Tamsota, un elkide d'El kid, inspiré de l'elko

Le nom est un jeu de mot entre el, le espagnol et kid, enfant en anglais (enfin déformation du nom enfant child, qui signifie la même chose) et elkide comme esperantide mais sur l'elko à la place de l'esperanto.

C'est un projet que je suis en train de sortir de terre. il y a bien quelques traits communs avec l'elko, mais aussi de nombreuses divergences, le principe principal est de garder la règle de 4, mais de ne pas employer la nulmérologie.

Ainsi, on a bien des clés de trame CVC qui peuvent s'agglutiner, dont certaines nature ou fonction sont données par des voyelles, des déclinaisons une conjugaison isolante, un brin de mythologie, basé sur les 4 éléments, mais bien peu.
Dans mon prochain post j'indiquerai l'aspect mythologie
.
Mais parmi les divergences, notons :
- pas les mêmes voyelles 16 dont 8 longues : a i ô et e y o ö, avec ô et ö donnant /ø/ et /œ/.
- 16 consonnes et glides mais pas forcément les mêmes m p b f n t d s ng k g x w j l r, à noter que le ng, ng anglo-saxon pourra peut-être aussi se noter h
- les racines a priori inventées de toutes pièces dépendent soit des 4 éléments, soit de principe d'organsation géométrique de groupe de phonème par correspondance, de dessin, ainsi lunettes se dit jooj, car en déformant le mot jooj, on peut avoir le dessin d'une paire de lunettes, donc a priori pas de racine en commun il faudrait un hasard pour que ça soit le cas, ou même par déformation d'une clé selon mon principe "base".
- pas de principe de clés glidées, faible probabilité d'emploi des profixes
- distribution différente des suffixes vocaliques, certes le i est gardé pour le verbe, mais c'est le a qui indique le nom

Je ne suis pas plus certain de reprendre le ligatif ou le politif elkan.

Je n'ai pas complètement mis au point les conjugaisons, ni même encore les déclinaisons.

Quelques exemples
1- suffixes de classe (ou nature)
Ex. LOD (force) /lod/
Le suffixe -a sert à former les noms : loda (« force »)
Le suffixe -i sert à former les verbes : lodi (« rendre fort, renforcer »)
Le suffixe -u sert à former les conjonctions (voire les prépositions)
Le suffixe -ô sert à former les adjectifs et adverbes : lodô (« fort.e, fortement »)



2- Pronoms personnels
- Ma (je, me, moi)
- Ta (tu, te, toi)
- Ga (il, elle, lui, se)
- La (ceci, cela, ça, c’est)


3- Quelques clés
BAX  (lieu)
DEB (fruit)
DEK (temps)
DÖB (face, visage)
DÖK  (nuit)
FON (arbre)
JOOJ (lunettes)
FÔS (boisson)
GEENG (main)
JÖK (semaine)
JUJ (sein)
KEEP (forêt)
KEK (passé)
KOL (bien)
KOX (œil)
LOD (force)
LUUF (soutien-gorge)
LUUL (poitrine)
LYF (collier)
MAH (aliment)
MAM (montagne)
MEK (vie)
MÔF (géant)
MÖL (maison)
MYR (amour)
MUW (cœur)
NIJ (amitié)
NÖR (animal)
PAS (simplicité)
RAR (boucles d’oreille)
SIIW (véhicule)
WÖD (saison)
XIK (humain)
XIX (futur)
XUD (singe)
XUM (parole, parler, nom, mot)
WIT (nain)
WIL (lièvre)

Pour la plupart, elles font partie des 50 premières, que je n'ai pas toutes et même certaines je ne les aurais pas, pour d'autres je les ai inventées bien souvent selon un procédé de dessin.
DEB (fruit)
DÖB (face, visage)
JOOJ (lunettes)
GEENG (main)
JUJ (sein)
KEEP (forêt)
LOD (force)
LUUF (soutien-gorge)
LUUL (poitrine)
LYF (collier)
RAR (boucles d’oreille)
XIK (humain)
XUD (singe)

4- 2 phrases très simples :

Je regarde un animal.
Ma koxi nöra.

Le singe prend un fruit.
Xuda geengi deba.

On verra quand j'aurai plus affiné, mais je gage que ce sera en résultat assez différent de l'elko.

J'aimerais pouvoir transformer Ma koxi nöra en Mikox nöra.

Certaines clefs ont des significations très spécifiques ? (je pense notamment à "soutien-gorge" et à "boucles d'oreille") C'est un parti-pris ?

En fait, je ne les garderai peut être pas in fine, c'est l'application d'un principe dessin de création de clé qui m'a permis facilement de les générer (probablement bien plus que d'autre).
Je les ai plus mis à titre indicatif pour éventuellement chercher à comparer avec l'elko et voir que ça a bien rien à voir en terme de création de clés.

Je suis ravi de constater que l'elko inspire de nombreux elkides et je me délecte d'en suivre l'évolution. Hâte d'en lire davantage..

Mythe créateur et fondateur :

Je me réveillais de nuit sur une drôle d’île bizarre, de nuit assez claire, enfin le ciel semblait orageux de couleur marron foncé, sans savoir où j’étais.
Le temps que je me réveille, petit à petit 4 entités de formes humaines m’apparurent, enfin 4, à peu près. L’une semblaient avoir émergé de terre et semblait tout en terre, elle était de forme indistincte et faisait des bruits : « Ba, pa, bam, ga, da, ka ».
Une autre était extrêmement lumineuse et chaude, il était difficile d’accommoder en face d’elle et crépitait comme un feu : «  Krik, xik, krak, paf, pet, pit », les voyelles très souvent i étaient très brèves.
Les deux autres semblaient ensemble l’une liquide sortaient de la mer, mais ses cheveux-vagues bouclés semblaient être fait par la tornade volante en suspension au dessus, qu’étaient sa sœur siamoise, ainsi que par le souffle de cette dernière. D'ailleurs air-eau comme je l'appelais semblaient aussi animer les courant à la surface de sa soeur eau-air. Il étaient assez difficile de les distinguer entre elles 4, mais alors entre ces deux dernières, c’était encore plus difficile. Et cela se ressentait aussi jusque dans leurs vocalisation indistinctes entre les « Flou, fouf, wiiii, wüuuu, siiii, plououf, chpraf ». Les voyelles semblaient longues, très longues.
Ces quatre entités semblaient me signifier quelque chose, qu’elles voulaient que je leur fasse une langue.

J’essayais alors de noter leur son devant elle. Voyelles d’une part, consonnes d’une autres.
Peu à peu avec mes connaissance du tableau phonétique international, je réussis à organiser 4 groupes égaux de 4 voyelles et de 4 consonnes se correspondant entre eux deux pour chaque entité, et semblant leur convenir à peu près, puisque peu à peu, elles se calmèrent, me montrèrent et qu’enfin je revins à la réalité, un peu comme si je me réveillais.
Mais il avait fallu changer, échanger et négocier quelque peu, afin d’avoir une organisation.

