Actualités en Iles-Romanes

Justement ce qui me paraissait trop beau, c'était pas seulement la coalition finale, mais la fondation même des partis et des listes. Quand on voit aujourd'hui en France à quel point la gauche galère à se restructurer, ton pays fait rêver !

Ewesi a écrit:

Justement ce qui me paraissait trop beau, c'était pas seulement la coalition finale, mais la fondation même des partis et des listes. Quand on voit aujourd'hui en France à quel point la gauche galère à se restructurer, ton pays fait rêver !

Disons qu'en IR, il n'y a pas encore eu d'ovni qui chamboule la vieille politique, à la LREM française ou M5S en Italie, et les partis traditionnels ont encore le vent en poupe. Mais jusqu'à quand ?

En ce qui concerne les listes, elles se sont faites principalement par sensibilité politique, et ça ne date pas d'aujourd'hui, les sociaux-démocrates et les Verts travaillent ensemble depuis trente ans, tandis que généralement, la droite conservatrice s'alliait les chrétiens-démocrates. C'est ainsi qu'alternent les principaux gouvernements depuis les années 80.

La crise sanitaire du coronavirus frappe le monde entier, à commencer par l'Europe et les Iles-Romanes ne font pas exception.

A la veille du 8 mars, alors que l'épidémie explosait en Italie (+ de 7000 cas, +300 morts), le pays voisin, le gouvernement Rivere hésite sur la conduite à adopter. Officiellement, Superbia ne comptait alors que 250 cas (dont 2 morts), la majorité localisée en Etrurie, tous importés du pays voisin.

Si la majorité des vols et des ferrys à destination d'Italie sont suspendus, sauf ceux destinés aux besoins impérieux, le trafic routier et ferroviaire est maintenu, que ce soit en direction de Rome, Bologne ou Gênes. Rien d'illogique, car l'axe majeur ferroviaire et autoroutier qui relie Milan à Rome passe ... par la Toscane romanaise. Rappelons aussi que la liberté de circulation entre l'Italie et les Iles-Romanes date du début des années 60 et est bien antérieure à la création de l'espace Shengen.  Ainsi Superbia ne peut pas (encore) se permettre de fermer sa frontière commune avec Rome, vitale pour les deux pays (tant les échanges transfrontaliers sont nombreux), sans causer un grave problème diplomatique.

Toutefois, la situation politique commence à se tendre car il est clair que la situation devient hors de contrôle outre-Tibre, et que, si rien n'est fait à temps, les Iles-Romanes risquent de suivre le même chemin.

Doit-on attendre d'avoir autant de morts qu'en Italie pour prendre des mesures drastiques ?, s'étrangle Laurencio Rigante, directeur de l'administration hospitalière de la région d'Etrurie.

Pourtant, le gouvernement Rivere n'a pas chômé depuis la fin du mois de février et la multiplication des cas sur le territoire romanais. Dès le 4 mars, les rassemblements supérieurs à 5000 personnes sont interdits sur tout le territoire, seuil restreint à 1000 personnes en Etrurie le 5 mars (après l'annonce des premiers décès à Pistoria et Pise). La fabrication (et la commande) de masques de protection est accélérée, ainsi que la production de gels hydroalcooliques et les kits de test.

Le dimanche 8 mars, tout bascule. Alors que le nombre de cas dépasse la barre des 300, le président du Conseil annonce la fermeture des écoles pour le lundi suivant. Mais son calendrier est totalement chamboulé lorsque l'Italie annonce l'entrée en confinement drastique de la Lombardie, du Piémont, de la Vénétie et de l'Emilie-Romagne.

C'est alors la réunion de crise à la Villa Imperiale (siège du gouvernement). L'Italie en confinement fait trembler tous les étages de l'administration romanaise, qui craint que l'épidémie ne se soit en fait déjà étendue au sein de son propre territoire, notamment en Etrurie. Le mot "confinement" est alors sur toutes les lèvres, et, avec lui, la fermeture des frontières.

Le 9 mars, alors que Superbia tergiverse encore, le confinement total est décrété dans toute l'Italie.
Cela fait figure d'électro choc pour le gouvernement romanais.

Après une vidéo-conférence urgente avec Giuseppe Conte, son homologue italien, Luca Rivere annonce dans la foulée le rétablissement des contrôles aux frontières.  Seuls poids lourds et travailleurs transfrontaliers (à Rome notamment) sont autorisés, à condition qu’ils justifient d’un document de leur employeur. Mais ce n'est pas la seule mesure qui sera prise...

