|
| Le Farängül | |
| | Auteur | Message |
---|
Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Le Farängül Mar 19 Mai 2020 - 15:13 | |
| /fa.rɛn.gyl/ ou /fa.rɛn.gɯl/ : voici mon projet libre et créatif d'english-hangeul/hangul/hangûl pour le coréen, qui peut contenir des traces de français, vu l'auteur que je suis. De manière péjorative, on pourrait appeler ça de l'anglul . Puisque libre et créatif, c'est donc la version B (comme le linéaire B). Je ne présente pas le A, un anglais simplifié dans une structure hangeul, ça faisait trop "montage" à prononcer comme les Allemand.e.s prononcent "montage" à la française (ou "construit", façon esperantro). La structure est plutôt coréenne et les racines d'abord coréenne mais déformées un peu (enfin pour moi, donc beaucoup) pour se rapprocher des racines anglaises (On leur mets des boucles aux racines coréennes ) ou si pas possible des racines françaises. Donc c'est une langue agglomérante de type SOV où le nom pilote à la fin le groupe nominal, ce qui signifie que l'adjectif épithète ou les subordonnées relatives précèdent le nom. Et une autre idéolangue ! On peut pas dire que l'inactivité professionnelle forcée due au covid ne m'aura pas été bénéfique côté idéolinguisme. I PhonologieConsonnes : 18 /m n ŋ p b t d k g f v s z ʃ ʒ h r l/ Glides : 2 /w j/ Voyelles : 8 /a ɛ e i u o/, [y] ou [ɯ] selon l'accent, mon accent français me fait prononcer [y], [ə] ou [ʌ] selon l'accent, mon accent français peut me faire aller jusqu'à prononcer [œ]. II EcritureIl dispose de son écriture propre basée sur une rencontre entre hangeul/hangul/hangûl et alphabet latin, façon EFTC. J'ai fait de premiers essais ou brouillon, mais c''était avant que je change quelque chose, je dois donc remettre au point une écriture III Romanisation et phonotactiqueIl existe plusieurs romanisations, après différents j'essaie j'opte pour celle qui traite les voyelles un peu à la façon de l'allemand. (Y'a aussi des traces de fruits à casques à pointes alors ) Dans le même ordre que ci-dessus. m n ng ou ñ p b t d k g f v s z sh jh h r l w j a ä e i u o ü et ö ou ë. Il existe d'autres romanisations possibles pour les voyelles. Seules les consonnes suivantes ont le droit de fermer une syllabe : /b d g j k l m n p t ŋ/. Et, en fin de mots elles se romanisent forcément comme ceci : bḅ dḍ gġ jj kḳ ŀ mṃ nṇ pṗ tṭ nñ. Car, si en cas d'agglomération elles sont suivies d'une voyelle, leurs prononciations changent : /v z ʒ lj ʃ r w nj f s jn/. De même si lors de l'agglomération deux phonèmes qui serait la déformation se rencontre comme /b/ et /v/, dans ce sens c'est la déformation qui l'emporte (soit /v/ dans l'exemple). Dans l'autre, faut que je détermine encore. IV Genre et nombreIl n'y a pas de genre, tout est neutre par défaut, quand il y a besoin en contexte de préciser le sexe au niveau humain ou animal, on ajoute les préfixes suivants : - féminin : jöm-* - masculin : sno-*Je ne vais considérer la déformation valable uniquement pour les racines lexicales et non pour les préfixes ou suffixes, en tout cas ce sera à voir, mais bien envie de laisser le préfixe féminin ainsi et qu'il se prononce toujours /m/ et jamais /w/. Le nombre ne se précise que si nécessaire en contexte. C'est d'ailleurs une règle importante en farängül, on se passe de tout ce dont on peut se passer et n'est marqué que l'indispensable à la construction en contexte (dans le but de raccourcir les mots). il est indiqué avec le suffixe -tsuExemples :Ainsi être humain semble se dire saram en coréen et human (being) en anglais, ce qui devient sajm en farängül. Des humains se dit donc : sajmṃtsuétudiant : hotsänñvolaille, poule (neutre), poulet (neutre) : tshejkḳun étudiant (homme) : snohotsänñune étudiante (femme) : jömhotsänñdes étudiants (neutre) : hotsänñtsuun coq : snotshejkḳune poule : jömtshejkḳdes poules/volailles (neutre), de la volaille : tshejkḳtsuV Morphèmes de fonctionsV.1 Fonctions principalesAvant d'attaquer il convient de préciser qu'il existe certes différents niveaux de politesse mais aussi deux niveaux de langage : - un familier qui va organiser les suffixes de sorte à prononcer le moins de déformation possible - un classique, littéraire, académique, celui