J'écris réveiller, mais ce n’était pas un rêve pour moi, ça m’avait paru bien trop réel, j’appelais cela un rêve éveillé.
Je ne sus jamais ce que ce fut hallucination, prémonition, communication, message divin, qui sait. Mais j'avais les bases, les prémices de ma langue. Il ne me suffisait plus que de plonger dedans et à chaque fois que je le fis, je me retrouvais un peu dans le même état avec ce souvenir. la présence remémorée de ces entités m'aiderait beaucoup par la suite à avancer mon grand-oeuvre : la langue des 4, la langue des dieux, la langue absolue, la langue parfaite, ce qui se disait tamsota en tamsota.

- groupe 1 de la terre : a i u ô / m p b f ; nota le i est aussi feu, le u air et le ô eau
- groupe 2 de l’air (eau) : e y o ö / n t d s
- groupe 3 du feu : ng(h) k g x / aa ii uu ôô (devenue longues, mais anciennement brèves)
- groupe 4 de l’au (air) : ee yy oo öö / w j r l

El kid

Récit signé et rapporté par un dénommé El kid, sans date mais préalable à cette langue.

🥰je suis séduit.

Le h pour le ng serait bien.

GRAMMAIRE : Formule de base (formule express)

Les 4 règles de base :

- Ecriture en alphabet latin et prononciation : MIBA (« un »)
- Les clés : TOSA (« deux »)
- Les suffixes : GEEHA (« trois »)
- Conjugaison et syntaxe simple : TAMA (« quatre »)

MIBA - Alphabet latin et prononciation

Le tamsota utilise l’alphabet latin comme transcription, il disposera au nom de l’importance du nombre 4 et de sa symbolique d’une écriture où les lettres et les mots tiennent dans un carré façon hangeul, au départ il se serait écrit en spirale carrée, mais pas sûr de garder ce principe (déjà essayé assez complexe à mettre en œuvre).

Comme c’est une transcription les règles de casse et ponctuation ne sont pas figées et suivent l’emploi des (trans-)scripteurs.

La translittération

Il s’écrit avec 4 groupes de 4 consonnes et 4 groupes de 4 voyelles, même si les deux derniers groupes de voyelles sont constitués de voyelles longues (ou bien longues et brèves, encore à voir).

Il y a un premier ensemble des 4 premiers groupes principaux : les 2 groupes de voyelles principales et les 2 premiers groupes de consonnes.
- a i u ô
- e y o ö
- m p b f
- n t d s
Pour la plupart les lettres, elles correspondent à leur valeur API, notons que ô note /ø/ et ö note /œ/.

***AJOUT 1
Suite à la demande de PatrikGC, un tableau des 8 voyelles simples du tamsota
Désolé, je n'ai pu m'y empêcher de tracer un arbre.



***

Et un deuxième ensemble de 4, là aussi, encore : 2 groupes de consonnes, 2 groupes de voyelles
- h(ng) k g x
- w j l r
- aa ii uu ôô
- ee yy oo öö

Même remarque ng, a priori noté h note et correspond au phonème /ŋ/, je ne sais pas encore si employé en début de syllabe, il ne pourrait pas se prononcer aussi /ɲ/.

***AJOUT 2

Chacun des 3 premiers groupes de consonne est constitué de la nasale, des 2 occlusives sourdes et sonores, de la fricative sourde correspondante, au niveau labial, alvéolaire et vélaire.
Le 4ème groupe, lui comporte les deux glides /w/, /j/ (spirantes, labio-vélaire et palatale, soit quasi vélaire) et les deux liquides /r/, /l/ (alvéolaires, roulée et spirante latérale).




Ainsi on pourrait approximer une position pour chacun de ses constituants du 4ème groupe au 3 autres :
- w avec m p b f
- j avec h k g x
- l et r avec n t d s

***

Variante (dialectes ?)
Je ne sais pas encore si dans certains cas si, quand employé comme consonne, les glides ne pourrait pas devenir des vraies consonne /w/ en /v/ et /j/ en /ʒ/.

Il existera probablement aussi des dialectes où notamment la prononciation des lettres h et x pourra changer, voire même l’écriture de h.
- h /ɲ/, /nj/, /h/, /ɣ/, parfois écrit q pour ce dernier, voire /ʃ/ ou /k/, à voir plus tard ;
- x /ʃ/, /ks/, voire /k/ à voir plus tard.


TOSA - Les clés

Très identiquement à l’elko, le tamsota fonctionne avec des clés de format CVC, soit 16 x 16 x 16 = 4096 possibilités (et même sans employer les voyelles longues, il en reste 2048).
Une clé est une racine de trois lettres à la base de tous les mots de l’elko. C’est la combinaison de deux consonnes (16 au total), séparées par l’une des voyelles (8 pour le premier ensemble, 16 avec les allongées)

Correspondance de clé tamsota pour les 16 clés les plus courantes de l'elko.

1. SIIW (véhicule)
2. SOT (langue, idiome)
3. XUM (parole, parler, nom, mot)
4. MAH (aliment)
5. BAX  (lieu)
6. FÔS (boisson)
7. DEK (durée, temps)
8. PAS (simplicité)
9. WÖD (saison)
10. KOX (œil)
11. MYR (amour)
12. NIJ (amitié)
13. KEK (passé)
14. XIX (futur)
15. SEX (sens, signification)
16. DÖK  (nuit)


GÔÔHA - Les suffixes

Comme en elko, la nature des mots (voire la fonction aussi pour certains) est exprimée au moyen de suffixes vocaliques qui se fixent aux clés pour former des mots.

Exemple avec la clé LOD (force)

- Le suffixe -a sert à former les noms : loda (« force »)
- Le suffixe -i sert à former les verbes : lodi (« rendre fort, renforcer »)
- Le suffixe -u sert à former les conjonctions (voire les prépositions)
- Le suffixe -ô sert à former les adjectifs et adverbes : lodô (« fort.e, fortement »)

Clés réduites + suffixe
Voyons les suffixes dans un premier temps. En effet, j’aurais très probablement des clés réduites, mais j’ai beaucoup de mal pour l’instant à en structurer la liste exacte, tant que je n'ai pas une vision plus vaste du lexique.

- Le suffixe -ô sert à former les déterminants, exemple : mô : ma, mon
- Le suffixe -u sert à former les prépositions.
- Le suffixe -i devrait servir à former les auxiliaires, modaux, verbes aspectuels, importants et défectifs, ex ki, mais on lui préfère la voyelle de 2ème groupe correspondante ou dérivée -y, exemple : (anciennement ky : passé, py : présent, xy : futur, ou présentement) wy pour l’emploi du verbe être comme copule.
- Le suffixe -a sert à former les pronoms, exemple : ga : elle, il, lui, se

Ainsi les constituants d’un groupe nominal prépositionnel (non dérivé) se placent dans l’ordre préposition déterminant/adjectif nom, soit par suffixe UÔA

TAMA- Conjugaison

Selon 4 paramètres :
- pronoms personnels
- temps
- mode
- aspect

Quatre pronoms personnels de base

- Ma (je, me, moi)
- Ta (tu, te, toi)
- Ga (il, elle, lui, se)
- La (ceci, cela, ça, c’est)

Dans le cas le plus simple, la conjugaison, soit : le présent, lé vérité générale, quelque chose d’habituel ou fréquent, l’infinitif peut être rendu directement par l’emploi du verbe actif en -i.

