baptêmes, mariages et enterrements

Est-ce que vous avez pensé à des coutumes dans vos diégèses pour les moments clés de la vie d'une personne?
J'ai voulu un titre accrocheur mais j'inclus tous les rituels liés à la naissance ou à la mort ainsi que les rites de passage. Pas forcément religieux d'ailleurs, même si ça n'a pas été conçu en ce sens je pense que le bac est un rite de passage civil.
Pour mon monde j'ai déjà quelques idées mais j'ai envie que ce soit diversifié selon les cultures. Il y a cependant certains symboles universels, par exemple le noir est lié à la naissance, le vert à l'amour et le blanc à la mort. Par ailleurs (et dans mon univers, c'est un fait que personne ne nie) tout être qui meurt est réincarné après être passé dans le monde des morts. En conséquence de quoi, on ne cherche pas à conserver le corps qui est détruit quand il n'est pas dégradé naturellement.

En somme, j'ai pas grand chose, et si j'ai, les traduques manquent, ce qui est bien pire !

J'en ai quelques unes, comme :

nàtyv = naissance
batisad & pirfet* = baptême
lauryn = cérémonie du lauréat
uspàrtad = dépucelage
ináremid = enrôlement
briydat = fiançailles
pirzhòbad = première embauche
nùpat = mariage (cérémonie)
uzhòbat  = licenciement
usnùpat = divorce
dænt = mort.

Comme j'ai dit : y m'en manque un certain nombre. Y en a même deux ou trois, dans l'tas, qui ont été spontanées.




*C'est pas le même : pirfet flógen = baptême de l'air.

Heu je précise que ce n'était pas un fil de traduction (sauf si y a besoin de préciser un terme exotique) mais sur les coutumes en elles même

Mon univers n'est pas encore très fourni alors je vais expliquer les croyances du Rebumo, le seul pays pour lequel j'ai fait une histoire.

La naissance

Peu de rites sont liés à la naissance pour le moment. À cause des légendes, l'eau est associée à l'amour et le sapin à la protection. Ainsi, à la naissance d'un enfant, on l'asperge d'eau pour symboliser la grande quantité d'amour qu'on lui porte. On met au dessus de son lit un cercle accompagné d'épines de sapin pour le protéger lorsqu'on n'est pas présentement avec lui (Lors du sommeil par exemple).

Les anniversaires

Au Rebumo, on aime énormément la connaissance, le savoir et l'expérience. On considère donc le vieillissement comme étant une chose positive comme on accumule des connaissances. Donc à chaque année, on souligne ce qui a été fait par la personne, ce qui a été appris et la personne dont c'est l'anniversaire exprime ses projets futurs (Ce qu'elle compte apprendre l'an prochain, ce qu'elle veut faire, ce qu'elle veut améliorer etc...)

Le mariage

Le mariage doit être fait après une relation d'au moins 14 mois (calendrier actuel sur Terre). La mariage est à la fois une cérémonie se passant avec nos proches et une procédure à faire à la mairie. Le but est d'officialiser et de partager avec le monde, sa relation amoureuse. À la cérémonie, on offre nos meilleurs voeux aux nouveaux mariés, on chante la chanson de mariage, les mariés donnent un discours devant tout le monde qui expriment l'amour qu'ils éprouvent à l'égard de leur partenaire. On y boit également de la liqueur de sapin, et à la fin de la cérémonie, les mariés se rendent dans un endroit où il y a de l'eau pour s'asperger d'eau et nager ensemble. La procédure à faire à la mairie consiste à signer des papiers. Ensuite, la personne qui enregistre le mariage remet un jeune Pin Bristlecone (choisi pour sa longévité) aux nouveaux mariés qui le planteront en tant que symbole de leur amour qu'ils veulent voir durer très longtemps.