Le 10 mars 2020 est alors un jour historique en Iles-Romanes. Carles VI, le roi des Iles-Romanes, prend la parole en public :

"La situation sanitaire est préoccupante. Sans alarmisme, nous devons dès à présent faire face, tous ensemble, à une des plus graves crises que notre nation a jamais traversées. Notre système de santé est l'un des plus performants au monde et je voue une confiance sans limites à notre courageux personnel soignant qui fera de son mieux pour affronter la situation. Mais il est de notre devoir à tous, mes chers concitoyens, de les aider et de faire preuve de solidarité à leur égard. C'est pourquoi, je vous demande de suivre scrupuleusement les recommandations du gouvernement de M.Rivere, même si elles doivent s'accompagnement de restrictions temporaires de vos habitudes quotidiennes".

Il a alors laissé la place au premier ministre qui déclare, le visage grave, la mise en place du confinement général sur tout le territoire romanais à compter du mercredi 11 mars et jusqu'au mercredi 1er avril minimum.

L'objectif est de limiter le nombre de cas, qui s'élève déjà à plus de 520 (et 12 décès au 10 mars), et surtout le risque de saturation des hôpitaux, comme observé tragiquement outre-Tibre.

Les restaurants, cafés, salles de sport, discothèques, musées, piscines sont obligés de fermer leurs portes. Les entreprises reçoivent l'ordre de favoriser le télétravail si possible. Tout contrevenant à ces dispositions encourt des amendes pouvant d'élever à 150 euros voire mille euros si récidive et des peines d'emprisonnement jusqu'à trois mois. D'autres restrictions sont imposées pour les rassemblements publics dans tout le pays, et progressivement le pays tourne au ralenti Les compagnies aériennes et maritimes sont clouées au sol et à quai.

Le lundi 16 mars, l'état d'urgence est déclaré et une partie des moyens militaires sont déployés pour faire respecter le confinement ainsi que soulager le service public hospitalier, en mettant notamment des hôpitaux militaires à disposition (comme l'Hôpital Militaire de Ducele et celui de Livourne).



Qu'en est-il aujourd'hui, lundi 23 mars, presque deux semaines après l'annonce de ces mesures ?

L'épidémie continue toujours de croître rapidement, mais, fort heureusement, aucune explosion similaire à ce que connaissent aujourd'hui l'Italie et l'Espagne n'est à déplorer.

Le bilan officiel donné par Sofia Morgavi, la ministre de la Santé, fait état de 3214 cas en Etrurie, 1073 cas en Tyrrhénie, 352 cas en Sardaigne et moins de 50 cas dans les autres territoires (Malte et outre mer), soit au total 4688 cas.

En termes de décès, le bilan s'élève à 128 morts en Etrurie, 42 morts en Tyrrhénie et 10 morts en Sardaigne soit 180 morts à la veille du lundi 23 mars.

Un bilan, pour l'heure, comparable à celui des Pays-Bas, qui compte à peu près autant d'habitants, et à peu près le quart de celui la France, qui en compte 4 fois plus.


Rien pour l'heure ne semble montrer que le confinement a fait ses preuves, même si on semble remarquer un ralentissement du nombre de nouveaux cas depuis quelques jours... à confirmer dans les prochains jours, à presque une semaine de la fin prévue du confinement, qui sera probablement prolongé, comme l'ont déjà fait l'Italie et l'Espagne.

C'est bien l'problème P avec les frontières terrestres ! Si j'avais gardé l'pays qu'j'avais imaginé au début de mon adolescence (la Solfamie, prenant la place du Tyrol et du Lichtenstein, coincée d'une part entre la Suisse et l'Autriche, d'autre part entre la RFA et... l'Italie), le problème Coronavirus se serait posée de façon nettement plus aigüe.

Très bien, tout à fait d'actualité Bedal.

T'es pas forcément à l'abri, y'a des cas au Brésil.
Et j'suis bien sûr que pour des raisons économiques et industrielles d'une part il y a des relations entre l'Aneuf et la Chine, ainsi qu'entre l'Aneuf et l'Europe et pour des raisons touristiques (en tout cas la linguistique le laisserait penser) qu'il y ait des touristes européens en Aneuf.
L'Aneuf devrait donc être touché à plus ou moins long terme.

Velonzio Noeudefée a écrit:

Très bien, tout à fait d'actualité Bedal.

Oui, malheureusement. La situation italienne m'a fait réfléchir sur la situation fictive "théorique" en Iles-Romanes, pays voisin qui partage une longue histoire avec l'Italie, et quand j'ai vu que la situation hors Italie du Nord n'était pas encore catastrophique, je me suis dit qu'il y avait moyen de créer des statistiques crédibles pour les Iles-Romanes sur la base des statistiques en Toscane et Sardaigne IRL

Citation :

T'es pas forcément à l'abri, y'a des cas au Brésil.
Et j'suis bien sûr que pour des raisons économiques et industrielles d'une part il y a des relations entre l'Aneuf et la Chine, ainsi qu'entre l'Aneuf et l'Europe et pour des raisons touristiques (en tout cas la linguistique le laisserait penser) qu'il y ait des touristes européens en Aneuf.
L'Aneuf devrait donc être touché à plus ou moins long terme.

