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 Længi

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MessageSujet: Længi    Længi         EmptyLun 10 Jan 2011 - 1:34

Bonjour à tous! j'introduis ici une nouvelle langue, le længi (se prononce lèngui), que je suis en train de créer. Je n'ai pas fini de tout m'occuper, mais je devrais aboutir un jour. Bref, j'avais décidé il y a pas mal longtemps de vouloir créer une langue, pour mon propre plaisir. J'ai aussi pensé pouvoir un jour créer une langue en partant de zéro pour éviter toute ressemblance avec les autres langues, chose peu évidente, afin d'éviter des conflits autolinguocentristes (vive les néologismes => valorisation de sa propre langue). Alors voici ce que j'ai jusqu'à maintenant. Pour le moment, je vais travailler avec les caractères latins, car je n'ai pas encore inventé le système d'écriture.

Donc, le længi est une langue que je dis fusionnelle mixte, car il y a un mélange de flexion et d'agglutination. Si quelqu'un connait une appellation pour ce genre de morphologie, cela me ferais vraiment plaisir de l'insérer ici. Donc voici ce que j'ai fait jusqu'à maintenant concernant la théorie.

À noter que les mots ci-desous qui ressemblent au latin, sont là à titre provisoire.

sons:

alphabet latin: a b c d e f g h i k l m n o p r s t u v x z

voyelles: a, á, e, i, o, u

consonnes: b, c, d, f, g, k, l, m, n, p, r, s, t, v, x, z

consonnes voisines: b-p; c-ć; d-t; g-k; l-r; m-n; s-ś; v-f; z-ź; zh-źh; x

consonnes avec accents diacritiques: ć, ś, ź

voyelles avec accents diacritiques: ā à ó ú í

( Le macron ( ¯ ) au dessus du a sert à faire la distinction dans le digramme «æ»(è) pour donner āe (a'é). Le à fait une distinction mais aussi une répétition dans le digramme «æ» -> àe (a'è))

digrammes: æ (ou ae), œ (ou oe) zh, źh

prononciation: b d f g(toujour dur) i k l m n p s t v -­­­­­> comme en français

a comme arbre

á comme âme

e comme Énée

c comme tzar

ć comme tchèque

o comme hôte

r -> 1- comme en français; 2- comme en anglais; 3-comme en espagnol; 4 comme en japonais (s'il est en initiale suivit d'une voyelle ou en médiane entre deux voyelles) (tout dépendamment de la facilité de prononciation de chacun)

ś comme chat

u comme moule

z -> /dz/

ź -> /dj/

zh comme zoo

źh comme jeu

æ comme aime

œ comme homme

grammaire:

il y a trois genres: masculin, féminin et neutre.

masculin et féminin: uniquement aux êtres vivants, y compris les animaux (tout dépendamment du sexe). ça fonctionne aussi pour les métiers (professeur, professeure; policier, policière, etc.

neutre: pour les objets inanimés (les plantes et fleurs y compris), les éléments abstraits (les sens et les sentiments) désigner les inconnus (on parle d'un professeur, mais on ignore le sexe de ce dernier)

2 nombres: singulier, pluriel

Cas grammaticaux utilisés:

Ils sont au nombre de 16 et sont répartis en 4 groupes:

Cas de lieu :

Ablatif: lieu d’où l’on vient (ouvert) (D)*
Adessif: lieu auquel on est (A)**
Allatif: lieu où l’on va (ouvert) (D)
Élatif: lieu d’où l’on vient (fermé) (A)
Illatif: lieu où l’on va (fermé) (A)
Inessif: lieu où l’on est (fermé) (A)
Locatif: lieu où l’on est (ouvert) (D)

Cas d’objet (D):

Accusatif: C.O.D
Datif: C.O.I et possession directe
Instrumental: exprimant l’instrument

Cas de nom (D):
Nominatif: nom
Génitif: possession indirecte

Cas d’état (A):
Essif: état ou qualité
Distributif: répartition en sous-ensembles
Prolatif: vecteur de transfert
Terminatif: limite spatiale ou temporelle

*Modification morphologique par déclinaison: D (cas d’objet, de nom, de lieux ouverts) 8
**Modification morphologique par affixation: A (cas d’état, de lieux fermés) 8

cas déclinants:

