sont conjugués à l’aspect composé Accompli / subjonctif / anindicatif.

Si l’action est dans le présent : si l’issue est incertaine, les verbes sont conjugués à l’aspect composé hypothétique / subjonctif / anindicatif. Si l’issue est sûre, les verbes sont conjugués à l’aspect composé subjonctif / anindicatif.

Si l’action est dans le futur : si l’issue est incertaine les verbes sont conjugués au futur à l’aspect composé hypothétique / subjonctif / anindicatif. Si l’issue est sûre, les verbes sont conjugués au futur à l’aspect composé subjonctif / anindicatif.

Les objets suivent les cas pertinents.
- Le [Bloc_Condition(s) non respectée(s)], si l’énoncé est dans le passé : si l’issue est incertaine, les verbes sont conjugués au passé à l’aspect composé hypothétique / obligatif / subjonctif / anindicatif. Si l’issue est sûre, les verbes sont conjugués à l’aspect composé Accompli / obligatif / subjonctif / anindicatif.

Si l’action est dans le présent : si l’issue est incertaine, les verbes sont conjugués à l’aspect composé hypothétique / obligatif / subjonctif / anindicatif. Si l’issue est sûre, les verbes sont conjugués à l’aspect composé obligatif / subjonctif / anindicatif.

Si l’action est dans le futur : si l’issue est incertaine les verbes sont conjugués au futur à l’aspect composé hypothétique / obligatif / subjonctif / anindicatif. Si l’issue est sûre, les verbes sont conjugués au futur à l’aspect composé obligatif / subjonctif / anindicatif.
Les objets sont au dépendantif.

Demande

La formule syntaxique d’une demande est une structure assez complexe et sans lien apparent avec le reste de la structure de la langue. Elle se présente comme une question oui-non avec quelques subtilités syntaxiques.
- La phrase commence par l’adresse qui se construit avec l’article 2 (ou la formule «ot ɐЖ») et le pronom tonique au laudatif ou à l’aversif. La marque est suffixée comme dans le cas des objets. A l’écrit, «⋮» se trouve après le pronom tonique.
- Le mot «ɫԽ» est employé indifféremment de si la demande s’adresse à un animé ou un inanimé.
- Le sujet porte la marque de l’aversif s’il est craint, ou du laudatif dans les autres cas.
- Le verbe «Consentir» est à la forme honorifique. Le temps à employer est l’aoriste à l’aspect subjonctif. La conjugaison prend en compte le bénéficiaire de la demande (et non pas celui qui effectue la demande).
- Après «Consentir», le bénéficiaire est indiqué à la suite de la postposition conjuguée «ðïŋ». Le bénéficiaire porte la marque du datif.
- L’élément demandé est envoyé en fin de phrase sous son état construit et porte la marque de l’absolutif suffixé. Dans le cas où il y a un article, il est suffixé au la demande, ceci arrive lorsque c’est une action qui est demandée. L’ordre global des mots est SVO.
- A l’écrit, un point de doute conclue la tournure.
Toutes les marques de genre, de nombre et de cas grammatical doivent être indiquées.
L’impersonnel ne doit pas être employé.
Les particules autres que les particules de négation ne peuvent pas être employées.

Dans le cas où la demande est en faveur du demandeur, il faut employer la voix moyenne et ne pas indiquer le bénéficiaire après «consentir».

Interrogation

La syntaxe des phrases interrogatives est la même que celle des phrases affirmatives. Toutefois, il a deux différences notables:
- Le mot «eℵ» est ajouté soit en début de phrase pour former l’interrogation type «est-ce que ?» soit en fin de phrase pour former le type «n’est-ce pas ?».
- Les verbes sont au subjonctif.
Il existe un ensemble des mots interrogatifs qui varient suivant si la question porte sur des éléments animées ou inanimées.

QuestionAniméeImée
Qui / que ?gmꝛaɫԽgmꝛasaK
A qui / a quoi ?xɯʡɫԽxɯʡsaK
Le quel ?amꝛaɫԽamꝛasaK
Quoi ?naɫԽnasaK
Où ? (lieu / époque où on se trouve)ïsïɫԽïsïsaK
Où ? (lieu / époque où on va)oteɔɫԽoteɔsaK
Où ? (lieu / époque où on va)oteɔɫԽoteɔsaK
Où ? (lieu / époque d’où l’on vient)okhɯɫԽokhɯsaK
Quand ?xoɫԽxosaK
Comment ?ŋeɫԽŋesaK
Combien ? (nombre et quantité)ɧyɫԽɧysaK
Combien ? (mesure)ɐvaɫԽɐvasaK
Pourquoi ?y∂ïɫԽy∂ïsaK


Question oui–non

Une question de type oui non est former en ajoutant les mots «ɫԽ» ou «saK» en fonction de si la question s’adresse à un animé ou un inanimé. Ce mot peut être placé en début ou en fin de phrase.

Le «oui» «onA» et le «non» «onïҸ», sont des réponses très peu employées dans des conditions normales de communication. La réponse classique est l’ensemble de phrases minimales «j’approuve» ou «je n’approuve pas».

Question multiple
C’est des questions du type «Est-ce que P1 ou bien P2 ou P3… ?».

La partie P1 se forme communément avec la particule «eℵ» ou un pronom interrogatif en début de phrase, puis la particule de choix «soK» est introduit avant chaque nouvelle partie de la question.
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MessageSujet: Re: Le Taɫysïate   Le Taɫysïate - Page 2 EmptyVen 3 Jan 2020 - 5:02

Merci Anov pour ton explication concernant la distinction entre les verbes intransitifs et transitifs.

J'ai modifié la tournure de la phrase afin que le "mécanisme de l’ergativité" représente mieux l'idée recherchée dans le Talysïate.
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