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 Qaac

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MessageSujet: Qaac    Qaac       EmptyJeu 11 Fév 2010 - 13:51

Salut à vous !

Voici ma nouvelle langue, le Qaac (littéralement: la parole, le souffle). Elle m'a été inspirée par une phrase de Lévi-Strauss dans La Pensée sauvage, où il dénonce l'idée selon laquelle les peuples "primitifs" n'ont pas de pensée abstraite, en citant l'exemple d'un langue ou les adjectifs sont employés comme des noms ("l'homme gentil" est traduit par "la gentillesse de l'homme").
La présentation n'est pas terminée. Il me reste à rédiger la partie sur les temps et les modes (ou leurs équivalents), et sur l'écriture (encore en dévelopement).

Qaac


Phonétique


voyelles :

a - [a]
e - [ɛ] ou [e]
i - /i/
o - [o] ou [ɑ]
u - /u/

consonnes :

q - [ǂ] claquement de la langue contre le palais
j – [j]
c – [k]
' - [ h ]
h - [x]



Grammaire

La grammaire est assez orginale.
Le Qaac possède un système de flexion, mais pas de natures de mots analogues aux nôtres. Ainsi pas de verbe, de nom, etc.
Les mots se classent en deux catégories :

- Les êtres, qui désignent des objets concrets et matériels, des personnes, des lieux, où des institutions bien définies.
- Les manifestations, qui incluent tous les « faits » ou les qualités abstraites sans existence concrète.

Les êtres sont de la forme CVCVC, les voyelles, étant variables selon la flexion (en gros, ce sont des racines trilitères).
Les manifestations de la forme CVVC.

Déclinaisons des êtres :

Les êtres disposent d'un système de déclinaison, où il existe deux systèmes de cas : les cas primaires et les cas secondaires.
Les cas primaires sont l'ergatif, l'absolutif, et le transitif :

L'ergatif est le cas d'un objet, qui travaille, c'est-à-dire qui produit un changement d'état d'une chose, ou un mouvement. Par exemple dans « L'homme mange la pomme », homme sera à l'ergatif.
L'absolutif est le cas d'un objet, qui ne change pas d'état. Par exemple, dans « Je vois l'homme », Je sera à l'absolutif (même s'il est sujet d'un verbe transitif ; il ne s'agit pas d'une langue absolutif-ergatif classique).
Le transitif est alors le cas d'un objet, qui change d'état intrinsèque, comme par exemple la pomme dans le premier exemple. Par contre, un déplacement n'est pas un changement d'état. Le sujet d'un verbe de déplacement ou le complément d'un verbe comme conduire ne sont pas au transitif.

Les cas secondaires sont semblables à des cas plus familier dans les langues indo-européenes : génitif, datif, locatif, ablatif, instrumental.

Déclinaison de GLM, l'homme :

E Galim
Abs Galom
T Gelem
G Gailom
D Geilem
L Gelum
Abl Geleim
I Golum


Liens avec les manifestations :

Les manifestations elles, peuvent être liées à un être. Par exemple la phrase : « Le couteau coupe la pomme » sera rendue en Qaac par :

Le tranchant du couteau(ERG) la pomme (TRANS).
Saor sarir belem.

Cependant, la nature de l'action du couteau (sarir) est assez évidente, on peut donc omettre la manifestation saor (le tranchant, le fait de couper) : Un couteau agissant sur une pomme peut difficilement faire autre chose que la couper.
Ainsi, les manifestations liées aux êtres à l'ergatif précisent les actions qu'ils effectuent. Le verbe est rendu en Qaac de cette manière.

Afin d'indiquer à quel être un manifestation est liée, on modifie ses voyelles :
Si l'être est avant elle dans la phrase, elle sera de la forme C*AC ( où * est une voyelle )
Et de la forme CA*C si l'objet est après elle.

La voyelle * indique la proximité de l'objet liée dans la phrase selon cette échelle :

O mot adjacent
U
E
I mot à l'extrémité de la phrase

Par exemple : Saor sarir belem = Sarir Soar belem = Sarir belem Suar = Sarir belem Siar

Cette échelle est assez libre, et relative aux autres manifestations, afin d'éviter les ambiguïtés.