3 déclinaisons: i, o, a

première déclinaison: -i (noms neutres)
singulier pluriel
nominatif -i
génitif-izh-æźh
accusatif-im -æm
datif-is -æs
instrumental-it -æt
allatif -il -æl
ablatif -ik -æk
locatif -iś -æś

deuxième déclinaison: -o (noms masculins)
singulier pluriel
nominatif -o -u
génitif-œzh-uźh
accusatif-œm -um
datif-œs -us
instrumental-œt -ut
allatif -œl -ul
ablatif -œk -uk
locatif -œś -uś

troisième déclinaison: -a (noms féminins)
singulier pluriel
nominatif -a -ia
génitif-azh-iaźh
accusatif-am -iam
datif-as -ias
instrumental-at -iat
allatif -al -ial
ablatif -ak -iak
locatif -aś -iaś

NB.: Le niminatif joue le rôle de l'article indéfini.
ex.: un parent -> patr-i
des parents -> patr-æ
un père -> patr-o
des pères -> patr-u
une mère -> patr-a
des mères -> *patr-ía

L'accusatif joue le rôle de l'article défini.
ex.: le parent -> patr-im
les parents -> patr-æm
le père -> patr-œm
les pères -> patr-um
la mère -> patr-am
les mères -> patr-íam

* Quand il y a une diphtongue avec «i» + voyelle précédée de deux ou trois consonnes consécutives, le i est accentué ( í ). Le «i» demeure comme tel si, dans la disphtongue qu'il compose, est précédé d'une seule consonne.

Dans le cas où un nom défini (qui est le sujet principal) est suivit par un autre nom à l'accusatif dans la phrase, le sujet principal s'écrit à l'accusatif + la désinance du nominatif singulier selon le genre.

ex.: la mère aime le père-> patram-a amar patrœm
les mères aiment les pères -> patríam-a amar patrum
le père aime la mère -> patrœm-o amar patram
les pères aiment les mères -> patrum-o amar patríam

Dans le cas où un nom indéfini (qui est le sujet principal) est suivit d'un autre nom au nominatif dans la phrase, le sujet principal s'écrit au nominatif + [c] + désinance nominatif singulier selon le genre.

ex.: une mère aime un père -> patra-c-a amar patro
des mères aiment des pères -> patría-c-a amar patru
un père aime une mère -> patro-c-o amar patra
des pères aiment des mères -> patru-c-o amar patría

Dans le cas où il y a une enchaînement de trois noms au génitif (il en est de même pour le datif), on met l'empase sur le sujet principal.
ex.: la mère du père de l'enfant -> patram patrœzh-mo puærizh-im
la mère d'un père d'un enfant -> patram patrœzh-o puærizh

S'il y a 4 éléments et plus, l'ordre des mots devient important.

ex.: la mère du père de l'enfant de la cousine du voisin -> patram patrœzhœm puærizhim kusinazham visinizhim.

Autrement, l'ordre des mots n'a aucune importance.

ex.: patrœm amar patrama; amar patro patraca; etc.

Bref, hormis le nominatif et l'accusatif, tous les autres cas peuvent être définis ou indéfinis. Par défaut, ils sont indéfinis. Dans le cas où ils sont définis, on ajoute im/œm/am selon le genre. Le sujet principal d'une phrase où un cas est reprit deux fois, la forme défini change (mi/mo/ma).

cas agglutinants:

cas de lieux:

Adessif: -[dés. loc.] + k + [dés. nom. s. selon le genre]
Élatif: -[dés. all.] + t + [dés. nom. s. selon le genre]
Illatif: -[dés. ablatif] + t + [dés. nom. s. selon le genre]
Inessif: -[dés. locatif] + t + [dés. nom. s. selon le genre]

ex.: Auprès d'une maison: kasiśki (maison-locatif-k-i)
vers l'extérieur d'une maison: kasilti
vers l'intérieur d'une maison: kasikti
dans une maison: kasiśti

Le reste est en cours de travail!
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Anoev
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Anoev


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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptyLun 10 Jan 2011 - 10:59

Remedius a écrit:
grammaire:

il y a trois genres: masculin, féminin et neutre.

masculin et féminin: uniquement aux êtres vivants, y compris les animaux (tout dépendamment du sexe). ça fonctionne aussi pour les métiers (professeur, professeure; policier, policière, etc.

neutre: pour les objets inanimés (les plantes et fleurs y compris), les éléments abstraits (les sens et les sentiments) désigner les inconnus (on parle d'un professeur, mais on ignore le sexe de ce dernier)

Ça démarre pas mal, dis donc! En tout cas, la distinction des genres me plait bien: ça va pas m'dépayser.

