Le técien (teccian /tɛt.'tʃan/) ou langue técienne (tecciana lèggua /tɛt.'tʃan 'lɛg.gu/) est une langue romane parlée dans l'état de Constance (Custèccia /kuʃ.'tɛt.tʃi/), centré autour de la ville éponyme, et situé entre l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche.
C'est une langue romane occidentale, proche des langues gallo-italiques (lombard, piémontais...) et des langues rhéto-romanes (romanche, frioulan...). Bien que ces deux sous-familles partagent de nombreux traits avec le técien, comme l'umlaut, l'élision ou l'assimilation, ce dernier est davantage innovatif. De plus, l'influence des variétés allemandes en 1500 ans de vie commune ont grandement influencé la langue, notamment par l'application de la mutation consonantique du haut-allemand. Toutes ces différences éloignent le técien de ses voisines méridionales, quand certains points le rapprochent d'autres sous-familles plus éloignées comme les langues d'oïl.
Le técien s'écrit avec l'alphabet latin, avec deux sortes de diacritiques : - le tréma, marquant l'umlaut sur les lettres ö ü, ainsi que le schwa ë atone, - et l'accent grave, marquant l'accent tonique quand il n'est pas déductible des règles d'accentuation, sur les lettres à è ì ò ù, et sa variante pour les lettres à tréma le double accent aigu, sur les lettres ő ű.
Les lettres j, k, q, w, x et y ne sont pas utilisées.
- èlle vuhel /'e.le vu.'ɣɛl/
a se prononce /a/ partout, sauf en finale, où il n'est pas prononcé du tout e se prononce soit /e/, soit /ɛ/, selon l'ouverture de la syllabe ë se prononce toujours /ə/, n'est jamais accentué, et peut être omis quand cela est possible i se prononce soit /i/, soit /j/ devant une voyelle, voire pas du tout dans les groupes ci, gi, sci suivis d'une voyelle o se prononce soit /o/, soit /ɔ/, là aussi selon l'ouverture de la syllabe ö se prononce soit /ø/, soit /œ/, selon les mêmes règles u se prononce soit /u/, soit /w/ devant une voyelle ü se prononce /y/, soit /ɥ/ devant une voyelle
Pour i u ü, quand elles reçoivent l'accent tonique, la prononciation "pleine" est favorable, plutôt qu'une glide.
- èlle cussunetz /'e.le ku.su.'nɛts/
En position finale, toutes les consonnes voisées se dévoisent. Les consonnes doublées à l'écrit sont géminées, sauf ss, ainsi que ll au sein des articles définis.
b, d, f, gn, l, p, ss, t, v se prononcent comme en français c g se prononcent soit /k g/ (devant a o ö u ü), soit /tʃ dʒ/ (devant e ë i) et /tʃ/ en finale ch gh se prononcent /k g/ gl se prononce /ʎ/ h se prononce /x/, ou /ɣ/ entre deux voyelles m n se prononcent comme en français, mais ne nasalisent pas la voyelle précédente r se prononce /r/ s se prononce /z/ entre deux voyelles, /ʃ/ avant une plosive, /s/ ailleurs sc se prononce soit /ʃk/ (devant a o ö u ü), soit /ʃ/ (devant e ë i, et en finale) sch se prononce /ʃk/ scc se prononce /ʃtʃ/ z tz se prononcent /ts/
- ell zönëh ëccetz /ɛl 'tsø.nəx ət.'tʃɛts/
L'accent tonique du técien est hérité du latin ; cependant, l'amuïssement et la neutralisation de nombreuses voyelles firent qu'il devint beaucoup plus imprévisible. Pour contrer ce problème, l'orthographe técienne contient une paire de règles, analogues à celles utilisées en castillan ou en catalan : - Si une voyelle porte un accent grave ou un double accent aigu, celle-ci est tonique : lèggua /'lɛg.gu/ "langue", ìssula /'i.sul/ "île", dőrmiutz /'dœr.mjuts/ "iels dorment" - Autrement, la dernière syllabe est tonique, sauf si elle contient un schwa ou un A final, auquel cas ce sera la dernière syllabe ne contenant pas de schwa (ni A final) : ucell /u.'tʃɛl:/ "oiseau", fecël /'fe.tʃəl/ "facile", Gërmegna /dʒər.'mɛɲ/ "Allemagne", stella /'ʃtɛl:/
Bien sûr, les mots lexicaux monosyllabiques sont accentués, tandis que les mots grammaticaux ne le sont pas : foh /'fɔx/ "feu", catz /'kats/ "chat", ell /ɛl/ "le, il", pfor /pfɔr/ "pour"
Grëmmessëha [grə.'me.səx]
La grammaire du técien est un peu plus analytique que celles de ses soeurs par endroits, et plus synthétique ailleurs. Il va sans dire que les nombreux changements phonétiques s'étant produits au cours de son histoire ont rendu nombre de paradigmes auparavant clairs et réguliers beaucoup plus opaques et imprévisibles.
