Ordre Head First/Last et POO

L'ordre Head First met le déterminé avant le déterminant :
>> jambes (de) Véro
L'ordre Head Last met le déterminant avant le déterminé :
>> Véro's jambes (à la sauce inglich)
L'ordre utilisé classiquement en POO (prog orientée objet) met l'élément principal, le + englobant par devant :
>> Véro.jambes

A prime vue, la POO et le Head Last, c'est la même chose, et sont à l'inverse du Head First.
Mais si on complique un peu avec la phrase : les belles jambes de Véro (merci pour elle), on obtient alors 3 ordres différents :
HF : Jambes belles (de) Véro --- ((jambes)belles)Véro
HL : Véro's belles jambes --- Véro(belles(jambes))
POO : Véro.jambes.belles

Pourquoi cette distinction entre HL et POO à ce niveau ?
Qu'est-ce que j'ai loupé ?
L'élément primordial englobant n'est pas lié aux histoires de déterminant/déterminé ? Confondrais-je ces notions ?

 

Pour la POO, il faut raisonner souvent ainsi :
C'est Véro qui a des jambes, des jambes qui ont la propriété d'être belle(s).

Ou bien à l'envers :
Belles est un morceau de (caractéristique de) jambes
Jambes sont des morceaux (du corps) de Véro

 

Pour qqun qui a l'habitude de la POO, cet ordre devient en soi naturel. Mais il ne semble pas être lié à la notion de déterminant/déterminé mais bcp plus proche de la notion fonctionnelle.

L'objet à gauche est tjrs plus englobant que celui qui est à droite.
En simplifiant, l'objet à gauche contient toujours l'objet à droite de lui.
Un peu comme un dossier qui contient un autre dossier etc.

Je reprends un exemple simple issu du VBA :
>> sheets("feuil1").cells(2,3).font.size=24
Exemple qu'on peut "javatiser" en :
>> sheets("feuil1").cells(2,3).font.setSize(24)
Et qu'on aussi éventuellement noter :
>> sheets("feuil1").cells(2,3).font.size.setValue(24)

Traduction en clair :
La feuille "feuil1" contient une cellule ligne 2 colonne 3 qui content en elle une police qui content en elle une taille qui est de 24 points.
Ou autrement dit :
La taille de la police de la cellule ligne 2 colonne 3 de la feuille feuil1 vaut 24

 

Alain>voiture>fauteuil>rouge reste facilement compréhensible. Ici c'est le fauteuil rouge de la voiture d'Alain.
Et pourquoi vouloir avec des sujets et des verbes ?
Certaines langues fonctionnent par juxtaposition de petites phrases :
Il est venu manger --> il est venu, il a mangé

 

Dans une séquence d'action, la notion déterminant-déterminé devient secondaire
La détermination n'est qu'une relation parmi d'autres...

En analyse et qd on frôle l'IA, on présente souvent les relations suivantes :
- Parent-Enfant : Mamifère-Chat
- Tout-partie : Corps-Bras
- Entité-Propriété : Maison-Grande
- et enfin lien autre : Bd-Dessinateur

On ajoute aussi les opérateurs :
- ET
- OU
- OU Exclusif
- NON
- IMPlique
- SEQuence
- PARallèle

Donc toute relation peut se décrire par au moins 4 paramètres :
Objet1 - Objet2 - Type de relation - Valuation de la relation

 

Ma recherche (un bien grand mot ) est de minimaliser les grammaires et d'en trouver les squelettes. Après, j'ajoute les muscles, la chair, la peau, et enfin les vêtements (et encore )...

Je m'amuse à trouver ce qui peut exister sous le capot de la voiture, les concepts et leurs relations. Peu m'importent les mots, les verbes, les adjectifs etc. Je tente de descendre au plus basique de la conception du sens.

Je sais très bien que ce type de langue n'est pas humaine, pas exploitable par la plupart des terriens de cette basse terre. Avec des tas d'implicites, de connaissance de l'environnement, les locuteurs arrivent à compléter le message, comme en japonais, par exemple.
En parlant de ça, dans un animé, en hiver, l'un des protagonistes dit tout simplement "yuki" (neige) aux 1ers flocons, là où un francophone se sentira obliger de dire "il neige" ou "tiens, il neige".
Un grand classique est : je vous paye le restau. Pris au pied de la lettre, le locuteur est très riche puisqu'il peut acheter le restau lui-même. La véritable phrase serait : je vous paye un repas au restau.