Le problème des genres restera toujours un sujet, certes pas de discorde (faut pas pousser), mais tout du moins de dissension entre l'uropi et l'aneuvien.
Pour l'uropi est utilisé le système du déséquilibre propre aux langues I-E avec l'argumentaire naturaliste.
D'autres langues utilisent l'équilibre absolu entre le féminin (une désinence) le masculin (une autre désinence) et le neutre (aucune désinence), qui est un peu l'aiguille d'une balance à deux plateaux. C'est de loin, la solution que je préfère (tout du moins, si on "calque" le genre des noms sur les subdivisions sexuelles de la nature), et qui serait l'idéale, dans l'absolu.
Mais l'absolu n'existe pas dans ce monde, raison pour laquelle l'aneuvien utilise l'équilibre, certes (-D,-K,-_, -dak, -kad, -dù), mais amenuisé par des considérations qui ne sont pas du tout de mon fait (régimes monarchiques, religions, cf plus haut).
Le psolat (noms en -or & en -er, notamment) est, certes un peu moins équilibré que l'aneuvien, mais nettement plus équilibré que le latin (son inspirateur) et surtout les langues romanes à deux genres (quasiment toutes).
Parmi les langues de la diégèse aneuvienne, la plus équilibrée est le thub, pour laquelle les genres sont le naturel, l'artefact et l'abstrait, et dont les marqueurs ♂ (Λ) et ♂ (V) ne sont que des "annexes" des vrais genres.
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- Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.