- Kotava a écrit:
- En sachant que le kotava possède plusieurs "et" distincts:
Le Kotava est vraiment précis dans tous les aspects de sa grammaire...
Le klingon a une stratégie diamétralement opposée puisqu'on trouve au final peu de conjonctions :
'ej ou
qoj permettent de relier deux phrases (je mange
et/ou je bois)
je ou
joq permettent de relier deux mots (la femme
et/ou l'homme)
Il n'y a -à ma connaissance- pas de moyen d'exprimer directement le "ni...ni" français, il faudrait passer par une phrase du type "il et il ne mange pas". Les mots que l'on traduit par et ou ou ne sont d'ailleurs pas distingués en klingon, tout comme "mais", "cependant" "quoique", "même si" "pourtant" dont la traduction directe est
'a ou
'ach.
Certaines autres conjonctions pourraient se traduire par des adverbes tel que "par la suite/puis" que l'on traduirait par
ghIq. D'autres, tel que "parce que/car" se traduisent par des suffixes, -
mo' en l’occurrence.
En svakâramtra j'en utilise un peu plus :
Āt /dzan/ār : se traduisent tous par "et", dzan est toujours placé en position de postposition et relie deux noms, āt relie les phrases et ār les adjectifs.
Aurb/Likan : mais, souvent placés en tête de phrase
Ye : ou, placé en position de postposition
Vakīr/pāsar/arā : donc, par conséquent
tshan/tsān/tshān/tsan/tsṇ : Car
Vās : en effet
Tauǵ : alors, utilisé notamment avec le conditionel pour coordoner deux propositions. Cela n’a cependant rien d’obligatoire, son utilisation avec le conditionel permet juste de renforcer le lien unissant deux actions.
Tauǵ peut aussi être utilisé pour ouvrir la conversation :
Tauǵ, āskans pyūras khú? “Donc, tu aime les chevaux?”
Man...dás : d’un côté…d’un autre (tiré du grec men...dé)
Ne… dásne : ni...ni