Conlang à racine biconsonantique

bedal a écrit:

tiens ça me rappelle le mernien  et ses racines trilitères

Ah tiens ? Et quel ce Mernien dont tu parles ?

JIMJayM a écrit:

bedal a écrit:

tiens ça me rappelle le mernien  et ses racines trilitères

Ah tiens ? Et quel ce Mernien dont tu parles ?

une langue que j'ai créé (dsl si tu sais pas, j'ai tendance à croire que tout le monde est au courant de tout ici ...)

bref, voici le lien : https://aphil.1fr1.net/t2428-le-mernien

Chouette idée Patrick ! (j'avais lu ce sujet il y a quelques temps mais ai du être distrait..)

J'avais explore l’idée en 2011 en imaginant une telle langue, l’Hespéride, ou la structure serait CVCV.. et tonale !

La hiérarchie est: 1ere consonne donne le champ lexical, la 2eme précise, les voyelles indique la classe lexical ou forme verbale (incl. conjugaison), et enfin les 2 tons donne des indications supplémentaires mais que je voulais facultative, et substituable par une syntaxe stricte. (par exemple pour les noms, les cas Nominatif, Accusatif, Datif)

Le moteur (et pierre d’achoppement) de ce projet était la graphie:
En tapant les mots sous la forme: CV1cv6  
(distinction majuscules/minuscules, et nombre de 1-5, puis 6-0)
On peut superposer 6 éléments graphiques pour former une sorte de signe Maya en Yin Yang !
Le but étant de produire des mots complets avec inflexions sous forme de sceaux circulaires individuels.

Je relance le sujet

Il est vrai que 2 consonnes, ça limite un peu les combinaisons, et le remplissage par des voyelles, mais c'est justement ça le défi

Récapitulons : CC -> vCvCv / CvC / vCCv / vCvC / CvCv
Je laisse tomber les : vCC et CCv qui risquent d'être dur à prononcer.

Si nous avons 20 consonnes, ça nous faire 20x20 = 400 racines possibles.
Si on autorise des groupes de consonnes comme pr/br/tr/dr/kr/gr etc. on augmente les combinaisons.
Idem si on ajoute les semi-consonnes.

Imaginons que les Y et W puissent suivre les consonnes.
Prenons 12 consonnes, nous avons : (12x3)x(12x3) = 36 x 36 = 1296 combinaisons
Prenons 20 consonnes, nous avons : (20x3)x(20x3) = 60 x 60 = 3600 combinaisons
Le x3 car il y a 3 possibilités : rien/Y/W

La dernière langue que j'ai présentée -le smedjertné- est une langue à racines biconsonantiques.
Avec 35 consonnes, et sans règles d'incompatibilités pour la création des racines, j'arrive à un total de 35x35= 1225 possibilités, ce qui est largement au dessus des 800 racines potentielles (mon chiffre fétiche, pour savoir si on peut exprimer suffisamment de concepts).
La langue fonctionne avec un système de classificateurs, plutôt que de genres, et beaucoup de mots sont composées. Les voyelles, au nombre de 15 (mais toutes dérivées d'une seule et unique voyelle, modulée de différentes façons), entrent dans la composition des schèmes morphosyntaxiques, qui sont au nombre de 40 (20 sing., 20 plur.). Les voyelles ne sont donc pas porteuses de sens.

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Je ne tente pas, j'explore

Je reconnais préférer les constructions logiques et structurées, afin qu'on puisse les générer avec des programmes informatiques pas trop complexes.
Ce qui me passionne, c'est le mécanisme, un peu comme ce qu'il y a derrière une montre mécanique.

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@ odd > ah ? désolé si j'ai manqué de clarté ... qu'avais -tu compris ?

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J'aime bien cette idée de racine biconsonantique, surtout son potentiel graphique et sa compatibilité avec notre écriture bicamérale (majuscules minuscules):
Une police d’écriture pourrait agréger des éléments graphiques dans un espace carré comme un sceau. C'est un peu comme en Khmer ou les mots s’écrivent en escargot, entre les voyelles sandwich et les diacrites au dessus et en dessous.

En tapant CV1cv6, la police Hesperide.ttf pourrait combiner le tout en un sceau a lecture non-linéaire.

Je vois que vous discutez des possibilités sémantiques qu'offre une telle langue, mais je trouve intéressant aussi d'envisager l’originalité visuelle qui peut en découler.

Napishtim a écrit:

J'aime bien cette idée de racine biconsonantique, surtout son potentiel graphique et sa compatibilité avec notre écriture bicamérale (majuscules minuscules):
Une police d’écriture pourrait agréger des éléments graphiques dans un espace carré comme un sceau. C'est un peu comme en Khmer ou les mots s’écrivent en escargot, entre les voyelles sandwich et les diacrites au dessus et en dessous.

En tapant CV1cv6, la police Hesperide.ttf pourrait combiner le tout en un sceau a lecture non-linéaire.

Je vois que vous discutez des possibilités sémantiques qu'offre une telle langue, mais je trouve intéressant aussi d'envisager l’originalité visuelle qui peut en découler. Very Happy

Il me semble qu'il y a une langue sino-tibétaine qui utilise un abudiga très original ou les diacritiques notent le cœur de la syllabe alors que les lettres notent les initiales et finales à la fois (tVng, khVm etc...)
Il faudrait que je retrouve le nom de cette langue...

Pour le smedjertné, je sais que je vais en faire un système d'écriture mixte (contrairement au saever, qui n'a pas d'écriture), mais je ne sais pas encore sous quelle forme exactement... ce sera sans doute la mieux adaptée à la langue !

@ odd > mes langues se fondent sur des concept, des intentions, des contraintes/jeux ou des hypothèses que je veux expérimenter, mais je ne les précise pas la plupart du temps. Quant à la présentation... je la trouve simplement pratique.

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odd a écrit:

Der industrielle Mensch a écrit:

mes langues se fondent sur des concept, des intentions, des contraintes/jeux ou des hypothèses que je veux expérimenter, mais je ne les précise pas la plupart du temps.

Dommage, qu'y a-t-il de plus intéressant dans un club de constructeurs de langues...

Hé, tu avais dit que les fils "diégèse" te décevaient par la mise à nue qu'ils faisaient du système de création de l'auteur .

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