Je regarde un animal.
Ma koxi nöra.
Le singe prend un fruit.
Xuda geehi deba.

Organisation

Ainsi qu’on le voit dans ces exemples.
Comme en elko : SVO à cœur.
Les groupes nominaux sujet et objets sont pilotés par des mots en –a (noms, pronoms).
Le groupe verbal est piloté par des mots en –i (verbes dynamiques).
Le circonstant, qui se place plutôt autour, est soit un adverbe, soit un groupe nominal introduit par une préposition, soit un groupe nominal décliné.

On y voit plus clair ainsi

Vu le nbr de voyelles, je suis étonné du peu de suffixes vocaliques...

C'est la grammaire express, avec les 4 premiers points de base.

Mais y'a plus : des déclinaisons, comme précisé dans la conjugaison vont s'ajouter l'aspect et le mode, puis il va y avoir des préfixes.
De la voyelle, tu vas en manger, rassure toi. Mais la trame reste plutôt morique selon un principe CV, avec certes des voyelles courtes et longues.

Là, c'est comme si pour l'allemand je t'avais parlé de l'écriture, l'agglutination et au choix un groupe de verbe fort ou exclusif les conjugaisons régulières actives sans subjonctif ou la déclinaison du nom selon un seul et unique genre.

Velonzio Noeudefée a écrit:

C'est la grammaire express, avec les 4 premiers points de base.

Mais y'a plus : des déclinaisons, comme précisé dans la conjugaison vont s'ajouter l'aspect et le mode, puis il va y avoir des préfixes.
De la voyelle, tu vas en manger, rassure toi. Mais la trame reste plutôt morique selon un principe CV, avec certes des voyelles courtes et longues.

Là, c'est comme si pour l'allemand je t'avais parlé de l'écriture, l'agglutination et au choix un groupe de verbe fort ou exclusif les conjugaisons régulières actives sans subjonctif ou la déclinaison du nom selon un seul et unique genre.

Kein problem
Pourrais-tu préciser dans un bô tablô la prononciation des lettres ? 
Le ô par exemple... J'ai cru comprendre que c'était un "eu".

Oui, c'est cela le ô note un eu comme dans de la beu(h), feu, pneu, voeux.

Et le ö note l'autre eu français comme dans beurre, coeur, peur.


D'accord, je me note de te faire un beau tableau.

***

Voyelles fait.

Pour aller plus loin : les 4 règles suivantes.

- L'agglutination : TETA (cinq)
- La déclinaison : TIXA (six)
- La conjugaison : TÔLA (sept)
- Chiffre de base et compter : XAMA (huit)


TETA - Agglutination

L’agglutination est le fait d’associer plusieurs clés entre elles afin de former des concepts plus précis. L’agglutination est un phénomène très utilisé en tamsota.
Ex. : MEX (sexe) + XUD (singe) -> mexxuda (« bonobo »)

L’agglutination dépend de la vision de chaque personne et un même concept, peut, en elkid être traduit de différentes manières. Ainsi « avion » peut se dire « véhicule du ciel », « oiseau de métal », « oiseau véhicule », …

Un mot agglutiné sera plus précis qu’un mot non agglutiné. En d’autres termes, plus un mot est long, plus il est précis. Et, à l’inverse, plus il est court, plus il est vague.

Les types d’agglutination

Un mot peut contenir au plus 4 voyelles (y compris longues), c’est encore et toujours la fameuse règle structurante de 4. On peut donc agglutiner des clés dans le respect de cette règle.
1 clé + suffixe = combinaisons premières (très fréquentes) Ex. : xuda ("singe")
2 clés + suffixe = combinaisons secondes (fréquentes) Ex. : mexxuda("bonobo")
3 clés + suffixe = combinaisons à 3 clés (recherché) Ex. : saammexxuda ("bonobo noir")

Contrairement à l'elko et en raison de la règle de 4, les mots constitués de 4 voyelles (syllabes) sont recherchés car considérés comme parfait. J'aurais à développer cela mais la poésie en tamsota devrait fonctionner autour de 4, par exemple 4 strophes de 4 vers de 4 éléments de 4 syllabes.

Les composants

La clé placée à la fin traduit le concept général de base.
Les clés placées devant permettent d’apporter des précisions et de distinguer des mots assez proches.
Ex. :
Le mot composé mexxuda bonobo, est composé de la clé de précision MEX (sexe) et de la clé de base XUD (singe).
Le mot composé môfxuda gorille, est composé de la clé de précision MÔF (géant) et de la clé de base XUD (singe).

Nota : Pas besoin de ligatif, si besoin de thématisation, allongement voyelle finale.


TIXA- Déclinaison

Les quatre déclinaisons (+1 non marquée, cas général : sujet, objet, après préposition) :
- Génitif
- Locatif
- Datif
- Auxiliatif

Le génitif/ablatif : marque le possesseur, la provenance, l’origine
Le locatif : indique le lieu où l’on est, plus ou moins précisément, dans lequel on est, voir sur ou sous lequel on est, celui sous l’influence duquel on est.
Le datif : marque le destinataire, la destination, le bénéficiaire.
L’auxiliatif marque :
- sur les personnes et animaux le commitatif,
- les outils et instrument, le moyen ou l’instrumental,
- sur les lieux le per- ou pro-latif, soit le lieu par où ou bien par lequel on passe.

Ces cas sont marqués sur les noms par changement de la finale -a en une finale dérivée : 2ng groupe de voyelle : e y o ö, ce changement est dû à une évolution via suffixe vocalique, la suite de deux voyelles différentes ayant évoluée.
- Génitif en -e
- Datif en -y
- Locatif en -o
- Auxiliatif en -ö


TÔLA- Conjugaison

Comme déjà vu, selon 4 paramètres :
- pronoms personnels
- temps
- mode
- aspect

Rappel des quatre pronoms personnels de base
- Ma (je, me, moi)
- Ta (tu, te, toi)
- Ga (il, elle, lui, se)
- La (ceci, cela, ça, c’est)

Les 4 temps :
4 temps de base ou plutôt 3 temps et un non-temps, soit
3 temps temporels et un atemporel.

Les 3 temps temporels sont les classiques : passé – présent - futur
L’atemporel exprime l’infinitif, le présent de vérité générale ou agnostique, il peut aussi exprimer une habitude en cours ou un fréquentatif (souvent) en cours aussi. L’énoncé prononcé est vrai en général même si au moment où il est prononcé il peut ne pas l’être exactement.
L’atemporel est l’utilisation du verbe tout simplement.
Il s’emploie aussi par défaut et exprime un présent, mais sur lequel on insisterait pas beaucoup, il ne peut en aucun cas être utilisé pour exprimé un aspect en cours comme être en train de.

