Les verbes
Présentation* Distinction entre verbes Transitifs et Intransitifs.
Le Taɫysïate est une langue flexionnelle de type ergatif, c’est-à-dire que le sujet et l'objet se déclinent suivant si le verbe est transitif ou intransitif.
Un
verbe est employé sous sa forme transitif lorsqu'il introduit un complément d'objet (C.O.). Il est possible de distinguer deux types de verbes transitifs:
- Le verbe est transitif direct lorsqu'il introduit un C.O.D: Je parle deux langues.
- Le verbe est transitif indirect quand il introduit un C.O.I: Je parle à Fred.
Le C.O.I. est alors introduit par une préposition (à, de, sur...).
Un verbe est employé sous sa forme intransitive lorsqu’il n'admet pas de complément d'objet, direct ou indirect. Ainsi, le sens du
verbe employé sous sa forme intransitif ne concerne que le sujet.
Par exemple: Je parle.
Pour simplifier certain énoncer, nous appellerons:
- Un verbe intransitif, un verbe qui n'a pas de complément dans la phrase en cours.
- Un verbe transitif direct, un verbe qui a un complément d'objet direct.
- Un verbe transitif indirect, un verbe qui a un complément d'objet indirect.
Ainsi les cas à appliquer sont:
•
L'absolutif (préfixé) pour le sujet d'un verbe intransitif.
•
L'absolutif (suffixé) pour l'objet d'un verbe transitif.
•
L'ergatif (préfixé) pour le sujet d'un verbe transitif.
Le second point important, réside dans le fait que la conjugaison est influencée par
un double marquage prenant en compte le
genre du référant concerné par le verbe et le genre du sujet. Très schématiquement, il est possible de distinguer 5 rôles sémantiques pour le référant:
- Le Patient ou objet, qui subit ou qui est affectée par l'action.
- Le Destinataire, qui marque la réception d'une entité. Lier aux verbes comme «offrir, recevoir».
- L’Experienceur ou le siège, qui marque l'entité faisant l'expérience d'un état physique ou mental. Il peut soit être le locuteur soit la personne sur laquelle pèse l'obligation.
- L’Instrument est l’entité servant à l'accomplissement d'une action.
- L’Agent ou l’acteur, qui est l'instigateur de l'action. Il est à prendre en compte que dans le cas des verbes intransitif.
Si le rôle sémantique n’est pas obligatoire à déterminer, le
réfèrent du verbe doit être identifié afin de sélectionner la bonne conjugaison.
• Le cas le plus simple est celui des verbes intransitifs, la conjugaison sera toujours marquée par le genre du sujet (Agent) et ils disposent d’une conjugaison unique ne prennent pas en compte les caractéristiques de l’objet.
La notion de double marquage est improprement employée car il n’y a pas d’objet.
Par exemple «Je» est une femme. Je parle. =>
|| yþyßaᵹaïs tas oV
«Je» est un homme. Je parle. =>
|| yþukaᵹaïs tas oV
• Dans le cas des
verbes transitif, l’exercice se corse un peu. Il faut vérifier si le verbe est «transmit» à l’objet.
Si le verbe est transitifs directs la solution se trouve en se posant au maximum 3 questions.
- Le C.O.D. répond à la question «qui ?» Dans ce cas, le verbe s’intéresse au C.O.D. Il faut effectuer le double marquage.
- Le C.O.D. répond à la question «quoi ?» Dans ce cas, il faut voir plus loin.
Si le C.O.D. n’appartient pas au genre neutre. Le verbe s’intéresse au C.O.D. Il faut faire le double marquage.
Le C.O.D. appartient au genre neutre. Est-ce que le verbe «se transmet» au C.O.D.
Si oui, le verbe s’intéresse au C.O.D. il nécessaire d’effectuer le double marquage.
Si non, il s’intéresse au sujet. Dans ce cas, il faut appliquer la conjugaison des verbes intransitifs.
Par exemple «Je» est une femme. Je parle deux langues. =>
|| yþyßaᵹaïs vatas ovne aznayꝛU
«Je» est un homme. Je parle deux langues. =>
|| yþukaᵹaïs vatas ovne aznayꝛU
• Si le verbe est
transitifs indirects, c’est la postposition qui portera les indications concernant le genre, le nombre et la personne du complément. Le verbe pourra être à l’impersonnel sans nombre avec la marque du genre du sujet.
L’infinitifLe Taɫysïate ne possède pas d’infinitif, il existe plusieurs tournures pour les remplacer. Ainsi :
1) Dans une proposition indépendante, il est remplacé soit par l’impératif soit par le prohibitif conjugué à l’impersonnel collectif («on général») ou conjugué avec les terminaisons spécifiques. Dans ce cas le double marquage n’a pas cour.
Défiance d’afficher. (on général)
|| *∂oŋeɫπsysïжҸ*
Avancer lentement. (on général)
|| ∂oŋosoꝛ∂nam *ꝣynɔk πystneM*
2) Lorsqu’il est utilisé à la suite du semi-auxiliaire «devoir» et «falloir» ou «vouloir», il est remplacé par un verbe conjugué à l’obligatif, à l’optatif ou avec les aspects composés en fonction du mode des deux semi-auxiliaires.
3) Lorsqu’il est utilisé à la suite du semi-auxiliaire «pouvoir», il est remplacé soit par:
- Un verbe conjugué au potentiel si «pouvoir» reflète une possibilité.