- egl nömën /ɛʎ 'nø.mən/
La déclinaison du nom en est un des plus parlants exemples. Tandis que la 1ère déclinaison (en -a, -ae) fut relativement épargnée, les autres subirent beaucoup d'altérations consonantiques (la palatalisation et la lénition entre autres) et d'umlauts (notamment avec les pluriels en -ī et en -ēs), qui rendirent plus obscure la logique derrière.
Aujourd'hui, la déclinaison ne subsiste qu'au niveau des pronoms, les noms et adjectifs n'étant plus déclinés en cas, seulement en genre et en nombre. Une grande partie des formes de base provient du nominatif, le reste de l'accusatif. Pour le pluriel, le nominatif semble prédominant, sentiment renforcé par l'évolution des pluriels accusatifs qui ont pour la plupart rejoint ceux du nominatif, quand la plupart des noms neutres prirent des pluriels masculins. L'amuïssement du -a final a aussi créé une situation d'homophonie (sans homographie) au singulier entre des termes masculins et féminins, cas qui ne se retrouvent pas au pluriel.
- 4ème d. : man /'man/ "main(s)", còrn /'kɔrn/ "corne(s)" ; pfortz /'pfɔrts/ "port(s)" ; arch /'ark/ "arc(s)"
- egl veirb /ɛʎ 'vɛjrp/
La conjugaison du técien, à travers les changements de la langue, est devenue très irrégulière, même pour les paradigmes de base, en raison du déplacement de l'accent. De fait, comme pour les noms, il est souvent compliqué de déterminer la logique derrière.
De plus, la simplification de la plupart des formes au singulier a conduit à l'utilisation obligatoire des pronoms sujets. Cependant, ils restent facultatifs au pluriel, où les formes sont suffisamment distinctes du reste et entre-elles.
Le técien possède six temps : deux "simples" - présent et prétérit (imparfait), et quatre composés - parfait (passé composé), plus-que-parfait, futur et conditionnel. Le parfait et le plus-que-parfait utilisent l'auxiliaire hëer "avoir" conjugué respectivement au présent et au prétérit, accompagné du participe passé. Le futur utilise l'auxiliaire veinir "venir" au présent + a "à" + infinitif, tandis que le conditionnel fait de même avec veinir au prétérit.
