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 Silarg

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MessageSujet: Silarg    Silarg     EmptyDim 6 Juil 2008 - 14:28

Bonjour,

Une langue de communication internationale, idée concrétisée et lancée depuis belle lurette maintenant, l'Esperanto en est l'exemple le plus connu.

Mais, annexement, l'écriture (latine) toujours choisie, favorise les Occidentaux et autres peuples qui utilisent déjà cet alphabet.

Vu de chez nous cela nous semble une chose normale voire évidente, mais vu d'un pays où l'écriture utilisée n'est pas la nôtre, cela peut sembler un parti pris qui dans l'esprit de ces Non-Occidentaux n'est pas si "internationalisant" que ça.

Alors pourquoi ne pas aussi ajouter à cette langue construite une écriture elle aussi créée ex nihilo...

C'est bien beau, mais un tel projet rend les choses plus opaques et l'idée n'est pas si éloignée de celle du premier des esperantistes.

J'ai 46 ans et depuis que j'y travaille, de mon adolescence jusqu'à ce jour, et ce à mes moments perdus, j'ai fait évoluer ce que j'ai ensuite appelé le "Concept de la Citadelle"...

Description sommaire :
"Argtxep" = "Le Concept de la Citadelle" :
Cumule :
- Silarg : Langue Créée.
- Argla : Notre Alphabet Latin adapté pour cette langue Silarg.
- Argpal : Écriture Créée 1 : (Imprimerie / Cursive).
- Argclaw : Écriture Créée 2 : (Cursive).

Notez que si j'ai créé une langue internationale telle que celle-ci, ce n'est absolument pas pour ghettoïser ("plus encore" diront certains) les locuteurs (éventuels) qui l'emploieraient mais uniquement pour qu'ils communiquent sur le même pied d'égalité surtout et évidemment s'ils sont de langues naturelles différentes.

Evidemment aussi, tout un chacun peut l'apprendre ou s'y intéresser, qu'il appartienne ou non à celles et ceux à qui je l'ai consacrée au départ.

Mieux qu'un trop long discours, rendez-vous, si vous le voulez bien, sur le site qui en décrit tous les aspects, site par ailleurs, entièrement gratuit...

http://www.argor.org

Concernant ce site, le dictionnaire en ligne est très complet et chaque mot est accompagné de sa prononciation phonétique en A.P.I. : Alphabet Phonétique International. (du moins dans la partie Silarg/Français).

De plus, la plupart des textes sont accompagnés de fichiers MP3, audibles donc.

PS: Si les écritures Argpal et Argclaw vous intéressent vous pourrez y télécharger la dernière version du gratuiciel que j'ai écrit et qui est un véritable Traitement de Texte consacré à ces écritures.

@+

N'hésitez pas à donner un avis favorable ou pas, la critique est, à mes yeux, plus que jamais constructive.

Argor, u Silarg lihg ej Argpal scaqh "mowst" fihdqor.
Silarg     ArgorU
Argor, l'inventeur "modeste" de la langue Silarg et de l'écriture Argpal.
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Ziecken
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Ziecken


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Localisation : Nointot, Normandie

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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyDim 6 Juil 2008 - 21:47

Argor a écrit:
Mais, annexement, l'écriture (latine) toujours choisie, favorise les Occidentaux et autres peuples qui utilisent déjà cet alphabet.

En fait, et aussi étonnant que cela puisse paraître l'espéranto connaît un succès plus important chez les asiatiques que chez les européens, l'écriture latine n'est pour eux pas un obstacle car beaucoup la maîtrise déjà de par les médias, les marques, etc)

Citation :
Alors pourquoi ne pas aussi ajouter à cette langue construite une écriture elle aussi créée ex nihilo...

Cependant, ce n'est pas une mauvaise idée, mais il faudrait que cette écriture soit simple et régulière.

_________________
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Anoev
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MessageSujet: Écriture   Silarg     EmptyLun 20 Oct 2008 - 11:37

J'ai apprécié le principe de cette écriture combinatoire, même si je l'ai trouvée un peu (euphémisme!) compliquée. Ce type d'écriture serait quasiment idéal pour des langues n'ayant pas trop de sons-consonnes par mots, comme les langues polynésiennes ou le japonais (pour remplacer le romaji), mais je pense, à déconseiller pour les langues slaves.
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyLun 22 Déc 2008 - 16:24

Et quoi elle est faite d'abord pour les homosexuels, pourquoi à eux et pas aux autres (même si en définitif tout le monde peut l'apprendre). M'enfin si on construit nos conlangs avec l'alphabet latin, c'est bien parce que c'est l'alphabet le plus simple parmi ceux qui sont connus (car certains alphabets africains sont basés sur des signes très simple aussi).

Dans ton alphabet, on voit des traits partout, de signes très complexes, pas plus simples que les kanjis japonais lol. Bref moi personnellement ca ne me donne pas trop envie.
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MessageSujet: Langue Silarg : conception très avancée, explication détaillée...   Silarg     EmptySam 26 Déc 2009 - 10:11

Le Silarg, langue déjà présentée dans ce forum, a beaucoup évolué et dans sa conception, et dans le volume de son vocabulaire.

Veuillez excuser la longueur de ce post, mais je me dois d'être exhaustif si je veux faire une véritable présentation de mon projet : le Concept de la Citadelle :
www.argor.org

La Silarg s'inscrit dans un cahier des charges que je me suis imposé et qui se veut d'être très précis : Cette langue se veut euphonique (qui plaît à entendre), facile, logique et succinte (traductions brèves en Silarg quand l'équivalent est en phrases longues dans d'autres langues), elle a aussi sa propre écriture en complément de notre alphabet occidental, adapté à ses besoins.

Pour la phonétique j'utilise ici le X-Sampa, lien vers sa transcription en Alphabet Phonétique International : X-SAMPA

Exemples :

ex: Je ne sais pas ; I don't know => Nods (Silarg) [nOds] (phon. en X-sampa...).
- De "Nihl" : "ihl" [i~l] (phon. en X-sampa) : est le suffixe de l'infinitif des verbes du 1er groupe, verbes dits courts parce que fréquents
ex: sihl=être; fihl=faire; dihl=devoir; tihl=pouvoir; cihl=venir; cwihl=vouloir ...
: Nihl se conjugue avec "n" seul puisque "ihl" est un suffixe seulement pour l'infinitif.
- "o" : [O] : 1ère personne du singulier.
- "d" : [d] : suffixe du présent simple.
- "s" : [s] : négation courte, possible quand le mot précède une ponctuation ou qu'il est isolé, comme ici.

Sur le même principe :
ex: Je ne veux pas ; I don't want => Cwods (Silarg) [kwOds] (phon. en X-sampa).

Exemples divers :
ex: Elle ne veut pas ; She doesn't want => Cwads (Silarg) [kwads].
ex: Ils ne veulent pas ; They don't want => Cwihds (Silarg) [kwi~ds].
ex: Ils ne voudront pas ; They won't want => Cwihrfs (Silarg) [kwi~R\fs].

Pour montrer le niveau de complexité du vocabulaire déjà existant, voici un texte de Science-Fiction, complet en français puis traduit en Silarg : en écriture occidentale, puis en Argpal : sa propre écriture qui n'est pas qu'un simple alphabet (voir explication en bas après le texte en Argpal).