En fait pour les autres temps, le pronom par sa consonne et une voyelle de temps, cf ci-dessous peuvent s’agglutiner et se préfixer au verbe qui peut perdre sa voyelle finale, même si déconseillé.
Ainsi la phrase, je voie un animal : Ma koxi nöra.
Devient : Mikox nöra.
Toujours à l’atemporel et en ayant éludé le i verbal final, proprement cela donnerait : Mikoxi nöra.

Les voyelles des temps
- futur : -a-
- passé : -e-
- intemporel : -i-
- présent : o

Je vais voir un animal (plutôt que je verrai, c’est un futur très sûr, plus que probable, quasi certain)
Je voyais/vis un animal
Moi voir(vois) un animal (souvent, fréquemment, en général)
Je suis (en train de) voir un animal
Donne
Makoxi nöra.
Mekoxi nöra.
Mikoxi nöra.(souvent Mikox nöra)
Mokoxi nöra.

Avec un sujet explicite comme le singe prend un fruit.
Xuda ogeehi deba.

Si je le fais varier au même temps que précédemment
Xuda ageehi deba.
Xuda egeehi deba.  
Xuda igeeh(i) deba. Mais on préfère Xuda geehi deba.

Modes

Les 4 modes sont les suivants :
- ordre (-ii)
- réel (-aa)
- relatif-dépendant (temps des propositions subordonnées) (-uu)
- participe (-ôô)

Ils substituent le i final du verbe par la double voyelle (voyelle longue) précisée entre parenthèse.

Même si le 1er mode se passe de pronom personnel, voire même de voyelle longue.
- Koxi. : Regarde.
Mais
- Koxii ! : Regarde ! est plus approprié

Ils ne sont pas indispensables et peuvent être souvent éludés.
Le réel est le cas le plus courant.
Le relatif-dépendant est employé dans les propositions subordonnées de la phrase complexe et autres (participiales, infinitives, gérondif), il possède intrinsèquement une notion d’a-réel. Ainsi dans une proposition introduite par la conjonction si, il rend le conditionnel. Employé comme en français en proposition principale, il montre un doute quant aux informations données (donc souvent rapportées).
Le participe est un mode particulier pour créer un adjectif actif verbal à partir d’un verbe actif et non directement un adjectif d’état construit sur la clé, il remplace les relatives simples SV avec qui.
L’avantage par rapport au relatif-dépendant est qu’il évite d’employer un pronom ou une conjonction et permet plus facilement de mettre une expression en incise, après un nom. En effet la syntaxe comme vu dans le groupe nominal : préposition déterminant adjectif nom ou lors de l’agglomération a plutôt tendance  à mettre les éléments de précision avant.

Aspect

Les quatre aspects sont :
- inchoactif (e/n) : commencer à
- progressif (y/d) : être en train de
- cessatif/terminatif (o/k) : terminer/cesser/finir de
- achevé (accompli) (ö/j) : temps composé avec participe passé

Logiquement le morphème d’aspect est le dernier et se suffixe sur celui de mode, c’est pourquoi une consonne est donnée.
Mais le mode étant souvent éludé, la voyelle peut être employé à la place du mode et du -i verbal.

L'aspect comme le mode est facultatif.

Ainsi :
Le singe commence a prendre un fruit. Xuda ogeehe deba.
Le singe est en train de prendre un fruit. Xuda ogeehy deba.
Le singe termine/finit/cesse de prendre un fruit. Xuda ogeeho deba.
Le singe a pris un fruit. Xuda ogeehö deba.

Mais en mode réel
Le singe commence a prendre un fruit. Xuda ogeehaan deba.
Le singe est en train de prendre un fruit. Xuda ogeehaad deba.
Le singe termine/finit/cesse de prendre un fruit. Xuda ogeehaak deba.
Le singe a pris un fruit. Xuda ogeehaaj deba.

Ou en mode relatif-dépendant
[…] le singe commence a prendre un fruit. Xuda ogeehuun deba.
Ou en mode participe
Le singe, prenant un fruit […] ou étant en train de prendre un fruit […].  Xuda, ogeehôôd deba […]
Le singe, commencant à prendre un fruit […] . Xuda, ogeehôôn deba […]
Le singe, cessant de prendre un fruit […] . Xuda, ogeehôôk deba […]
Le singe, ayant pris un fruit […]. Xuda, ogeehôôj deba […]

Copule
Il n’y a pas de verbe être comme copule.
On peut ne rien employer ou employer égal(e) dans le sens signe, symbole égal, soit la clé SEW employé comme verbe en-i, soit sewi, mais souvent elle est réduite en wy, on peut la suffixer, préfixer, tout attacher ou tout séparer, tout est égal.
Le wy est plutôt utile pour bien montrer que ce n’est pas structuré selon un ordre non (U)ÔA (ÔI) [(U)ÔA]


Je regarde un animal dans la forêt.
Mokoxi nöra keepö.
Le singe prend un fruit dans l’arbre.
Xuda geengi deba fonö.
Le singe est dans l’arbre.
Xuda wy fonö.
Le singe joue dans l’arbre.
Xuda jesi fonö.


XAMA- Chiffre de base et compter

De base, la base pour compter est une base 4.

Nous verrons plus tard qu’il en existe deux autres, comme variante (en fait un grand nombre est possible).

L’on ne compte pas comme on appelle les chiffres, ainsi l’on ne dirait pas la même chose selon que l’on compte et emploie un nombre ou bien que l’on épelle les chiffres d’un numéro.
Les chiffres 0 ; 1 ; 2 ; 3 s’appellent reeja, miba, tosa, gôôha, pour le non chiffre reeja, il est souvent appelé fa aussi.

Pour compter en base 4 positionnelle (comme la nôtre, mais la nôtre est en base 10) on dit (am), et, ix, ôl, etc.

Comptons de (0) 1 à 15
- (am)
- et
- ix
- ôl

- etam
- etet
- etix
- etôl

- ixam
- ixet
- ixix
- ixôl

- ôlam
- ôlet
- ôlix
- ôlôl

Ainsi on entendra souvent
«  et – ix – ôl – etam – etet – etix -etôl – ixam – ixet - … » ou «  ôl - ix - et -am »

Pour écrire les nombres pas besoin comme nous des cent, mille, millions et milliard, par exemple 3993 pourra se dire ôl-ixet-ixet-ôl-a ou -ô s’il introduit une unité, comme par exemple des euros.[/u]

C'est en effet très complet, mais ça semble virer au complexe, surtout la conjugaison

Pour l'agglutination, comment distingues-tu : (ab)c de a(bc) ?
Par défaut, ton système est déterminant-déterminé.
Mais parfois, on a besoin de modifier l'ordre de préséance quand on dépasse 2 racines.
C'est pour cette raison que le toki pona doit avoir recours à "pi" qui joue les parenthèses.

jan=personne, pona=bon/belle, lukin=vue/vision

jan pona lukin. -> l'ami visuel.
jan pi pona lukin -> la belle personne.