2e cas :

Un même objet peut porter jusqu'à deux cas afin de préciser la situation d'un objet, ou de traduire une proposition relative. Le 2e cas porté par l'objet ne peut être qu'un cas primaire.
Il se forme en ajoutant 'i pour l'ergatif 'o pour l'absolutif et 'e pour le transitif juste après la dernière voyelle du mot.

Ex:

Gali'om waoj falov siar belem
L'homme que l'oiseau voit coupe une pomme.

WJ : la vue FLV : l'oiseau.


Dernière édition par Myrddin le Ven 12 Fév 2010 - 15:55, édité 1 fois
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Nemszev
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyVen 12 Fév 2010 - 15:21

J'aime beaucoup ce système élaboré, qui me change de ce que j'ai l'habitude de voir.

Au niveau phonétique, j'imagine que toutes les autres lettres de l'alphabet non citées dans ta liste ont une valeur équivalente à leur homologue en API...
Comment prononcer une suite de voyelle sans ' ? Comme une diphtongue ou, dans le cas d'une voyelle doublée, une voyelle longue?

Grammaticalement, je demande à voir le reste!

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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyVen 12 Fév 2010 - 20:15

Salut, merci de ta réponse !
J'ai fait une erreur. En fait, ' marque [h], mais sinon c'est exactement comme tu dit.

Temps, mode et localisation :

C'est en fait un peu la même chose, puisque c'est une contextualisation de l'action.
Le Qaac procède de la même manière pour tout, en délimitant dans la phrase des zones qui correspondent aux différentes "tranche de réalité" ou lieux évoquées. C'est un peu comme dans la phrase française : je pense que les éléphant sont roses. La partie rouge c'est le présent, la réalité, et la partie bleu, l'imaginaire du locuteur, le virtuel. C'est systématique en Qaac.

Ainsi, les manifestation agissant à un endroit et les êtres qui s'y trouvent vont être placés à coté des locatif, et la zone qu'indique ce locatif est délimité par le marqueur al/la ( qui dérive de la manifestation LL, l'extrémité ). On utilise al ou la selon la place *l ou du l* manquant, LL pointant vers le locatif dont il délimite la "zone de proximité".

Qefur pair al felev taok Galim.
L'homme qui vient de l'arbre attaque l'oiseau.

QFR arbre, TK la violence PR l'origine

Le milieu de la phrase, ou, à défaut, la fin de la phrase est la partie la plus proche du locuteur. Le Qaac n'emploi pas de pronom et ne connais pas les personnes, mais une manifestation non liée ( de la forme CaaC, comme Qaac ) située au milieu de la phrase, ou à la fin vient de la première personne.

Qefur Galom al waaj
Je vois un homme à coté de l'arbre


C'est un principe fondemental du Qaac : la phrase est une cartographie de la réalité.

Pour les temps et les modes, on procède de la même manière, sauf que l'on utilise le marqueur wa/aw pour délimiter ( qui vient de la manifestation WW, le rêve ), et que c'est une manifestation dont les voyelles sont OO qui marque la place de la "scène" dans le temps ou l'imaginaire du locuteur ( ce qui est la même chose puisque le temps non-présent n'a pas d'existence concrète ).
Par exemple JS, le potentiel, donne la marque du futur joos.


felev joos tauk aw galo'im 'oat qefur
l'homme qui attaquera l'oiseau est présent ( valeur emphatique ) près de l'arbre.

'T la présence

La partie rouge, délimité par aw c'est le futur
La partie bleu, c'est le présent.


falov woow joa' aw waow galim.
l'homme pense/imagine que l'oiseau est bon.

J' le bien

Joli virelangue, où l'on peut sous-entendre la marque woow, puisque la manifestation waow indique déja qu'il ne s'agit que de l'imagination de l'homme.

Pour marquer d'autre temps ou mode:
PR mort, passé, et donc POOR, marque du passé.
WW l'imaginaire, le rêve, WOOW marque du virtuel, du pensé
QC le souffle, la parole, QOOC, marque de la parole ( donc des équivalents des propositions complétives après les verbes de paroles ).
Etc...