_________________________________________________________________________________________

Vance Aandahl

" L’homme sur la plage "

Un thème classique de la science-fiction : le naufragé solitaire sur un monde lointain. Un traitement poétique qui procède de l’art pictural dans la description de la Planète de Sang. Une ambiance lyrique et pénétrante...

Il y avait trente lunes, chacune d’elles avait trente lunes et toutes ces lunes brillaient dans la nuit comme des perles sur une nappe de velours et toutes se reflétaient dans les vagues, non pas des vagues d’eau mais de quelque chose d’autre, quelque chose que nul ne pouvait comprendre. Les vagues étaient pourpres, comme le sang, et la clarté des lunes ourlait d’argent leurs crêtes; de pourpre et d’argent, battant au rythme incessant de la mer sans fin, lourdes, épaisses, huileuses, elles n’étaient pas faites d’eau mais plutôt de la substance même de la planète, liquide visqueux pareil au sang de quelque système circulatoire externe. Quoi que ce pût être, il devait exister un rapport car on avait parfois appelé la planète la Planète de Sang. La plage entière était faite de sable rouge. Les vagues pourpres venaient la baigner et le sable rouge les buvait. Il n’y avait que le scintillement des lunes dans le ciel, sur les vagues et sur la plage, et peut-être aussi sur le dos d’Alan Bronson, car il était perdu là, aussi étrange que cela puisse paraître et marchait sur la plage de la Planète de Sang.

- " Moi, perdu ici seul sur la plage rouge de cette terre de danger, et personne pour m’aider, personne pour m’aider... "

D’abord il y avait eu les chants, puis les tambours, puis les feux à l’horizon rouge, puis les nitramligs étaient arrivés en dansant pour tout détruire avant de repartir en dansant. Et il n’était plus rien resté. Alors il avait marché au-delà du temps, en quête de l’image sacrée d’un autre homme, mais il n’avait rien trouvé, car il n’y avait que le clair de lune, ce grand clair de lune, et les vagues, toutes les vagues et le sable, tout ce sable; rouge, pourpre et nacré mais rien de vert, de tendre, de doux, comme il y avait eu autrefois. Et il marchait.

- " Moi perdu. S’il vous plaît... "

Rien ne vint à son secours, car il n’y avait rien, que le ciel et la mer et la terre, et peut-être les nitramligs, mais pas d’hommes. Il n’y avait qu’Alan, qui marchait sur la plage, qui rêvait aux choses passées, seul : il y avait eu une fille, une fille à la peau brune et aux cheveux couleur de noisettes. Il l’avait trouvée cachée dans un nid d’herbe verte et de fleurs blanches, elle nattait ses cheveux et chantait doucement une ballade mélancolique. C’était une époque aux longs étés et aux nombreux carnavals - une époque de ménageries de verre, de citronnade, d’insectes innombrables. Il y avait eu aussi une autre époque, toute pleine de la chute des feuilles brunes et déchiquetées - une époque de cieux gris, d’averses orageuses, et de citrouilles croustillantes. Il se souvint des deux chiens qui avaient nagé à côté de son bateau sur un certain lac. L’un était un bâtard blanc tacheté de noir, l’autre un retriever à la robe dorée, gras et indolent. Tous les deux avaient ri (les chiens savaient rire alors) lorsqu’il les avait caressés. Il y avait eu d’autres époques, mais il ne pouvait plus se souvenir de telles choses.

- " Certains disent, homme fait de chair sang os cerveau. Mais moi, moi je n’ai que des souvenirs, rien d’autre. Moi, des souvenirs. Quand les souvenirs disparaissent, je disparais. Mais personne pour m’aider, personne pour m’aider... "

Soudain, il s’aperçut qu’il était en face d’un grand rocher cramoisi qui s’élevait de la plage comme l’échine de quelque créature géante des temps révolus ou à venir. Il était écarlate et couleur de rouille, strié de grandes coulées de rubis. Il scintillait dans la lumière des multiples lunes, monument tourmenté élevé à la brutalité sans merci de la Planète de Sang. Alan, troublé par cet obstacle s’arrêta devant le rocher. Finalement, en soupirant, il s’appuya contre un rempart de pierre magenta et fixa ses empreintes sur le sable - des empreintes qui erraient sans but vers une éternité d’espace, de temps et de rêves...

Il y avait eu un port spatial, le meilleur de tout l’univers, plein de tous les divertissements, toutes les joies, toutes les peines, toutes les perversions... tous ces plaisirs transformés auxquels l’imagination féconde de l’humanité avait donné naissance. Il y avait alors de grands palais et des tours dont chaque salle offrait des distractions différentes, et dans de vastes quartiers un peu à l’écart, des ruelles sordides remplies de bars. Il y avait de grands parcs d’attractions, des dômes de plaisir, des circuits de vitesse, et des gens qui vous tuaient si vous vouliez éprouver cette sensation... des gens, des gens de toutes les couleurs, de toutes les tailles, de toutes les formes, de toutes les opinions. Et d’autres choses encore, des choses qu’on gardait dans les zoos, et des choses qui hurlaient en courant le long des rues pleines de monde. Dans ce port spatial, Alan avait passé cinq heures affolantes à faire l’amour, à se battre, à boire. Puis comme il s’était arrêté devant l’auberge borgne de Comment, déjà ? Un vieil homme lui avait dit : " Un, deux, trois, on est là pourquoi ? " Puis le vieil homme avait gratté sa tête sale, il avait éternué une fois et mâchonné, puis, traînant les pieds, il avait disparu dans la foule en pleurant. Alan s’était arrêté un instant et une pensée lui avait traversé l’esprit : " On est là pourquoi ? Bonne question. "

Alan sentit une douleur dans la jambe. Un crabe (ou quelque chose qui y ressemblait) lui mordillait le genou. Lentement, péniblement, il ramena sa jambe vers son corps, enleva le pillard de son festin et le regarda se tortiller dans sa main. " Tu veux seulement vivre... comme moi... aussi je ne te tuerai pas. Qui peut dire moi meilleur que toi ? Personne. Aussi je ne te tuerai pas. " Il jeta dans les vagues pourpres le crabe qui disparut. Puis il se leva en trébuchant et contourna le grand rocher rouge. Il avançait en traînant les pieds, d’abord un pied, puis l’autre, vers un nuage brumeux de liberté et de bonheur que son esprit fiévreux pouvait voir, mais pas ses yeux : ils ne voyaient que la plage, la plage rouge et la mer avec ses vagues cramoisies que nul ne pouvait comprendre et le ciel noir empli de lunes - que ces choses, ces choses éternelles de la planète de sang.