- Un verbe conjugué au capacitif si «pouvoir» reflète une aptitude à effectuer une tâche.
4) Lorsqu’il est employé dans la construction du
futur proche, il est remplacé par un verbe conjugué au futur accompli. La brièveté du moment sera indiquée par un indicateur temporel comme bientôt «tsoπeЖ»…
5) Lorsqu’il est employé dans la construction du
passé récent, il est remplacé par un verbe conjugué au parfait.
6) A la suite d’un
semi-auxiliaire:
- d’aspect
conclusif, il est remplacé par un verbe conjugué au parfait pur.
- d’aspect
duratif et en fonction du contexte, il peut soit être remplacé par un verbe conjugué progressif pur, soit au présent à l’aspect progressif avec un indicateur temporel tel que «maintenant, tout de suite, actuellement».
- d’aspect
inchoatif, il est remplacé par la tournure «sujet + débuter conjugué au progressif pur ou au présent à l’aspect progressif + (possessif) + Nom liée à l’action». A noter que l’indicateur temporel du présent sera sans doute «maintenant» «uÞ».
Par exemple Je commence de manger. => Je débute mon / le repas. =>
|| ezïjжkaᵹen uþ ovne ɫɐʀtaʀseV
L’avion commence à décoller. => L’avion début le / son décollage. =>
|| ezɔ∂жkaᵹen uþ ῶжvane ʀ əzïцoa∂yxɎ
7) Pour décrire une action, il est possible d’employer deux tournures de phrase.
La première consiste à utiliser l’article 1 devant le verbe d’action. Ceci revient à convertir le verbe en nom de l’action.
Par exemple: pour conduire => pour la conduite.
La seconde consiste à transformer le segment de la phrase contenant l’infinitif afin qu’il utilise un verbe conjuguer. Dans ce cas, la postposition conjugué restera la même mais se traduira par « … que / qui / qu’..»
Par exemple: pour conduire => pour que je conduise.
Dans le cas où l’infinitif se trouve dans une
subordonnée infinitive, il faut regarder le verbe introducteur:
- Le verbe introducteur est un verbe de perception (voir, entendre, regarder...), il est possible d’employer deux tournures, soit celle faisant appel à la substitution des pronoms relatifs soit d’utiliser un nom et un génitif ou un nom et un possessif.
Par exemple: J'entends le chat miauler. => J’entends la chatte qui miaule ou j’entends les miaulements de la chatte. =>
|| ɫoŋəᵹoʡжvaꝛoʀa tas ovne kŋy yþyßɯnətaïsɔtak uþ sylef ʀ aoM
ou
|| ezəᵹoʡжvaꝛoʀa tas ovne setnaətaïsɔtaksylef Ʀ
Attention, il est possible d’avoir des phrases qui se traduisent avec l’emploi de la voix moyenne et du potentiel.
Par exemple: Ils se sont vu mourir. (Ils ne sont pas morts) => Ils ont eu la possibilité de voir leur mort. =>
|| esəᵹeɯwtoπs oßnï ahạᵹʡyxɎ
Ils se sont vu mourir. (Ils sont morts) => Ils ont vu leur mort [venir]. =>
|| ezəᵹeɯws oßnï ahạᵹʡyxɎ
- Le verbe introducteur est un
factitif (faire, laisser…), il faut employer une tournure faisant appel à un pronom réfléchi et un verbe conjugué à la voix active si les 2 acteurs sont différents, sinon il faut employer la voix moyenne.
- Le verbe introducteur est un
verbe causatif de mouvement (emmener, conduire, envoyer...). Dans ce cas, la distinction entre voix active et voix moyenne est importante.
Dans le cas où le sujet du verbe causatif de mouvement ressent l’activité comme une contraire, alors il faut employer la voix active pour le
verbe causatif de mouvement et le nom de l’activité au locatif.
Par exemple : J’emmène Bob se promener. (mais ça me saoul) => J’emmène Bob en promenade.
=>
|| efïjɯk tsoπeж ovne sïsïꝛeyem ɐ ßoẞ
Dans le cas où l’activité est consentie par la totalité des individus, alors il faut changer le sujet de la phrase de sorte à englober tous les individus, utiliser la voix moyenne pour le verbe causatif de mouvement et le nom de l’activité au locatif.
Par exemple : J’emmène Bob se promener. (nous le faisons ensemble) => Bob et moi allons-nous promener. => Bob et moi allons en promenade. =>
|| esïjɯk tsoπeж vïv ⋮ ßoẞnɐ nag sïsïꝛeyem Ɐ
Les deux premières tournures restent vraies, lorsqu’il n’y a pas d’infinitif.
Par exemple : J’emmènerai Bob à la gare. (mais ça me saoul) =>
|| efïjɯk ɐytas ovne sïɛ̃ꝛt ɫov ʀ ßoẞ
J’emmènerai Bob à la gare. (nous le faisons ensemble) => Bob et moi allons à la gare. =>
|| esïjɯk ɐytas vïv ⋮ ßoẞnɐ nag sïɛ̃ꝛt ɫov Ʀ
- Cas particulier du verbe introducteur «Aimer» qui a la possibilité d’être traduit directement par le couple mot + suffixe «eaT» puis par conjugaison du tous.
Par exemple: J’aime vendre (hermaphrodite). «Aimer vendre» sera «eatnetɔkaꝚ». =>
|| yþïjeatnetɔkaꝛ oV
Il est possible aussi d’utiliser le nom de l’action associer au verbe d’action par l’intermédiaire de l’article 1. Ceci fonction aussi avec les verbes reflétant un sentiment ou un ressenti face à une action: (adorer, haïr, Répugner…).