avec lequel se fait logiquement les niveaux de politesse poli et déférent, donc différents du familier qui lui respecte plus les vrais marquages avec déformation (il peut même être cherché de les pousser), selon la manière dont on les organise, voire dont on les prononce. Sujet et attribut : 0. Ils ne sont pas marqués, c'est l'ordre de la phrase sujet attribut copule qui permettra de déterminer qui est qui. Le sujet des subordonnées lui peut être marqué en : -ün, -nün. Le premier après consonne, le second après voyelle. (A voir si non abrégé en -n, seul ) Complément d'objet direct : : -(ü)s. Complément du nom : suffixe -vi (mais -wi pour être très déférent ou littéraire, pour déformer). Complément d'agent ou destinataire : -eksajmṃ /sajm/ sajmṃün /saj.wyn/ sajmṃüs / sajmṃs (familier), opposition entre /saj.wys/ et /sajms/ sajmṃvi // sajmṃwi (pédant), opposition entre /sajm.vi/, /saj.w'i/, en insistant sur le w et très pédant : /sa.ju.wi/, avec le /ww/ où on vocalise le premier w en u sajmṃek /saj.wek/ V.2 Compléments circonstancielsIl y en 4, dont 3 simples. direction, matière/moyen : -(ü)roprovenance : -estemps : -eLe 4ème le complément circonstanciel de lieu est un peu plus complexe, mais se fait selon des formes déjà vues. - avec les verbes de mouvement : comme celui de provenance = -es- avec les verbes d'état : comme celui de temps = -eVI Les pronomsVI.1 Les pronoms personnelsSG1 : sa SG2 : tshanṇ SG3 : kü Les formes du pluriel sont les mêmes avec -tsu PL1 : satsu PL2 : tshanṇtsu PL3 : kütsu Pour le SG3, ce sont plutôt les formes féminines ou masculines, si l'on parle d'un être humain ou animal qui sont utilisées : küjöm (elle) et küsno (il, masc.). Je n'ai pas testé, ils devraient prendre les mêmes morphèmes que les noms. Ceux du pluriel ont d'abord la marque du pluriel, ensuite la déclinaison. La forme plurielle prévaut. A venir :- autres pronoms, interrogatifs, démonstratifs FAIT- verbe/type de phrase/politesse FAIT- négation FAIT- conjugaison FAIT- numération FAIT- bref lexique FAIT- autres notions grammaticales, notions développées _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Dernière édition par Velonzio Noeudefée le Ven 5 Juin 2020 - 11:08, édité 6 fois | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le Farängül Mer 20 Mai 2020 - 18:30 | |
| VI. 2 Les pronoms interrogatifs
nu : qui vös : que, quoi, qu'est-ce-que
VI. 3 Les pronoms démonstratifs
ik : ceci, celui-ci (plus proche) tsho : cela, celui-là (plus éloigné)
VII Les verbes VII.1 Structure
Ils sont constitués au minimum de deux éléments : - une racine de sens lexical (souvent nominal, ou adjectival) - une particule de type de phrase, variable selon le degré de politesse
Entre ces deux éléments s'insérera un ou plusieurs éléments correspondants aux : - temps - mode - à un renforcement quant au degré de politesse.
Il existe trois grands types de verbe : - les verbes d'action/mouvement - les verbes d'état - les verbes/adjectifs (les adjectifs sont considérés comme des verbes, exactement des sous verbes)
Les deux premières catégories se distinguent par leur formes progressives et leur complément circonstanciel de lieu.
verbe d'action/mouvement, forme progressive : A VENIR, cc lieu : -es verbe d'état, forme progressive : A VENIR, cc de lieu : -e
Autres : La racine de sens lexicale peut être composé de plusieurs racines (plutôt 2 exceptionnellement 3) avec un a épenthétique entre les deux.
VII.2 Type de phrase et variation du degré de politesse
Il en existe 5 types : - déclaratif :-ta - interrogatif : -ni - impératif : -ga - propositif : -dja - exclamatif : -ka
Les verbes sont donnés par défaut en -ta. Les formes donnés sont au degré 0 de la politesse, c'est à dire en style familier, qui s'emploie en famille et avec des potes ou très vieux amis plutôt de son âge avec qui on est allé à l'école.
Il existe deux autres degrés : - le poli : le vouvoiement, qui s'emploie dans la plupart des situations courantes - le déférent : envers un supérieur hiérarchique, un dieu, lors d'un discours, une cérémonie, lorsqu'on parle d'une personne célèbre. Il convient d'ajouter le suffixe de titre -nim (à tout ce qui pourrait le nécéssiter : garçon, fille, homme, femme, professeur, etc.)