Effectivement, je pense que le cas aneuvien devrait être similaire à celui de l'Australie ou du Chili par exemple (où le nombre de cas augmente significativement), toutes proportions gardées.

Bedal a écrit:

Effectivement, je pense que le cas aneuvien devrait être similaire à celui de l'Australie ou du Chili par exemple (où le nombre de cas augmente significativement), toutes proportions gardées.

À cette différence près : l 'Australie et le Chili sont, à ma connaissance des pays ultralibéraux, où même le secteur de la santé est sous la coupe de grands groupes privés, qui dictent leur loi.

En Aneuf, l'intérêt du public, du peuple (et particulièrement sa santé), prime sur TOUT le reste.

Anoev a écrit:

Bedal a écrit:

Effectivement, je pense que le cas aneuvien devrait être similaire à celui de l'Australie ou du Chili par exemple (où le nombre de cas augmente significativement), toutes proportions gardées.

À cette différence près : l 'Australie et le Chili sont, à ma connaissance des pays ultralibéraux, où même le secteur de la santé est sous la coupe de grands groupes privés, qui dictent leur loi.

En Aneuf, l'intérêt du public, du peuple (et particulièrement sa santé), prime sur TOUT le reste.

Entièrement d'accord, la gestion de la crise, elle promet d'être différente en Aneuf.

Là où la différence va jouer à mon avis , ce n'est pas tant sur le nombre d'infections, mais plutot sur le système de soins, l'accueil et le traitement des malades les plus critiques et l'équipement des personnes en première ligne.

Quand dans not'pays (cinquième puissance économique mondiale, dit-on), les autorités sont mêm'pas foutues de protéger le personnel soignant le plus exposé, y a comme un sacré malaise !

Bedal a écrit:

Là où la différence va jouer à mon avis , ce n'est pas tant sur le nombre d'infections, mais plutot sur  le système de soins, l'accueil et le traitement des malades les plus critiques et l'équipement des personnes en première ligne.

Une réaction comme celle du Royaume-Uni au début de la crise (on laisse passer et on soigne au fur et à mesure) serait tout à fait crédible dans un pays ayant la capacité d'absorber l'entièreté de la population malade (et les touristes éventuels) dans ses hôpitaux.

La pandémie, c'est une deuxième raison (après la CIA) pour laquelle Sofia Briccone risque de ne pas pouvoir retourner aux Îles Romanes avant longtemps !

Vu le nombre de pays européens qui ferment leurs frontières, son compagnon Hottod Wirdentász, de son côté, risque de se retrouver au chômage technique, lui qui pensait vendre des logements à des Européens robophiles désireux de prendre leur retraite au Mnar...

La plus grande partie du Mnar est aussi isolée du monde extérieur que la Corée du Nord, et donc relativement à l'abri de la pandémie, mais la situation est très différente à Hytendale, qui est une sorte de Bangkok local, vu la nature du tourisme qu'on y pratique. Les humanoïdes de charme de Zodonie n'auront plus de clients pendant quelques mois, ce qui n'est pas dramatique en soi. Pour les gens malades sur place, l'hôpital Madeico, sans doute le plus grand du monde, fournit des soins adéquats.

L'Aneuf va-t-il organiser le rapatriement des touristes aneuviens coincés à Hyltendale, les liaisons aériennes étant interrompues ? On en discute...

Zhæm Klimen, il est touriste ? ou résident mnarésien ?

L'idéal serait qu'il revienne en bateau-hôpital , où il subirait tous les tests possibles, et qu'il soit soigné (et guéri) en cas d'infection. Ah... au fait... un bateau-hôpital flottant quel  pavillon ? aneuvien ? ou mnarésien ?

Et que viendrait faire Klimen en Aneuf une fois guéri ? Qu'il revienne chez Somyropa ? Hors de question !

Pendant c'temps, Enear Tonnd se dit qu'il a bien fait d'filer au moment où il le fallait.

Vilko a écrit:

... mais la situation est très différente à Hytendale, qui est une sorte de Bangkok local, vu la nature du tourisme qu'on y pratique.

Plutôt Pattaya, non ?

Anoev a écrit:

Zhæm Klimen, il est touriste ? ou résident mnarésien ?

Résident permanent, et gérant de restaurant... Il a tout intérêt à rester au Mnar, où il a refait sa vie avec la gynoïde Isane.

Anoev a écrit:

L'idéal serait qu'il revienne en bateau-hôpital , où il subirait tous les tests possibles, et qu'il soit soigné (et guéri) en cas d'infection. Ah... au fait... un bateau-hôpital flottant quel  pavillon ? Aneuvien ? ou mnarésien ?