Par exemple: Je (féminin) haïs marcher. => Je haïs la marche.
|| ezyßeaꝛπj ovne xawsïz Ɐ
Les verbes auxiliairesLes verbes auxiliaires n’existent pas. Ils sont remplacés par les aspects verbaux.
Lorsqu’ils sont utilisés pour :
- Faire référence à un souhait ou un devoir, ils seront remplacés par un verbe conjugué qui sera respectivement à l’optatif ou à l’obligatif.
- Dans le cas de l’auxiliaire «être» avec comme fonction de copule de prédicat attributif. La phrase formelle est tournée à la voix moyenne avec le verbe «seoir».
Par exemple: Je suis heureux. => La joie me sied. =>
|| ehɔ∂o∂aжoẞ tas *ɫeaðne* ɐ ïV
Je suis un esclave. => Le rang d’esclave me sied. =>
|| ehɔ∂o∂aжoẞ tas oßaꝛïjak ßɔπyßoж ɐhakɫɑmne ʀ ïV
Dans
le cas d’un état permanant, le verbe sera conjugué à l’aoriste à l’aspect progressif si c’est actuellement, au futur à l’aspect progressif si c’est un état à venir.
Dans
le cas d’un état temporaire, le verbe sera conjugué au présent à l’aspect progressif si c’est actuellement, à l’accompli si c’était avant.
Parties non-spécifiques
DérivationLes formes verbales présentées dans le tableau sont les formes simples utilisées pour exprimer les actions transitives et intransitives. En partant de la racine et en utilisation des affixes, il est possible de créer de nouveau thèmes, ainsi:
* «əzïц-» permet de forme directement l’expression «être situer soit au point le plus haut et ou début d’une chose»:
Par exemple: ᵹyꝛℵ «Montagneux» => əzïцᵹyꝛℵ «se situer sur le sommet». vɔðA «Asserir» => əzïцvɔðA «Commencer en soirée». ïxeЦ «Rivière» => əzïцïxeЦ «se situer à la source».
* «oɫo» permet de créer des concepts généraux en partant d’un élément particulier.
Par exemple: mïΔ «Maison» => oɫomïΔ «Construire».
* «ətaï-» permet de former directement l’expression «vivre / être de tel type d’habitat».
Par exemple: mɔΔ «Caverne» => ətaïmɔΔ «être cavernicole / vivre dans une caverne».
* «ɫɐʀ-» permet de forme directement l’expression «Associer sous la forme de».
Par exemple: þɯÐ «Jour» => ɫɐʀþɯÐ «Associer en semaine». ꝛyjS «Parchemin» => ɫɐʀꝛyjS «Compiler en grimoire». mïΔ «Maison» => ɫɐʀmïΔ «Associer en hameau».
* «ʃïɫ∂y-» permet de former directement l’expression «faire abondamment quelque chose».
Par exemple: taƦ «Manger» => ʃïɫ∂ytaƦ «Manger abondamment».
* «eat-» permet de former directement l’expression «aimer / être attirer par quelque chose dans sa globalité»
Par exemple: ꝛyjaK «esclave» => eatꝛyjaK «Aimer les esclaves».
* «oʡnək-» permet de former directement l’expression «apeurer par / avoir peur de quelque chose».
Par exemple: ïraS «Colosse» => oʡnəkïꝛaS «Avoir peur des colosses».
* «aʀ-» permet de former directement l’expression «être de tel régime alimentaire».
Par exemple: yzA «Roche» => aʀyzA «être lithophage».
* «osπy-» permet de former directement l’expression «Ressembler à».
Par exemple: ꝛïjaK «esclave» => osπyꝛïjaK «Ressembler à de l’esclavage».
* «əzɑz-» permet de former directement l’expression «commettre telle action de mort de masse».
Par exemple: omoԊ «Homme» => əzɑzomoԊ «commettre un homicide».
* «-tnɑJ» permet de former directement l’expression «Incriminer pour».
Par exemple: ykïhsaX «Sexe» => ykïhsaxɯtnɑJ «Incriminer pour agression sexuelle».
Les formes de politesse.Chaque verbe existe sous trois formes verbales et une forme liée à la conjugaison:
la forme simple, la forme polie, la forme honorifique et la forme de méprit. Ces quatre formes renvoient exactement au même sens mais avec des niveaux de politesse et de respect variant du simple au triple:
- La forme simple est employée, en famille, avec des enfants, des proches ou des créatures dénouées d’intelligence.
- La forme polie avec les anciens, les gens qu’on ne connaît pas très bien ou dans des rapports hiérarchiques.
- La forme honorifique est plutôt employée lors de cérémonies religieuses où pour faire valoir une idée ou une personne.
- La forme de méprit s’emploi lorsque l’on souhaite rabaisser ou dénigrer quelqu’un ou quelque chose.
Pour passer de la forme simple à la forme polie le mécanisme est le suivant:
- Il faut placer l’infixe -h- après la 1ere lettre du verbe.
Exemple | taƦ => | tahƦ
- Si la première lettre est un Ԋ ou s’il y a déjà un Ԋ en seconde position, le h devient ɧ.
Exemple | ɫɔԊ => | ɫɔӇ
Pour passer de la forme polie à la forme honorifique le mécanisme est le suivant:
- Si c’est un verbe fort, il faut dupliquer les deux ou trois dernières lettres après la voyelle et avant la prochaine consonne incluse.
