- Mardikhouran a écrit:
- La flexion (grammaticale) s'oppose à la dérivation (lexicale).
Compris-saisi : on a
qbob ("peur", chez moi),
qbobev (circonstanciel) est une flexion de
qbob,
qbobon (peureux) est une dérivation lexicale,
qbobes (apeurer) en est une autre.
Toutefois, il peut arriver que -
en soit les deux (il transforme un nom en adjectif ou en verbe). Y a, par exemple
anym (âme) qui fait
anymen au génitif, mais
anymen est aussi la traduction du verbe "animer". Le verbe est donc l'homonyme du génitif du nom*. Un exemple avec un adjectif tiré d'un nom :
àxen (axial), pris de
àx (axe). On aura :
rotad àxen = pivotement d'axe (c'est l'axe qui pivote)
àxen rotad = pivotement axial (selon un axe).
Cependant, pas mal d'adjectifs en -
en ont été transformés et on changé pour une dérivation en -
on. Toutefois, certains restent, comme
bùnezen, non pas en concurrence avec
bùnezon, car le sens n'est pas le même :
bùnezen læsqad = enquête criminelle
bùnezon gæsad = tentative criminelle.
*
Au singulier, du moins. Au pluriel, ça change : anymene = d'âmes, or anymme = vous animez._________________
- Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.