Autrefois, il y avait eu d’autres choses tout aussi éternelles : la noblesse de la quête de l’homme dans l’univers et la promesse d’éternité que semblait garantir une aussi noble émigration. Il y avait aussi la sagesse sévère de son instructeur à l’Académie, un homme de haute taille, aux cheveux d’argent et aux yeux bleus d’azur. " Vôtres : les étoiles, " avait dit cet homme, et ces mots étaient lourds de sens et de grandeur : " Vôtres, les étoiles et la grandeur... "

Il y avait l’uniforme des Terriens, couleur de ciel bleu et d’une beauté infinie, pour qui il s’était battu et qu’il avait appris à aimer. Et il y avait la silhouette élancée d’un vaisseau de l’espace, symbole indestructible de la quête de l’homme à travers l’espace. Tout cela avait duré longtemps, mais à présent il n’y avait plus que les fragments à demi effacés d’une mémoire agonisante.

Autrefois, à l’approche du départ, il avait rencontré un aveugle, un luthiste du nom de Bue qui avait perdu la vue quelque part au-delà de Bételgeuse. Ils s’étaient rencontrés dans le salon d’une luxueuse fusée de ligne dont le grand oeil de verre montrait le néant infini de l’univers tandis qu’ils dérivaient dangereusement, quelque part entre deux soleils. Alan avait été frappé par l’ironie de cette étrange séparation entre l’opulence et le vide grâce à cette unique membrane, fine et transparente. Le luthiste, un homme au corps tordu, aux membres épais et à la silhouette mince, couronné d’une crinière de cheveux blancs comme neige, avait approuvé avec un sourire hésitant en se léchant les lèvres du bout de la langue.

- " Vous jouez aux échecs ? Je suis aveugle mais je peux jouer échiquier imaginaire. Excellent. "

- " Bien sûr. "

Ils avaient joué, Alan se servant d’un échiquier, le luthiste, de son esprit.

- " Pourquoi étoiles ? "

- " Important, " avait répondu Alan. " Important et bien. "

- " Importance seulement jugement subjectif. Trouverez jamais importance absolue. Pas d’importance absolue. "

- " Pourtant - importance personnelle significative. "

- " Oui, significative, mais aussi passagère. Importance aujourd’hui, néant demain : homme gros, fantôme mince. "

- " Ou pas de fantôme. "

- " Oui. ou pas de fantôme. "

Des fantômes, c’est ce qu’ils étaient maintenant, spectres immondes de la plage qui voletaient autour de sa tête ivre et chantaient son oraison. Avec un rire rauque, il but les dernières gouttes de sa réserve d’eau. Derrière lui, il y avait un chemin démentiel marqué par les empreintes de ses pas et de son ventre. Devant lui, il y avait un autre chemin, moins démentiel certes, mais beaucoup plus terrible : il avait tourné en rond pour revenir à son point de départ. L’océan était un lac et il en avait fait le tour. Alan poussa un cri étouffé en trébuchant et il toucha la carcasse brisée de ce qui avait été un vaisseau spatial. Il souleva des éclats de métal, et mêlés au métal, il y avait les os de ses compagnons de voyage.

Ils avaient atterri sur la plage et ils étaient descendus dans la nuit sans fin de la Planète de Sang. L’air était agréable, et ils s’étaient redressés dans toute leur gloire, heureux d’être des hommes puissants comme des dieux, conquérants des étoiles. Alors la musique aiguë des tambours de la horde nitramlig était montée à l’horizon et les hommes de la Terre avaient courbé l’échine. Tel un enfant effrayé par les ombres d’une pièce sombre, ils avaient eu peur du chant des nitramligs, ce chant étranger qui s’était joint aux tambours pour glisser sur l’horizon rouge. Enfin, tenant haut leurs bannières dans le ciel noir, les nitramligs étaient arrivés; ils tombaient par centaines, mais ils arrivaient par milliers. Seul Alan s’était échappé, échappé seulement pour faire le tour, en sept jours, d’un lac de sang, pour revenir une fois encore sur la scène du massacre de ses compagnons...

Il avait exploré la dernière impasse, il avait trouvé sa fin ignoble. Il s’enfonça dans le sable de la plage rouge que baignait à jamais la pulsation de la mer pourpre à jamais argentée par la lumière des neuf cent trente lunes. Il s’endormit.

Au matin du jour suivant, un vaisseau arriva. Lorsque les hommes l’éveillèrent en le secouant doucement, il roula sur le dos et fixa le vide d’un air pensif. Au bout d’un moment, il leur dit : " Un, deux, trois, on est là pourquoi ? " Puis il gratta sa tête sale, éternua une fois, et se retourna; il resta étendu, le visage dans le sable, et pleura...

(Traduit de l'américain par Michèle Santoire).

Titre original : The man on the beach.
_________________________________________________________________________________________

Vance Aandahl.

" U gaj ep u plaj "

Y scen-fajc clasihs teem: u sowl bitx ol y lohj mon. Y poesaw trat ci orikyd an u pictaw art in u `Sahg `Plaht scrip. Y lyrihs dqotyr amboe...

Wyrl tir-tal lyns, cwo an yls jyrl tir-tal lyns ej pah oz lyns brilihrl in naj cwaj perls ep y tejm en velt ej pah flecihrl in u fhags, on fhags en ag ma en yt xog, xog ohns tyhrl suna. U fhags sihrl pyrp, cwaj u sahg, ej u lyns claerz soepyrl ga geen nih syhms; ga pyrp ej geen, bintihw ga u onpawyr ritm an u qaw vee fin, graw, pihg, owlaw, sihrl on en ag ma cym en u plaht im creem; myc yrg cwaj u sahg an cwe ecaw ceetyhr xid. Cwej lee tyrl sihl dyrl viwa y rat cwil nomyhrnt fohj u plaht u `Sahg `Plaht. U ahcs plaj syrl en rub xoe. U rub fhags cihrl bawna yl ej u rub xoe ryrl yls. Wyrl coj u lyns scint in sil, ep u fhags ej plaj, ej pee saj ep u Alan Bronson dors, cwil syerl amtj eqh tam strahq oz tyd fika ej dqawnyerl ep u `Sahg `Plaht plaj.

- "Aqh, amtj jis sow ep u rub plaj an oz dahgaw lan, ej ohns to adqa aqh, ohns to adqa aqh..."
Ewt wyrnt u cahts, jam u tums, jam u faws ol u rub oris, jam u nitramligs ahwdihrnt dahnsihw to pah dejla aht qihl ir dahnsihw. Ej styrnt ihns. Tym dqawnyernt eg u tem, cetils u jer ejg an y yt om, ma tjyernt ihns, cwil wyrl coj u lyn-win, oz mag lyn-win, ej u fhags, pah u fhags ej u xoe, pah oz xoe; rub, pyrp, nacj ma ihns vir, ten, dow cwaj wyrnt antedh. Ej dqawnyerl.

- "Aqh amtj. Pli..."

Ihns cyrl dqu zye tajm, cwil wyrl ihns, coj u sil ej u qaw ej u ter, ej pee u nitramligs, ma on oms. Wyrl coj Alan, ci dqawnyerl ep u plaj, ci sohwyerl de u ac xogs, sow: wyrnt y fim, y bryn ihmj fim ga nygaw cylj ogs. Tjyernt ajf cxath in y nid en vir podh ej alf flojs, plecarl za coms ej cahwarl dowil y maest bawd. Syrl y tem ga lon athstiz ej powl carnavaws - y tem an teerizh en vit, an citr-jys, an aenym seegs. Wyrnt saj y yt tem, pah pleqh ga u bryn difj frohns xtaqh - y tem en gris sils, nihbaw phoews, ej crucs ci_trols. Memyerl u qes cans ci nipihrnt aed zye naw ep cwe lag. Waj syerl y alf notph tojtish ga mew, u yt y re_trivy ga y crisj trig, gras ej lent. Qees gelihrnt (u cans nihrl gela tym) cwan flimyernt ihs. Wyrnt yt tems, ma tyerl jup mema taw xogs.