Par exemple | aïɫhƆ => | aïlaïɫhƆ (Verser).
- Si c’est un verbe faible, il faut d’abord supprimer les consonnes avant la voyelle d’accrochage puis dupliquer les lettres avant la prochaine consonne incluse.
Par exemple | ᵹojahΔ => ojahΔ => | ojojahΔ (éviscérer)
Les
formes simple et
polie utilisent des temps simples, alors que la
forme honorifique utilise toujours une structure composée. La forme de méprit est lié à la conjugaison, celle-ci est abordée plus bas.
Les formes polie et honorifique du verbe peuvent tout à fait être employées dans le rôle d’un adjectif qualificatif ou d’un nom, jouant ainsi sur le niveau de politesse véhiculé.
Parties spécifiques
Le groupe verbalEn Taɫysïate, le groupe verbal fournie la plus grande partie des informations relatives à l’énoncé de la phrase.
Il se compose au maximum de 3 membres, l’indicateur temporel, la copule Z et la chaîne verbale. Il est possible de noter dès maintenant que l’indicateur temporel et la copule Z ne sont pas obligatoires. Sans indicateur temporel, le verbe prend le sens de l’aspect qui le gouverne, on parle
d’aspect pur.
Afin de faire varier le sens du verbe, il est possible d’utiliser plusieurs affixes dans la chaîne verbale. Chaque affixe a une place déterminée. La chaîne verbale la plus simple, sera seulement composée du radical, de la conjugaison et de l’infixe d’aspect, toutes les parties entre parenthèse sont facultatives.
Chaîne verbale | Cupule Z | Indicateur temporel |
jonC-(-GS-)(-bus-)(-noh-)DA(-2ifni-)-1ifni-(-lop-)R(-AR) | + (Z) + | (.pmet .dnI) |
Ind. temp., l’indicateur temporel permet de connaitre le temps de l’action (passé, présent, futur, aoriste, rétrograde). Ils se placent entre le sujet (ou le pronom réfléchi) et le verbe (ou la copule Z des conjugaisons pour la forme honorifique). L’absence d’indicateur temporel permet d’exploiter l’aspect dans son sens pur.
La cupule Z est présente seulement dans le cas d’un verbe sous sa forme honorifique.
RA étant le préfixe permettant d’identifié que l’énoncé se produit dans une réalité alternative.
R étant la 1ère lettre du radical du verbe.
pol étant la marque de la politesse utilisé dans le cas où le verbe n’est pas dans sa forme simple.
infi1 est le 1er infixe permettant de mettre en évidence l’aspect grammatical principal du verbe.
infi2 est le 2ème infixe permettant d’obtenir un aspect grammatical composé, si nécessaire.
DA sont les dernières lettres du radical du verbe.
hon étant le redoublement des dernières lettres du radical, dans le cas où le verbe est sous forme honorifique.
Sub étant le suffixe du subjonctif.
GS étant l’affixe qui marque le genre du sujet du verbe. Il est absente à l’impératif, au prohibitif et à l’impersonnel dans sa fonction classique et de mépris.
Conj étant la conjugaison du verbe.
Description et fonction la cupule Z.La copule Z est sans contenu sémantique, elle est invariable en genre et en aspect, et porte la marque du nombre. Elle assure seulement le rôle de liant entre le sujet et le verbe sous sa forme honorifique dans la construction des conjugaisons composées.
Le double marquageLe terme «double marquage» est un raccourci pour : «marquage des genres du sujet et de l’objet dans la conjugaison du verbe». Il se caractérise par l’emploi d’un affixe déterminant le genre du sujet, et d’une conjugaison dépendante de la personne grammaticale et du genre du complément ou du sujet.
Ce double marquage n’est pas systématique, en effet dans certaine tournure contenant des mots porteurs du genre il deviendrait lourd et redondant. Il y a donc des règles explicites et implicites régissant son emploi.
Voici un récapitulatif des cas classiques :
- Pour l’impératif et le prohibitif, il n’y a pas de double marquage. Seule leur conjugaison spécifique est à employer.
- Dans la fonction classique de l’impersonnel, le double marquage n’est pas employé. Seule la conjugaison indiquant le nombre du sujet concerné est employée.
- Dans la fonction d’allègement de l’impersonnel, la marque du genre du sujet est indiquée et seule la conjugaison indiquant le nombre de l’objet concerné est employée.
- Dans la fonction de mépris de l’impersonnel, le marquage des genres n’est pas utilisé. Seule la conjugaison de l’impersonnel sans nombre est à employer.
- Dans le cas d’une
succession de verbes au parfait ou
lorsque plusieurs verbes sont précédés de la particule d’énumération totale ou partielle. Le sujet est le même pour tous les verbes et il est présent seulement avant le 1er verbe. La marque du genre du sujet est indiquée que sur le premier verbe et si nécessaire sa conjugaison tient compte du genre de l’objet. Pour les verbes suivants, le marquage du genre du sujet ne doit pas être employé et la conjugaison peut être celle de l’impersonnel sans nombre si tous les verbes se réfèrent au même couple (sujet ; objet). Si non l’impersonnel ne sera pas utilisable et la conjugaison devra tenir compte du genre et du nombre du nouvel objet.
- Pour les verbes intransitifs, la notion de double marquage est impropre car il n’y a pas d’objet. Toutefois, la marque du genre du sujet est obligatoire.