Nota : l'ordre en TP est déterminé-déterminant, donc l'inverse

ben non, la conjugaison, sauf pour des complexités (subordonnées, subjonctif, apposition, participes présent, prétérition_mais c'est aussi le cas en français, ou en elko) reste simple

1 forme en -i

3 préfixes ou morphèmes préfixés :
-e- passé
-o- présent
-a- futur

Avec 4 pronoms : ma, ta, ga, la, pouvant être réduit en m-, t-, g-, l-.

Le reste est facultatif.
Et les aspects pourront aussi être rendu autrement.
Juste, au lieu de séparer les 4 parties comme l'a fait Ziecken, ici j'ai tout présenté d'un coup, c'est peut être plus indigeste.
Enfin, le plus simple sera de voir à l'usage.


L'allemand ou l'elko ne sont pas le tokipona et distinguent parfaitement, ils n'ont besoin ni de parenthèses, ni de pi et j'ai donné un exemple noir-sexe-singe => bonobo noir et non singe au sexe noir, où là je verrais bien noir-sexe au gén., complément de singe saammexe xuda.
En fait c'est toujours a(bc). si c précise ab ce sera c(ab) ou comme démontré si ab est une entité particulière précisant c, alors la syntaxe change et on a pas 3 clés agglomérées.
Le tokipona a 127 concepts de base, l'elko à 1014 possibilités (je crois), j'ai 4096 possibilités de concept de base, donc je n'ai pas besoin de l'artifice du tokipona aux concepts trop vagues, l'elko avec des concept presque 8 fois plus précis (127 -> 1014 ou 1014/127) s'en passe aussi.

Après comme dit : le but n'est pas de faire que comme l'elko ou en elko 2 avec d'autres racines, mais bien de s'en inspiré autour du chiffre et nombre 4 mathématiquement et des 4 éléments selon le mythe que j'ai présenté. Il y a et il y aura aussi de nombreux points de divergences (pas de numérologie, pas de nom de dieu/déesse/divinité, pas de ligatif, pas d'agglutination particulière pour le w, etc.).
Donc du coup oui, si le tamsota est un pelus complexe que l'elko, je dis oui bien sûr. En fait l'elko a des complexités et le tamsota aussi, mais ce ne sont pas les mêmes, car ce n'est pas toujours les mêmes choix qui priment.

C'est toujours du plus précis au plus général et catégorisateur, sachant que les agglomérations à 2 ou 3 clés peuvent devenir très courantes et avoir leur sens propre, tandis que des visons plus personnelles peuvent être de la poésie ou bien des figures de style ou être utiles mais très spécifiquement.
Machine du ciel ou machine qui vole signifiera plus avion que oiseau de fer, mais dans certains cas il sera peut être utile de parler d'oiseau de fer, maintenant si on parle des "plus lourds que l'air", oiseaux de fer sera peut être un bon équivalent.
De même cheval de fer pour rendre un contexte far west pourra être employé, mais peu probable que ce soit le nom de locomotive ou train.

Je viens d'avoir une idée, mais je ne sais guère comment l'exploiter pour l'instant.

Quand j'ai commencé à formaliser ce projet, par groupe, j'ai fait correspondre consonnes et voyelles, du coup une clé CVC pourrait correspondre une clé VCV, et éviter de distinguer les doubles consonnes.
Ainsi à TAM pourrait correspondre YMA et tamsota deviendrait ymasota.
Mais bien que plus fluide, on pourrait arriver à des mots vcvcvcv ou cvcvcvcvcv, ça me paraitrait comme bien moins clair. Est-ce que ça pourrait être un emploi familier ou enfantin ou au contraire stylé, littéraire ou uniquement ponctuel pour éviter certains phénomènes et permettre de monter des principes de dis-ambiguïté.
Un des autres avantages est d'encore plus m'éloigner de l'elko, que je ne veux avoir que seulement comme inspiration et non pas comme (pâle) copie.

A réfléchir.

Ci-dessous la suite de la grammaire (que je dois encore mettre en forme).

***

Les 4 règles suivantes de perfectionnement

- préfixe : XETA
- Type de phrase (à faire) : XIXA
- Pour aller plus loin dans la numérotation : XÔLA
- préposition et conjonction : LAMA


XETA- Préfixes

Une voyelle peut être préfixée sur les noms, pronoms, adjectifs, adverbes.
Pour les noms et pronoms elle indiquera le nombre, sauf si le nom est au génitif auquel cas elle peut signifier un partitif d’intensité variable.
Pour les adjectifs et adverbes un degré d’intensité.

Ainsi :
- a : absence, sans // pas du tout
- i : unité // une seule unité
- u : paucal ou duel pour tout ce qui va par paire (chaussettes, chaussures, mains, oreilles, pieds, yeux, etc.) // peu, un peu de
- ô : pluriel // beaucoup, beaucoup de

Sur les verbes on préfixe le a- pour marquer la négation, en tout cas l’absence d’action énoncée.
Dans le cas des adjectifs c'est ce système qui permettra de faire les comparatifs et superlatifs en opposant le niveau le plus haut ô aux autres, le complément de comparaison sera au génitif.
Le superlatif la.e plus ... pourra être rendu par un complément de comparaison avec tous, toutes ou tout le monde ou du monde entier.

Possibilité ( ? encore en réflexion)
Sur un lieu et dans le cadre d’un déplacement les préfixes (i-), u- d’une part et ô- d’autre part peuvent s’opposer pour indiquer une faible ou bien au contraire une grande proximité.


XIXA- Types de phrases

Il existe les 4 même types de phrases qu’en français, l’accentuation de phrase et la ponctuation finale à elle seule peuvent rendre cela à elles seules.
Mais il est fréquent d’insister avec uen particule en fin de phrase.
Ainsi voyons la correspondance type, ponctuation, voyelle
- déclaratif, « . » , a
- impératif, « ! », i
- exclamatif, « !! », u ; bien souvent le !! pourra être remplacé par !
- interrogatif, « ? », ô


XÔLA- Numération

Comme dit, les tamsotiennes et tamsotiens distinguent lorsque l’on compte et lorsqu’on épelle, nous avons vu les noms de 0 à 3 et qu’ils existaient d’autres bases, mais comment sont donc appelés les autres nombres.
Ainsi que j’ai appelé mes chapitres, les nombres de 4 à 15, sont reconvertis en base CVC en éludant la 1ère voyelle.
Ainsi quatre est compté etam et donne le nom tama ou le déterminant/adjectif tamô.
Ces noms permettent aussi l’emploi ordinal (au moins jusqu’à 15).
Au-delà je ne suis pas encore décidé car en employant la même règle, nous sortirions du CVC et arriverions au CVCVC, comme TAMAM (« 100 » soit 4² = 16) et en le convertissant en tammama cela signifie montagne – quatre.
Voyons les noms de 4 à 15 :
‘tama – teta – tixa – tôla – xama – xeta – xixa – xôla – lama – leta – lixa – lôla
Les deux autres bases en convertissant les 0, 1, 2 et 3 pour comptre en ham, het, hix, hôl peuvent employer ces nombres.
Ainsi pour tout ce qui est comptable et bancaires, les grands nombres on est en base 16.
Mais depuis quelques années, au niveau des sciences et techniques, c’ets la base 12 qui est employé et n’emploie pas du coup lama, leta, lixa, lôla.
L’inconvénient de ces deux bases, c’est qu’au lieu d’employer pour compter des éléments de deux lettres, ils comptent en élément de 3 lettres.
Ainsi 3993 donne :
- en base 16 : lôl-xet-xeta
- en base 12 : hir-hôl-xet-xeta


