Je crée chaque fois que possible mes propres mots français pour décrire des classes grammaticales, des phénomènes syntaxiques ou lexicaux etc.
Cela m'évite effectivement de confondre un phénomène grammatical, syntaxique ou lexical d'une langue naturelle (ou d'une autre langue construite) tant que je n'ai pas une idée claire de ce que le phénomène dans la langue que je construis.
Le rémaï est ma langue la plus avancée, et elle n'a jamais été avare d'énormes surprises, assorties d'une montagne de vocabulaires ou d'expressions que l'on retrouve dans les langues naturelles, qui prouvent que le mécanisme identifié est valide, c'est à dire est capable de permettre à ma langue construite de mieux épouser le fil de la pensée, ou de l'épouser tout court quand je tombe sur une lacune.
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Par ailleurs le vocabulaire linguistique français (anglais, latin etc.) a le même problème que n'importe quel mot : il peut facilement confondre plusieurs emplois qui, en contexte, n'ont pas le même sens. A la traduction du français vers l'anglais, de l'anglais vers le latin etc., les divergences de signification deviennent flagrantes, et quand on doit construire une langue, c'est comme paver sa route de pierres super glissantes que de s'appuyer sur des notions clés équivoques...