- Lorsque le sujet est un démonstratif, la marque du genre du sujet ne doit pas être employé.
- Lorsque le sujet est accompagné d’un démonstratif, la marque du genre du sujet ne doit pas être employé.
- De façon général, lorsque le genre du sujet est déjà indiquer dans la phrase, le marquage du sujet ne doit pas être employé.
- Pour les verbes transitifs directs avec transmission de l’effet du verbe au complément, le double marquage est obligatoire et il faut employer la conjugaison des verbes transitifs.
- Pour les verbes transitifs directs sans transmission de l’effet du verbe au complément, le double marquage est obligatoire et il faut employer la conjugaison des verbes intransitifs.
- Pour les verbes transitifs directs sans transmission de l’effet du verbe au complément mais engager dans une tournure comparative, le double marquage est obligatoire et il faut employer la conjugaison des verbes transitifs.
- Pour les verbes transitifs indirects, c’est la postposition qui contiendra les informations du complément, le verbe prendra la marque du sujet et la conjugaison de l’impersonnel sans nombre pour l’objet.
Structure ATC: Aspect, Temps et Conjugaison.AspectLe verbe se décline suivant 11 aspects simples qui sont:
- Le
progressif permet de décrit un processus en cours de réalisation et ininterrompue. C’est l’aspect par défaut, il n’est donc pas marqué.
Sans indicateur temporel, il est employé comme le présent continu anglais, toutefois, cette action se prolongera dans le futur «indéfiniment».
- L’
accompli permet d’imposer une borne temporellement finale à un processus. Il est marqué par l'usage de l’infixe «-ɯw-» après la première lettre du verbe.
Sans indicateur temporel, il est employé comme un passé complétement révolu.
- le
parfait exprime une action qui vient de s'achever ou un décalage entre plusieurs actions (ensuite, puis..). Il est marqué par l'usage de l’infixe «-þɐg-» après la première lettre du verbe.
Employé
sans indicateur temporel et avec un seul verbe, il fait référence à une action débutée dans le passé qui s’achevé pile au moment présent.
- L’
itératif permet de décrire la répétition d'un procès. Il est marqué par la gémination de la 2
nd lettre de mot. Cet ensemble est indissociable, les 2 lettres doivent être prononcées distinctement. L’itératif est le seul mode qui peut être employé dans les autres fonction de la racine.
- L’
anindicatif est formé par le préfixe «-xïℵ», il permet d’indiquer que les faits ne se produisent pas dans la réalité associée au locuteur mais dans une réalité alternative.
D'autres formes verbales sont attestées, un premier groupe a pour point commun de servir à exprimer la volonté.
- L'
impératif, exprimant un ordre, il est formé par ajout de la conjugaison spécifique de l’impératif / prohibitif. Il n’y a pas de double marquage. A l’écrit, il sera encadré par *. Il n’est pas accompagné de pronom personnel sujet, contrairement à l’indicatif. Si nécessaire, il possible de lui joindre un marqueur temporel.
Par exemple: Manges (sing. asexué) =>
|| * ɫəʡaƦ*
- L’
obligatif permet de décrire une tâche à effectuer obligatoirement. Sans indicateur temporel, le temps attaché à l’obligatif est déterminé au gré du contexte. Il est formé en ajoutant l’infixe «-nɑ-» après la 1
er lettre du verbe.
- L'
optatif sert à exprimer le souhait, le désir, l'exhortation. Sans indicateur temporel, le temps attaché à l’optatif est déterminé au gré du contexte. Il faut ajouter l’infixe «-ꝛeϙ-» après la 1ère lettre du verbe.
Par exemple 2.c.H souhaiterez manger des légumes. =>
|| ezïjɯnaꝛeϙʀ ɐytas o∂ɯse saznayaɫF
- Le
prohibitif permet d’exprimer l’interdiction ou de déconseiller une action. Il est marqué par l'usage de l’infixe «-sïg-» après la première lettre du verbe et sans le double marquage.
A l’écrit, en fonction du niveau d’interdiction il sera ou non encadré par *.Une légère mise en garde ne les indiquera pas.
Par exemple: Ne mangez pas (duel ♂. Pol.) ! =>
|| mugsïgɐhƦ
Les autres aspects verbaux sont:
- Le
capacitif marque la capacité d’un sujet à effectuer une tâche. Ils s’utilisent sur des verbes d’actions:
«-tsy-» indique que le sujet (ergative) est apte à effectuer l’action.
«-zeg-» indique que le sujet n’est pas apte à effectuer l’action.
- Le
potentiel exprime le fait que le processus est hypothétique ou susceptible de se réaliser. Il faut ajouter l’infixe «-toπ-» après la 1ère lettre du verbe.
Par exemple Bob aurait pu manger (honorifique). =>
|| þyʡukɯnaʀatoπɐhʀ ïþez tasɯɫ ßoẞ
Il existe un aspect modal:
Le
subjonctif est formé par l’emploi du suffixe «ɯn-». Il est utilisé dans les situations suivantes:
- Lorsque le verbe est dans une proposition subordonnée conditionnelle, relative ou dépendante introduite par certaines postpositions.
- Dans les phrases interrogatives.
- Il s’emploi automatiquement avec les verbes qui font référence à un discours ou une demande rapportée. ɐжխəS, wtA,…
- Après les verbes exprimant l'incertitude (…goʡoỺ, ꝛɔπïℵ, tyðɐϘ), l’optatif, le potentiel et leurs aspects composés.