Les manifestations non liées :


Qaac, joos et autres sont des propositions non liées :

- De la forme CaaC, elles sont indépendantes, ou relative à la première personne selon leur emplacement dans la phrase
- De la forme CooC, elles sont locales, c'est à dire qu'elles agissent dans la "zone" de la phrase où elles se trouvent, en marquant, justement, le temps ou le mode
- De la forme CiiC, elles proviennent de loin. Elles peuvent marquer une impression confuse, ou provenir du pronom indéfini. Ex : Tiik gelem : on frappe l'homme.
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptySam 13 Fév 2010 - 13:56

Une langue très iconique donc...
(Au fait, si tu pouvais te présenter dans cette rubrique, ce serait bien pour que je connaisse un peu mieux ton background linguistique.)

Myrddin a écrit:
la zone qu'indique ce locatif est délimité par le marqueur al/la ( qui dérive de la manifestation LL, l'extrémité ). On utilise al ou la selon la place *l ou du l* manquant, LL pointant vers le locatif dont il délimite la "zone de proximité".
Dans tous les exemples que tu cites, je n'ai vu que des "al" ou des "aw", mais pas de "la" ou "wa" et je ne comprends pas ce que tu veux dire par "On utilise al ou la selon la place *l ou du l* manquant"...

Citation :

felev joos tauk aw galo'im 'oat qefur
l'homme qui attaquera l'oiseau est présent ( valeur emphatique ) près de l'arbre.

'T la présence
Ce n'est pas plutôt "taok" que "tauk" ? Et j'ai l'impression que dans tes exemples, tu alternes ao et oa dans la même phrase ("taok" - "'oat" ici), j'ai raison?

Autre question plus générale, est-ce que cette langue utilise des noms propres? (Pour les personnes, les lieux, etc.)

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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptySam 13 Fév 2010 - 15:06

Nemszev a écrit:
Dans tous les exemples que tu cites, je n'ai vu que des "al" ou des "aw", mais pas de "la" ou "wa" et je ne comprends pas ce que tu veux dire par "On utilise al ou la selon la place *l ou du l* manquant"...

Et bien la al viennent en fait de LL ( qui signifie l'extrémité ) qui a été tronqué, et wa aw de WW ( le rêve, l'imagination ). Par conséquent, on devrait avoir dans Qefur Galom al waaj, si LL était complet :

Qefur Galom lual waaj
ou bien
Galom qefur loal waaj

Puisque LL "pointe" vers le locatif Qefur. LL marque en effet l'extrémité de la zone autour de l'arbre. Mais on pourrait aussi avoir

Galom woaj la Qefur galom
Un homme voit un homme près de l'arbre

qui donnerait

Galom woaj laol Qefur galom

Si LL était complet. Ici, le l* manquant est la partie ol dans laol.

Nemszev a écrit:
Ce n'est pas plutôt "taok" que "tauk" ? Et j'ai l'impression que dans tes exemples, tu alternes ao et oa dans la même phrase ("taok" - "'oat" ici), j'ai raison?

Non, c'est bien tauk, puisque "tauk" est relatif à "galo'im", et les deux sont séparés par "wa", donc il ne sont pas "adjacents" réelement.
"'oat" par contre, est également relatif à "galo'im", mais il le suit directement. Donc on utilise un O plutôt qu'un U.

Sinon oui, le Qaac utilise les noms propres.
Pour les noms "vernaculaires" ils sont formés comme les êtres ( racines de 3 consones ).
Pour les noms transcrits, on utilise leur forme originale, mais avec un classificateur :

Paris Gagor ( GGR la ville )
Myrddin Galom
etc...
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptySam 13 Fév 2010 - 18:18

Début du texte de babel

Qooc poor aw
Ce qui est dit est le passé
Phrase rituelle du début d'un conte. Aw est placé afin d'isoler la fin de phrase ( où se trouve le locuteur donc le présent ) du passé évoqué.
QC la parole, PR le passé


1. Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots.
Galom joaj quac meam.
La pluralité des hommes parlait indentiquement.
JJ la pluralité, MM l'unicité, l'indentique

2. Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent.