Citation :
Ablatif: lieu d’où l’on vient (ouvert) (D)*
Adessif: lieu auquel on est (A)**
Allatif: lieu où l’on va (ouvert) (D)
Élatif: lieu d’où l’on vient (fermé) (A)

??? (*, **)



Citation :
3 déclinaisons: i, o, a



Tes déclinaisons, bien qu'étant différentes (j'avais peur) sont régulières: ouf. Il n'y a guère que le changement de voyelle au pluriel à se souvenir, et p'is aussi le changement du o en œ pour la D2: ce qui, apprès tout, est normal, puisque le O s'ouvre (œ = [ɔ]) devant une consonne.



Citation :
NB.: Le nominatif joue le rôle de l'article indéfini.
(...)
L'accusatif joue le rôle de l'article défini.

(...)


* Quand il y a une diphtongue avec «i» + voyelle précédée de deux ou trois consonnes consécutives, le i est accentué ( í ). Le «i» demeure comme tel si, dans la disphtongue qu'il compose, est précédé d'une seule consonne.

Dans le cas où un nom défini (qui est le sujet principal) est suivit par un autre nom à l'accusatif dans la phrase, le sujet principal s'écrit à l'accusatif + la désinance du nominatif singulier selon le genre.

ex.: la mère aime le père-> patram-a amar patrœm
les mères aiment les pères -> patríam-a amar patrum
le père aime la mère -> patrœm-o amar patram
les pères aiment les mères -> patrum-o amar patríam

Dans le cas où un nom indéfini (qui est le sujet principal) est suivit d'un autre nom au nominatif dans la phrase, le sujet principal s'écrit au nominatif + [c] + désinance nominatif singulier selon le genre.

ex.: une mère aime un père -> patra-c-a amar patro
des mères aiment des pères -> patría-c-a amar patru
un père aime une mère -> patro-c-o amar patra
des pères aiment des mères -> patru-c-o amar patría

Dans le cas où il y a une enchaînement de trois noms au génitif (il en est de même pour le datif), on met l'empase sur le sujet principal.
ex.: la mère du père de l'enfant -> patram patrœzh-mo puærizh-im
la mère d'un père d'un enfant -> patram patrœzh-o puærizh


Pas simple quand même, mais bon... avec un peu d'entraînement...

Citation :
Le reste est en cours de travail!


Rrrrroulez...
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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptyLun 10 Jan 2011 - 15:03

Anoev a écrit:
??? (*, **)

Les astérisques réfèrent à la fin de l'énumération des cas grammaticaux que j'ai listé. En bref, *(D) indique que le cas grammatical subit une modification morphologique par déclinaison; **(A) indique une modification morphologique par affixation (ces cas-là sont agglutinés)



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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptyLun 10 Jan 2011 - 19:53

Citation :
Donc, le længi est une langue que je dis fusionnelle mixte, car il y a un mélange de flexion et d'agglutination. Si quelqu'un connait une appellation pour ce genre de morphologie, cela me ferais vraiment plaisir de l'insérer ici

Moi j'appelle cela "langue flexionnelle" car cela rassemble (je crois) agglutinantes et synthétiques. Mais je dirais plutôt "flexionnelle à tendance agglutinante" car en fait on peut trouver une séparation nette entre le radical et la désinence. Mais je ne suis pas spécialiste du tout.


Citation :
il y a trois genres: masculin, féminin et neutre.

masculin et féminin: uniquement aux êtres vivants, y compris les animaux (tout dépendamment du sexe). ça fonctionne aussi pour les métiers (professeur, professeure; policier, policière, etc.

neutre: pour les objets inanimés (les plantes et fleurs y compris), les éléments abstraits (les sens et les sentiments) désigner les inconnus (on parle d'un professeur, mais on ignore le sexe de ce dernier)

2 nombres: singulier, pluriel

Tout à fait d'accord avec Anoev je suis, trois genres logiques (pas comme en Latin...). Pour les nombres je suis d'accord avec une question :
Comme gères-tu les partitifs ?

Citation :
consonnes: b, c, d, f, g, k, l, m, n, p, r, s, t, v, x, z

Le x se prononce comme en français, ou comme en kotava ? (càd [ks] ou [x] en API) Il est possible que je sois passé à côté au vu de ma fabuleuse incapacité à lire correctement.