- déclaratif : fam -ta, poli -tjo, déférent shita (on peut aussi voir (shi-ta) - interrogatif : -ni, poli -nji, déférent shini - impératif : -ga, poli -gjo, déférent shiga - propositif : -dja, poli -djo, déférent shidja - impératif : -ka, poli -kjo, déférent shika
(J'ai grandement simplifié et régularisé le système du coréen)
VII.2 La négation
Verbe ou pas, s'effectue toujours de la même manière en préfixant na-. Pour les verbes le na- se préfixe sur le premier élément lexical.
VII.3 La conjugaison simple
Elle comprend 3 temps : passé présent futur.
- présent : pas de morphème de temps - passé : morphème -(a)s- - futur : morphème -tsh(e)-
mange : mokḳ-ta mangeait, mangea : fam. mokḳs-ta /moks.ta/ (souvent écrit moks-ta), autre : mokḳas-ta /mo.ʃas.ta/ mangerai(s) : fam. mokḳtsh-ta /moktʃ.ta/ (souvent écrit moksh-ta ou mokḳë-ta, voire même mosh-ta et prononcé par simplification /moʃ.ta/), autre : mokḳtshe-ta /mok.tʃe.ta/
VII.4 Les verbes-adjectifs
Un adjectif sous forme d'attribut est donné sous une forme verbale en -ta. Il fonctionne donc comme un verbe pour ce que nous venons de voir : - structure - type de phrase - degré de politesse - négation - conjugaison
bikḳ-ta : grand, signifie être grand (pris de k'ö en coréen et big en anglais)
tshanṇ bikḳ-ta : Tu es grand. tshanṇ bikḳ-ni : Es-tu grand ? (tshanṇ) bikḳ-ga : Sois grand./Que tu sois grand ! tshanṇ bikḳ-dja : Tu serais grand./Voudrais-tu être grand ! tshanṇ bikḳ-ka : Que/Comme tu es grand !
tshanṇ bikḳ-tjo : Vous êtes grand. tshanṇ-nim bikḳ-shita : Votre honneur/grandeur êtes grand. avec déformation /tʃa.njim.bi.shi.ta/
tshanṇ nabikḳ-ta : Tu n'es pas grand.
tshanṇ bikḳs-ta : Tu étais grand. tshanṇ bikḳtsh-ta : Tu sera(is) grand.
Mais tshanṇ bikḳas-tjo /tʃan.bi.ʃas.tjo/: Vous étiez grand. tshanṇ bikḳtshe-tjo /tʃan.bik.tʃe.tjo/: Vous ser(i)ez grand.
Un autre exemple avec : - sajm : humain, être humain - mokḳ-ta : manger - tshejkḳ : volaille, poule (neutre), poulet (neutre)
L'humain mange un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-tjo
L'humain ne mange pas un poulet. sajm tshejkḳüs namokḳ-tjo
Les humains mangent des poulets. sajmtsu tshejkḳtsus mokḳ-tjo fusion du pluriel tsu avec le üs accusatif et fin de la déformation.
L'humain a mangé un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳas-tjo
Je mangerai(s) un poulet. sa tshejkḳs mokḳtsh-ta _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
Dernière édition par Velonzio Noeudefée le Mer 20 Mai 2020 - 23:04, édité 6 fois | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le Farängül Mer 20 Mai 2020 - 21:56 | |
| 3ème partie
Autant jusqu'à présent, je ne m'étais guère éloigné de la structure coréenne sinon une phonotactique limitant les consonnes pouvant fermer les syllabes (et surtout la dernières) des racines lexicales, ce qui n'est pas non plus, non asiatique. Mais pour ce qui vient je vais tout en gardant une inspiration m'éloigner un peu plus. Je me base sur la conjugaison des verbes-adjectifs en proposition épithète, c'est à dire un peu comme en latin, stellaire ou dans le projet de langue universelle d'Ampère, il y a en quelques sortes des adjectifs passés, présents (ces deux on peut les trouver dans nos langues), mais surtout futurs.
VIII Modalité
La modalité ressemble au coréen en cela qu'elle intègre avant la particule de phrase une particule modale. Mais comme en amarant, elle est un préfixe sur la particule modale, toujours avec la même voyelle en -i.
