... reprendre tous les termes existant en dibadien, je me suis penché sur la question et voici ce que c'a donné en aneuvien.
Tout d'abord, un petit rappel de deux traductions possibles (en fin d'intervention) du mot "certain":
là. mais il y en a une troisième; quand une personne est certaine de sa déclaration, on dit effectivement "terád"
1, mais quand c'est un fait dont on est sûr qu'il va arriver, on dit "terán"
1 (l'adverbe "certainement" se dit d'ailleurs "teránas"2). Maintenant, l'aneuvien, tout comme le français, maîtrise assez mal les nuances des ordres de probabilités, surtout quand il s'agit des antonymes (contraires). Ainsi,
certain n'est pas le contraire d'
incertain, mais d'
impossible (ou d'improbable); en aneuvien, on trouve le même écueuil ; voyons tout ça avec un tableau:
impossible | improbable | incertain | possible | probable | certain |
elipòtendar | elikàraṅdar | eliterán | pòtendar | kàraṅdar | terán |
(eli)pòtendar vient de pòten (pouvoir);
(eli)kàraṅdar vient de kàn (pouvoir, au sens de probabilité).
On notera que, comme en français, eliterán (incertain) et kàraṅdar (probable) sont synonymes, mais le premier met l'accent sur son côté négatif (pas certain) alors que le second, au contraire, met l'accent sur la possibilité d'avoir lieu.
1
De terá+dù et terà+ant.2
Mais "probablement" ne se dit pas kàraṅdaras mais kàraṅdas.