Citation :
Ils sont au nombre de 16 et sont répartis en 4 groupes:

Encore d'accord, cela permet de "simplifier" le tout. Et en plus j'adore les déclinaisons !

Tu comptes compléter par un système prépositionnel ? Car je ne vois pas de cas pour "à droite de", "devant", etc... Ou tu feras d'autres cas agglutinants ?

Citation :
NB.: Le nominatif joue le rôle de l'article indéfini.
(...)
L'accusatif joue le rôle de l'article défini.

(...)


* Quand il y a une diphtongue avec «i» + voyelle précédée de deux ou trois consonnes consécutives, le i est accentué ( í ). Le «i» demeure comme tel si, dans la disphtongue qu'il compose, est précédé d'une seule consonne.

Dans le cas où un nom défini (qui est le sujet principal) est suivit par un autre nom à l'accusatif dans la phrase, le sujet principal s'écrit à l'accusatif + la désinance du nominatif singulier selon le genre.

ex.: la mère aime le père-> patram-a amar patrœm
les mères aiment les pères -> patríam-a amar patrum
le père aime la mère -> patrœm-o amar patram
les pères aiment les mères -> patrum-o amar patríam

Dans le cas où un nom indéfini (qui est le sujet principal) est suivit d'un autre nom au nominatif dans la phrase, le sujet principal s'écrit au nominatif + [c] + désinance nominatif singulier selon le genre.

ex.: une mère aime un père -> patra-c-a amar patro
des mères aiment des pères -> patría-c-a amar patru
un père aime une mère -> patro-c-o amar patra
des pères aiment des mères -> patru-c-o amar patría

Dans le cas où il y a une enchaînement de trois noms au génitif (il en est de même pour le datif), on met l'empase sur le sujet principal.
ex.: la mère du père de l'enfant -> patram patrœzh-mo puærizh-im
la mère d'un père d'un enfant -> patram patrœzh-o puærizh

Oui, en effet... J'ai relu trois fois avant de comprendre, mais finalement c'est bien ficelé.

Citation :
Datif: C.O.I et possession directe
[...]
Nominatif: nom
Génitif: possession indirecte

Là j'ai deux questions, "Nominatif : nom" je ne comprends pas, tu veux dire "sujet" plutôt ?
"possession indirecte [...] possession directe" à quoi fais-tu référence ? Tu veux parler de "l'objet de Jean-Michel" par rapport à "l'objet est à Jean-Michel" ?
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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptyLun 10 Jan 2011 - 20:23

Je ne pourrais pas dire que c'est uniquement flexionnelle à tendance agglutinante, parce que selon moi, ça voudrait dire qu'elle est essentiellement flexionnelle et quelques éléments agglutinants, alors qu'ici, tout est réparti équitablement: 8 cas fléchit et 8 cas agglutinés (je n'ai affiché que 4 au bas, mais les quatres autres sont l'essif, le distributif, le prolatif et le terminatif).

Citation :
Comme gères-tu les partitifs ?
Je n'ai pas encore pensé au partitif; je ne suis pas encore rendu là, mais il me semble que les adjectifs numérals et le cas distributif peut faire le travail, mais c'est à voir.

Citation :
Le x se prononce comme en français, ou comme en kotava ?
Pardon! je l'ai oublié lui!

Le x est comme Xavier [gz](en initiale et en médiane), Marx [ks] en finale et en médiane si situé entre deux voyelles identiques (axa).

Citation :
Tu comptes compléter par un système prépositionnel ? Car je ne vois pas de cas pour "à droite de", "devant", etc...
Oui, il y aura un système prépositionnel pour quelques prépositions, puisqu'il y a déjà quelques cas pour ça. Mais autrement, il n'existe pas de cas à proprement dits pour «à droite de», «devant de», etc. S'il y en a, je préfère ne pas trop en rajouter. Je me suis retrouvé avec 25 cas grammaticaux au départ et ça m'a tout prit pour réduire à 16.

Citation :
Là j'ai deux questions, "Nominatif : nom" je ne comprends pas, tu veux dire "sujet" plutôt ?
"possession indirecte [...] possession directe" à quoi fais-tu référence ? Tu veux parler de "l'objet de Jean-Michel" par rapport à "l'objet est à Jean-Michel" ?