Voici la conjugaison des verbes essër "être", hëer "avoir", frëular "parler" et pfercir "partir" :
essër
e (je)
zu (tu)
ell, ella (il, elle)
nu (nous)
vu (vous)
egl, elle (ils,elles)
présent
e su
zu e
ell est
sum
eist
sutz
prétérit
e era
zu ère
ell era
ëram
ëress
erëtz
parfait
e haë stass
zu he stass
ell ha stass
hëem stass
hëeiss stass
haëtz stass
plus-que-parfait
e hëuera stass
zu hëuère stass
ell hëuera stass
hëuëram stass
hëuëress stass
hëuerëtz stass
futur
e vegn a essër
zu vegn a essër
ell vegn a essër
veinim a essër
veiniss a essër
vèignutz a essër
conditionnel
e veignea a essër
zu veignè a essër
ell veignea a essër
veignëam a essër
veignëess a essër
veigneëtz a essër
hëer
e (je)
zu (tu)
ell, ella (il, elle)
nu (nous)
vu (vous)
egl, elle (ils,elles)
présent
e haë
zu he
ell ha
hëem
hëeiss
haëtz
prétérit
e hëuera
zu hëuère
ell hëuera
hëuëram
hëuëress
hëuerëtz
parfait
e haë hëuss
zu he hëuss
ell ha hëuss
hëem hëuss
hëeiss hëuss
haëtz hëuss
plus-que-parfait
e hëuera hëuss
zu hëuère hëuss
ell hëuera hëuss
hëuëram hëuss
hëuëress hëuss
hëuerëtz hëuss
futur
e vegn a hëer
zu vegn a hëer
ell vegn a hëer
veinim a hëer
veiniss a hëer
vèignutz a hëer
conditionnel
e veignea a hëer
zu veignè a hëer
ell veignea a hëer
veignëam a hëer
veignëess a hëer
veigneëtz a hëer
frëulare
e (je)
zu (tu)
ell, ella (il, elle)
nu (nous)
vu (vous)
egl, elle (ils,elles)
présent
e fraul
zu fràule
ell fraula
frëulam
frëuless
fraulëtz
prétérit
e frëulaa
zu frëulàe
ell frëulaa
frëulëam
frëulëess
frëulaëtz
parfait
e haë frëulass
zu he frëulass
ell ha frëulass
hëem frëulass
hëeiss frëulass
haëtz frëulass
plus-que-parfait
e hëuera frëulass
zu hëuère frëulass
ell hëuera frëulass
hëuëram frëulass
hëuëress frëulass
hëuerëtz frëulass
futur
e vegn a frëular
zu vegn a frëular
ell vegn a frëular
veinim a frëular
veiniss a frëular
vèignutz a frëular
conditionnel
e veignea a frëular
zu veignè a frëular
ell veignea a frëular
veignëam a frëular
veignëess a frëular
veigneëtz a frëular
pfercir
e (je)
zu (tu)
ell, ella (il, elle)
nu (nous)
vu (vous)
egl, elle (ils,elles)
présent
e pferc
zu pferc
ell pfertz
pfercim
pferciss
pfèrciutz
prétérit
e pferciea
zu pfercie
ell pferciea
pferciëam
pferciëess
pfercieëtz
parfait
e haë pferciss
zu he pferciss
ell ha pferciss
hëem pferciss
hëeiss pferciss
haëtz pferciss
plus-que-parfait
e hëuera pferciss
zu hëuère pferciss
ell hëuera pferciss
hëuëram pferciss
hëuëress pferciss
hëuerëtz pferciss
futur
e vegn a pfercir
zu vegn a pfercir
ell vegn a pfercir
veinim a pfercir
veiniss a pfercir
vèignutz a pfercir
conditionnel
e veignea a pfercir
zu veignè a pfercir
ell veignea a pfercir
veignëam a pfercir
veignëess a pfercir
veigneëtz a pfercir
- ella sëzzass /ɛl sət.'tsas/
La syntaxe du técien est essentiellement SVO, même s'il arrive que les participes passés se retrouvent en fin de phrase, à l'allemande. Une autre influence qu'on attribue à la langue de Goethe est la place des adjectifs, situés presque tout le temps avant les noms qu'ils qualifient.