Le problème du rapatriement se pose pour les touristes étrangers, y compris aneuviens. En ce moment, c'est déjà compliqué pour les Français (et autres Européens) de revenir du Maroc, qui n'est pourtant séparé de la France que par l'Espagne et le détroit de Gibraltar. Alors, revenir du Mnar... Des centaines de Français sont bloqués au Maroc. Le Mnar, c'est de l'autre côté du monde, et comme il est bien connu que si l'on va au Mnar, c'est pour faire du tourisme sexuel, il ne faut pas s'attendre à beaucoup de compassion dans l'opinion publique !  

Lorsque les touristes étrangers n'ont plus assez d'argent pour payer leur hôtel à Hyltendale, les factures sont envoyées aux ambassades des différents pays. Si celles-ci refusent de payer, les touristes se retrouvent sans domicile fixe, ce qui n'est pas un sort enviable, surtout au Mnar. Le roi Andreas a toutefois annoncé que par une mesure de bienveillance exceptionnelle, aucun touriste coincé au Mnar et sans ressources ne serait exilé à Hyagansis.

“Anoev” a écrit:

Vilko a écrit:

Hyltendale, qui est une sorte de Bangkok local, vu la nature du tourisme qu'on y pratique.

Plutôt Pattaya, non ?

D'après un copain à moi qui connaît très bien la Thaïlande, les deux se valent. Il va plutôt à Bangkok parce qu'il trouve qu'il y a trop de Russes à Pattaya (c'est son opinion, je précise que je ne suis jamais allé en Thaïlande).

Vilko a écrit:

il trouve qu'il y a trop de Russes à Pattaya (c'est son opinion, je précise que je ne suis jamais allé en Thaïlande).

Ça peut se comprendre : le nom , bien que pas slave du tout, sonne un peu russe : Пaтaя. On s'y croirait. Si ça s'trouve, y a de la vodka thaïlandaise à l'alcool de riz...

Nous sommes le 24 avril, un mois après le dernier post et il est temps de faire une petite mise à jour sur l'épidémie de coronavirus en Iles-Romanes.

1)Statistiques de l'épidémie

Un bilan journalier en baisse depuis le début du mois.

Au 23 avril, selon les derniers chiffres de Sofia Morgavi, la ministre de la Santé, le nombre total de contaminés s'élève à un peu moins de 30000 cas, tandis que celui des décès se chiffre à 2150 morts en milieu hospitalier (soit un taux de létalité de 7%, inférieur à celui des pays les plus gravement touchés, mais les Iles Romanes sont le 8e pays le touché d'Europe).  

Pour la première fois depuis le début de l'épidémie, le gouvernement a également donné une estimation du nombre de morts dans les maisons de retraite romanaises (dites casas de reposu), qui s'élèverait à plus de 500 morts (mais certains chiffres de l'ordre du double circulent dans les médias), malgré les strictes mesures de confinement et de protection des personnels de ces établissements.

En ce qui concerne la dynamique de l'épidémie, le pays a amorcé la phase descendante, clairement visible au nombre de contaminés par jour qui diminue progressivment depuis le début du mois d'avril (après un pic à 1000 nouveaux cas à la fin du mois de mars). Hier (23 avril), la ministre a annoncé 520 nouvelles contaminations seulement, le chiffre le plus bas depuis le 19 mars.

Le nombre de décès journalier décroît également lentement mais sûrement depuis le pic enregistré le 4 avril (90 morts). Hier, il s'élevait à 45 morts, soit moitié moins.

Mais surtout, le nombre de patients en unité de soins intensifs est passé en dessous de la barre des 500 pour la première fois, après avoir atteint son pic début avril autour de 1000 malades en réanimation.

Les services hospitaliers du royaume pourront respirer et c'est déjà une bonne nouvelle, même si, heureusement, ils n'ont jamais été débordés (la capacité romanaise s'élevait à 1500 unités de soins intensifs au mois de janvier 2020, mais elle a été portée à 2500 depuis)

Carte de l'épidémie, qu'en est-il dans chaque région ?

Au niveau régional, les données sont les suivantes :

Etrurie (6 millions d'habitants) : ~14000 cas, 1050 morts (+18)
Tyrrhénie (6.5 millions d'habitants) : ~12500 cas, 940 morts (+20)
Sardaigne (2.5 millions d'habitants) : ~2000 cas, 130 morts (+5)
Rubine (500 000 hab) : 500 cas, 15 morts (+1)
Malte (400 000 hab) : 500 cas, 6 morts (+0)
Sainte-Lucie (200 000 hab) : 90 cas, 6 morts (+1)
Grenade (120 000 hab): 60 cas, 3 morts (+0)
Sigeste (400 000 hab) : 30 cas, 0 morts (+0)
Corfou et Chio (200 000 hab) : 10 cas, 0 morts
Socotra, Tabarca, Déméria (150 000 hab) : 0 cas, 0 morts


La première constatation est que la pandémie a principalement touché les deux régions les plus peuplées et les plus riches du pays, l'Etrurie et la Tyrrhénie (75% de la population mais 90% des cas et 93% des décès à elles deux).  Un constat logique puisque ce sont aussi ces deux régions qui sont les plus connectées aux flux européens et mondiaux, notamment l'Etrurie frontalière avec l'Italie, l'un des premiers foyers du coronavirus.