- Dans le cas d’une demande et d’une condition.
- Suite à un verbe qui exprime une pensé. (…ïꝛïfᵹəZ, sïsᵹꝛO, ᵹꝛoeK)
Il est possible de combiner certain aspect pour former des
aspects composés.
En vue des particularités liées à leurs emplois, le
subjonctif et l’
anindicatif se combinent avec tous les autres aspects. Attention tout de même, le
subjonctif et l’
anindicatif sont prioritaires sur l’indicatif.
L’
optatif se couple avec:
- Le potentiel (-toπꝛeϙ-) pour exprimer un souhait / désir hypothétique.
- Le parfait (-þɐgꝛeϙ-) pour former un souhait / désir d’arrêt immédiat du processus ou le souhait qu’un objectif soit atteint. Il est possible de l’employer avec plusieurs verbes à la suite pour permettre une succession d’événements.
- L’accompli (-ɯwꝛeϙ-) pour borner temporellement un souhait / désir dans le passé, pour souhaiter qu’un processus soit fini (bien ou mal) dans le présent, ou souhaiter / désirer que quelque chose n’arrive pas dans le futur.
- L’obligatif (-nɑꝛeϙ-) pour former le souhait / désir d’imposer quelque chose.
Le
potentiel se couple avec:
- L’accompli (-ɯwtoπ-) pour borner temporellement une possibilité dans le passé, pour former une possibilité d’arrêt d’un processus dans le présent, ou que la possibilité ne débute pas dans le futur.
- Le parfait (-þɐjtoπ-) pour former une possibilité d’arrêt immédiat du processus ou la possibilité qu’un objectif soit atteint.
- L’obligatif (-nɑtoπ-) pour exprimer une obligation hypothétique.
TempsQuand c’est nécessaire, il est possible d’apporter un repaire temporel au processus en employant des
indicateurs temporels. Les indicateurs temporels présentés ici, sont les particules grammaticales standards, elles peuvent tout à fait être substituées par n’importe quels mots marquant une notion de temps (demain, hier, dans 2 minutes…). Attention, toutefois se mot doit être unique et placé à la place de l’indicateur temporel dans le groupe verbal.
Dans certain cas, les indicateurs temporels peuvent modifier la tournure temporelle des aspects purs.
Le potentiel, l’obligatif, l’optatif et le capacitif peuvent être employés avec tous les indicateurs temporels. Toutefois, il ne faut pas oublier que l’aspect progressif est la règle, ainsi un optatif dans le passé est toujours cour et le restera.
Dans cette partie et les suivantes les mots: passé, présent, futur, aoriste et rétrograde font référence à l’emploi de l’indicateur temporel alors que le terme aspect pur fait référence au fait que l’indicateur temporel n’est pas employé.
Les temps du passé.- Un verbe à
l’aspect accompli pur est employé pour décrire une action dans le passé et complétement révolu avant le temps de parole.
- Un verbe à
l’aspect parfait pur est employé pour décrire une action débutée dans le passé qui s’achevé pile au moment présent. En association avec plusieurs verbes, le parfait pur décrit une succession d’évènement passé du plus ancien au plus récent.
-
Le passé à l’aspect progressif décrit un processus ayant débuté à un moment antérieur au présent, qui est toujours en cours de déroulement et continuera après que l’on ait fini d’en parler. C’est le temps standard du passé. Il est indiqué via l’indicateur temporel
tasɯỺ.
Par exemple 3pp♀ étaient en train de chevaucher (et le font toujours). =>
|| yþyßəsay tasɯɫ oßsetnA
Les temps du présent.De façon générale, les temps du présent ignorent le passé des faits.
-
L’aspect progressif pur décrit un processus en cours de déroulement au moment présent, sans regarder s’il a débuté dans le passé, et qui continuera à se produire après que l’on ait fini d’en parler. C’est le temps standard du présent.
Par exemple 3pp♀ sont en train de chevaucher (et le font toujours). =>
|| yþyßəsay oßsetnA
-
Le présent à l’aspect progressif décrit un processus en cours de déroulement à l’instant t sans regarder s’il a débuté dans le passé, et qui présente un futur flou, c’est un progressif sans perspectives finales. Il est indiqué via l’indicateur temporel
taS.
Par exemple Pour le moment 3pp♀ chevauchent (et après on verra) en direction du col. =>
|| ezyßəsay tas oßɐsï tɔkeẞ
-
Le présent à l’aspect Accompli, sert à marquer l’ironie d’une action.
-
Le présent à l’aspect Parfait, décrit un processus initié au début de son énonciation et se termine à la fin du temps de parole l’énonciation. Ce sont des évènements à durée de vie ponctuelle. L’emploi de plusieurs verbes au présent à l’aspect
Parfait permet de décrire des situations en cours très brèves sans noter les points de transitions entre chaque action, à l’image des commentateurs vidéo.
Par exemple Il court, il saute, il vise et marque !
|| oŋʉxխïʡkɐgɯ oŋeavɐneʡkɐgs oŋayʡkɐga yþukawsïzyaꝛaþɐgh tas oẞ
Il peut aussi être associer à des verbes au passé et au futur afin de crée une succession d’événements avec un lien chronologique disjoint.
Les temps du futur.-
Le futur à l’aspect progressif décrit un processus en cours de déroulement à un moment postérieur au présent et qui se poursuivra après la fin de son énoncé. C’est le temps standard du futur. Il est indiqué via l’indicateur temporel
ɐytaS.