- "Dqens djihd, om en af, sahg, ceesiz, brejn. Ma aqh, aqh jod coj mems, ihns yt. Aqh, mems. Cwan u mems fygihd, fygod. Ma ohns to adqa aqh, ohns to adqa aqh..."

Xto, relyerl di syerl fro y mag fojkc rog ci celyrl do u plaj cwaj u spih an cwe gic zoht an u wow ow ocaw tems. Syrl coc ej iqh cylj, strish ga mag rub xwaqhs. Scintyrl in u taxaw lyns win, phasj be celj dqu u fert vee neej an u `Sahg `Plaht. Alan, tyrbj bi oz mor, pawyerl froe u rog. Finil, sahjihw, premyerl coe u moen en magent lit ej ficsyerl zye prihms ep u xoe, prihms ci ejlihrl vee wel cu y stern an spaj, tem, sohws...

Wyrnt y spaj por, u piw an pah u pan, pleqh ga pah u qahjs, pah u dqils, pah u lyps, pah u pravzis... pah oz plaqhs ctosh di u omyz nowb fihg fyrnt nasa. Wyrnt tym mag redqiz ej turs tis cwo cam woetyrl etr dqihrs, ej in wast raws pawl qag, sord riltizh pleqhsh bi bars. Wyrl mag dqahjparciz, plaqh-doems, txelz-cycliz ej dqens ci twihrl e si cwerl saha oz... dqens, dqens en pah u cyls, txots, txizh, sehsiz. Ej yt xogs ir, xogs gwyhrl ol u zoqhs, ej xogs ci axihrl cyrsihw lohn u rils pleqh bi dqens. Ol oz spaj por, Alan acyernt cwi dehg dqeps fihl maj, phita, rihl. Jam, cwaj shyernt froe u "Cwa, fh'dqa ?" lusc cawp y eem gaj djyernt yejc: "Waj, qes, tir, fh'cyr sud eqh ?" Jam u eem gaj phoecyernt zye byrc tej, txumyernt wajs ej mxjyernt, jam, trajnihw u pezh, fygyernt pjidh in u twum. Alan pawyernt y nee ej y psaqh slyrnt zye mehs: « Fh'cyr sud eqh ? Ju cwaths. »

Alan sahyerl y dol ol u nog. Y crab (ow phil ci prepyrl) lucstikyrl zye cal. Lehtil, dqwapil, pokyerl zye nog dqu zye phe, xalmyerl u xowlor do ly stjas ej sweryerl yl phylca in zye man. "Cwed coj wita... cwaj'qh... to'z tworf on'js. Fh'ci tyhd djihl aqh piw da'js ? Ohns. To'z tworf on'js." Dqicyerl in u pyrp fhags u crab ci fygyrl. Jam townyerl slitihw ej txoqhlyerl u mag rub rog. Txukyerl trajnihw u pezh, ewt waj pe, jam u yt, cu y nivaw nyb en lif ej latht di zye fewaw mehs tyrl vwihl, ma on zye ogs: vwihrl coj u plaj ej u qaw ga ly fojkc fhags di ohns tyhrl suna ej u mew sil pleqh bi lyns - coj u xogs, oz sternaw xogs an u `Sahg `Plaht.

Antedh, wyrnt yt xogs oemil sternaw: u om cet gehz in u pan ej u spon an stern di y so geh ecmigr simyrl warnda. Wyrl saj u dqowcaw sof an zye qabor ol u Mows, y awk txotj gaj, ga geenj coms ej azur blej ogs. "Edk u stejs" oz gaj djyernt, ej oz mots sihrl graw in sen ej magz; "Edk u stejs ee u magz..."

Wyrl u gesvhiz waj-txi, cyl an blej sil ga y onfinj bewz, to cwej maxyernt ej di awpyernt maja. Ej wyrl u fihs scja an y spaj neqh, ondejlel sahjb an u om cet sro u spaj. Pah oz dryrnt lohg, ma nal wyrl jup coj u mehlodqj frags an y agonyr mnaqh.

Antedh, proe u qaqh, incyernt y blevh, y lawt-zhoew nomj `Blu ci amtyernt u vwaqh cwe ol eg `Betelgews. Incihrl ol u glom-cam an y lyc lin-fu tis u mag vitaw og delyrl u pan onfinj nil duh drifihrl dahgil, cwe ol irs qes sols. Alan syernt txynj bi u irn an oz strahq foeldq irs u phehwf ej u xyz mwihc oz wajc, xom ej zim cuc. U lawt-zhoew, y lomj phesh gaj, ga pihg mehbs ej xom scja, clomj bi y nigaw alf comj crihn, ihcsyernt ga y oescyr swil loedqihw zye muzh ga u les tar.
- "Fh'lwed vans ? Sod ble ma tod lwihl fihgaw van-bor. Xeep."
- "Gee."
Lwihrnt, Alan uzihw y van-bor, u lawt-zhoew zye mehs.
- "Fh'cyr stejs ?"
- "Ahp," ripyernt Alan. "Ahp ej iw."
- "Ahpz coj vartaw roe. Tjerf ajm psow vart."
- "Cajt - velyr ewaw ahpz."
- "Je, velyr, ma saj sheew. Ahpz oq, nil mahj: ymt gaj, xom fasm."
- "Ow on fasm."
- "Je. Ow on fasm."
Fasmiz, syd lee sihrl nal, plaj toewmaw spectriz ci ti-flihrl amf zye bri tej ej cahwihrl zye oert. Ga y roec gel, ryerl u dyn tleezh an zye ag-shpon. Tiw yem, wyrl y mahjcaw phow marcj bi u prihms an zye pads ej needq. Froe yem, wyrl y yt phow, mih mahjcaw gee, ma im pew saew: cwelyernt to ensa dqu zye dqaqh-pon. U jom syrl y lag ej cwelyernt amf yl. Alan crilyerl phyfihw slitihw ej dzyerl u brath xarc an lee syrl y spaj neqh. Fejyerl ba-dqeejs, ej mudqj ga u ba, wyrl u ceesiz an zye vi-coetvhiz.

Lanihrnt ol u plaj ej catihrnt in u naj vee fin an u `Sahg `Plaht. U aer syrl ahw, ej poerihrnt in pah nih glor, yg sihl oms, txohm cwaj dews, stejs cahcsors. Tym u nitramlig phord tums ajg mzis scandyrnt ol u oris ej u Ges oms waefihrnt u spih. Cwaj y paj frajsh bi u xims an y fusc cam, fobihrl u nitramligs caht, oz csenaw caht ci junyrnt ew dqu u tums to wihsa ol u rub oris. Tew, zidh yp nih dryfs in u mew sil, u nitramligs ahwdihrnt; xtihrl bi cenzis ma cihrl bi cilzis. Coj Alan scapyernt, scapyernt coj to fihl u qir, in ejp dils, an y lag en sahg, to ensa wajs ir ol u otx scehn an zye coetvhiz.