La Sardaigne, Rubine et Malte, plus isolées des trafics mondiaux (surtout que la saison touristique n'avait pas encore commencé) ont ainsi pu limiter la propagation de l'épidémie. Le gouvernement avance que le confinement, en coupant tout trafic aérien et maritime intérieur au sein du royaume, y a été pour quelque chose, empêchant les habitants de Tyrrhénie et Etrurie, possiblement infectés d'y venir propager l'épidémie.

Cette asymétrie a d'ailleurs permis les transferts de patients des provinces les plus engorgées vers celles plutôt épargnées. La Sardaigne notamment, a pu accueillir plusieurs dizaines de patients de Florence (par avion militaire) lors de la semaine du pic et éviter une saturation des hopitaux toscans.

Enfin, en ce qui concerne l'outre-mer, les Iles-Romanes peuvent s'enorgueillir d'avoir totalement contenu l'épidémie, dans des territoires très faiblement équipés en moyens hospitaliers : moins de 200 cas et 10 morts y sont recensés et les chiffres stagnent depuis le 12 avril.

A Sigeste, pourtant peuplée de plus de 400 000 habitants, c'est un cas d'école : seulement 30 cas recensés depuis le mois de mars, et zéro décès. Surtout aucun nouveau cas n'y a été recensé depuis le 6 avril. Comment expliquer ce "miracle" ? La raison est plutôt simple. L'île dispose d'une large autonomie décisionnelle au sein du royaume et a ainsi appliqué un confinement et un isolement strict de l'île dès le 1er mars, soit dix jours avant le reste du pays. C'est d'ailleurs la première province qui appliquera le déconfinement, prévu le 1er mai par le Conseil Territorial de Sigeste.


Comparaison européenne

Avec 29750 cas et 2150 morts, les Iles-Romanes sont le 8e pays le plus touché de l'UE, assez loin derrière la Belgique (44300 cas, 6679 morts) et les Pays-Bas (35700 cas, 4177 morts) tant en nombre de contaminations qu'en nombre de décès..

Mais, avec 17 millions d'habitants en 2019, c'est aussi le neuvième pays le plus peuplé de l'Union, et il vaut mieux comparer par rapport à la population totale pour avoir une meilleure idée de la "performance" romanaise.

Pour les nombres de cas de contamination, le taux de prévalence est de 1750 cas par million d'hab, un chiffre qui le place au 11e rang européen et 17e mondial (en ignorant les micro-états).
A titre de comparaison, ce taux est de 4700 pour l'Espagne, 3800 pour la Belgique, 3200 pour l'Italie, 2680 pour les USA, 2400 pour la France, 2080 pour les Pays-Bas et 1830 pour l'Allemagne.

En ce qui concerne les décès, la proportion de morts est de 126 par million d'habitants, (12e rang mondial). Il est de 575 en Belgique, 480 en Espagne, 450 en Italie, 330 en France, 250 aux Pays-Bas, ou encore 150 aux USA.

(Note : Même en comptant les morts en maisons de retraite, comme la France et la Belgique, le total de décès s'élève aux alentours de 3000, soit toujours moins de 200 morts/million d'hab.)

On voit la confirmation que les Iles-Romanes ont été, en proportion de sa population, plutôt moins infectées que ses voisins et s'en sort "relativement" bien. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons :

- Comme dit plus haut, l'émiettement du pays en îles éparses a permis de limiter la propagation dans les îles les plus éloignées.

- Même en Tyrrhénie ou en Etrurie, il n'y a pas eu de gros cluster en Iles-Romanes, de type Alsace ou Lombardie et l'épidémie s'y est donc diffusée un peu moins rapidement.

- Le confinement et la fermeture des frontières s'est effectuée relativement tôt (confinement le 10 mars, une semaine avant la France par exemple) alors qu'il n'y avait que 12 morts et 500 cas dans tout le pays.

- Le pays ne s'est pas contenté de confiner, le nombre de tests a été assez élevé (500 000 tests depuis début mars, dont 100 000 par semaine depuis la mi-avril) afin d'isoler les malades, même bénins ou asymptomatiques, et de les placer en isolement dans des hôtels réquisitionnés pour casser les chaines de contamination et éviter d'infecter les familles (contrairement à ce qui se fait en France par exemple).

- Enfin, le pays disposait de suffisamment de lits d'hôpitaux en réanimation pour absorber l'afflux de patients et le taux de mortalité ne s'est pas emballé comme dans les pays voisins (le pays n'a jamais dépassé la barre des cent morts par jour).

