Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Des mots à-postériori Lun 14 Mar 2016 - 19:33 | |
| ... je voudrais bien causer avec vous. Non seulement les mots présents dans les langues à-postériori et les langues mixtes, mais également les différents types de mots à-postériori, car je suis convaincu qu'on ne peut pas les ranger tous dans l'mêm'... tiroir ! - Il y a, bien sûr, des mots très limpides, n'ayant subi que peu de transformation (voir pas du tout) depuis une ou plusieurs langues naturelles, et on peut citer
birdo, central, comfort, diamànt et d'autres mots dans la même veine. Les LAI (à vocation internationale, rappelons-le) sont friandes de ce genre de mots, facilement reconnaissables.
- Mais ce sont loin d'être les seuls, et dans des langues comme le volapük (LAI à-postériori) ou l'aneuvien (persolangue mixte), certains mots sont plus difficilement reconnaissables, comme neif (de l'anglais knife, pour le couteau), ou bien kalh (du français "cal" pour le cor... au pied). On pourrait aussi avoir, dans l'algardien fa (5), une parenté avec le suédois fem ? Qu'en penses-tu, Bedal ?
- Et on continue avec une spécialité que se sont partagée l'elko et l'aneuvien (mais y en a sans doute d'autres !), je veux parler des mots issus de noms propres, mais les autres langues ne sont pas en reste, y compris les langues naturelles comme le français où on trouve "poubelle, montgolfière, vespasienne". Dans les deux idéolangues citées, on peut voir des noms propres dans plus de la moitié des mots elkans, on trouve en aneuvien lhemtel (arbalète, de Wilhelm Tell), lugoch (vampire, de Bela Lugosi), zhùlnad (cascade, de Rémy Julienne)... Qui oserait prétendre que ces mots ne sont pas à-postériori, puisqu'ils ont été pompés à des personnages ou des divinités, comme la clé RAN (ciel), venant de VRANVS, lui-même de Οὐρανός.
- Il y a aussi des à-postériori par agglutination et/ou racines métissées, un peu à l'instar du français "thermonucléaire". Ce type d'agglutination métissée est une marque de fabrique de l'uropi (liam, mand), mais on trouve aussi quelques mots aneuviens comme hrupid (bruit) taillés sur le même modèle.
- Et pis, y a les à-postériori "improbables" : ils partent bien d'une racine ou d'un mot existant, mais ils ont été tellement charcutés, bringuebalés, retournés, pipés, qu'on n'en reconnait plus du tout l'origine. La transformation est encore plus radicale que pour les mots volapük. L'aneuvien s'est fait une spécialité dans le domaine, avec dos pour "acide", une toupie depuis sop (base), pris lui-même de l'anglais soap (savon). D'autres mots, sûr ! D'autres langues peut-être ? Pourquoi pas ?
_________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Mer 27 Mar 2024 - 22:36, édité 1 fois | |
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Invité Invité
| Sujet: bonne refléxion Dim 27 Mar 2016 - 15:26 | |
| 2ème point:certains mots en Nûraën sont aisément reconnaissable "Faz" pour "face" ou "Zûmmer" pour été dans la même langue ... ou "Madh" :mère dans la langue d'Anoev ressemblant au "mother" en anglais ou "Koepel" pour couple
3ème point:dans le mot Tûfftrûmmûr: perturbateur de l'ombre (issu du début de mon nom de famille "Tuff" signifiant :perturbateur ou semeur de zizanie et de l'association du mot Bûmmûr :ombre)ont retrouve a moins que je me trompe , une association d'un nom a un mot pour créé un nom de personnage . a savoir que Tûfftrûmmûr dans mes légendes est le dieu des enfers et de la mort
4ème point:Phollaxeurassa mon surnom est une agglutination de deux mots :Phollixë (en Nöurchöeusso :maître) et de Axëurassaïr (en Nöurchöeusso songe tourmentée ... soit cauchemar)
5ème point :en effet il y a des mots qu'ont forment et qu'au fur et a mesure des années , évolue jusqu'à donner un mot dont la difficulté de retrouver la racine est très présente. (comme pour le "Raïssim" en Nöurchöeusso découlant du mot "Rîz" :voyage issu du mot allemand "reise") |
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