Sploryernt u dyn onsh, tjyernt zye fin fawk. Totxyerl in u rub plaj xoe di bawnyrl tojk u pyrp qaw pylsaj tojk geenj bi u now-tir-tal lyns win. Phoerpyerl.

Ol u swyw dil mahn, y neqh ahwdyrl. Cwan u oms wispihrl yem qlidh yem dowil, rowyerl ep u dors ej ficsyerl u xyz ga y psyw spe. Pos y mjo, djyerl ihjc: "Waj, qes, tir, fh'cyr sud eqh ?" Jam phoecyerl zye byrc tej, txumyerl wajs, ej dqoelyerl; styerl steesh, u wis in u xoe, ej pjyerl.

Ginaw reet: Zhyy mean aon zhyy bi-tx.
_________________________________________________________________________________________

Silarg     PG_AP


_________________________________________________________________________________________

L'écriture Argpal : Elle réunit les principes de toutes les autres, des plus anciennes aux modernes.

Démonstration : Explication de Argpal et des principes généraux des écritures :

Silarg     Pahscaqh
_________________________________________________________________________________________
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptySam 26 Déc 2009 - 12:56

Ton travail est d'une remarquable qualité. L'alphabet est très original, j'aime beaucoup ce que tu fais aussi j'ai pris la liberté de commencé un article sur le Silarg sur le wiki des idéolangues : Idéopédia.

Je préfère avoir ton avis avant d'en poursuivre la rédaction.

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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptySam 26 Déc 2009 - 17:13

ziecken a écrit:
Ton travail est d'une remarquable qualité. L'alphabet est très original, j'aime beaucoup ce que tu fais aussi j'ai pris la liberté de commencé un article sur le Silarg sur le wiki des idéolangues : Idéopédia.

Moi aussi, ça m'a plu, et puis quelque chose m'a dit que j'avais une impression de déjà vu. j'ai fait un effort de mémoire et me suis rappelé que c'est ici (dans l'atelier) que j'avais vu quelque chose de semblable, il y a déjà un certain temps. Et pour cause, puisque c'était... la même langue... et le même système d'écriture. J'ai donc retrouvé la page. J'avais fait quelque chose de différent, pas du tout dans de même esprit, puisque mon système n'était pas une langue auxilliaire mais une "fausse langue morte" pour illustrer les origines de l'Aneuf. En tout cas, le système combinatoire du Silarg m'avait bien plu.
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyLun 28 Déc 2009 - 7:56

Anoev a écrit:
ziecken a écrit:
Ton travail est d'une remarquable qualité. L'alphabet est très original, j'aime beaucoup ce que tu fais aussi j'ai pris la liberté de commencé un article sur le Silarg sur le wiki des idéolangues : Idéopédia.

Moi aussi, ça m'a plu, et puis quelque chose m'a dit que j'avais une impression de déjà vu. j'ai fait un effort de mémoire et me suis rappelé que c'est ici (dans l'atelier) que j'avais vu quelque chose de semblable, il y a déjà un certain temps. Et pour cause, puisque c'était... la même langue... et le même système d'écriture. J'ai donc retrouvé la page. J'avais fait quelque chose de différent, pas du tout dans de même esprit, puisque mon système n'était pas une langue auxilliaire mais une "fausse langue morte" pour illustrer les origines de l'Aneuf. En tout cas, le système combinatoire du Silarg m'avait bien plu.

Merci, Anoev & ziecken, pour l'intérêt que vous portez à ce projet.

C'est très sympa et, ziecken, le fait que tu ouvres spontanément cet article sur le Silarg me fait espérer que mon travail peut susciter un réel intérêt.

Pour avoir un quelconque intérêt ou au moins pour être un sujet de curiosité, ce ne devait pas être une langue artificielle de plus qui se noierait ainsi parmi les autres à même but général et dont l'Esperanto occupe déjà et largement l'espace.

Concernant l'article, j'ai maintenant 48 ans, et j'ai commencé à m'attaquer à tout ça vers l'âge de 14 ans.

J'étais peut-être précoce mais la raison au départ de vouloir créer une écriture était une nécessité personnelle qui devait être vite réalisée car je devais avoir un usage intensif de cette écriture personnelle, voulant tenir un journal, très intime, et ma mère "curieuse" pouvant tomber dessus ne devait pas pouvoir en deviner un seul mot... Very Happy

Ma mère est décédée depuis 1988 et mon oncle un de ses frères m'a dit, il y a un ou deux ans seulement, qu'elle lui avait montrer un carnet, calligraphié dans des écritures inconnues et dont elle était très fière du travail et de la minutie avec laquelle j'avais écrit chaque page. (Le carnet en question n'existe plus aujourd'hui, il s'est perdu dans les ravages du temps) Sad

Donc, c'est parti de là... ensuite je voulais utiliser notre alphabet occidental normal et rester toujours opaque pour l'extérieur et j'ai commencé à créer la Simp (langue "simple") qui est devenue le Silarg, et n'ayant plus envie de cacher ce qui est le top de ma vie aujourd'hui, j'ai fait le site et orienté le tout vers ce qui, quelque part, avait été au commencement même de ce projet.

Bref, pour dire que le début du Argtxep en tant que tel, l'idée, devra être daté à 2002 (voir site), date à laquelle le site a pris cette particularité qui fait que le Silarg, n'est pas une conlang comme une autre...

Et que si, ziecken, tu as besoin d'infos pour alimenter la page, (ce côté de ma vie n'intéresse pas l'explication à y faire, bien sûr), n'hésite pas... encore merci à vous deux et autres éventuels, de votre intérêt...

Voici le lien qui mène à une page que je viens de préparer pour le texte de Babel : http://www.argor.org/Textes/Silarg_Babel_Text2.htm

Zahj ! [za~j]
(= à bientôt !)
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyLun 28 Déc 2009 - 14:42

Niveau phonétique, petite remarque...

Tu fais des mots qui terminent en [ds], mais j'aurais beaucoup de mal à prononcer cette suite de consonnes, vu que la première est sonore et la deuxième non. Prononces-tu ces consonnes plutôt [dz] ou [ts]?

Sinon, je le redis... Ton écriture est très esthétique et j'imagine que tu as pris du temps pour la "numériser", vu qu'elle fonctionne comme par exemple le hangeul.

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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyLun 28 Déc 2009 - 15:11

Je vais poursuivre prochainement l'écriture de l'article sur le Silarg sur Idéopédia. Je te contacterais par message Privé pour toutes les infos qui me manquent, et Dieu sait que j'en ai !

Wink

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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMar 29 Déc 2009 - 6:02

Nemszev a écrit:
Niveau phonétique, petite remarque...

Tu fais des mots qui terminent en [ds], mais j'aurais beaucoup de mal à prononcer cette suite de consonnes, vu que la première est sonore et la deuxième non. Prononces-tu ces consonnes plutôt [dz] ou [ts]?