Encore faut-il avoir des tests et des entreprises capables de les produire (Différence France-Allemagne par exemple).

Assez particulier que la partie continentale des îles Romanes soit faiblement touché (à moins que j'ai lu trop vite), quand hors uchronie on connait la situation au nord de l'Italie, même si effectivement à te lire il semble il y avoir 2 mondes différents au sein des Iles Romanes entre la partie continentale comme l'Etrurie et les parties insulaires.

Y a trois points communs entre les Îles Romanes et le Danemark :

• Les deux pays sont bordés par une mer fermée (la Méditerranée ; la Baltique)
  
• Une partie continentale (l'Étrurie pour les Î-R, le Jutland pour le DK) et un archipel.
  
• La capitale est située sur une île.
  

Différence énorme par exemple, avec la Malaisie, bordée par une mer ouverte, et dont la capitale (Kuala Lumpur) est située sur une péninsule, faisant partie du continent asiatique (mais bon... une péninsule et une moitié d'île, c'a du mal à faire un archipel, quand même).

Velonzio Noeudefée a écrit:

Encore faut-il avoir des tests et des entreprises capables de les produire (Différence France-Allemagne par exemple).

En effet, mais l'industrie pharmaceutique (Superbia, Florence notamment) romanaise est reconnue mondialement et a pu fabriquer des tests en nombre suffisant. Mais je reconnais que c'est un peu trop facile de dire ça.

Après de nombreux pays ont quand même réussi à augmenter la cadence en faisant participer le plus de labos possibles et en faisant sauter tous les verrous administratifs... C'est ce qui explique le retard français, à ce que j'ai lu.

Citation :

Assez particulier que la partie continentale des îles Romanes soit faiblement touché (à moins que j'ai lu trop vite), quand hors uchronie on connait la situation au nord de l'Italie, même si effectivement à te lire il semble il y avoir 2 mondes différents au sein des Iles Romanes entre la partie continentale comme l'Etrurie et les parties insulaires.

Les chiffres que j'ai donnés sont sur tout le pays, donc ils sont pondérés par la situation dans les parties insulaires moins critiques.

Dans la diégèse, l'Etrurie (6 millions d'habitants) enregistre officiellement plus de 14500 cas et 1050 morts en milieu hospitalier (+200 à 300 morts en maison de retraite d'après un comptage réalisé à Florence, extrapolé au reste de la région, soit environ 1350 morts dans la fourchette haute).

Si tu multiplies par 11 pour avoir l'équivalent de la population française, tu obtiens 160 000 cas et 15 000 morts. Des statistiques assez proches de la France, au final.


Autre chose : dans la réalité, si je me cantonne à la Toscane irl (4 millions d'habitants, moins peuplée que dans la diégèse, et sans l'Ombrie et Viterbo), le nombre de cas est de 8800 et de décès 720.

C'est assez faible, surtout si tu compares au Nord de l'Italie (Lombardie et Emilie Romagne voisines)... Du coup je me suis basé sur cet état de fait pour évaluer l'efficacité du confinement romanais et la fermeture de la frontière italo-romanaise.

D'ailleurs, en multipliant ces chiffres par 1.5, tu obtiens à peu près les chiffres de l'Etrurie.

2) Confinement et déconfinement

Ces rappels statistiques ayant été faits, on va parler maintenant de ce qui agite l'actualité romanaise, à savoir la date de fin du confinement ainsi que les modalités du déconfinement.

Rappelons les dates clés :

10 mars : début du confinement en Iles-Romanes, au même moment que l'Italie.
16 mars : état d'urgence sanitaire.
27 mars : les Iles-Romanes sont encore loin du pic, prévu début avril, le gouvernement annonce le premier prolongement du confinement jusqu'au 15 avril.
10 avril : à la veille du week end de Paques, et un mois après le début du confinement, Luca Rivere annonce le prolongement du confinement jusqu'au 11 mai. Certains établissements pourront néanmoins rouvrir à partir du 4 mai, nuance-t-il.
21 avril : les festivités de la Fête du Roi (21 avril, fête nationale célébrant le couronnement de Carles I et l'unification de la Tyrrhénie et de la Toscane au sein du même Etat) sont annulées. Le roi Carles VI réalise un discours devant la nation, son second en moins d'un mois.
24 avril : aujourd'hui Luca Rivere vient d'annoncer que le gouvernement annoncera officiellement son plan de déconfinement précis le lundi 27 avril. (Il précise que les entreprises et services publics sont évidemment associés à ce plan en amont depuis déjà plusieurs semaines)

Les grandes lignes de ce plan sont déjà connues :

- pas de réouverture des écoles jusqu'à la fin de l'année scolaire (ce n'est pas officiel, mais c'est très probable), qui se terminera à distance. Les examens sont annulés et remplacés par le contrôle continu. Certains concours écrits se dérouleront durant le mois de juillet au cas par cas. D'autres sont reportés en septembre.