Par exemple 3pp♀ seront en train de chevaucher (et le feront encore). =>
|| yþyßəsay ɐytas oßsetnA
-
Le futur à l’aspect Accompli, décrit un processus qui n’a pas encore débuté. Dans le cas du futur proche, l’indicateur temporel peut être quelque chose comme «bientôt» ou « dès que possible».
- Les indicateurs temporels du
Futur proche peuvent être employés à la place de
ɐytaS afin de marquer l’imminence de l’action.
-
Le futur à l’aspect Parfait, décrit un processus initié dans le futur et qui s’achèvera à un moment précis. En association avec plusieurs verbes, il décrit une succession d’évènement futur du plus tôt au plus tard.
Les temps du rétrograde.-
Le rétrograde à l’aspect progressif décrit un processus qui est réalisé dans le futur qui se propage dans le passé (par rapport à sa date d’origine) et continuera après que l’on ait fini d’en parler. C’est le temps standard du rétrograde. Il est indiqué via l’indicateur temporel
ɐytasɯỺ.
-
Le rétrograde à l’aspect Accompli, le processus s’achève à un moment passé précis.
-
Le rétrograde à l’aspect Parfait, le processus s’achève à l’instant où l’on a fini de parler. En association avec plusieurs verbes, il décrit une succession d’évènement du plus récent au plus ancien.
Les temps de l’aoriste.-
L’aoriste à l’aspect progressif décrit un processus sans prendre en considération le moment où il a lieu et sans faire référence à sa durée. Il sert aussi à exprimer un état durable. C’est le temps standard de l’aoriste. L’indicateur temporel pour ce temps est vataS.
Par exemple 1p.t.H mangent. =>
|| yþïjaʀ vatas oßetnA
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L’aoriste à l’aspect Accompli, sert à énoncer des vérités générales.
-
L’aoriste à l’aspect Subjonctif, sert à émettre des conditions et des demandes.
Les habitudesPour décrire une habitude, il faut d’abord le situer temporellement. Une fois cette étape effectuée il faut employer le temps approprié, ainsi:
- Si l’action est totalement révolue, le verbe sera conjugué à l’accompli pur.
- Si l’action est révolue à partir de maintenant, le verbe sera conjugué au parfait pur.
- Si l’action est en cour, le verbe sera conjugué au progressif pur.
- Si l’action débute dès maintenant, le verbe sera conjugué au présent à l’aspect progressif, l’indicateur temporel sera «dès Maintenant» «uþeЖ».
- Si l’action est dans le futur, le verbe sera conjugué au futur à l’aspect progressif.
- Si l’action est dans le passé, le présent et le futur, le verbe sera conjugué à l’aoriste à l’aspect progressif.
- Si l’action est rétroactive, le verbe sera conjugué au rétrograde à l’aspect progressif.
- Si l’action est rétroactive et se termine pile à la fin de l’énoncé, le verbe sera conjugué au rétrograde à l’aspect parfait.
Les notions de fréquence ou les termes dénotant une habitude seront indiqués dans l’énoncée, en place d’objet.
La conjugaison.En Taɫysïate, les verbes se conjuguent en fonction du genre du sujet, du genre et du nombre de ceux à qui s’adresse le verbe et de la voix de la phrase.
Les types de verbeLe point de départ de la conjugaison est toujours une voyelle, ainsi il est possible de distinguer deux types de verbes:
- Les verbes forts qui se terminent directement par une voyelle, une semi-voyelle, ou par les diphtongues «ꝣ» et «խ».
- Les verbes faibles qui se terminent par une consonne. Dans ce cas, le point de départ de la conjugaison sera la première voyelle (semi-voyelle ou diphtongue) après pertes sèches des dernières lettres du mot, cette consonne prendra le nom de voyelle d’accrochage.
Le marquage des genres1) Le
genre du sujet est marqué par un affixe invariable en voix placé avant la conjugaison du verbe.
Féminin | Masculin | Asexué | Hermaphrodite | Neutre | Impersonnel |
-yß- | -uk- | -əᵹ- | -ïj- | -ɔ∂- | - |
Il n’y a pas de marquage pour l’impersonnel sujet, il utilise les marquages des autres genres en fonction du contexte de son emploi. Les fonctions et la conjugaison de l’impersonnel est développé plus tard.
Ils ne sont pas utilisés pour l’impératif et le prohibitif, car la conjugaison sera directement liée au genre et au nombre des exécutants.
2) Le marquage du
genre de l’objet est indiqué dans la conjugaison et dépend de la forme verbale de politesse et de la voix de la phrase.
3) Que ce soit dans le rôle de sujet ou d’objet, dans le cas des noms de lieu, d’action ou d’objet pouvant former un nom d’agent ou de métier valide, l’emploi d’un genre sexué (masculin, féminin, asexué et hermaphrodite) ou du genre neutre peut modifier le sens du mot associer.
Par exemple: «heV» employé avec le neutre signifie «Voisinage» et désigne «l’ensemble des objets qui avoisinent ce lieu». Toutefois, lorsqu’il est associé au féminin, il prend le sens de «Voisine(s)» et de «Voisin(s) avec le masculin…
D’autres exemples: Action => Acteur / Actrice, Vol => Voleur / Voleuse, Timon => Timonier / Timonière, Bateau => Skipper / Skippeuse, Mer => Marin, Forge => Forgeron / Forgeronne.