Salut,

Selon moi, la difficulté de prononciation de [ds] (qui est celle à vraiment considérer) n'est pas plus grande que lorsqu'on doit dire par exemple, une rade sans bateaux qui y voguent
[ynradsa~batokiivOg], mais peut-être que la prononciation sous-jacente réelle n'est pas, même si l'intention y est, celle dont je transcris la prononciation (avec le X-Sampa ici)...

Nemszev a écrit:
Sinon, je le redis... Ton écriture est très esthétique et j'imagine que tu as pris du temps pour la "numériser", vu qu'elle fonctionne comme par exemple le hangeul.

En fait, je suis littéraire à la base mais j'ai choisi sciemment et jeune, une autre voie, l'informatique, pour son côté futuriste, ses débouchés professionnels et aussi le hasard qui m'a amené à faire un Bac ("H", en 1982, qui n'existe plus) et un BTS, informatiques.

Mais toujours complètement littéraire et linguiste amateur, mon tout premier programme sur un ORIC 1, à l'époque, en Basic, a été de faire la transcription de textes dans ma version de l'écriture Argpal d'alors (elle s'appelait aussi Simp (=simple) comme la langue artificielle) peu après, avant le nom Silarg.

Et tout naturellement après beaucoup d'améliorations, j'ai aujourd'hui un logiciel que j'améliore encore et qui est déjà assez "top" car je copie un texte et le lui colle dans une fenêtre et ce texte ressort tout de suite en Argpal. Ce texte peut être français ou Silarg (plus tard anglais), tout se fait automatiquement (le source est en Visual Basic).

Je le donne en chargement gratuit sur mon site : Argpal.exe à télécharger

Concernant l'écriture coréenne, le hangeul, elle est plus facile à gérer car la langue n'a que des syllabes "simples", des mots qui sonnent comme "ba-na-ri-vo" et non pas comme "ècs-plo-zion", "strof" ou "strength", et mon écriture devait pouvoir transcrire les syllabes les plus complexes et pouvoir faire pour chacune un seul glyphe correspondant, qui, lui, serait construit à partir d'un alphabet...

Avec ces exemples :
Silarg     Banarivo pour ce dernier mot (anglais) "strength", les deux points du hauts pour [s], le caractère de forme T pour [t], le signe en forme de x pour [E], le signe autour de ce "x" pour [r\]; dessous, un genre de tilde (~) inversé pour [N], et finalement les deux traits (- -) pour [T] : [str\ENT] (voir API correspondant => http://en.wikipedia.org/wiki/X-SAMPA)

Donc, pour résumer les principes du Argpal : Voyelles dans consonnes, et consonnes impures {consonnes non suivies de voyelle en Argpal, précédent d'autres consonnes (ou consonnes finales) }, écrites au-dessus ou au-dessous de l'ensemble principal "voyelle dans consonne", ici : [st] dessus ; [r\E] au centre (élément principal) ; [NT] dessous.
Voyelle isolée, écrite seule...
Voyelle isolée devant impure : inversion de prononciation du couple Voy dans Cons, comme dans l'exemple du dessus "ècs" (+ plo zion), on a écrit [kEs] mais en ayant rajouté un signe (arrondi) sur le côté du signe [k], on doit bien prononcer : [Eks] ; les deux points du [s] sont bien dessous cet élément, comme il est au-dessus dans "strength".
Plus quelques autres règles... voir Explication de Argpal dans site...

@+


Dernière édition par Argor le Mar 29 Déc 2009 - 6:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMar 29 Déc 2009 - 6:12

ziecken a écrit:
Je vais poursuivre prochainement l'écriture de l'article sur le Silarg sur Idéopédia. Je te contacterais par message Privé pour toutes les infos qui me manquent, et Dieu sait que j'en ai !
Wink

Il n'y a aucun problème à t'aider car ça me fait plaisir qu'on s'intéresse à mon travail et que tu es peut-être et j'en suis quasiment sûr le premier à mener une telle action...

Alors merci encore et n'hésite pas.

Je te donne une adresse mail où tu pourras aussi faire des demandes d'explication au cas où, celle qui est dans mon site : argor.org@laposte.net

Bye et @+

j:p) / Argor.
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MessageSujet: Elko et Argpal   Silarg     EmptyMar 29 Déc 2009 - 6:45

Je suis allé sur le site de la langue Elko, langue que tu as créée, ziecken, et qui a un concept très intéressant, il se prête beaucoup à la transcription en Argpal des mots Elko.

Un peu comme je le fais pour le Silarg, avec un élément central auquel on rajoute des préfixes et suffixes, mais chez moi, l'élément central est de longueur variable.

Bref comme pour le Silarg, un mot type comme "ontanel" de "on" (préfixe négation) + "tan" (=mort) + "el" (équivalent à -ible, able, etc. en français pour dire "qui peut être") et qui veut donc dire immortel (adj.) et que l'on transcrit ainsi :


Silarg     Ontanel

Je peux transcrire des mots Elko sur le même principe, un glyphe séparé pour chaque élément du mot :

(Intéressant de voir ici, le point commun à mon exemple et aux tiens : "tan" pour moi "mort" (du grec tanatos) et "tan" pour toi "arbre"...


Silarg     Elko_1
mak+tan+o : 3 syllabes, un glyphe construit pour chacune.
in+tan+o : 3 syllabes, un glyphe construit pour chacune.
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMar 29 Déc 2009 - 7:25

Je trouve ça vraiment joli ! Le système que j'utilise parfois pour retranscrire l'elko est appellé Kimrunnabo, c'est un système idéogrammique basé sur les runes germaniques. Je le décris sur Wikilosda.

Petite anecdote :

Concernant la clé TAN qui signifie "mort" en Silarg et "arbre" en elko.

En fait, comme tu ne le sais peut être pas les clés que j'utilise en elko proviennent du nom des divinités présentes dans les mythologie du monde entier.
Ainsi TAN signifie "arbre car cette clé provient de Tane le dieu maori des arbres et des forêts, mais il a failli signifier "mort" car il devait à l'origine provenir de Thanatos le dieu grec de la mort.

Cool

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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMar 29 Déc 2009 - 17:27

ziecken a écrit:

Concernant la clé TAN (...) "arbre" en elko.

En fait, comme tu ne le sais peut être pas les clés que j'utilise en elko proviennent du nom des divinités présentes dans les mythologie du monde entier.
Ainsi TAN signifie "arbre car cette clé provient de Tane le dieu maori des arbres et des forêts, mais il a failli signifier "mort" car il devait à l'origine provenir de Thanatos le dieu grec de la mort. Cool

Avec l'aneuvien, on n'est pas non plus très loin, puisque "arbre" se traduit par "tænd", ce qui a donné Tend pour nommer la lettre Y (note que j'aurait pu choisir ce nom pour la lettre Ψ, qui ressemble un peu aussi à un arbre (avec même une branche de plus), mais "Ψe" marchait très bien, alors que "Hellen I" était à la fois lourd et mal aproprié (le Y non accentué se prononçant très rarement [i])).
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMer 30 Déc 2009 - 13:17

ziecken a écrit:
Ton travail est d'une remarquable qualité. L'alphabet est très original, j'aime beaucoup ce que tu fais aussi j'ai pris la liberté de commencé un article sur le Silarg sur le wiki des idéolangues : Idéopédia.