- les commerces de surface réduite, comme les librairies, magasins d'habillement, de bricolage, et finalement tous les commerces non alimentaires pourront rouvrir le 4 mai.

- les établissements de plus grande surface ainsi que les usines, bureaux et autres lieux de travail devraient rouvrir le 11 mai, mais en pratiquant massivement le télétravail quand ce sera possible.

- les bars, restaurants, musées et cinémas ne devraient pas rouvrir avant juin.

- enfin, les saisons sportives professionnelles qui n'ont pas été clôturées prématurément (comme la saison de football) se dérouleront à huis clos et devront terminer au plus tard en août.

Ok pour les chiffres, je comprends mieux, merci.

Eh ben pour le déconfinement, ça semble assez proche de la France et ça fait pas rêver

Velonzio Noeudefée a écrit:

Eh ben pour le déconfinement, ça semble assez proche de la France et ça fait pas rêver

Hélas

Les Iles-Romanes essaient aussi de se coordonner avec l'Italie pour éviter une deuxième vague, tant les échanges entre les deux pays étaient intenses avant la crise sanitaire, notamment les flux transfrontaliers à destination de l'Emilie ou de Rome.

Santé : Un Noel prudent à Superbia

Comme ses voisins européens, France et Italie en tete, les Iles-Romanes ont du faire face à la seconde vague de l'épidémie de Covid19 durant les mois d'octobre et de novembre. Le gouvernement Rivere avait du mettre en place un couvre feu à 22 heures et des restrictions de déplacement entre régions, ainsi que des mesures sévères (semi confinement, fermeture des bars/restaurants, musées, cinémas, salles de sport) dans les territoires les plus touchés, dits "rouges" (à savoir les provinces de Florence, Pise, Livourne et l'agglomération de Superbia, ainsi que les communes limitrophes de la banlieue de Rome).

Alors que le nombre de cas positifs et surtout des hospitalisations refluait significativement depuis la fin novembre, Luca Rivere a annoncé le 1er décembre que les fetes de fin d'année se feraient en petit comité (moins de dix personnes) et que les déplacements resteraient restreints : À partir du lundi 21 décembre, il sera interdit de quitter sa région. En termes de libertés individuelles, c’est un retour en arrière temporaire : actuellement, les Romanais peuvent se déplacer entre les régions si ces dernières ne sont pas en alerte maximale, mais entre le 21 décembre 2020 et le 6 janvier 2021, seuls les déplacements nécessaires seront autorisés, comme pour le travail ou pour motif impérieux, avec une attestation. Comme en Italie, l'objectif est d'éviter une troisième vague.

Dans cette optique, le pays se prépare à la plus grande campagne de vaccination de son histoire. Toutefois, les autorités restent prudentes : la campagne de vaccination commencera au printemps 2021, mais elles se réservent le droit de demander des précisions et des garanties supplémentaires aux principaux laboratoires, histoire de rassurer la frange de la population encore sceptique face au vaccin. Par ailleurs, comme en Italie, « Les vaccins seront gratuits et non obligatoires», a annoncé la ministre de la santé, Sofia Morgavi. Elle a également précisé que les premiers vaccinés seront le personnel de santé puis les enseignants, policiers, les personnes de plus de 60 ans et les personnes à risque. Le reste de la population (les moins de 50 ans, non à risque) ne devrait être vacciné qu'en dernier lieu. L'acheminement sera géré en coordination avec les régions et les provinces, et le plan prévoit la mise en place de centres de vaccination dans les principaux hopitaux du pays.

Affaires Internationales : Turquie, Libye et Plan de relance

Le ministre des Affaires Etrangères romanais, Laurencio Rodrigues, est en visite en Italie ce lundi 7 décembre où il rencontrera son homologue italien, Luigi di Maio. Au menu, coopération renforcée au sujet de la gestion de la crise sanitaire, réponse diplomatique coordonnée vis à vis de la Turquie (les deux pays sont opposés à de possibles sanctions, notamment Superbia, qui a des intérets géostratégiques importants en Turquie), en vue du sommet européen de jeudi. Le cas de la Libye sera également évoqué.

Un programme de coopération stratégique militaire a également été annoncé, ainsi que plusieurs investissements économiques conséquents, notamment dans l'énergie, l'automobile et la pharmaceutique.

Football : Superbia verra les huitièmes de finale, pas Florence.

l'AS Superbia a validé in extremis son billet pour les huitièmes de finale de la ligue des Champions en s'imposant contre la Lazio de Rome sur le score de 3 à 2, avec un but dans le temps additionnel de sa jeune pépite Matthia Viviano.