Dans le cas de l’hermaphrodite, le collectif permettra souvent d’indiquer le l’ensemble des entités intelligentes de cette catégorie sans les genrer. Alors, que dans les autres nombres, il fera plutôt référence à des entités réellement hermaphrodites.
4) Le genre combiné avec un article ou le préfixe -ea∂Ï, devant les noms variables est en mesure de modifier le sens du mot de la même manière que dans le point (3). La différence sera la présence d’un article ou du préfixe.
Par exemple: au neutre yhnaT «une étoile» ; yhnat Ɐ «l’étoile» ; yhnatea∂Ï «une astronomie» ; yhnat Ʀ «L’astronomie». => Au feminin : yhnatea∂Ï «une astronome» ; yhnat Ʀ «L’astronome».
5) Dans le cas d’un ensemble complément plus nom faisant référence à un groupe d’entités intelligentes alors, pour la conjugaison, il faut considérer le groupe comme un être intelligent.
Dans certain cas, il arrive que les verbes transitifs sans transmission au C.O. prennent quand même la conjugaison des verbes transitif avec transmission. Ceci arrive dans deux cas:
- Pour donner une notion de comparaison, «plus que» «moins que» «autant que». Dans ce cas, c’est le genre de celui avec qui la comparaison se fait qui est indiqué dans la conjugaison, de plus le «que» n’est pas traduit.
- Lorsqu’il y a une relation d’ordre donnée par des nombres ordinaux.
Par exempleBob avance plus vite qu’Alice.
| ekukosoꝛ∂nam ßoẞne silA ꝛayaꝛaꝛh ꝣateπ πystneM
Alice est la plus joyeuse des deux.
| eɧïjo∂aжoß ïᵹïoжsnɐ silA ꝣatəɫeaÐ
Les emplois de l’impersonnelLa conjugaison de l’impersonnel a trois fonctions: la fonction classique, la fonction d’allégement, et la fonction de mépris.
- La fonction classique de l’impersonnel se caractérise par l’absence du sujet dans une phrase. Dans ce cas l’impersonnel permettra surtout d’indiquer le nombre du sujet. Ceci se produit dans 2 situations différentes: un énoncé qui s’adresse à tous («
on général»), une phrase du type «ça
». Les trois formes verbales peuvent être employées et il n’y a pas de double marquage. Toutefois :
• Dans le cas du («on général»), il n’y a pas de sujet (Sujet vide). La conjugaison des verbes intransitifs et transitifs est marquée par l’emploi du collectif pour le nombre du sujet et le genre de l’objet si c’est nécessaire.
• Dans le cas des phrases «ça », il n’y a pas de sujet (Sujet vide). La conjugaison de l’impersonnel des verbes intransitifs et transitifs est marquée par le nombre du sujet et le genre de l’objet si c’est nécessaire.
Par exemple
Ça parle (encore, mais sans échange constructif). =>
|| ɫoŋaᵹaïs taS || ɫoŋaᵹaïhs taS || ŋoʡaꝛaᵹaïhs ïɫoz taS
On parle (on général, encore, avec échange constructif).
|| ∂ɯðaᵹaïs taS || ∂ɯðaᵹaïhs taS || ðɯʡaꝛaᵹaïhs a∂ɯz taS
- La fonction d’allégement est utilisée dans 3 situations:
• Soit quand le genre de l’objet est déjà indiqué, comme lorsque le verbe est réfléchi. Dans ce cas, l’impersonnel indique que le nombre d’élément de l’objet qu’il remplace et la marque du genre du sujet est indiquée.
Par exemple Je (asexué) viens de te parler. =>
|| ɫoŋəᵹaᵹaïþɐgs ɑvɔ oV
• Soit quand le genre du sujet est déjà indiquer dans la phrase par une autre élément. Dans ce cas, le marquage du sujet est ignoré dans la construction de la conjugaison du verbe. Attention toutefois, dans ce cas de figure ce n’ait pas la conjugaison de l’impersonnel qui est utilisée pour prendre en compte le genre de l’objet mais la conjugaison classique.
• Si les deux situations précédentes se cumulent alors, le marquage du sujet est ignoré et l’impersonnel indique seulement le nombre d’élément de l’objet.
• Dans le cas d’une succession de verbes au parfait ou lorsque plusieurs verbes sont précédés de la particule d’énumération totale ou partielle. Le sujet est le même pour tous les verbes et il est présent seulement avant le 1er verbe. La marque du genre du sujet est indiquée que sur le premier verbe et si nécessaire sa conjugaison tient compte du genre de l’objet. Pour les verbes suivants, le marquage du genre du sujet ne doit pas être employé et la conjugaison peut être celle de l’impersonnel sans nombre si tous les verbes se réfèrent au même couple (sujet ; objet). Si non l’impersonnel ne sera pas utilisable et la conjugaison devra tenir compte du genre et du nombre du nouvel objet.
- La fonction de mépris de l’impersonnel permet de former la forme verbale de méprit. Elle se construit au minium en appliquant la conjugaison de l’impersonnel sans nombre sur une forme verbale simple et non réfléchit en présence d’un pronom personnel sujet. Ceci revient à priver l’individu qui effectua l’action de son genre, c’est irrespectueux.
Pour les verbes intransitifs, le genre du sujet n’est pas indiqué.
Par exemple
Tu (2ps) mangeras. (méprit) =>
|| oŋaʀ ɐytas oΔ || oŋaʀ ɐytas oŊ