Les pronoms

Agathtarin a écrit:

J'ai créé cette langue il y a très longtemps, et j'ai tellement mal expliqué ma grammaire que je ne m'y retrouve plus moi-même.

Ça m'arrive de temps à autre avec l'étymologie de certains mots aneuviens, que j'ai créés y a un certain nombre d'années. Je sais que ceux-ci ne sont pas à-priori, mais j'suis pas foutu d'trouver comment j'ai pu en arriver là. exemple, byton (concret)*.


*Je précise : ça n'a rien à voir avec le béton ; du moins, je suppose.

Anoev a écrit:

Ça m'arrive de temps à autre avec l'étymologie de certains mots aneuviens, que j'ai créés y a un certain nombre d'années. Je sais que ceux-ci ne sont pas à-priori, mais j'suis pas foutu d'trouver comment j'ai pu en arriver là. exemple, byton (concret).

Problème d'idéolinguiste typique ! On se comprend carrément, là.
Je me gondole derrière mon clavier !

Concernant l'obviatif spécialisé des langues (naturelles) qui en disposent, une chose qui serait intéressante à croiser serait de voir si elles n'ont pas développé un tel système faute d'avoir par ailleurs une gamme suffisante de pronoms sexués ou registraux de 3ème personne.

En français, le fait d'avoir des oppositions il/elle, ce dernier/cette dernière, celui-ci/celle-là permet d'avoir un marquage distinctif souvent suffisant.

De même, dans les langues à registres forts (langues est-asiatiques), la flopée de "pronoms" ad hoc permet facilement la détermination de qui est qui.

Troubadour mécréant a écrit:

Concernant l'obviatif spécialisé des langues (naturelles) qui en disposent, une chose qui serait intéressante à croiser serait de voir si elles n'ont pas développé un tel système faute d'avoir par ailleurs une gamme suffisante de pronoms sexués ou registraux de 3ème personne.

En français, le fait d'avoir des oppositions il/elle, ce dernier/cette dernière, celui-ci/celle-là permet d'avoir un marquage distinctif souvent suffisant.

De même, dans les langues à registres forts (langues est-asiatiques), la flopée de "pronoms" ad hoc permet facilement la détermination de qui est qui.

Pas forcément. De notre point de vue de Francophones et d'Occidentaux, l'obviatif ne sert qu'à lever des ambiguïtés référentielles ; il est facultatif.
Mais du point de vue de locuteurs de langues algiques, par exemple, l'obviatif est une catégorie essentielle, aussi essentielle que peuvent l'être les affixes démonstratifs, indéfinis...