| Syntaxe et propositions subordonnées | |
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+5Velonzio Noeudefée SATIGNAC Vilko Nemszev Anoev 9 participants |
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Auteur | Message |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 10:03 | |
| - Nemszev a écrit:
- Ce garçon a peur du chien, qui est assis là-bas.
Garçon lieu là chien être-assis a-peur. Olos burum tha khovar ehkama sihtome. Là, je dois admettre que je n'ai pas trop compris la phrase, et son découpage m'a laissé perplexe. Qui est assis? à mon avis, c'est le chien Qui est là-bas? à mon avis, pareil ; or selon le découpage, il semblerait que ce soit le garçon. Qui a peur? à mon avis: le garçon ; or le découpage laisse plutôt penser au chien. On a donc Ce garçon a peur du chien qui est assis là-bas. Sans virgule, c'est limpide on voit tout de suite qui a peur et qui est assis. Sinon: Ce garçon, qui est assis là-bas, a peur du chien. la position de la proposition subordonnée relative donne exactement, je pense, le sens de la phrase, avec ou sans virgules (mais j'pense que c'est mieux avec). En anv, ça donnerait 1) Æt dak • qbobev àt hœndev qua • sedjan daar. 2) Æt dak, qua • sedjan daar, • qbobev àt hœndev. Bon, y a d'autres possibilités, comme Ce garçon qui est assis a peur du chien là-bas. ( Æt dak qua • sedjan • qbobev àt hœndev daar). | |
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Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 11:28 | |
| J'ai essayé de faire une subordonnée sans marque, mais je crois qu'elle est effectivement ambiguë. En plus il y a une erreur... La structure de base est [complément de lieu/temps] O S V.
Donc ici, on aurait: [chien (qui) lieu là être-assis] garçon a-peur. Khovar (quelque chose) burum tha ehkama olos sihtome.
Ou alors, on peut faire une simple anaphore: Burum tha khovar ehkama, olos ikhe sihtome.
Il faudrait aussi faire la différence entre: - Le garçon a peur du chien qui est assis là-bas. - Le garçon a peur que le chien soit assis là-bas. Il faudrait peut-être utiliser une sorte de particule irréelle. _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 12:28 | |
| - Nemszev a écrit:
- - Le garçon a peur que le chien soit assis là-bas.
Il faudrait peut-être utiliser une sorte de particule irréelle. Je n'avais pas pensé à ça, bloqué que j'étais dans les subordonnées relatives, or le titre de ce nouveau fil (de mon initiative, en plus ) n'exclut pas les conjonctives. Or celle-ci est pas mal: elle me permet de caser un subjonctif: Àt dak • qbobon tep àt hœnd er sedjan daar. | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 13:58 | |
| - Nemszev a écrit:
- Il faudrait aussi faire la différence entre:
- Le garçon a peur du chien qui est assis là-bas. - Le garçon a peur que le chien soit assis là-bas. Il faudrait peut-être utiliser une sorte de particule irréelle. En espéranto, on utiliserait l'indicatif pour la première phrase, et le fictif (conditionnel) pour la seconde... Si ça peut vous aider. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 18:43 | |
| - Citation :
Il faudrait aussi faire la différence entre: - Le garçon a peur du chien qui est assis là-bas. - Le garçon a peur que le chien soit assis là-bas. Très intéressantes ces deux phrases quand on veut avoir un système pseudo-simple, comme le propose Nemszev... Peut-être comme solution pourrait-on dire que les adjectifs viennent avant leur complément tandis que les verbes viennent après le sujet, donc dans la première phrase, "assis là bas" serait traité comme un complément de chien tandis que dans la deuxième, c'est en quelque sorte "chien" qui complèterait le verbe ? Mais ça bloque dans le sens où toute les syntaxe peut-être à refaire... Personnellement, en Esséntheam (qui s'efforce de ne pas utiliser les fioritures que sont les subordonnants, pronoms relatifs et autres bizarreries...) je traduirais bien comme ceci : -Emia etdúteres lopultalé soteinélyen ([peur] / [garçon]-relatif / [chien]-passif / descriptif-démonstratif lointain-[lieu]-locatif) -Emia etdúteres toteinélyeneié loputlales ([peur] / [garçon]-relatif / séparatif-démonstratif lointain-[lieu]-locatif-prédicatif-passif) Les deux "cas" que sont le