LAMA- Préposition et conjonction

Ne réussissant pas à avoir une vue globale et structurée afin de créer les clés réduites, j’ai employé un moyen simple.
J’ai organisé les conjonctions et prépositions principales selon un ordre, librement inspiré par le liste Picoche-rolland (je crois) puis j’ai pris mon ordre m pb f n td s, etc., et j’ai créé les prépositions et conjonctions principales.

Il me reste 6 conjonctions principales qui seront créées autrement, c’est à dire directement à partir de nom, comme par respect pour la règle de 4, je dois en avoir 16, libre à moi de créer les 10 manquantes, ou 10 variations ou nuances que je voudrais employer.

- Mu : en (matière, matériau) / comment
- Pu : sur
- Bu : sous
- Fu : après, derrière / puis
- Nu : entre, parmi
- Tu : vers, près de
- Du : jusque / donc, soit
- Su : contre, juxtaposé, jointif / et
- Hu : contre, à l’opposé de, en face de, malgré / mais
- Ku : devant, avant
- Gu : depuis, dès
- Xu : pendant / tandis-que
- Wu : dans
- Ju : pour
- Ru : par
- Lu : sans

Nota :
La préposition avec dans le sens de qui a, qui possède, qui est (né) avec, sera rendue par l’emploi du génitif

Parmi les 6 conjonctions manquantes :
- Quand, lorsque pourra être rendu par deku (de DEK temps, durée), mais aussi à partir de moment, soit : tôpu
- Pourquoi, qu'est-ce-que, est-ce-que par pygu (de PYG question). Pourquoi sera plus rendu par pour quelle raison, en raison de quoi, soit pygu kexa ou pygkexu en tête de phrase sans changer l'ordre par la suite de la phrase à moins de le thématiser comme circonstant, chapitre à venir TAMAMA (en cours de rédaction).

Les 4 autres mots à créer
- Ou fôru viend d’alternative fôra, clé FÔR
- Si pipu de condition pipa, clé PIP
- Car, parce-que, puisque kexu de cause, raison, motif, origine : kexa, clé KEX
- Comme : tanu de pareillement, identiquement : tanô, clé TAN

Il manque encore ma partie, sur la préposition par et ses différents sens, que j'ai traitée dans son intégralité.

***

Quelques ajouts en couleur ont été effectués.
J'avance bien sur mes 4 derniers chapitres de ma grammaire.

Quelques détails sur la préposition par et ses multiples sens selon le wiktionnaire:

- sens 6 : sert à désigner la partie saisie : par le bras, par les pieds => rendu par le génitif ou la préposition en
- sens 10 : instrument manière : par la poste, par un messager, par avion, par bateau
--- si instrument, moyen  =>  auxiliatif
--- si manière (question comment ? et non avec quoi)  =>  préposition en
- sens 11 : ordre et distribution ; selon le sens
--- datif + unité => deux fois par trimestre
--- ou bien auxiliatif/avec + unité => ranger par tas, par deux fois
--- ou éventuellement en + unité

pierre par pierre sera peut être rendu par une expression assez lourde : du type pour(datif) plusieurs fois une pierre

- sens 12 : sert à remplacer le gérondif par l'infinitif : Il a commencé par être esclave => mode participe
- sens 13 et 15 : affirmer, jurer, conjurer / particule interjective pour invoquer une divinité :
--- Elle jure par tout ce qu'elle a  => auxiliatif ou préposition avec
--- Par Osiris => construction avec nom et au datif, thématisée

- sens 14 : durant, pendant : par beau temps : remplacé par la préposition durant, pendant

***

Nota : après moult essais et idéocréations, j'aime bien rendre un grand nombre de participe passé, par une construction avec avec, qui a le sens qui a (la/les caractéristiques de) comme salé = avec du sel, or cela est rendu par le génitif, parfois avec un degré d'intensité façon partitif, donc la terminaison en -e du génitif pourra rendre aussi pas mal d'adjectifs.

- LETA : Les 4 clés appréciatives
- LIXA : Suite de deux ou plus éléments simples, factorisation, énumération
- LÔLA : La phrase complexe modalité forte et faible, aspectuelle et subordonnée relative
- TAMAMA : Diathèse et voie

LETA- Les 4 clés appréciatives

Il existe 4 clés qui peuvent se combiner et se réduire pour porter une appréciation soit sur la taille, soit même si l’on trouve ça beau, bien, maginifique ou au contraire moche, affreux, misérable (péjoratif)
- WIT (nain-petit) : suffixe -it
- MÔF (géant-grand) : suffixe -ôf
- LÔÔS (pire, affreux, affre, catastrophe-ique) : préfixe ôs-
- WUD (mieux, meilleur, magnifi-que/scence) : préfixe ud-

Exemple avec möla : maison
- mölita : maisonnette
- mölôfa : baraque
- ôsmöla : taudis, masure
- udmöla : manoir, demeure

Pour les éléments à préfixe quant on a besoin de préfixer le nombre on emploie une agglomération ou un adjectif avec les clés complètes soit alôôsmöla, soit lôôsô amöla


LIXA- suite de deux ou plus éléments simples, factorisation, énumération

Quand deux éléments se suivent, ils peuvent être liés par le suffixe du premier, ce qui permet d’éluder celui du second, ainsi le premier suffixe sert de charnière, je l’appelle infixe (de groupe).
Quand il y a une suite de quelques éléments on peut procéder comme cela avec n-1 suffixe entre les éléments (on va dire jusqu’à 4 ou 5).
Pour les longues énumérations, on peut employer la mise en facteur où le suffixe est employé seul avec : et ensuite les clés sont énumérées, l’énumération se finit par un point d’exclamation.


LÔLA- La phrase complexe, modalité forte, faible, aspectuelle et subordonnée relative

Le tamsota considère 4 types de modalité :
- la modalité uniquement verbale, après les verbes modaux classiques
- la modalité, qui exprime la politesse et le repect ou le souhait, la prière (polie) ou en tamsota une forme de galanterie et de drague galante (bien vue) et autorisée et surtout qui s’exprime sur le verbe, mais aussi sur la phrase ou sur les mots.
- La modalité aspectuelle autre moyen plus simple d’exprimer l’aspect, la forme aspectuelle verbale par morphème suffixé changeant selon que le mode soit indiqué ou non reste compliqué et très littéraire
- La déclinaison du mode participe pour exprimer les subordonnées relatives non sujet

LÔLA.MIBA La modalité forte

Les 4 modalités avec la clé précisée après sont :
- Politesse/respect – DAN
- Souhait – MYW
- Prière - DIID
- Galanterie/drague (bien faite) -  TUW

Ces clés se réduisent en particule introductive spéciale
- DAN -> an
- MYW -> yw
- DIID -> iid
- TUW -> uw

Pour montrer qu’elles sont réduites (et spéciales, on a le droit de les écrire avec une apostrophe devant ‘an)
Cette particule sert :
- Soit à introduire une phrase,
- Soit se suffixe sur nom.