un gradd giuën /un 'grat: 'dʒu.ən/ "un grand garçon", ell biacch catz /ɛl 'bjak: kats/ "le chat blanc", ella ciöesca culzura /ɛl tʃø.'ɛʃk kul.'tsur/ "la culture allemande"
Egl nùmeir /ɛʎ 'nu.mɛjr/
De 1 à 10 : un, du, zri, cuàzur, cìccu, sess, sett, ott, no, decPour Janko, la légende
De 11 à 20 : ùddeic, duòeic, zreic, cuëzuòrdeic, cuìddeic, seic, deicësett, deiciott, deicëno, vigeicc
De 10 à 100 : dec, vigeicc, zrigezza, cuëdregezza, ciccuegezza, sëssegezza, sëttuegezza, uttögezza, nunegezza, cetz
De 100 à 1000 : cetz, du ceicc, zri ceicc, cuàzur ceicc, cìccu ceicc, sess ceicc, sett ceicc, ott ceicc, no ceicc, mill
Zöc egl'umen èsseir nàscutz lìeir ütz ëhuel en dëgnëssass ütz en dreicc. Sutz dussec de recion ütz de cöscièiccia, ütz deëtz se cuppfurzar egl'ün ütz egl'àlzeir com fretër.
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
J'aime bien, c'est une présentation très complète.
De plus ayant aussi vogué et ayant aussi des inspirations et en langue romane et en langue germanique et mélangeant parfois (mais plutôt dans un tout avec plein d'autres choses dont certaines très libres, cela se ressent moins), je suis très intéressé de voir l'évolution de cette idéolangue, longue vie à elle.
Qu'est-ce qui motive le choix d'une racine plutôt romano-latine ou germanique dans le vocabulaire ?
Et, donc comment motives-tu sinon une langue romane à Custèccia (Konstanz-Constance au bord du lac éponyme si je ne m'abuse).
Comment traites-tu les autres verbes irréguliers que ceux donnés en exemple, seraient-ils les même que les franco-italien, mais à brisure interne façon verbes forts allemands ? Plus largement, comment délimites-tu les influences romanes et germaniques.
En tout cas, n'hésite pas à nous tenir au courant, ce sera un plaisir de te lire.
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Konstanz-Constance au bord du lac éponyme si je ne m'abuse...
À ma connaissance, y a qu'en dehors de la région (et des pays limtrophes) qu'on l'appelle "lac de Constance" ; car si la ville s'appelle bien Konstanz, le lac, lui, c'est Bodensee.
J'ai pas été trop emballé par le C et le G glissants, et l'absence de K. Appréciation toute personnelle, je précise.
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Olivier Simon Modérateur
Messages : 5572 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
Ah, ah, un romanche artificiel en soi crédible, puisque cette langue était parlée jusque sur les bords du Lac de Constance. D'ailleurs, Schleyer, l'inventeur du volapük originaire du lac de Constance, avait appris le romanche.
Ewesi
Messages : 110 Date d'inscription : 21/08/2018 Localisation : Angers
J'aime beaucoup cette langue, et c'est une belle présentation, nette et précise ! Je vois pas mal de potentiel très intéressant, en particulier tu pourrais bricoler avec ces successions de voyelles, notamment dans tes verbes comme "hëuera". Ça casserait sûrement la régularité des changements d'accent et de qualité de voyelle cependant, qui sont assez élégants. Juste une chose qui me paraît un peu étrange, un détail pour le plaisir de pinailler : que tous ces mots issus de la terminologie grammaticale soient sujets aux mêmes changements phonétiques que les mots courants, alors qu'ils ont été empruntés et adaptés assez tardivement dans beaucoup de langues européennes, comme en français où on a "orthographe" et "syntaxe", pas "ourgraive" et "sentais" (mots obtenus avec notre ami le convertisseur)
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Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8431 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
Elara (disparue depuis une éternité du forum) présente une nouvelle idéolangue chouette, tant meieux; Et, Ewesi, lui aussi disparu depuis une éternité du forum, commente... Entre-temps tant bien que mal, l'aneuvien, Il, le sambahsa, les projets de PatrikGC ou les miens : thialim, llîua, endietc (pour des projets pas trop anciens) ou dizete (le dernier né), mais aucun n'a eu la chance d'être commenté par Ewesi, hein...