descriptif et le séparatif sont des mutations initiales qui montrent une relation de liaison ou de définition entre les deux mots, il existe aussi un "ligatif/liant" qui marque que deux mots sont sur le même plan. Dans la deuxième phrase, on doit mettre les trois suffixes -lyen-ei-é, dans cet ordre précis obligatoirement. En effet, le premier indique la situation spatiale sans mouvement (et ne change pas dans les deux phrases) mais en mettant prédicatif puis passif on indique que la phrase de premier niveau (la peur du garçon) a pour complément le mot au passif, qui est aussi prédicat d'une phrase de second niveau (le chien)... C'est un peu tordu puisque les deux phrases sont imbriquées, mais en même temps, les mutations initiales aident à séparer les groupes. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 20:40 | |
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Dernière édition par lsd le Ven 5 Juil 2013 - 23:28, édité 1 fois |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 20:46 | |
| - Citation :
- Il faudrait aussi faire la différence entre:
- Le garçon a peur du chien qui est assis là-bas. - Le garçon a peur que le chien soit assis là-bas. En fait, je crois que la seconde phrase veut dire: l e garçon a peur de la possible assise (séance?) là-bas du chien. La phrase ne dit pas qu'il a peur du chien, mais du fait probable qu'il soit assis là-bas. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 20:50 | |
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Dernière édition par lsd le Ven 5 Juil 2013 - 23:28, édité 1 fois |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 23:04 | |
| - Citation :
- Il faudrait aussi faire la différence entre:
- Le garçon a peur du chien qui est assis là-bas. - Le garçon a peur que le chien soit assis là-bas. En Kotava, on dirait, je pense : - Le garçon a peur du chien qui est assis là-bas.Velik va banlize debanyes vakol vuderVelik | va banlize debanyes vakol | vuder
velik = garçon/fille va = prép. de compl. d'objet banlize = là-bas, en cet endroit-là (adv.) debanyes = qui est assis (participe présent simple) vakol = chien vuder = il a peur de (v. tr. 3e pers. sing présent indicatif))- Le garçon a peur que le chien soit assis là-bas.Velik kivar da vakol banlize debanyerVelik | kivar da | vakol | banlize debanyer
velik = garçon/fille kivar = craindre, avoir peur que, redouter que (v. tr. 3e pers. sing présent indicatif) da = conj. de subordination banlize = là-bas, en cet endroit-là (adv.) vakol = chien debanyer = il est assis (v. intr. 3e pers. sing présent indicatif))Dans le deuxième exemple, difficile de ne pas passer par une subordonnée. |
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Vilko
Messages : 3561 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 7 Nov 2011 - 23:34 | |
| En saiwosh : Le garçon a peur du chien qui est assis là-bas. Chapshawi kwas kamoks amat yao.garçon avoir-peur chien être-assis là-basLe garçon a peur que le chien soit assis là-bas. Chapshawi kwas okta kamoks amat yao.garçon avoir-peur cette-chose chien être-assis là-basOkta (abréviation de ok ikta, "cette chose") est l'équivalent du français "que" . On pourrait traduire chapshawi kwas okta kamoks amat yao par : Le garçon a peur de cette chose : que le chien soit assis là-bas. - Sab a écrit:
- Dans le deuxième exemple, difficile de ne pas passer par une subordonnée.
En saiwosh okta introduit une subordonnée, mais dans l'esprit d'un locuteur du saiwosh qui analyserait la phrase, ce serait plutôt une juxtaposition : chapshawi kwas okta / le garçon a peur de cette chose kamoks amat yao / le chien est assis là-bas Les deux-points que l'on mettrait pour séparer les deux membres de phrase en français peuvent-ils être considérés comme introduisant une subordonnée ? Je pense que oui. Français : Je te le dis : il est parti = Je te dis qu'il est parti. Saiwosh : Na owo okta om. Chi ya tlatwa. Je dis cette-chose (à) toi. Récemment lui partir. | |
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SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Ce garçon a peur du chien qui est assis là-bas (en méhien) Mar 16 Avr 2013 - 0:09 | |
| - Nemszev a écrit:
- Ce garçon a peur du chien, qui est assis là-bas.