La mort

Les morts au Rebumo sont incinérés. Vu que le feu est considéré comme symbole d'âme et de vigueur, c'est un moyen de redonner de la vigueur aux décédés pour leur voyage dans un autre monde. On croit qu'à la mort, les âmes se rendent dans une autre dimension pour être jugées en fonction de ce que l'individu a fait dans sa vie. Le verdict changera les conditions dans laquelle le mort se réincarnera. Si la personne a commis des actes répréhensibles, elle aura une autre vie moins bonne dans la prochaine et le contraire si elle a commis des actes salués. À chaque mort, on se réincarne dans un monde différent et pas forcément en enfant. En fait, le juge du monde du Jugement, choisi sous quelle forme l'âme se réincarnera ainsi que l'âge de départ du réincarné. Ça peut être une réincarnation en humain, bien sûr, mais aussi en tant que créature sentiente. Les souvenirs sont rarement conservés lors de la réincarnation. Seuls les souvenirs très forts le sont, et restent en général flou. Cependant, il est commun de conserver ses compétences en se réincarnant (Savoir souder, cuisiner, parler une certaine langue etc...)

Voilà, c'est tout ce que j'ai pour l'instant. J'espère que c'est pas trop insensé.

Sinon, j'ai Quàt nùpate ea ùt subkrænad.

Anoev a écrit:

Sinon, j'ai Quàt nùpate ea ùt subkrænad.

Et en Aneuf, des coutumes particulières pour les baptêmes et mariages ? Comment font les Pandais ? Le peuple thub a-t-il une religion particulière d'ailleurs ?

Pour l'instant, c'est surtout très brouillon. C'est surtout la vie après la mort que j'ai le plus développé, pour le moment, dans ma diégèse.

L'enterrement

Le défunt (en particulier dans la haute société), sont incinéré, c'est rarement autrement. Dans les cas où ce dit défunt était marié et que la ou le conjoint est encore en vie, alors sur la pierre tombale, le nom de ce dernier sont écrit en rouge.

La vie après la mort

Les morts vont dans un genre de dimension alternative où les loi de la physique ne sont pas les mêmes que dans le monde matérielle. L'aspect de cette autre dimension ressemble à un ciel étoilé dont chaque "étoile" sont en faite des planètes et non de vrais étoile. Et même ces planètes non rien avoir avec ceux de l'espace matérielle (ou monde matérielle), de part :

1-leur immobilisme.
2-l'absence de jour, même après le levé du soleil (qui restent visible partout en même temps), c'est la nuit tout le temps.
3-l'absence de soleil.
4-l'absence totale de température froid comme chaude.
5-le fait qu'on puisse allez d'un astre à une autre a pied.
6-le diamètre de ces "planètes" ne dépasse rarement celle d'un village.

Tout ce qui est technologique cesse automatiquement de fonctionné, sauf ce qui est antérieur à l'ère du numérique, dont les tech analogique. A chaque matin à 5 heurs, les aiguilles des montres recule jusqu'à 9 heurs du soir. Pour ça, les nouveaux défunts arrive généralement par des transports pré-spatiale, telle que des trains fantôme, des vaisseaux de toute les époques etc. À chacune de ces transports, il y a des contrôles d'identités.

Ceux qui on commis telle ou telle péché de leur vivent, ils vont dans une prison qui se retrouve dans un soleil invisible. Les sentences des condamnés peux variés de l'interdiction de se réincarné pour toujours, a la torture physique sur plusieurs millénaires etc.

Pour tout les défunt (sauf exception), ça prend toujours aux moins 5000 ans avant la réincarné. Un même défunt peu se réincarné en plusieurs individu en même temps, avec une évolution qui va se différencié entre elle.

Pour finir, il y a une hiérarchie entre les damné.

NakedSam a écrit:

Voilà, c'est tout ce que j'ai pour l'instant. J'espère que c'est pas trop insensé.