Je préfère avoir ton avis avant d'en poursuivre la rédaction.

J'ai pris la liberté d'alimenter cette page sur le Silarg, mais bien sûr tu es libre d'y mettre tes commentaires aussi, un regard externe (voire critique) est bon pour rendre tout sujet plus intéressant...
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMer 30 Déc 2009 - 19:55

En cosmopolite, "tan" signifie la posture debout. (Exemple: wo tan = je suis debout; wo go tan = je me lève) Celle-ci s'oppose à la posture couché "lei".

Argor a écrit:
Selon moi, la difficulté de prononciation de [ds] (qui est celle à vraiment considérer) n'est pas plus grande que lorsqu'on doit dire par exemple, une rade sans bateaux qui y voguent [/b][ynradsa~batokiivOg], mais peut-être que la prononciation sous-jacente réelle n'est pas, même si l'intention y est, celle dont je transcris la prononciation (avec le X-Sampa ici)...

Dans l'exemple que tu cites, on peut clairement séparer deux syllabes: [Rad] et [sA~]. Le son [ds] serait, je crois, impossible en début ou en fin de syllabe, tout comme seraient impossible des combinaisons comme [tz] ou [bf].
Il faudrait entendre un enregistrement de toi entrain de les prononcer pour se faire une idée.
En tout cas, je ne pense pas que ce soit si "grave", vu que dans chaque langue, on a les phonèmes et les règles de phonotactique qui permettent de savoir quel sons on leur attribue en fonction du contexte phonétique ou de l'accent de la personne qui parle.

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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMer 30 Déc 2009 - 20:35

TAN en Napian signifie la possession à la seconde personne du singulier (à toi/ton/ta/tes/le tiens/...).
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyJeu 31 Déc 2009 - 6:21

Nemszev a écrit:
En cosmopolite, "tan" signifie la posture debout. (Exemple: wo tan = je suis debout; wo go tan = je me lève) Celle-ci s'oppose à la posture couché "lei".

Argor a écrit:
Selon moi, la difficulté de prononciation de [ds] (qui est celle à vraiment considérer) n'est pas plus grande que lorsqu'on doit dire par exemple, une rade sans bateaux qui y voguent [/b][ynradsa~batokiivOg], mais peut-être que la prononciation sous-jacente réelle n'est pas, même si l'intention y est, celle dont je transcris la prononciation (avec le X-Sampa ici)...

Dans l'exemple que tu cites, on peut clairement séparer deux syllabes: [Rad] et [sA~]. Le son [ds] serait, je crois, impossible en début ou en fin de syllabe, tout comme seraient impossible des combinaisons comme [tz] ou [bf].
Il faudrait entendre un enregistrement de toi entrain de les prononcer pour se faire une idée.
En tout cas, je ne pense pas que ce soit si "grave", vu que dans chaque langue, on a les phonèmes et les règles de phonotactique qui permettent de savoir quel sons on leur attribue en fonction du contexte phonétique ou de l'accent de la personne qui parle.

Enregistrement Son MP3 avec [ds]
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyJeu 31 Déc 2009 - 11:50

Nemszev a écrit:
En cosmopolite, "tan" signifie la posture debout. (Exemple: wo tan = je suis debout; wo go tan = je me lève) Celle-ci s'oppose à la posture couché "lei".
...

Tiens... en y regardant de plus près, voici quelques traductions du cosmopolite, comme s'il s'agissait de mots Silarg :

Littéralement "wo tan [wO tan]" se traduirait par "Mort de l'attente" en Silarg (à ne pas confondre avec "Mort de la tante" Shocked )

Littéralement "wo go tan [wO gO tan]" se traduirait par "Mort de la procréation de l'attente" (à ne pas confondre avec "La mort de la procréation de la tante" What a Face )

* DICO FR/SA : attente f, wo
* DICO SA/FR : wo n, attente || ~ka vt, {du copte: ouô} attendre

* DICO FR/SA : procré|ation f, go || ~er vt, goka
* DICO SA/FR : go n, {du grec ancien: gonê} procréation || ~ka vt, procréer

* DICO FR/SA : mort f, tan (la ~) || ~ m, tahvh (homme) || ~e f, taham (femme) || ~ de faim f, pejn || à ~ interj, taen
* DICO SA/FR : tan n, {gr: tanatos*} mort (la mort) || ~a vi, mourir. (* "θάνατος" (donc thanatos) existe et est le plus connu mais la forme τάνατος (donc tanatos) existait aussi, d'où le rapprochement étymologique avec cette dernière forme, pour en faire un "t" (tan) et pas un "sh" Silarg [T] équivalent au "th" [T] anglais et "θ" [T] grec)
__________________

Inversement pour avoir les mêmes sens que ces mots ont en cosmopolite :

DEBOUT :
Pour dire (la posture) debout, on dit : awn.
* DICO FR/SA : debout adv, awn || se tenir ~, awna (vi)
* DICO SA/FR : awn adv, {Mot inventé} debout || ~a vi, se tenir debout)

- Je suis debout = awnod ["awnOd]
__________________

SE LEVER :
* DICO FR/SA : lever m, town || ~ matinal, xerp (n) || se ~ vp, towna (se mettre debout) || se ~ de bonne heure, xerpa (vi) || ~ de soleil, xaj
* DICO SA/FR : town n, lever || ~a vi, {du copte: tôouna} se lever, se mettre debout.

- Je me lève = townod ["tOwnOd]
__________________

Pour s'amuser encore un peu : Cosmopolite
Cos mop ol i te [kOs mO pO li tE] : signifie Fausse bande (magnétique) là, en ce lieu d'enfer Exclamation scratch
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptySam 2 Jan 2010 - 14:37

J'ai entendu [d@s] à certains moments. A d'autres, le s semblait être prononcé plus longtemps pour former une syllabe à lui tout seul...
Je suis toujours convaincu de la difficulté de prononcer cette suite de consonnes comme fin de syllabe et je pense que ce n'est pas le cas ici. Il doit y avoir une séparation, même si elle est infime.

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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMar 5 Jan 2010 - 14:36

Nemszev a écrit:
J'ai entendu [d@s] à certains moments. A d'autres, le s semblait être prononcé plus longtemps pour former une syllabe à lui tout seul...
Je suis toujours convaincu de la difficulté de prononcer cette suite de consonnes comme fin de syllabe et je pense que ce n'est pas le cas ici. Il doit y avoir une séparation, même si elle est infime.

En fait, la difficulté existe-t-elle tant que ça si on prend l'exemple de mots d'une autre langue comme l'anglais :

ex: Sounds [saUnds], kids [kIds], cards [kA:ds], words [w@:ds] (ou même) codes [k@Uds]...
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMar 5 Jan 2010 - 15:34

Argor a écrit:
Littéralement "wo tan [wO tan]" se traduirait par "Mort de l'attente" en Silarg (à ne pas confondre avec "Mort de la tante" Shocked )

Littéralement "wo go tan [wO gO tan]" se traduirait par "Mort de la procréation de l'attente" (à ne pas confondre avec "La mort de la procréation de la tante" What a Face )
Tout dans la légerté... Laughing

J'ignorais que ta langue était basée sur du copte et du grec. Quelles sont les autres sources lexicales?

