Bonjour Mesdames et Messieurs, je suis nouveau sur ce site (en fait auparavant je ne communiquais que par message à d'autres atelieristes), et je pense qu'il est temps que je dévoile au grand jour mon idéolangue qu'est le sprante (
Sprâht en sprante, prononcez /spʀaa˜t/).
Pour la petite histoire, je l'avais commencée il y a un an à peu près, pour une de mes histoires, qui se déroulait sur le continent inconnu du Pantadrare (
Pâtadrare), où vivait selon l'intrigue des dragons.
Au fil du temps, je me suis désintéressé de l'histoire, et ai commencé à m'intéresser de plus en plus à la langue que j'avais commencé à créer pour les habitants du Jotarke (
Qotarke).
Mais bon, j'ai fini par me désinterressé à la langue, avant de découvrir ce site*, et j'ai recommencé le sprante B)
Orthographe et prononciationLe sprante s'écrit à peu près comme il se prononce et vice-versa.
A [a] - Â [a˜] - AA [a:] - AE [ɑ:] - ÂH [aa˜]
B [b]
C [s] (devant E (et dérivés), I (et dérivés) et Y) [k] (devant les autres lettres)
Ç [ts] (quand C ferait [k]) [s] (dans les autres cas)
D [d]
E [ɛ] - Ê [ɛ̃] - EA [ɛ:] - EE [e:] - ÊH [ɛɛ̃]
F [f]
G [g]
H (forme des plurigrammes)
I [ i] - IE [i:]
K [k]
L [l]
M [m]
N [n] - HN [ɲ]
O [ɔ] - Ô [ɔ̃] - ÔH [ɔɔ̃]
OA [ɔ:]
OE [o:]
Q [ʒ]-[k]
QU [k] (quand C ferait [s], n'existe pas devant Y)
R [ʀ]
S [s] - SC [ʃ] - HSC [ç]
U [u]-[w] - UE [u:]
UH [ø]-[œ]
V [v]
Y [j]
Z [z] - ZC [ʒ]
Règle : quand deux voyelles se suivent sans être dans le même mot, la première voyelle tombe pour devenir un apostrophe (exemple : Stae estuél → Sta'estuél (= bonjour))
Règle : si un mot se termine par une voyelle prononcée [(ə)], et que le mot suivant commence par une voyelle, la voyelle-shwa est remplacée par un apostrophe.
Les voyelles peuvent porter un accent grave quand cet accent remplace un ancien B ou V, qui ne subsistent en sprante que lorsqu'ils ne sont pas en contact immédiat avec une voyelle (et encore).
L'accent tonique :- Mot finissant par un son voyelle, les sons [ʃ], [s], [n], [m], [l], [f] : accent sur l'avant-dernière syllabe.
- Mot finissant par un son autre que [ʃ], [s], [n], [m], [l], [f] : accent sur la dernière syllabe.
- Exceptions, de la plus importante à la moins importante :
- Si le mot se termine par une voyelle avec un accent grave, l'accent est sur la syllabe de cette voyelle.
- S'il y a une voyelle longue, l'accent est sur celle-ci.
- S'il y a une diphtongue, l'accent est sur celle-ci.
- Irrégularité : on peut alors apposer un accent aigu à la voyelle de la syllabe concernée.
Quelques mots :D
Dinozoar [di.no.zɔ:ʀ] n : dinosaure (nom scientifique) (voir « Riboal » et « Vistus »).
E
È [ɛ] pr : il, elle (non humain) (sujet).
Du présprante « Eb », issu du bas pentadrarien du sud « Eve », lui-même du pentadrarien standard « Evi », ancien mot pour « chose », « truc », remplacé en bas pentadrarien du sud par « Shon », qui donna « Scuh » en sprante.
Rq : les pronoms personnels sujets prennent toujours une majuscule.
Èaga [eʲ.'ɑ.gə] n : bovin.
Du pentadrarien « Ebakà » [e.'ba.ka], avec une forme archaïque « Esvaca », lui-même semblant avoir une origine latine.
Eq [eʒ] (devant consonne sonore et autres) [ek] (devant consonne sourde) pr : je (sujet).
Du pentadrarien, lui-même de plusieurs successions de mots à racine indo-européenne.
Rq : les pronoms personnels sujets prennent toujours une majuscule.
Estú [ɛs.'tu] n : soleil.
Issu du pentadrarien, lui-même de différentes successions de mots à racine indo-européene.
Estuél [ɛs.'twɛl] n : jour, journée.
« Sta'estuél ! » (= bonjour)
De « Estu », avec le suffixe « -el ».
F
Fivette [fi.'vɛt.t(ə)] : renarde
H
He [e] : le, la (non humain) (accusatif).
De « Eb » (voir « È »), qui a donné un accusatif copié sur celui de « Ie ».
Hi [i] : le, la (humain) (accusatif).
(voir « Ie »).
Rq : les pronoms personnels sujets prennent toujours une majuscule.
Hscuh [ʃø] n : chose, machin, bidule, babiole.
Du bapensu « Hson », ayant remplacé le classique « Evi » qui donna « È » en sprante.
I
Ie [i:] pr : il, elle (humain) (sujet).
Du présprante « Hí », lui-même du bapensu « Hii »/« Hie », qui a donné « He » en Onume (voir « Hi » et « He »).
K
Klásoli ['klɑ.so.li] np : klassolien.
Du klassolien « Klasœyur », sprantisé.
M
Ma [mɑ] nb : zéro
Le mot existait déjà en pentadrarien commun avec le même sens.
Muhporg [mø.'pɔʀg] n : jeu, amusement**
N
O
Onúm [o.'num] np : onume.
De l'onume « Onum » [o.'nym], sprantisé.
P
Àe [ɑʲ.'e] vt : avoir, posséder
Pâtadrare [pɑ̃.tɑ.'dʀɑ.ʀ(ə)] np : Pantadrare
Q
Qotarke [ʒo.'taʀ.k(ə)] np : Jotarke.
R
Riboal [ʀi.'bɔ:l] n : dinosaure (par extension : reptile préhistorique) (nom usuel pour les grands reptiles préhistoriques) (voir « Dinozoar » et « Vistus »).***
S
Sprâht np : sprante.
Stae [stɑ:] adj : heureux, bon.
T
U
U [ə] art : un, des.
Rq : On omet souvent « U » dans le langage courant.
Rq 2 : « U » devient « Ud' » devant un qualifié commençant par une voyelle.
Ex. : u sieman – ud'ekoe
Ud' [əz] voir « U ».
V
Vistus ['vis.tus] n : dinosaure (par extension : reptile préhistorique) (nom usuel pour les petits reptiles préhistoriques) (voir « Dinozoar » et « Riboal »).
Vuhr [vœʀ] vt : prendre un repas.
Du bapensu « Zer », apparenté au pentadrarien « Zoh », qui a donné « Zwu ».
Vuhré [vø.'ʀe] n : repas.
De « Vehr », avec le suffixe « -é ».
Vi [vi] : sang.
Y
Yúfuhna ['ju.fə.ˌɲa] n : youfeugne (plat de viandes grillées aux épices accompagné de fruits sucrés
(personnellement je n'y ai jamais goûté)).
Du hreki « 'ufun'a ».
Z
Zwu [su:] vt : manger.
Du pentadrarien « Zoh », qui s'est diphtongué et a pris la forme « Zuo », qui est ensuite devenu la forme actuelle du verbe (voir « Vehr »).
* Le Créateur de l'aneuvien m'a aussi bien soutenu ** Congratulations à ceux qui connaissent la référence *** Là aussi merci à Anoev pour son aide