Prépositions et morphologie

En regardant mon travail, avec une langue agglutinante et une langue flexionnelle à tendance isolante, je me posais une question.

Quelle différences faites-vous entre une langue agglutinante et une langue qui utilise des prépositions ?

Par exemple, le Japonais. Il utilise des particules qui sont presque des post-positions, d'autant que le nom ne se fléchit pas. A l'inverse, Yolas Elopase. Elle utilise des prépositions mais en si grand nombre qu'elles font plus penser à des préfixes. En Chinois je ne suis pas très au point, mais je crois qu'il y a des prépositions (je ne m'y suis pas beaucoup intéressé).

Donc, j'ai tout d'abord pensé que l'idée que les prépositions pouvaient avoir des sens différents était une possibilité. Mais en Japonais les particules ont plusieurs sens quelque fois...

Je dois avouer mon ignorance sur ce point et mon désappointement...

Quel est votre avis sur la question ? (Il se peut que j'aie mal lu mes textes, dans ce cas, ayez pitié de mon cerveau fatigué )

Réatami a écrit:

En regardant mon travail, avec une langue agglutinante et une langue flexionnelle à tendance isolante, je me posais une question.

Quelle différences faites-vous entre une langue agglutinante et une langue qui utilise des prépositions ?

Par exemple, le Japonais. Il utilise des particules qui sont presque des post-positions, d'autant que le nom ne se fléchit pas. A l'inverse, Yolas Elopase. Elle utilise des prépositions mais en si grand nombre qu'elles font plus penser à des préfixes. En Chinois je ne suis pas très au point, mais je crois qu'il y a des prépositions (je ne m'y suis pas beaucoup intéressé).

Je ne résoudrai pas ton problème, mais ajoutons l'exemple du hongrois, qui utilise des suffixes (une syllabe, sans accent tonique et ayant deux ou trois formes pour satisfaire l'assonance vocalique) et des postpositions (deux syllabes, portant un accent et n'ayant qu'une seule forme). On énumère parfois les très nombreux cas du hongrois, mais, en fait, ce sont des suffixes. (Il est vrai que certains modifient la dernière voyelle ou du mot ou, au contraire, voient leur consonnes devenir la même que la dernière consonne du mot, mais ça reste des suffixes, pas des cas indo-européens.)

Je ne suis pas sûr de bien comprendre la question et les causes de ton désappointement, mais à mes yeux il n'y a pas de différence fondamentale entre adpositions, particules, clitiques... (Voire désinences, mais avec quelques réserves) Le fait que par sandhi ou fusion ou koiksesoi les frontières de morphèmes ne soient pas toujours claires n'empêche pas qu'on reste dans le même type de mécanisme, en surface comme au niveau sémantique. Mais j'ai peut-être compris tes interrogations de travers?

Non, je ne pense pas... j'ai moi même du mal à me comprendre....

Je parlais des prépositions comme "de" par rapport à un suffixe comme "no" en japonais (qui indiquent tous deux la possession entre autre). Et de la différence qu'on faisait entre elles. (mais il faut dire qu'en Turc les suffixes notent aussi le nombre... ce que j'ai oublié et qui pourrait bien me sortir de ma question existentielle)