"Garçon lieu là chien être-assis a-peur."
Olos burum tha khovar ehkama sihtome.
Meϑuo pucel'š caṇe viṣe q̆o Sèoio lœcùel. Meϑuo caṇe pucel lœcùel sešeC'est la première version qui traduit ce que je comprend a priori de la phrase, à la première lecture, mais je conçois que l'on peut comprendre selon la deuxième version, où le nominatif de l'adjectif apposé au sujet de la principale lève l'ambiguïté de la relative française ( de quel nom est-elle épithète?)
Dernière édition par SATIGNAC le Lun 20 Aoû 2018 - 23:21, édité 2 fois | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 12:38 | |
| Y a un problème sérieux de syntaxe en aneuvien avec la phrase Il faut rendre à César ce qui lui appartient. Le problème en aneuvien vient que - Dans "ce que" ou "ce qui", "ce" passe à la trappr.
- saṅkœr (appartenir appelle un COD et non un COI : æt ant sankœr Zhaṅs = cette chose appartient à Jean.
Si on traduit mot-à-mot, on a A fàl rotrèv ni Kàjsars qua saṅkœr das. La fin de la phrase ( Kàjsars qua saṅkœr das) laisse supposer que César appartient à quelqu'un ( das). Pour bien faire, pour éviter les confusions, il faudrait que ce qua traduisant "ce qui" ne soit pas derrière un nom. On aurait donc A fàl rotrèv qua saṅkœr das ni Kàjsars, c'est... presque bien, sauf que c'est à la fois pas naturel ( das antéposé) et ambigu : rendre à César ce qui appartient... à qui ? On suppose que c'est à César (verbe rotrèv), mais on n'en est pas si certain que ça. Et si on remplace rotrèv par gèven, là, on est en pleine confusion. En fait, pour s'en sortir vraiment, on n'a pas d'autre choix que : Qua saṅkœr Kàjsars dev cem rotrèv ni = Ce qui appartient à César doit lui être rendu. Justement, là, on peut mettre das à la trappe, puisque César est le seul complément de cette phrase : ni suffit, mais est nécessaire. Imaginez une telle phrase : Qua ere saṅkœr Kàjsars dev cem rotrèv = Ce qui appartenait à César doit être rendu. Rendu à qui ? Aux héritiers, à Rome ? D'où l'importance de la préposition ni. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Mer 7 Sep 2022 - 11:59, édité 1 fois | |
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 13:40 | |
| "Il faut rendre à César ce qui lui appartient" et "ce qui appartient à César doit lui être rendu" sont pour moi équivalente et ont exactement la même signification. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Levas/Alis Référent Actualités
Messages : 603 Date d'inscription : 27/01/2018 Localisation : Banlieue parisienne orientale
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 14:57 | |
| Je suis d'accord avec Velonzio.
On pourrait schématiser cette citation comme suit : Ce [la chose, sujet] - appartenant/qui appartient à César [possédé par César, participe présent/proposition relative + complément d'agent] - à César [à lui-même, COI] - être rendu [infinitif passé, COD] - doit [verbe transitif présent] | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 17:33 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- "Il faut rendre à César ce qui lui appartient" et "ce qui appartient à César doit lui être rendu" sont pour moi équivalente et ont exactement la même signification.
C'est vrai, j'pense aussi ; mais la première phrase est intraduisible TELLE QU'ELLE en aneuvien. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 20:51 | |
| Si tu pouvais inverser : "(il) doit être rendu à César ce qui lui appartient", tu en serais très proche.