Bon, ben...c'est comme ça (ce forum a tourné à 2+2 et + : Anoev et moi+Olivier et Patrick et quelques interventions de Lal, voire Satignac sur les phrases du jour et de dopa et Sab pour l'uropi, punto basta). En tout cas très content et heureux de vos retours.
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PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
A-A versus E-I, on reste dans un harmonie phonétique.
Là, c'est un peu tiré par les tifs, non D'autant plus que A est une voyelle ouverte, et I unevoyelle tout ce qu'y a de plus fermée. Pour les E, vu q'uelles sont en fin de syllabe (E.we.si), j'dirais "mi-fermées".
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PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
A-A versus E-I, on reste dans un harmonie phonétique.
Là, c'est un peu tiré par les tifs, non D'autant plus que A est une voyelle ouverte, et I unevoyelle tout ce qu'y a de plus fermée. Pour les E, vu q'uelles sont en fin de syllabe (E.we.si), j'dirais "mi-fermées".
Je crois que tu n'as pas compris ce que je voulais dire. A puis A = harmonie E puis I = autre harmonie Chaque pseudo possède une harmonie vocalique interne, je n'ai pas dit que c'était la même.
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Effectiv'ment, j'y comprends pas grand chose dans les harmonies vocaliques, raison peut-être pour laquelle je n'opère pas grand chose de ce style en aneuvien alors que par exemple, y a en allemand des A qui se transforment en Ä et des U qui se transforment en Ü. Mais bon, l'harmonie entre le E et le I, oui, peut-être, mais y faut la chercher assez loin, c'est comme entre le [o] et le [u]... et pourtant, j'ai bien l'trapèze dans la teutée. Un cas d'harmonie vocalique que j'apprécie assez bien (même si je ne m'en sers pas du tout dans mes idéolangues), c'est celui du Kotava. L'adjectif s'accorde au nom, non en genre, non en nombre, mais par la voyelle finale, s'y en a une. Y en a une autre, toujours en kotava, c'est pour le passé et le futur des verbes : on a muvar pour "il pleut" muvayar pour "il plut" muvatar pour "il pleuvra".
Ça marche avec d'autres voyelles et d'autres personnes : doleyed = ils vendirent doleted = ils vendront.
Simple et efficace.
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Dernière édition par Anoev le Lun 4 Juil 2022 - 8:00, édité 1 fois
PatrikGC
Messages : 6732 Date d'inscription : 28/02/2010 Localisation : France - Nord
Effectiv'ment, j'y comprends pas grand chose dans les harmonies vocaliques.
Pour mieux comprendre, regarde un "trapèze 3D" des voyelles. Tu as en général une harmonie quand diverses voyelles sont proches. Pour un exemple classique d'harmonie vocalique, regarde par exemple le turc.
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Pour mieux comprendre, regarde un "trapèze 3D" des voyelles. Tu as en général une harmonie quand diverses voyelles sont proches.
J'ai (un peu) le trapèze* dans la tête. Le problème, c'est que je me sers de ces voyelles proches (à condition qu'elles soient accentuées et (éventuellement) diacritées) pour fabriquer mes paronymes. Alors imagine un peu si j'm'en sers, par exemple, pour les déclinaisons et les conjugaisons ! J'ose mêm'pas y penser. J'peux pas mettre d'exemples ici : c'est un fil spécifique à une langue.
*AAA : antériorité/aperture/arrondi. Là où j'ai quelques problèmes c'est "en haut à droite" (postérieures, mi-fermées) : entre le [ɔ] et le [u] mais en non arrondi ; et à proximité du schwa. Pour les autres, ça va assez bien.
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