En matière de conjugaisons imaginaires, j'ai fait quelques belles rencontres, comme l'amplifiant, en gelota qui, dans une phrase où la proposition principale était au passé, représentait un passé antérieur dans la subordonnée, et à l'inverse, un futur postérieur, si le verbe de la principale était au futur. Jette un œil par là, ça peut t'inspirer. En ce qui me concerne, en aneuvien, j'ai créé deux temps utilisables dans des récits de voyages... dans le temps : le futur-passé, et, plus récemment, le passé-futur. En thub, j'ai éclaté à la fois le conditionnel et le subjonctif en trois modes : l'éventuel, l'émotionnel et le volitif ; ce dernier étant, contrairement à son homologue espérantiste, tout à fait distinct de l'impératif. Jette aussi un œil sur la conjugaison elkanne : inflexible : constituée UNIQUEMENT de particule. La page où j'ai évoqué l'éventuel est une grande page généraliste sur les aspects de conjugaisons dans un paquet de langues : je t'invite à la lire.
La conjugaison volapüke se fait par affixes, pour tout : préfixe pour le temps, suffixe pour le mode (sauf l'indicatif), et pour les personnes (sauf à l'indicatif). Oui : la conjugaison volapüke est à la personne, mais c'est hypersimple : ce n'est que le pronom personnel qu'on colle juste derrière le radical, le mode (différent de l'indicatif) est collé derrière : binolsöd = soyez. Le sambahsa, le psolat, le kotava et l'interlingua (entre autres) ont aussi des conjugaisons à la personne.
Pour des conjugaisons "de bloc" (invariables pour un temps & un mode donné*), tu as, par exemple, l'elko (déjà cité), le mundezo, l'espéranto, l'ido et l'uropi. Le ‹omunleng a la particularité de donner le choix entre les deux types : original.
Liste non exhaustive, 'videmment. Consulte Idéopédia : certaines idéolangues sont bien documentées (mais d'autres un peu moins).
*Comme pour le subjonctif et le participe aneuviens, sinon, c'est au nombre. Au conditionnel, ça dépend.
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- Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.