Les proverbes comme la poésie se permettent de bien mieux déformer la langue ou fixe de manière figée une expression, du coup les siècles passant, elle prend une patine et tournure particulière comme "Un bon tiens vaut mieux que deux tu l'auras" "Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse" "Il ne faut pas mettre la charrue avant/devant les boeufs" "Le monde va à l'envers" (tient sur la tête en allemand) "Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué (avant que de l'avoir tué)"
Si tu regardes les proverbes équivalents dans d'autre langue, il ne sont pas traduits littéralement non plus, ce sont des expressions imagées.
Je pense que ce qui compte est de savoir si en aneuvien, cela peut passer pour une formule toute faite ou non ? Après tout l'Aneuf est plus proche de l'Amérique du S ou l'Australie et le proverbe pourrait très bien être fait avec Cortès par exemple.
_________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Vilko
Messages : 3561 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 21:14 | |
| - Anoev a écrit:
- la première phrase est intraduisible TELLE QU'ELLE en aneuvien.
C'est une lacune qu'il convient de réparer d'urgence ! Même une langue aussi minimaliste que le saiwosh y arrive sans problème : Piswe opo kox Kaisal ikta ya towanbesoin rendre à César quoi il possèdeOu bien : Piswe opo kox Kaisal ikta mi ya(il y a) besoin (de) rendre à César quoi à luiOn peut aussi remplacer ikta (équivalent de l'anglais what ; signifie aussi "chose") par okta (abréviation de ok ikta, "cette chose"). Minimalisme ne signifie pas nécessairement rigidité... | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 21:43 | |
| Si c'est bien vrai que l'Aneuf n'est pas exagérément éloigné des côtes chiliennes, l'aneuvien a, malgré quelques emprunts à l'espagnol comme certains mot et le futur du subjonctif, de sacrées différences avec la langue de José-Maria de Heredia : l'accent tonique est en première syllabe, mais c'est vrai que s'il est ailleurs (dans la mesure où la voyelle est courte), l'aneuvien applique une règle castillane : on utilise un diacritique. Sinon, certaines formules toutes faites sont transcrites avec la syntaxe aneuvienne : il pleut des cordes : kabele lizhne (câbles pleuvent) suċar lizhne (poutres pleuvent*). On évite au maximum les pronoms impersonnels : bien sûr, ilssubsistent dans a lizhen (il pleut). a fàl sliyf = il faut dormir. Mais aussi bien pour les premiers exemples (il pleut des cordes) que pour ce qui suit, le pronom impersonnel saute, et la syntaxe s'en déduit : ùt àrqsat mir fàl ni ose = il vous faudra un compas (c'est bientôt la rentrée), qu'on peut tourner en or mir habete ùt àrqsaċ. Si c'est vrai que l'aneuvien a une syntaxe SVO, comme c'est le cas du français, les deux syntaxes ne sont pas identiques pour autant. En aneuvien, seules l'emphase et certaines propositions relatives bousculent le type SVO. Alors qu'en français, les écorchures ne manquent pas, surtout avec les pronoms personnels. Tiens, deux syntaxes différentes en français pour un même type de phrase, pourtant : j'ai pensé à elle je lui ai parlé. En aneuvien, ça donnera : eg dœma ni kas eg lokùta ni kas.C'est la même syntaxe. - Qua cem loot meneràp cem klàras isĕvege:
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement.
* À Lakùr._________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
Dernière édition par Anoev le Mer 7 Sep 2022 - 12:02, édité 1 fois | |
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 23:07 | |
| Qu'en est-il alors de : Qua dev cem rotrèv · qua ere saṅkœr Kàjsars. ? Désolé mon point médian est un peu petit _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 23:27 | |
| - Velonzio Noeudefée a écrit:
- Qua dev cem rotrèv · qua ere saṅkœr Kàjsars. ?
J'verrais : "ce qui doit être rendu est ce qui appartenait à César." _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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SATIGNAC
Messages : 2120 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 23:43 | |
| - Anoev a écrit:
- Y a un problème sérieux de syntaxe en aneuvien avec la phrase
Il faut rendre à César ce qui lui appartient.
Le problème en aneuvien vient que
- Dans "ce que" ou "ce qui", "ce" passe à la trappr.