Je ne trouve pas, par contre ça me donne envie d'essayer la liqueur de sapin, je me demande quel goût ça peut avoir.
Alors c'est en chantier et rien n'est définitif mais voilà les idées que j'ai eu:
Dans plusieurs cultures, les rites de naissance ont lieu lors de la sixième ou treizième pleine lune qui suit le solstice d'été. On préfère aussi des mariages lors de la deuxième ou huitième pleine lune.
Lors des funérailles, il est souvent considéré que la présence d'une femme enceinte incite l'âme à partir pour sa réincarnation. À défaut, on amène la femelle d'un animal domestique qui porte des petits, sinon on fait sans.
En général ce ne sont pas les mêmes prêtresses et prêtres qui officient pour les naissances, mariages et funérailles. (Faute de mieux je vais employer le mot "baptême" même quand il n'y a pas d'immersion)

Erskiward.
Pour la naissance:
Un parrain ou une marraine apporte l'enfant à l'officiant·e qui passe une pâte mêlée de cendre et d'ocre rouge sur son front en prononçant la formule: "par la chair rouge et par les ancêtres je te nomme untel". ("chair rouge" fait référence au monde d'Ouramea, symbolisé par l'ocre). Le parrain/marraine porte ensuite l'enfant devant les membres de l'assistance en disant "accueillez untel" et chacun doit répondre "j'accueille untel" (si quelqu'un ne le fait pas, il y a des chances qu'il ne soit pas invité aux repas de famille)

Pour l'enterrement:
il n'y a ni linceul cousu ni cercueil. On enroule parfois le corps dans une couverture. Le mort est emmené sur un brancard jusqu'au cimetière. L'officiant·e enduit le front du mort du même genre de pâte d'ocre et de cendre qui a marqué sa naissance et dit "par la chair rouge et par les descendants, nous disons au revoir à untel"
Dans une fosse de forme circulaire, on couche le mort en position fœtale puis les personnes présentes se réunissent autour de la tombe en se prenant par la main et on chante la prière des morts. Ensuite le corps est recouvert d'un monticule de terre, parfois mêlé de mottes d'argile. On y plante un bâton qui peut être surmonté de l'effigie du Grand Serpent (le dieu de l'espace temps). Ensuite vient une cérémonie qui doit inciter l'âme a quitter son corps. L'assistance s'éloigne, éventuellement en chantant une chanson qu'aimait le défunt. L'officiant·e ou un proche du mort porte ostensiblement un objet lui ayant appartenu. On décrit un parcours compliqué pour égarer l'esprit du défunt et l'officiant·e récite une dernière prière demandant à l'âme de partir en paix vers le monde des morts.
Au bout de sept ans, le prêtre ou la prêtresse et ses assistants ouvrent la tombe et recueillent les os qui seront déposés dans un ossuaire commun. La tombe vide est ensuite comblée et aplanie. Comme l'Erskiward comporte beaucoup de régions désertiques, il peut arriver que le corps se momifie naturellement. Dans ce cas il est brûlé jusqu'à ce qu'il ne reste que les os.
Au passage, c'est une pratique universelle: à chaque fois qu'on trouve un corps non décomposé, que ce soit dans une tourbière ou la glace, on détruit sa chair d'une façon ou d'une autre et tant pis pour l'archéologie. Cette pratique vient de ce qu'on considère que le corps doit absolument revenir à la terre qui l'a enfanté.

Lakchmi
Dans certaines cultures du Lakchmi, on brûle le corps du défunt. Une partie des cendres est dispersée au pied d'un arbre et l'autre mise dans un coffre de pierre avec la cendre d'autres défunts. Lors des rites de naissance, cette cendre servira à baptiser les enfants.
J'ai bien envie que l'arbre où l'on verse les cendres soit un arbre sacré qui fournirait de l'huile servant à la fois à faciliter la crémation et au baptême  

Bon je décrirai mes autres idées plus tard. Je pense aussi à des funérailles par des animaux charognards mais je n'ai pas trop envie de copier le rite parsi.

J'ai un peu réfléchi aux rites liées à la naissance et à la mort quand j'ai esquissé le culte des ancêtres qui domine chez mes elfes.

