- ziecken a écrit:
- Avez-vous déjà constaté un tel phénomène dans vos idéolangues ?
Dans la pratique, non (pas de mots typiquement aneuviens dans mes phrases françaises), mais par contre, certaines de mes expressions, locutions etc... notamment dans le vocabulaire humain, sont, même avec des mots français, empreintes d'aneuvismes:
-à une jeune femme, je dis plus facilement "Madame" que "Mademoiselle".
-je ne dirai "les petits
-enfants" que dans une acception de (
grand-)parenté; sinon, je dirai "des jeunes enfants" (si moins de ~6 ans). En aneuvien, qit est spécifiquement une dimension.
-en parlant des hommes (mâles adultes), je dirai plutôt "des hommes adultes" que "des hommes", dak seul pouvant autant dire "petit garçon" que "homme mûr"; ça vaut aussi pour kad (femme/fille). C'est le contexte qui prévaut.
-pour "sa femme" (cf ci-dessous, pour "sa", "son"), je me référerai à "ed nùpkad" et je dirai plutôt "son épouse".
-je dirai, dans la mesure du possible "son fils" ou "sa fille", plutôt que "son enfant"; malheureusement,
ed n'est pas traduisible distinctement de
sed en français.
-"les jeunes" incluent - naturellement - le plus jeune âge, et, donc par conséquent, tout individu âgé de
0 à ~26 ans. Dans ma tête, je ne confondrai pas
jœṅgdu avec zhuvèndu (ado) ou zhùniordu (individu de 0 à 20 ans) ou Legzhùndu (mineur).
Une région santoise, le Pelljaṅt, fait fi de ses finesses et les tournures de langage rejoignent un peu des tournures entendues ou lues hors d'Aneuf. Cette région est loin d'être ma région préférée en Aneuf. Malgré un réseau de métro performant, elle représente un peu l'Archétype, avec nombre défauts, de l'occident.