Le nominatif c'est le nom commun, le nom propre, le sujet. C'est la forme d'un mot par défaut, celui qu'on retrouve dans le dictionnaire.

Par possession directe et indirecte, je fais référence à ceci: ma maison, en tant que possession indirecte, ou au génitif. Ce que je veux faire entendre au locuteur, c'est que la maison n'est pas vraiment la mienne. Je vis dedans, mais ce sont mes parents qui l'ont acheté. Si je dis «ma maison», c'est surtout une référence pour ceux qui ignore où je vis. Cela permet de bien distinguer de la possession directe en disant «ma maison» au datif (ou la maison à moi) où l'on indique que l'on se l'est procuré soit-même. Autrement, ça ferait juste bizarre de dire «la maison de mes parents». Ou du moins, le sens en est tout autre. il en est de même pour un cadeau que l'on reçoit.

Bref, la différence est dans «ma maison» qui n'est pas exactement la mienne, comme point de repère; et «ma maison» qui m'appartient véritablement.

mais ton exemple, en le relisant, ça revient parfaitement au même.
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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptyLun 10 Jan 2011 - 21:04

Citation :
Par possession directe et indirecte, je fais référence à ceci: ma maison, en tant que possession indirecte, ou au génitif. Ce que je veux faire entendre au locuteur, c'est que la maison n'est pas vraiment la mienne. Je vis dedans, mais ce sont mes parents qui l'ont acheté. Si je dis «ma maison», c'est surtout une référence pour ceux qui ignore où je vis. Cela permet de bien distinguer de la possession directe en disant «ma maison» au datif (ou la maison à moi) où l'on indique que l'on se l'est procuré soit-même. Autrement, ça ferait juste bizarre de dire «la maison de mes parents». Ou du moins, le sens en est tout autre. il en est de même pour un cadeau que l'on reçoit.

Bref, la différence est dans «ma maison» qui n'est pas exactement la mienne, comme point de repère; et «ma maison» qui m'appartient véritablement.

D'accord, ça ressemble un peu à ce que j'ai mis en Esséntheam... Sauf que là j'ai mis cinq cas de possession... C'est assez pratique pour les sous-entendus en tout cas.

Citation :
Je ne pourrais pas dire que c'est uniquement flexionnelle à tendance agglutinante, parce que selon moi, ça voudrait dire qu'elle est essentiellement flexionnelle et quelques éléments agglutinants, alors qu'ici, tout est réparti équitablement: 8 cas fléchit et 8 cas agglutinés (je n'ai affiché que 4 au bas, mais les quatres autres sont l'essif, le distributif, le prolatif et le terminatif).

Ah, en fait par "flexionnelle" je voulais dire "qui marque les fonctions grammaticales par modification du mot lui-même" et donc là on rassemble les synthétiques (qui font comme en latin ou tout est indécomposable), les agglutinantes (qui mettent toutes les infos les unes à la suite des autres) et les langues comme l'arabe. C'est ce que j'ai lu je ne sais plus où... Mais je me suis un peu créé mes définitions personnelles.
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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptyMar 11 Jan 2011 - 4:34

Je suis dans une impasse. Pour les cas d'état (essif, distributif, prolatif et terminatif), j'avais pensé positionner les affixes en tant que préfixes pour qu'on puisse distinguer le genre et le nombre du mot. Seulement, Il y a deux type de graphies auquelles j'hésite. Laquelle selon vous est le meilleur choix?

ex.: avec l'essif (źá- (précédé d'une consonne); źál- (précédé d'une voyelle)

źápatri (en tant que parent)
źá'patri
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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptyMar 11 Jan 2011 - 18:02

Citation :
Seulement, Il y a deux type de graphies auquelles j'hésite. Laquelle selon vous est le meilleur choix?

Je dirais que comme une langue est parlée plus qu'écrite en théorie, l'apostrophe n'est pas obligatoire... Mais si tu veux clarifier il est possible d'en mettre, mais alors il n'aura pas de conséquences phonétiques. (Si j'ai bien compris)
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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptyMer 12 Jan 2011 - 15:49

Non, il n'y aura aucune conséquence phonétique. J'avais mis l'apostrophe en guise d'indication qu'il y a une affixe qui est placé au début, parce que je n'ai jamais vu d'autre langue qui plaçaient les affixes ( dans les langues agglutinantes) avant le mot. Mais il doit sûrement y en avoir.