Premièrement, il y a quelques bases biologiques et magiques qui conditionnent la culture pour les mariages et la mort : chez les elfes, il y a plus de femmes que d'hommes, un ratio de 5/7, ce qui conditionne à la polygamie ou à la solitude. Ensuite, lorsqu'un elfe est enterré, un arbre se met à pousser à partir de son crâne. Sa croissance est très lente et il est nécessaire de s'en occuper sinon il a très peu de chances de survivre.

Je ne vais pas rentrer dans le détail de l'organisation familiale des elfes, il faut seulement savoir que pour eux c'est la famille ou le clan qui a une existence politique et juridique, et non pas l'individu, qui n'existe que comme partie d'un clan (sauf exception).

Chaque famille entretient un de ces arbres, issu du premier membre de la famille enterré, et ces arbres sont au cœur du culte des ancêtres. L'arbre représente l'entièreté de la famille, présente comme passée, et on lui fait régulièrement des offrandes, le plus souvent végétales, qui servent à nourrir les ancêtres, dont les âmes vivent au sein de l'arbre. Cet arbre produit également des sortes de noix très nutritives qui se conservent bien. Une petite partie est utilisée dans des rituels, et le reste seulement en cas de disette. On les appelle s'ìga /'sɨj˥˩ɣa/ (cf proto elfique ɨssiʔkaa "donné"). Si elles ne sont pas utilisées, elles sont brûlées et leurs cendres rendues à l'arbre.

Lorsqu'un enfant naît, les rites peuvent varier selon les clans, et encore plus selon les cités. Généralement, après avoir passé 5 jours seul avec sa mère et 2 jours avec son père et sa mère, il est présenté à tout le clan, où il est symboliquement abandonné par sa mère et recueilli par son clan tout entier, et où il reçoit un nom et une bénédiction de la cheffe de clan (en général la femme la plus âgée, la bénédiction en question est très variable). Si les temps sont difficiles, que le clan est pauvre et n'a pas de quoi nourrir une bouche de plus, il peut décider de ne pas recueillir l'enfant, qui est abandonné dans la nature.
Après la bénédiction, l'enfant est présenté à l'arbre des ancêtres et selon la réaction de l'arbre et de l'environnement autour, on essaye de prévoir son avenir, mais c'est assez aléatoire.

L'enfant est considéré comme un membre entier du clan après son premier hiver : lors des festivités de la fin de l'hiver, les noms des membres du clan décédées dans l'année sont gravés sur l'écorce de l'arbre (et les noms effacés par le temps sont regravés) et les noms des membres vivants sont écrits avec une peinture rouge. C'est seulement une fois que son nom a été écrit que l'enfant est un membre à part entière.

Je ne mets rien sur les autres rites de passage et sur les mariages parce que ce n'est pas encore bien décidé.

Lorsque quelqu'un meurt, sauf s'il fait partie d'un nouveau clan qui n'a pas encore d'arbre (je ne me suis pas encore penché sur la création de clans de manière précise), il est incinéré avec des s'ìga, des feuilles de l'arbre, et divers plantes (je n'ai pas encore réfléchi à la composition précise et à sa symbolique), ses cendres sont enterrées au pied de l'arbre, et son nom est écrit en blanc sur l'écorce en attendant d'être gravé. Il rejoint alors tous ses ancêtres.

Si quelqu'un a commis des crimes particulièrement graves, il est en principe banni par le clan et réduit en esclavage par la cité, et à sa mort il n'aura pas le droit de rejoindre ses ancêtres, il sera brûlé sans artifice et ses cendres seront dispersées dans une rivière ou dans la mer.

Il y a certaines familles "athées" qui ne pratiquent pas ce culte des ancêtres, même si c'est très mal vu. Elles ont quand même un arbre, puisqu'un arbre est nécessaire pour que le clan soir reconnu par la cité, mais ne lui apporte que les soins nécessaires pour sa croissance. Elles ne gravent pas de noms et ne présentent par leurs enfants aux ancêtres. Cependant, quand quelqu'un meurt, il est quand même incinéré puis enterré au pied de l'arbre (les cendres favorisent sa croissance). Ces familles ont en général moins de scrupules à manger les s'ìga et peuvent parfois les vendre : de par leur puissance magique liée à leur origine sacrée, elles sont très recherchées par les alchimistes du monde entier, et peuvent devenir une source de revenus pas du tout négligeable.

ha j'aime bien, mais est-ce que les noms ne risquent pas d'être déformés quand l'arbre grandit? Ça me fait me demander, quelles sont les longévités respectives de l'arbre et des elfes?