Dans le groupe A, l'AC Florentina n'a pas eu cette chance. Après leur défaite 1-0 contre l'Atlético Madrid, les Albirubios devront se contenter de l'Europa League. Une compétition qui réussit plutôt bien au club toscan, vainqueur en 2008 et finaliste en 2015.

Bedal a écrit:

la campagne de vaccination commencera au printemps 2021, mais elles se réservent le droit de demander des précisions et des garanties supplémentaires aux principaux laboratoires, histoire de rassurer la frange de la population encore sceptique face au vaccin.

Dans notre monde réel, les fabricants de vaccins sont extrêmement prudents quant à l'utilité de leurs produits anti-Covid (un vaccin efficace à 70%, ou même à 95%, ça veut dire quoi, concrètement ?) et tout aussi discrets sur les effets secondaires, qu'ils ne connaissent pas, parce qu'ils n'ont pas pu tester sur le long terme. Si par malheur ces effets secondaires sont pires que prévu, la deuxième moitié de l'année 2021 risque d'être assez rock'n'roll... À titre personnel je pense qu'elle le sera de toute façon, mais les polémiques concernant les vaccins risquent d'aggraver les choses.

Au Mnar, le roi Andreas se prépare à une nouvelle vague d'hostilité internationale contre son pays. Le pire n'est jamais sûr, mais Andreas sait que les cybersophontes (dont, en tant que cyberlord, il est censé être l'un des chefs), seront accusés d'être responsables de la catastrophe. Certains faiseurs d'opinion leur prêtent en effet le plan machiavélique de vouloir exterminer l'humanité (sauf les cyberlords et leurs serviteurs) pour la remplacer par des robots.

La Terre tout entière serait alors peuplée de quelques milliers d'êtres humains, à savoir les cyberlords et leur entourage, régnant sur une planète en grande partie rendue aux plantes et aux animaux, débarrassée des milliards de bipèdes surnuméraires qui la polluent, détruisent l'environnement et épuisent les ressources naturelles...

Selon ces complotistes, le Covid aurait été créé dans des laboratoires secrets, au Mnar ou à Hyagansis (avec des exilés mnarésiens comme cobayes) et disséminé en Chine par des agents des cybersophontes. Les cybersophontes, c'est bien connu, ont des agents de toutes nationalités qui travaillent pour eux... Un certain Hottod Wirdentász, par exemple...

Avant Wirdentász, il y a eu Zhaem Klimen, un Aneuvien qui a vendu aux cybersophontes les secrets de fabrication des scanners médicaux fabriqués par l'entreprise aneuvienne pour laquelle il travaillait, et qui maintenant vit tranquillement avec une gynoïde de charme à Hyltendale, où il tient un restaurant.

Les vaccins, au lieu de guérir du Covid, aggraveraient la pandémie, car des agents travaillant pour les cybersophontes auraient (d'après les complotistes) infiltré les grands laboratoires pharmaceutiques du monde entier.

Tout cela n'arrange pas les affaires de Sofia Briccone, bien sûr, car elle est, de fait sinon officiellement, devenue Mme Wirdentász ! Et certains Romanais n'ont pas manqué de s'apercevoir que le résultat de son incarcération au Mnar, incarcération qui a tout l'air d'avoir été bidonnée (elle était serveuse dans une auberge, et elle ose dire que cela comptait comme une peine de prison) et dont le résultat concret a été d'obliger papa Briccone à vendre une partie de son entreprise à un prête-nom du Mnar (encore un !), permettant ainsi au Mnar d'avoir accès aux secrets technologiques de l'entreprise...

Les Américains n'ont pas trouvé drôle que les copains américains de Sofia fassent réellement leur dix ans de prison, et ils ont lancé un mandat d'arrêt contre Sofia, qu'ils suspectent d'avoir dénoncé ses complices en échange d'un traitement de faveur.

D'ailleurs, pour la CIA, l'affaire ressemble à un coup monté. Une dizaine de jeunes idiots ont trouvé amusant de brûler en public un portrait du roi Andreas, ils se sont fait prendre et condamner à dix ans de prison. Depuis lors, les autorités mnarésiennes essaient de les échanger contre la levée des sanctions prises contre le Mnar, mais les autorités américaines refusent de céder... Comme par hasard, la seule non-américaine de l'équipe est vite libérée et devient ensuite la compagne d'un Moschteinien travaillant pour Yohannès Ken, un homme d'affaires mnarésien impliqué dans toutes les magouilles des cybersophontes...

Sofia Briccone risque de ne pas pouvoir rentrer aux Îles Romanes avant longtemps...

Le complotisme sauce mnaresienne c'est très drôle
En plus c'est tout à fait crédible qu'il existe de telles theories du complot au vu de la réputation du Mnar...

Quid de la troisième vague de covid19 sur les Îles Romanes et à Superbia ?