Innovation de dernière minute! j'ai trouvé une importance à l'apostrophe!

En effet, l'idée m'est venu à cause des préfixes. J'avais pensé «mais je fais quoi pour savoir si par exemple, un mot principal commençait par ces préfixes, sans que ce soit sous ce cas? (ex.: źá- en tant que...; źáli (qualité)) Si je veux mettre ce mot sous le cas de l'essif, j'avais pensé répéter tout simplement la syllabe (źáźáli) mais ça avait l'air superflu. Donc, au lieu de répéter la syllabe (surtout dans le cas où deux lettres sous accent diacritique qui se suivent), on place une apostrophe après cette syllabe, comme une bare de reprise en musique (pour ceux qui s'y connaissent): źá'li [ʤɑʤɑli].

Mais que faire si c'est en plein milieu d'un mot ou à la fin? Pas de problème! on met un trait d'union: ma-ta'mi [matatami]; mata-mi' [matamimi]. Il est aussi possible de répéter deux syllabes (mais pas plus, quand même!): mata'mi [matamatami]

génial, non? ^^

Mise à jour:

cas d'état:

essif: źá- ; źál-
distributif: pa- ; pal-
prolatif: po- ; pol-
terminatif: źhi- ; źhil-

ex.:
essif: źápatri (en tant que parent)
distributif: pakasi (maison par maison)
prolatif: pokasi (par une maison)
źhikasi: (jusqu'à une maison)

C'est pas mal tout je crois pour les cas grammaticaux. Je vais devoir commencer l'invention des mots et en l'occurence, trouver un moyen pour la congugaison.
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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptySam 15 Jan 2011 - 18:36

Voici un peu de vocabulaire réscemment construit.

les nombres:

0=oi.........11=moímo.....30=roí........................8473= źhæmæ-koma-sæíro
1=mo........12=moído.....40=koí.......................10 000= moímæ
2=do.........13=moíro......50=væí.....................85 485= źhæívæmæ-koma-źhæívæ
3=ro.........14=moíko......60=ćæí.....................100 000=mamæ
4=ko.........15=moívæ.....70=sæí.....................643 498= ćæma-koíromæ-koma-næíźhæ
5=væ.........16=moíćæ.....80=źhæí...................1 million= mai
6=ćæ.........17=moísæ......90=næí....................1 milliard= miu
7=sæ.........18=moíźhæ....100=ma....................1 billion= damai
8=źhæ.........19=moínæ.....739= sæma-roínæ....1 billiard= damiu
9=næ.........20=doí.............1000=mæ...................1 847 046 475= miu-źhæma-koísæmai-koíćæmæ-koíma-sæívæ
10= moí

pour trillion, trillard, etc., on utilise soit la consone du chiffre (de 1,2,3, etc), on remplace le o par a, dans les dizaines, on ajoute simplement un a plus le mot voulant dire million(ex.: trillion=ramai). autrement, on écrit le chiffre avec un exposant pour les zéros.


salutations:

bonjour (neutre dans la journée) (former / informel): Elame / Ćai
au revoir (formel / informel): Emale / Iać

bonjour (matin, avant-midi): buiati
bonjour (après-midi): bumai
bonjour (soir): buítai

bonjour (neutre): buícai
bonne nuit: buiaci

pronoms:
(nominatif)

Je: źi....nous: źæ............tu(formel): guai
Tu: ci....vous: cæ............vous(formel: guàe
il: lo......ils: lu
elle: la...elles: lía
ça: li......ils (neutre): læ

Notez que les pronoms (je, tu, nous, vous, tu (formel), vous (formel) sont au neutre et peuvent avoir une genre selon le sexe de la personne qui parle.

Je: źo (si c'est un homme)
Je: źa (si c'est une femme)
Tu: co / ca
Nous: źu / źía
Vous: cu / cía
tu (formel): guaó / guaa
vous (formel): guaú, guaia

(accusatif)
moi: źim, źœm, źam
toi: cim, cœm, cam
lui: lœm
elle: lam
ça: lim
nous: źæm, źum, źíam
vous: cæm, cum, cíam
eux: lum
elles: líam
eux (neutre): læm
tu (formel): guaím, guaóm, guaam
vous (formel): guàem, guaúm, guaiam

etc.