Pour les déformations des gravures, je pense qu'on regrave le nom ailleurs quand il n'est plus lisible. Et il y a toujours des gens dans la famille qui connaissent les noms des ancêtres alors ce n'est pas trop un problème. J'ai aussi pensé que l'arbre pouvait perdre son écorce à intervalle régulier pour en faire une nouvelle, dans ce cas il faudra tout regraver sur du neuf.
En théorie, l'arbre à une longévité infinie, puisqu'il est magique, mais plus il est vieux, plus il faut s'en occuper pour qu'il continue à vivre et à donner des fruits. Ce qui arrive, parfois, c'est qu'au cours d'une dispute extrêmement vive, le clan se sépare en deux, et en principe l'une des deux moitiés garde l'arbre originel tandis que l'autre en plantera un. Mais si l'arbre est trop vieux, c'est aussi possible de "libérer les ancêtres", de brûler l'arbre dans une sorte de rituel de funérailles du clan, et chaque nouveau clan plantera alors son arbre. Mais ce qui arrive le plus souvent, c'est que lors d'une épidémie le clan est décimé et que ceux qui restent ne sont plus en mesure d'entretenir l'arbre, qui donc finit par mourir lentement. Dans ce cas, les survivants préfèrent aussi le brûler pour éviter la souffrance d'une mort lente aux ancêtres. Mais dans les deux cas c'est vécu comme un traumatisme majeur.
Quand je parle d'entretien, de s'occuper de l'arbre, il y a un côté physique mais aussi un côté spirituel et magique, mais ce n'est pas encore très clair dans ma tête.
Pour la longévité des elfes, je n'y ai pas plus réfléchi que ça, mais je pense que, si on oublie toutes les maladies, famines, ..., qui frappent régulièrement ce monde, ils peuvent vivre un peu plus vieux que les hommes, 100 ou 120 ans peut-être.

Vaste sujet

Je vais surtout parler des rites qui ont lieu au royaume d'Algard, puisque je n'ai pas encore vraiment développé la culture elfique ou vampire.

Le baptême

Dans la religion leryenne, le baptême est le premier sacrement de la vie d'un être humain et représente son entrée au sein de la communauté leryenne. Il a lieu le 12e (ou le 13e, suivant le mois) jour suivant la naissance, de sorte à se dérouler le meme jour que le jour de naissance. Par exemple, si un enfant nait un Laneil, son baptême aura lieu le Laneil suivant.

Le nouveau-né est confié aux prêtres (et prêtresses) du temple le plus proche pour une cérémonie qui se déroule en plusieurs étapes :

- La purification : l'enfant est aspergé d'eau bénite par l'intermédiaire d'un rameau de génévrier ou de bouleau (aux vertus purificatrices).

- La bénédiction : Les parents réalisent alors la profession de foi pour lui, ensuite le prêtre ou la prêtresse officiant demande alors la bénédiction de l'enfant et prie pour lui.

- La consécration : Lors de cette étape, on associe à l'enfant une divinité totémique ou "patronne" (parmi les 12 dieux du Panthéon, Lerya comprise) à l'enfant, en général celle qui gouverne le jour de naissance (sauf si la famille a traditionnellement une divinité totémique dédiée).  Elle veillera sur lui durant toute sa vie et guidera ses choix. Pour cela, on place un cristal magique représentant l'essence du pouvoir de la divinité dans la main droite (si garçon) ou la main gauche (s'il s'agit d'une fille), tout en brulant un encens ou une herbe associée.