Boo' piar al wiaj falop Schinear gogum giag.
B ' le levant, le matin, l'orient, PR l'origine, FLP la plaine, GGM le pays, le territoire, GG, habiter se trouver.
Le i de piar indique que la manifestation vient d'un élément cité en dehors de la phrase, en l'occurence Galom à la prase précédente.
On voit ici une tournure qui permet de transformer une manifestation en être, quand il est son résultat : on rajoute un M. Le pays est un endroit habité, donc GG -> GGM

3. Ils se dirent l'un à l'autre : Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment.
Galim qoac gelem wa muak fear pekeg ! Pakig poak, mamig moam.
L'homme dit à l'homme : faisons et cuisons des briques ! La brique consituat, et le ciment lia.
MK la fabrication, le travail, PK constituer, faire partie, FR, le feu, PKG la brique, le constituant,
MM l'union, MMG le liant, le ciment
Autre tournure caractéristique : le G final marque l'objet qui effectue une manifestation donnée :
MM l'union, MMG le ciment, qui maintient l'unité entre des éléments.

4. Ils dirent encore : Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel.
Galom joaj quac wa meak gege'or wa woow 'uat 'ele'.
GGR la ville, la maison, 'T la présence, 'L' le ciel
Les hommes nombreux dirent faisons une ville dont la présence ( en rêve ) affectera le ciel !
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyDim 14 Fév 2010 - 13:47

Bravo Myrddin, je trouve que le Qaac est une langue très originale et intéressante ! Continue comme ça Wink
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyDim 14 Fév 2010 - 23:12

Ah j'aime bien le système, c'est original

Moi j'aurais un peu de mal avec les changements de voyelle en fonction de la place du mot, tu t'en sors toi à l'oral?
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyLun 15 Fév 2010 - 13:54

A l'oral ça me semble possible, c'est comme ça que fonctionne l'arabe entre autres, également sur une base de trois consonnes ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Arabe_classique#Morphologie_de_l.27arabe_classique ).
Après c'est un tour à prendre. J'ai déja moins de mal avec ces changements de voyelles qu'avec l'agglutination en finnois ou en inuktitut.
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyLun 15 Fév 2010 - 18:03

En arabe, les changements de voyelles à l'intérieur du mot interviennent dans la conjugaison des verbes et dans la création de mots, mais pas dans la déclinaison, qui n'est déterminée que par une voyelle finale (facultative).

Cela dit, pourquoi pas?

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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyLun 15 Fév 2010 - 18:13

Je pense que même la langue la plus complexe est apprenable, mais j'aurais plus de mal avec le Qaac que d'autres (con)langues ^^. Cependant ça reste du très bon boulot.
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyMar 16 Fév 2010 - 19:54

Nemszev a écrit:
En arabe, les changements de voyelles à l'intérieur du mot interviennent dans la conjugaison des verbes et dans la création de mots, mais pas dans la déclinaison, qui n'est déterminée que par une voyelle finale (facultative).

Oui, tout à fait, mais il s'agissait juste de montrer qu'une langue pouvait utiliser de façon systématique le changement de voyelle avec des racines consonantiques.
D'ailleurs, même les langues indo-européennes connaissent ( toute proportion gardée ) ce phénomène, avec l'alternance vocalique, notamment pour les temps des verbes ( verbes irréguliers en grec ancien, ou en anglais ).
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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyMer 17 Fév 2010 - 15:30

Ca c'est ce qu'on appelle l'ablaut. Ce n'est pas tout à fait la même chose.

Les langues basées sur des racines consonantiques obéissent à des schèmes, des modèles qui dictent quelles voyelles se placent entre ces consonnes selon le sens.
L'ablaut, lui, n'est que le changement d'une voyelle à l'intérieur du mot en une autre voyelle en fonction de la voyelle d'origine (sing > sang, blow > blew, etc.).

Mais c'est vrai que les deux sont similaires.

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MessageSujet: Re: Qaac    Qaac       EmptyMer 16 Mar 2011 - 14:56

Pas évident comme langue, surtout à l'oral (comme dj dit),
mais je pense qu'il y a assurément de bonnes idées dedans Smile

En bref, le mot non "fléchi" est le "verbe", les mots "fléchis" sont les cas,
le tout sur une base nominale.

Je fais mon difficile, mais pourrions-nous avoir un résumé synthétique de la grammaire
qui est actuelmt répartie sur divers posts ?

Merci d'avance Smile
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