Hoopxika : homme (mâle)
hoopxikana : monsieur
hoopxikuwa : mondamoiseau (si beau)

Avec chaise, position assise - HAAH

- Asseyez-vous svp : An haahi.
- J’aimerais m’asseoir/une place assise. M’yw haahi.
- Veuillez vous asseoir, je vous prie / Je vous prie de bien vous asseoir / Asseyez-vous, je vous en prie. M’iid haahi anta.
- Gent et beau damoiseau, ce serait un tel plaisir que vous preniez place chez moi
Uw, wusô hoopxikuwa, …

LÔLA.TOSA- La modalité faible

Correspond à l’emploi des 4 modaux :
- devoir TYG
- pouvoir et avoir l’autorisation de/être autorisé à XYD
- savoir JUR
- vouloir TIP

Souvent en français c’est lorsque ces verbes sont suivis d’un verbe à l’infinitif, d’une proposition infinitive, expriment un temps, un aspect ou une modalité, telle la probabilité, la capacité, etc.

- TYG -> gy
- XYD -> dy
- JUR -> ry
- TIP -> py

LÔLA.GÔÔHA- La modalité aspectuelle

Comme il m’a été fait remarquer, l’emploi des aspects tels que nous les avons vus ets assez complexe et reste une possibilité, plutôt poétique ou littéraire, employer des clés réduites en -y, à partir de clés pouvant être utilisé pour exprimer les 4 mêmes aspects est une autre possibilité plus courantes.
- Inchoactif, clé MEN (début) -> my
- Progressif, clé SUUD (cours) -> sy
- cessatif/terminatif (o/k), clé HOK (fin) -> hy
- achevé (accompli) (ö/j) : KEK (passé) ou ihoke (avec une fin) -> ky

LÔLA.TAMA- La propositions subordonnées relatives non sujet : déclinaison du mode participe

Nous avons vu qu’il existe un mode participe, qui permet de créer un participe présent actif ou proposition subordonnée relative sujet en qui (le chat qui dort, qui mange, etc.).
Ce participe-adjective à valeur de relative peut être décliné à 4 cas légèrement différents, du fait notamment de l’origine verbale, de plus comme c’ets une forme verbale au départ, les désinences ou flexion sont propres à ce mode.
Il va de soi que l’on arrive à des niveaux assez fins et nuancés et que parfois tamsotiennes, tamsotiens ne prennent pas forcément toujours autant de gant et conserve le mode relatif de base même si imprécis, voire impropre.

Les 4 cas sont en plus de sujet en -ôô
- objet (que, quoi)
- génitif (dont, duquel)
- locatif (où)
auxquels s’ajoute un 4ème supplémentaire
- auxiliatif (avec lequel/laquelle, lesquel.le.s, par où, voire en)

Les désinences sont faciles pour les deux derniers car elles correspondent à l’allongement des voyelles de désinence des cas nominaux identiques :
- locatif -oo
- auxiliatif -öö

Mais du fait de l’objet et qu’il n’y a pas d’accusatif, elles deviennent particulières pour les deux premiers, ainsi :
- objet -ee (alors que c’est le génitif en -e)
- génitif -yy (même remarque)

On a donc dans l’ordre quelque chose de logique selon le groupe n°4 de voyelle : -ee, -yy, -oo, -öö, il faut juste penser que c’est une nuance du mode de base générique sujet -ôô (là aussi l’ordre des voyelles est logique).

Ainsi le stylo avec lequel (je, tu, elle(s), il(s), on) écri* est noir ce sera un adjectif en -öö tiré d’écrire, une espèce d’équivalent de stylo avec lequel écrivant/stylo avec-écrivant, soit dajmyywa myywöö wy saamô.
« La personne dont je reçois des lettres. », dont je reçois, sera traduit par le participe de recevoir en -yy.
Je ne sais pas encore si je maintiens ainsi et c’est le contexte qui éclaire le pronom ou sujet, ou bien si j’intègre encore un nouvel élément à ce système.

Liste clé réduites verbales:

Ny, Ty, Xy, Ly sont donc encore disponibles.

TAMAMA- Diathèse et voie

Pour la diathèse, il y a autant de voie que de constituant de la phrase.
Pour l’instant nous avons vu qu’une seule voie principale, c’est-à-dire celle vue dans l’ordre SVO avec thématisation du sujet (même si un circonstant séparé par une virgule peut être avant le sujet).
On parle de thématisation forte, car en allongeant la voyelle finale d’un seul élément on est sur une thématisation faible.

Mais il y a les trois autres :
- avec le verbe d’abord VSO
- avec l’objet d’abord OSV ou OVS
- avec le thème mis sur le circonstant (auquel cas le circonstant en tête n’est plus séparé par une virgule)


Logiquement la voie normale active en SVO devrait utiliser la particule : (wa), qui est la plupart du temps éludée, inusitée. Elle peut être réintroduite afin de clarifier l’organisation si inversion, etc.

Quand il y a un sujet pronominal qui fait bloc elle introduit l’objet logiquement, le pronom est inclus au verbe, mais quand c’est un sujet explicite distinct, cette particule introduit le verbe.
- Mokoxi (wa) nöra keepo.
- Xuda (wa) geehi deba fono.

Content que sa fasse un petit clin d’œil au kotava.

Je me garde aussi ce wa sous la main pour introduire les propositions subordonnées complétives, même si elle peuvent aussi s’en passer (usage du relatif dépendant).
Enfin c’est cohérent avec le « égal » qui me sert de copule en wy.

Pour les 3 autres voie, cela donne :
- Okoxi jy manör keepo.
- Nöra luu mokoxi keepo.
- Keepo röö mokoxi nöra.

Comment j’ai mis au point ces particules en classant mes 4 groupes de consonnes et voyelles de manière équivalente.




Ainsi dans le dernier tableau en associant la 1ère colonne de consonne avec à chaque fois la colonne suivante de voyelle soit a i u ô pour la première particule et ainsi de suite, j’obtiens : wa, jy, ruu, löö et j’ai intervertit soit r et l soit uu et öö, je trouvais que ça allait mieux.