Dans le duché oriental, il est aussi de tradition (cela se faisait auparavant dans tout le pays) de demander un oracle de naissance par un mancien (le plus souvent un magicien Gremory) qui donnera des renseignements sur la personnalité et la destinée de l'enfant.

Théologiquement, le baptême leryen est primordial pour lier l'ame de l'enfant à Lerya (qui la reconnaît alors en tant que membre de la Communauté, elle est dite éveillée)  et officialiser le "pacte spirituel" entre le croyant et la déesse mère. Ce premier sacrement est nécessaire ensuite pour pouvoir recevoir les deux autres sacrements que sont le mariage (l'union de deux ames) et l'enterrement (la préparation du dernier voyage de l'ame). Dans le cas d'une conversion, ou d'une reconversion (sortie de l'athéisme, ou rédemption à la suite d'une excommunication), la personne concernée reçoit également un baptême. Toutefois l'aspersion est remplacée par une purification totale, par immersion dans un bassin d'ablutions.

La confirmation ou baptême de pleine majorité.

Lorsqu'un jeune homme ou une jeune fille atteint l'age de raison (seize ans) , il/elle reçoit un second baptême, dit de confirmation, le plus souvent dans la foulée de la cérémonie familiale de passage à l'age adulte (qui est une étape fondamentale dans les familles algardiennes).

Lors de cette cérémonie, la personne se purifie à nouveau et doit renouveler sa profession de foi à Lerya, cette fois en pleine conscience. Elle pourra alors participer pleinement à la vie religieuse de l'Eglise de Lerya, prier au temple, faire des offrandes etc... (Elle commence à le faire étant enfant évidemment, mais cela n'est pas une obligation).

A cette occasion, l'individu peut choisir de conserver sa divinité totémique de naissance ou en changer (une fois pour toutes) s'il désire suivre une Essence, un principe de vie symbolisé par une divinité particulière qu'il affectionne. Par exemple, un jeune homme né sous l'étoile d'Alya (déesse de l'Eau et des Arts) désire embrasser une grande carrière de juriste et se place sous la protection de Dikelya (déesse de la Justice). Après la confirmation, la divinité totémique est importante, parce qu'il s'agira de la seconde divinité que l'on honorera quotidiennement après Lerya, durant toute sa vie.

Remarque : Lorsqu'il devient adulte, l'Algardien nouvellement majeur peut décider de ne pas se faire "confirmer", et ainsi renoncer à la grace et la bénédiction de Lerya pour le restant de sa vie. Il devient donc un athée et est "exclu" de la Communauté de Lerya (et est donc exempté de dime, toutefois il devra payer l'impot de tolérance, comme un pratiquant d'une autre religion.) Toutefois, cela ne préjuge pas du salut de son ame outre-tombe, s'il continue à bien se comporter et à ne pas commettre de méfaits.

En revanche, celui qui renonce à honorer Lerya après avoir été confirmé, est considéré comme un apostat, qui est un péché capital. Il est non seulement exclu (et ostracisé) de la Communauté, mais surtout, encourt le courroux des dieux après sa mort, car il a rompu ouvertement son serment. Dans les premiers temps, l'Eglise de Lerya traquait les apostats, mais le droit canon a évolué depuis quelques temps et ils ne sont plus inquiétés.


(A suivre pour le mariage et les funérailles)

J'ai fait une petite modification plus haut pour l'enterrement en Erskiward.
Donc je continue avec des idées en vrac:

le mariage en Lakchmi
(enfin dans certaines cultures du Lakchmi)
Le mariage a lieu sous un arbre, de préférence majestueux. On dresse un totem représentant deux serpents entrelacés (le symbole de l'amour dans toutes les cultures) sur lequel on dispose un filet. Le totem est entouré d'un cercle de pierres vertes (pour les communautés qui en ont les moyens, le totem est plaqué d'or et les pierres sont en jade).
Au moment de la cérémonie, les futurs mariés s'avancent vers le cercle et l'officiant·e annonce à l'assemblée:
"nous sommes rassemblés ici pour être les témoins du mariage de untel et unetelle (ou untel et untel ou unetelle et unetelle, selon les cas*)". Ensuite l'officant·e dit:
"si vous souhaitez vous mettre sous la protection d'Achangâra (la reine de l'amour) entrez dans le cercle"
À moins que l'un des deux ne change d'avis au dernier moment, le couple entre dans le cercle en se tenant par la main. L'officiant·e invoquent alors la protection d'Achangâra et lui demande de rendre heureux les mariés. Puis elle enlève le filet sur le totem et en recouvre les épaules des deux mariés en déclarant:
"que l'amour vous couvre comme vous couvre ce filet"
Bon j'ai un peu improvisé les formules et l'officiant·e peut broder, de toutes façons c'est l'esprit qui compte

*je précise que toutes les cultures du monde d'Ouramea permettent le mariage homosexuel (et ça serait même inconcevable de l'interdire)

Hyeronimus a écrit:

On dresse un totem représentant deux serpents entrelacés (le symbole de l'amour dans toutes les cultures)

Chez les Ptahx, l'amour est représenté par une étoile dorée à cinq branches. Parmi ces cinq branches, il y en a une qui représente l'amour de l'autre° (mais aussi de ses proches, c'est selon, puisqu'on considère la personne choisie comme un proche, quand même, très proche, d'ailleurs) il est d'ailleurs représenté par l'eau.




°Les autres branches représentent l'amour du progrès et du travail bien fait (feu), l'amour de sa terre (terre, ben tiens !), l'amour mystique (air) et enfin celui qui les réunit tous.

J'ai eu envie de chercher quelles histoires on raconte dans le monde aux enfants curieux de la naissance des bébés (en dehors des choux, roses et cigognes). Je n'ai pas trouvé mais je suis tombé là-dessus https://www.bynativ.com/fr/actualite-monde/croyances-legendes-du-monde-autour-des-naissances/ qui peut être une source d'inspiration. J'ai bien envie de reprendre l'idée de rite pré-conceptuel

Bon j'en ai un peu marre de dire "officiant·e" alors pour la suite je vais employer mon vocabulaire personnel.
Rarrenxos désigne la prêtresse ou le prêtre de la Vie.
Canagxos le prêtre ou la prêtresse de l'Amour (à ne pas confondre avec canagar"amant ou amante")
Calkan'xos le prêtre ou la prêtresse de la Mort
C'est comme ça qu'ils s'appellent en Diaosxat, mais leurs noms et leurs attributions diffèrent selon les cultures. Je crois que le/la  gène  trop la lecture alors je dirai "le" mais  qu'il soit entendu que cet office peut être accompli aussi bien par une femme qu'un homme.
Le Rarrenxos est souvent aussi médecin, plus particulièrement sage-femme, obstétricien ou pédiatre. Il peut tenir aussi le registre des naissances pour savoir qui est apparenté à qui.
Le Canagxos peut être aussi conseiller conjugal ou, quand un couple ne s'entend plus, faire en sorte que la séparation se passe bien. Il contribue aussi à l'éducation sexuelle, entre autre en expliquant aux jeunes que quand une femme et un homme se rencontrent il peut y avoir des conséquences non voulues (on apprend donc aux garçons à faire attention et aux filles l'usage de certaines plantes pour éviter les dites conséquences)
Le Calkan'xos peut avoir aussi un rôle de psychologue et aider les proches du mort à faire leur deuil. Ce n'est pas encore très défini, mais j'ai aussi pensé à un rite pré mortuaire où il aide le moribond à partir en paix par exemple en écoutant des choses qu'il aurait sur le cœur. Il peut aussi faciliter le départ des malades incurables qui le souhaitent. Plus important, il peut avoir le rôle d'exorciser les fantômes de ceux qui n'arrivent pas à rejoindre le monde des morts pour une raison ou une autre (par exemple une victime qui réclame justice). Dans certaines cultures, il peut avoir aussi le rôle plus officiel d'enregistrer les testaments