C'était vers 1981, il me semble. Les Shadoks repassaient sur les écrans et du coup, nous avions inventé aux B-Arts un début de langue à partir des 4 mots shadokiens : ga, bu, zo et meu. J'ai hélas perdu les papiers qui mettaient noir sur blanc la grammaire (sommaire) et le faible vocabulaire de la chose. D'après mes vagues souvenirs :
Sens déterminant-déterminé, pas de distinction nom/verbe.
Certains mots indiquaient les aspects du temps.
Prononcez les mots à la française.
J'ai souvenir aussi d'une écriture à l'allemande : boul -> bul ; bu -> bü ; meu -> mö
Ga : chose concrète, outil (souvent prononcé "ka")
Bu : inverse, contraire, non (souvent prononcé "bou")
Zo : déplacement, mouvement
Meu : action ?
nou : numéro (nouga: 1, noubu: 0, nouzo: cinq, noumeu: 25 (beaucoup) ; 7 -> nouzogaga ; 11 -> nouzozoga)
ba : devant
zli : sexuel
blou : dessin
ra : personne
i : féminin
o : masculin
u : neutre
ira : femme
ora : homme, mâle
ura : humain (masc/fém)
buba : derrière (ou "bouba")
buga : abstrait
buzo : statique
bura : non humain
zliga : sexe (mot très utilisé, je me souviens avec comme précision izliga/ozliga)
-sha : marque de l'adjectif, sorte de non-fusioneur de mot
buba : non-devant -> derrière
bushaba : qqchose de mauvais qui est devant
-tla : casseur de phrase, sorte de virgule
da : celà, ceci, il/elle, mot joncteur, surtout utilisé après tla.
Je cite de tête des choses qui ont prsq 30 ans... Donc plus trop de souvenirs dessus.
J'ai aussi souvenir q c'était plutôt l'allemand qui nous servait de réservoir à mots, car notre pt groupe parlait un peu cette langue, contrairement aux autres ; allemand souvent déformé. Les prénoms ou noms de certaines personnes étaient utilisés pour certains concepts abstraits, selon leur caractère.
Au grand maximum, il y a eu 10 locuteurs. Souvent, les phrases étaient mélangées de français coloré de ch'ti, d'allemand et d'un zeste d'anglais. Mais ça a été quand même une langue de communication
C'était ma longue minute nostalgique