Autres, divers :

- Vu que SOT exprime l’idée de langue, idiome, dialecte, je me demande si KOT ne pourrait pas exprimer celle d’idéolangue, quis  edirait kota, à employer bien sûr avec le wa.
- Factitif, causatif, verbe faire et laisser peuvent être suivis de la particule wa ou être utilisés en clé réduite en -y. Attention la clé laisser DIIF donne bien la clé réduite ou particule fy, mais la clé WUP : agir, faire, action, elle correspond à la particule by (parce que py savoir est déjà fait et qu’on dérive le savoir faire du savoir ou du faire, en tout cas que l’un dérive de l’un et l’autre et qu’ils se correspondent).
- L’idée d’un statif avec d’autres voyelles m’a traversé l’esprit, mais je préfère employer les voyelles de temps sur les pronoms, le « égal » et l’adjectif en -ô ou -e.
- Je n’exclue pas surtout que le TAMSOTA puisse emprunter des mots assez simple, en général assez spécifique, comme kawa, kaputcino, makijato (macchiato), par ex.

Ah oui, pour information, la grammaire du Tamsota est ainsi finie.


(A moins d'ajouter 4 fois 4 chapitres de nouvelles règles d'hyper nuance).

Encore une fois, félicitations pour ton travail Vélonzio. C'est très complet et aussi très innovant. J'aime beaucoup. Je viens d'ajouter le tamsota à la liste des elkides sur Elkodico.

Xuma sy xumjesa nu "el" mu "espanhol" sota su "kid", mipa mu "englic" sota (...) mu "elkide" tanu "esperantide" hu pu "elko" diru esperanto.

Alors, avez-vous reconnu ?

***

HUURA : mapfyyga (ôwile fyyga)

Tamô mape gota

Velonzio Noeudefée a écrit:

Xuma sy xumjesa nu "el" mu "espanhol" sota su "kid", mipa mu "englic" sota (...) mu "elkide" tanu "esperantide" hu pu "elko" diru esperanto.

Alors, avez-vous reconnu ?

Il s'agit de la toute première phrase de ce fil traduite en tamsota.

Velonzio a écrit:

Le nom est un jeu de mot entre el, le espagnol et kid, enfant en anglais (enfin déformation du nom enfant child, qui signifie la même chose) et elkide comme esperantide mais sur l'elko à la place de l'esperanto.

Exact, merci.

***

Je me demandais si en classant mes mots composés, je ne pourrais pas trouver les clés de bases les plus fréquentes (catégorisateurs elkans) qui pourraient avoir deux formes la forme classique CVC, mais aussi quand utilisée comme clé de précision et comme toutes les autres auraient une autre forme VCV (voire CCV, si besoin).

Ce serait bien sûr un 2.0 avec un autre nom.

***

Oui, tout ça parce que j'aime assez le principe CV et que j'aimerais bien quelque chose dans ce genre, du moins ne pas avoir toujours systématiquement une charnière à deux consonnes, mais je n'aime pas intercaler une voyelle.
Bon, je dois encore réfléchir.
Puis il me faudrait reprendre thialim, dionith, voire llîua.

Eureka, ca y est, j'ai trouvé.

Mon problème était la charnière CC en cas d'agglutination, comme -ms- dans tamsota.
J'avais plusieurs pistes, mais aucune jusqu'à présent ne présentait une piste me convenant, là j'en ai trouvé une comme mes 16 consonnes sont présenté en ' groupes de 4 dans un tableau selon un ordre, elles ont donc des coordonnées par exemple M (1;1) ou S (2;4) et du coup comme des vecteurs, je peux les additionner M+S = (3;5).

Dans notre exemple tout nombre supérieur à 4 étant impossible, j'applique 2 méthodes différentes :
- en ordonnée, 4 = +1 en abscisse, donc (3;5) => (4;1)
- en abscisse, c'est un principe de modulo, on retranche 4 et ses multiples 5 = 1 (4) (lire modulo 4).

du coup M+S = (3;5) => (4;1) : W

tamsota, donnerait donc tawota

Ca revient à un système que j'appliquais déjà en décalant le ruban de mes 16 consonnes; mais cette fois-ci, j'ai un prétexte mathématique, plus fiable que M+M équivaut à A+A, soit AA et aa correspond à H et ensuite enchaîner mon ordre MPBFTD etc. à partir de H, soit HKGXWJRLMPBFNTDS (où là tamsota aurait donné talota).

Afin de bien voire la charnière et éviter de confondre avec des préfixes ou suffixes je en sais pas si je n'écris pas ne double cette consonne résultante, mais la on pourrait avoir tendance à décomposer par erreur tamsota => tawwota, décomposer par erreur en l'association de TAW et WOT.

Je ne sais pas encore si je l'applique réellement ou pas, parce qu'en fait c'est pas si dur que ça à prononcer, mais j'aime beaucoup les rendu de langue comme l'afrihili ou bien le inedjena, je reste partagé.

A moins de ne trouver 16 consonnes différentes...(J'y suis presque).

J’ai peut être trouvé une série de 16 nouvelles consonnes qui pourraient correspondre à la réduction de la succession de deux consonnes classiques selon mon procédé mathématique.

J’ai à peu près encore 19, voire 20 phonèmes de libres
ɲcɟθðʃʒçɣʎɫɥvzhχʁ+tʃdʒ voire ɹ
Je les ai organisé en 16
ɲ ʃ v ɣ
c ʒ θ χ
ɟ tʃ ð ʁ
ç dʒ z *
avec * libre entre les autres phonèmes restants h, ɥ, ʎ, ɫ, voire ɹ

Comment les noter, j’avais pensé à :
‘n ‘t ‘d ‘c c ʒ tc dʒ v θ δ z q χ ʀ lh
‘n c v q
‘t ʒ θ χ
‘d tc δ ʀ
‘c dʒ z lh

A moins de noter lh en ll
‘n c v q
‘t ʒ θ χ
‘d tc δ ʀ
‘c dʒ z ll

Ainsi
- tamsota donnerait taVota, (ici M(1;1)+S(2;4) donne une réduction en (3; 1) soit v)
e note la nouvelle consonne faisant charnière en majuscule
- renard : nejnöra, construit comme animal rouge donnerait neCöra (avec J(4;4) + N(1;1) ce qui donne après réduction de (5;5) en (2;1), soit c)

Pour l'instant, je ne sais pas encore qu'en faire, évolution, parler jeune, dialecte, variante de la même langue parlé ailleurs avec cette petite évolution, etc.

***

Sachant que j'ai un autre projet dans la même veine où le nombre de syllabe serait fini et arrêté, mais moins régulier car plus libre au niveau phonotactique, CV, CC*V, CVC* avec *uniquement certaines consonnes particulières dans ces positions. Mais là ce serait un autre projet.

Velonzio Noeudefée a écrit:

A moins de noter lh en ll.

Personnellement (mais tu fais c'que tu veux, après tout), pour le /ɫ/, j'ai une petite préférence pour le LH, gardant le LL pour un L long (juxtaposition de la coda d'une clé en L et de l'attaque d'une autre, aussi, en L), ou bien alors, l'utilisation du Ł polonais qui, dans l'est du pays, se prononce effectiv'ment /ɫ/ (alors qu'ailleurs, il se prononce /w/).