Citation :
Pour s'amuser encore un peu : Cosmopolite
Cos mop ol i te [kOs mO pO li tE] : signifie Fausse bande (magnétique) là, en ce lieu d'enfer Exclamation scratch
[/b]
Une fausse bande magnétique là où on en a besoin, c'est vrai que c'est l'enfer! Razz

Essaye "ba gai dun" (langue des gens du monde, vrai nom de la langue).

Citation :
En fait, la difficulté existe-t-elle tant que ça si on prend l'exemple de mots d'une autre langue comme l'anglais :

ex: Sounds [saUnds], kids [kIds], cards [kA:ds], words [w@:ds] (ou même) codes [k@Uds]...
En anglais, la phonétique est claire:
- devant /s/, /z/, /S/ ou /Z/ : /Iz/ (exemple: brush-brushes /brVSIz/)
- devant une consonne sourde non sifflante (t, k, p, f, /T/...) : /s/ (exemple: cat-cats /kats/)
- devant autre chose: /z/ (exemple: toy-toys /tOIz/; kid-kids /kIdz/...)

Donc pour tes exemples, ils prennent /z/ en phonétique anglaise.

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Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino
J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater
Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon
Oupses ! - Anoev
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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMar 5 Jan 2010 - 21:54

Nemszev a écrit:
...
J'ignorais que ta langue était basée sur du copte et du grec. Quelles sont les autres sources lexicales?
...
Silarg     SA_GinLihgs

Je m'étais fait dès le début de la création du dico, une routine maison pour extraire automatiquement toutes les langues étymologiques de ce dico.

(D'ailleurs le logiciel est un exe issu d'un source en Cobol, premier langage de programmation que j'ai appris, quand j'étais étudiant... TEMPUS FUGIT)

Donc le résultat affiche 59 langues dont certaines comme le copte (co) fournissent 966 entrées, ou la latin (la) 1201 autres...

sa pour Silarg qui soit déforme un de ses propres mots ou dont le mot est né ex nihilo, d'une onomatopée, etc.

J'explique les abréviations :

* Les langues étymologiques du dictionnaire Silarg / français : U SILARG / FRAHSW MOTLIG GENAW LIHGS :

- ac: mot Silarg venant de son aspect en Argclaw l'évoquant physiquement, lu et transcrit en alphabet latin adapté.
ex: oec : nez ; ex: xa : croix

- af: Langue d'Afrique ("Fon gbe" notamment (Bénin))

- ak: araouak (Haïti)

- al: allemand (Deutsch).

- am: anglais américain (American).

- an: anglais (English).

- ap: mot Silarg venant de son aspect en Argpal l'évoquant physiquement, lu et transcrit en alphabet latin adapté.
ex: vyet : verre ; ex: elx : hélicoptère.

- ar: arabe (el-'arabiyya).

- az: aztèque.

- br: portugais du Brésil (notamment pour sa prononciation) (Português do Brasil).

- bt: breton (brezhoneg).

- ch: chinois (Hànyu).

- co: langue des coptes d'Egypte dont la langue étymologique était l'égyptien ancien des pharaons. (note: le copte est composé de plusieurs sous-dialectes)

- cr: corse (corsu).

- da: danois (dansk).

- ég: égyptien ancien des pharaons.

- es: espagnol (español).

- fi: finnois (suomalainen).

- fr: français.

- fq: francique, langue des francs liée au germanique.

- ga: gaulois.

- gm: germanique.

- go: gothique.

- gq: gaélique (gàdhlig).

- gr: grec ancien (ê ellênikê glôtta).

- hé: hébreu ('ivrit).

- hi: hindî.

- ho: hongrois (magyar).

- ie: indo-européen.

- in: tiré d'un langage ou d'un terme informatique (notamment dans des langages de programmation tels que : COBOL, BASIC, C++, etc.)

- ir: irlandais actuel (ou) vieil irlandais (Recent or Old Irish / Iodáileach)

- is: islandais (íslensk).

- it: italien (italiano).

- ja: japonais (nihongo).

- la: latin (lingua Latina).

- lv: romanche ladin vallader (langue des Grisons en Suisse) (rumansch ladin)

- ma: anglais moyen (Middle English).

- ml: argot marseillais (Argot MARSÉILLÉ, con!).

- my: langue des mayas (Mexique notamment).

- na: anglo-normand (Anglo-Norman).

- nl: néerlandais (Nederlands).

- no: norvégien (Norsk)

- np: nom propre ex: Canada np, {np: Canada} Canada

- of: "origines familiales", mots pris dans le vocabulaire, les expressions, les surnoms, etc. de ma propre famille...
ex: ze {of} = grand-père (car ma grand-mère paternelle appelait mon grand-père "Zè", son prénom était: Joseph...)

- op: "origines professionnelles", mots pris dans le vocabulaire, les expressions, les surnoms, etc. de mon lieu de travail...

- pe: persan.

- po: portugais (português).

- pl: polonais (polski).

- pn: polynésien (Rea Tahiti (notamment)).

- pr: provençal (prouvençau).

- pw: picardo-wallon.

- qu: quetchua, une des langues des descendants des Amérindiens (Qheshwa) Incas.

- ro: roumain (român).

- ru: russe (russkij).

- sa: mot inventé (sans étymon) Silarg ou lui-même dérivé d'un ou plusieurs mot(s) Silarg.

- sc: scandinave.

- sk: sanskrit.

- su: suédois (svensk).

- tc: tchèque (ceský).

- vf: vieux français.


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MessageSujet: Re: Silarg    Silarg     EmptyMar 5 Jan 2010 - 23:03

Nemszev a écrit:
Essaye "ba gai dun" (langue des gens du monde, vrai nom de la langue).


Ba gai dun => ba gaj dun [ba gaj dun] : Duvet de l'homme du métal I love you

ba n, {copte: ba-} métal || ~kaw adj, métallique
gaj n, {anglais: guy=type, mec} homme
dun n, {scandinave: dunn} duvet

Nemszev a écrit:
Argor a écrit:
En fait, la difficulté existe-t-elle tant que ça si on prend l'exemple de mots d'une autre langue comme l'anglais :

ex: Sounds [saUnds], kids [kIds], cards [kA], words [w@] (ou même) codes [k@Uds]...
En anglais, la phonétique est claire:
- devant /s/, /z/, /S/ ou /Z/ : /Iz/ (exemple: brush-brushes /brVSIz/)
- devant une consonne sourde non sifflante (t, k, p, f, /T/...) : /s/ (exemple: cat-cats /kats/)
- devant autre chose: /z/ (exemple: toy-toys /tOIz/; kid-kids /kIdz/...)

Donc pour tes exemples, ils prennent /z/ en phonétique anglaise.

DS prononcé /ds/ : J'ai enfin trouvé l'oiseau rare, et en france (LIEN non direct, rechercher "adsorber" et voir en bas de son entrée "Prononc. 1. Forme phon. : ...") : ADSORBER, verbe trans.
sunny
Silarg     Adsorber
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