En bref, pour tous les autres cas, vous ne faites que suivre la tableau des cas et vous apportez les modifications nécessaires. Notez que dans le tu formel, guaóm, s'écrit comme ça à l'accusatif car pas moyen d'écrire «œ» avec un accent aigu. Mais le «o» se prononce quand même comme tel. Et la raison de l'accent aigu est une subtile séparation glottal pour qu'on puisse bien distinguer les voyelles. ex.: guaóm [guaʔom]
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MessageSujet: Re: Længi    Længi         EmptySam 29 Jan 2011 - 17:52

Mise à jour 29 janvier 2011

1- Pour le cas grammatical du génitif singulier, la terminaison -zh devient -źh comme au pluriel. Pour des raisons esthétiques

2- Les mots dans les salutations soit «buiati, buitai, buiaci et búiaci» s'écrivent respectivement «búiati, buítai, búiaci et buícai» pour des raisons que je vais expliquer plus loin.

3- Nouvelles lettres:

xh -> /ks/ en médiane et initiale. La différence par rapport au «x» simple est ceci:

x = /gz/ en toute position
xh = /ks/ en toute position

y -> Elle joue le rôle d'un schwa bref qu'on place entre deux consonnes qui auraient tendance à s'entrechoquer et créer une ambiguïté dans la prononciation (puisque tout se lit comme écrit). Elle peut aussi être placé à la fin d'un mot si le mot de finit pas par les consonnes suivantes: b, d, g (par défaut, c'est comme s'il y avait un y). Dans le cas où il y a deux mots distincts dont l'emchaînement des consonnes poserait problème, on prononce le schwa bref, sans l'écrire sauf si le mot le contient.

4- règles d'accentuation:
• S’applique seulement en présence de deux voyelles et plus (excepté pour ć, ś, ź)
• Dans un enchaînement CVV, pour différencier 2 syllabes, on accentue la dernière lettre afin de distinguer les syllabes. Ex. : bao -> baó [baʔo]
• Dans un enchaînement CVVC, c’est la première voyelle qui est accentuée.
• Dans un enchaînement VVV et plus de 3 voyelles consécutives, on accentue une lettre isolée. Ex. : iue -> íue [i.we]; iué [juʔe]; ieua -> iéua; ieúa; íeua; ieuā; iéuao; ieúao; íeuao; iéuaó; íeuaó
• Dans le cas d’enchaînement C [CV] V et CC [CV] V, où il y a les enchaînements des lettres [«c, ć, l, r, t, z, ź» + «i»], par déduction, elle ne sera pas accentuée, mais sonnera distingué comme si elle l’était.
• Dans l’enchaînement de [«c, ć, r, x, z, ź» + «i» + V], le «i», par déduction, ne sera pas accentué mais sonnera distingué comme si elle l’était.
• Dans l’enchaînement des lettres [«c, ć, x, z, ź» + «u» + V], le «u», par déduction, ne sera pas accentué mais sonnera distingué comme si elle l’était.
• Dans le cas de deux voyelles isolées, l’accent se place sur la première lettre. Ex. : oe -> óe

5- nouveau vocabulaire: mots de base
Oui : zai
Non : so
S’il te plaît (neutre/informel) : diapy/diapy cis
S’il vous plaît (formel) : diapy guais
Merci (neutre/informel/formel) : xhány/xhány cis/xhány guais

à noter que l'orde des termes na pas d'importance.

verbes

Les syllabes sous lignées font office d’auxiliaire. Toutes les informations sont collées ensembles
Présent (iomi) : Ø
Passé (tami) : -t
Futur (fumi) : -f
Conditionnel (romi) : -r
Impératif (kami) : -k
Gérondif (demi) : -de
Participe (lemi) : -le

Avoir: be
Être: te
aimer: māue

Ex. : j’ai = źibe
j’avais = źibet
j’aurai = źibef
j’aurais = źiber
aie = bek
je suis en train d’avoir = źibede
ayant = bele
j’ai eu = źiobet
j’avais eu = źitabet
j’aurai eu = źifubet
j’aurais eu = źirobet
aie eu = tabek
j’étais en train d’avoir = źitabede
ayant eu = tabele

À la voix passive, comme les indices d'auxilière sont neutres, on écrit tout simplement le verbe être avant le verbe principal. À noter que quand on ajoute le verbe être à titre de voix passive, on sépare le verbe principal.
Ex.: je suis aimé-> źite māuet ; elles sont aimées -> liate māuet



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