- saṅkœr (appartenir appelle un COD et non un COI : æt ant sankœr Zhaṅs = cette chose appartient à Jean.
Si on traduit mot-à-mot, on a
A fàl rotrèv ni Kàjsars qua saṅkœr das. La fin de la phrase (Kàjsars qua saṅkœr das) laisse supposer que César appartient à quelqu'un (das).
REDDE CAESARI QVAE EST CAESARISRedagᵫ Cæ̀sarif’s q̆ᵫs Er Cæ̀saru Le nom symbolique de "Cæ̀sar/-u" désigne Tibère ( Tibery Cæ̀sar: TIBERIVS CAESAR) , qui est le troisième des 12 "césars" "[/size]principes & imperatores" de Rome, comme chacun sait. Le " 's" est une enclise de "his" :ce, anaphorique neutre. Le datif est le cas de l'attribution: objet second de Redat < REDDERE , le génitif celui de l'appartenance ( exprimée par une locution "épithète" dans la traduction française traditionnelle " ce qui appartient à César ": his q̆ᵫs Er Cæ̀saru.)[/size] | |
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Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Lun 20 Aoû 2018 - 23:57 | |
| J'ai supprimé le double post du message précédent et essayé de remettre dans le bon ordre les balises de taille et de couleur mais ce n'est pas encore parfait.*** Il me semble que la citation exacte serait - Citation :
- Redde caesari quae sunt caesaris et quae sunt dei deo
Rends à César tout ce qui est à César et (rends) à Dieu tout ce qui est à Dieu.https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_locutions_latines_commen%C3%A7ant_par_R Redde (impératif : rends !) Caesari (datif : à César) Quae (nominatif féminin pluriel : les choses, sous-entendu RES (pluriel) / toutes les choses OMNES) Caesaris (génitif : de César, appartenant à César). ***
Dernière édition par Greenheart le Mar 21 Aoû 2018 - 0:07, édité 1 fois | |
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Kotave
Messages : 1838 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Mar 21 Aoû 2018 - 0:05 | |
| Τὰ Καίσαρος ἀπόδοτε Καίσαρι καὶ τὰ τοῦ θεοῦ τῷ θεῷ. (Les-choses de-César rendez à-César et les-choses du-dieu au-dieu)
En sonnéra : Cel Kæsar od vo Kæsar red jadte æb cel Ellu od Ellus. (à César ce de César en-inversant donnez et à Dieu ce de-Dieu) Ou bien : Cel Kæsar od de cel Kæsar yebüt vidt red jadte æb cel Ellu od de cel Ellu yebüt vidt. (à César ce qui à César revient redonnez et à Dieu ce qui à Dieu revient) | |
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Vilko
Messages : 3561 Date d'inscription : 10/07/2008 Localisation : Neuf-trois
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Mar 21 Aoû 2018 - 21:06 | |
| - Greenheart a écrit:
- Il me semble que la citation exacte serait
- Citation :
- Redde caesari quae sunt caesaris et quae sunt dei deo
Rends à César tout ce qui est à César et (rends) à Dieu tout ce qui est à Dieu. Le "tout" dans la traduction française me semble être un ajout inutile par rapport au texte latin. Pour ma part, j'ai toujours entendu dire : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Soit, en Saiwosh : Kwan opo kox Kaisa ikta tlaks mi Kaisa, pi kox Saxyi ikta tlaks mi Saxyi.S'il-vous-plaît rendre à César chose qui (est) de César, et à Dieu chose qui (est) de Dieu. | |
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Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées Mar 21 Aoû 2018 - 21:24 | |
| Si l'aneuvien veut se rapprocher de la syntaxe d'origine, y faudrait en passer par "il faut rendre ce qui est à César à César, et rendre ce qui est à Dieu à Dieu". Bref, ça donnerait (mais c'est pas l'idéal) : A fàl rotrèv qua • ni Kàjsars ni, ea ep qua • ni Divs ni.C'est fini, Nini. _________________ - Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.
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| Sujet: Re: Syntaxe et propositions subordonnées | |
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| Syntaxe et propositions subordonnées | |
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