De plus, elle reprend certaines des formes coréennes existantes, mais y ajoute la plupart des européennes (devoir, pouvoir, savoir, vouloir), ainsi que quelques unes du kotava. Quant aux formes, ayant beaucoup de mal à trouver les formes coréennes, elles sont lexicalement beaucoup plus proche des anglaises, réduites malgré tout à une seule consonne. Certaines vont plus concerner les verbes-adjectifs et d'autres tous.
- tshi- : au profit d'autrui (pratique non, pour le factitif, comme les ouvriers lui construisent sa maison) (tshu en coréen) -li- devenir, rendre, verbe en -isser, -iser, -ifier en français sur les adjectifs comme construire rapetisser ou agrandir sur petit ou grand. Et les 8 autres empruntés du kotava sur base d'anglais à l'exception de deux les 7 et 8 déjà présents en coréen. 1- vouloir : wi- (to will) 2- pouvoir : ti- (inspiré de to can/pouvoir + le hal-su-itda coréen avec da à la place de ta, car déformation) 3- devoir : mi- (must/müssen) 4- savoir : ki- (to knox/to can) 5- croire : tsi- (to think) 6- avoir l'habitude de : bi- (to be used to/habitude) 7- avoir l'air de (apparent) pi- (inspiré du po-i+ta coréen) 8- essayer de (conatif) di- (inspiré du po-da coréen avec da à la place de ta, car déformation)
L'humain veut manger un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-witjo
L'humain peut manget un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-titjo
L'humain doit manger un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-mitjo
L'humain sais manger un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-kitjo
L'humain croit manger un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-tsitjo
L'humain a l'habitude de manger un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-bitjo
L'humain a l'air de manger un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-pitjo
L'humain essaie de manger un poulet. sajm tshejkḳüs mokḳ-ditjo
Ainsi le déférent est presque une modalité surclassée.
A venir : - Aspects et voie _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le Farängül Jeu 21 Mai 2020 - 15:21 | |
| IX aspects et voix
De manière assez sommaire, le coréen cumule un aspect a 3 temps, mais a d'autre part des adjectifs-verbe, tandis-qu'en anglais (et autre langue) IE les verbes peuvent prendre des formes adjectives (les participes). Mais pour certaines relatives, le coréen a des suffixes épithètes qui permettent de créer via une relative l'équivalent d'un adjectif qui se déclinerait (comme semble-til en latin etd ans le projet de Langue Universelle d'Antoine-Marie Ampère).
Donc je shake tout ça.
Le participe adjectif conjugué actif. le suffixe épithète coréen présent inaccompli en -nön, comme mok-nön saram l'homme qui mange,va devenir une terminaison en -uñ (inspiration anglais, allemand et dans une moindre mesure langues romanes), participe présent en -ant ou qui+verbe au présent, qui va permettre de créer le progressif. J'appelle cela un participe adjectif conjugué actif. Progressif : radical lexical verbe+-uñ+ta, mokḳuñ-ta : qui mange, mangeant, en train de manger A noter : il existe uen ancienne forme littéraire ou -ta est remplacé par -sta
Le participe adjectif conjugué achevé. Le suffixe épithète coréen passé accompli en -ön, comme mok-ön saram l'homme qui a mangé, va devenir une terminaison en -(ü)nt ou qui+verbe à un temps composé en français, qui va permettre de rendre l'aspect achevé. j'appelle cela un participe adjectif conjugué achevé. Ainsi le passé composé peut être rendu par : radical lexical verbe+-(ü)nt+ta, mokḳünt-ta : mangé, (qui) a mangé
Le participe adjectif conjugué passif. Le suffixe épithète coréen futur virtuel en -(ö)l, comme mok-öl saram l'homme qui mangera, va devenir une terminaison en -(ü)r (inspiration latine) de sens passif, qui va permettre de rendre la voix passive. Ainsi "Un poulet est mangé par l'humain." sera : tshejkḳ sajmek mokḳür-tjo. A comparer à "L'humain mange un poulet." : sajm tshejkḳüs mokḳ-tjo.
Ces trois verbes transformés autant relative, adjectif attribut que temps ou plutôt aspect, peuvent être cumulée avec la conjugaison temporelle et tout le reste.
@Anoev : merci au niveau grammaticale je confonds voix et voie, car quelquesoit l'ortographe ou le sens, je considère que ça fonctionne.
X Numération
Pas de classificateurs. Plutôt à l'européenne, sur base coréenne. Un seul système.
Ce sont les formes déterminants adjectifs, qui sont données, donc sans double consonne finale en cas de déformation avec morphème, qui est réservée au nom. Donc si utilisation en substantifs, vous savez comment cela se romanise :-)
1 han, 10 lje 2 tsu, 20 tsulje 3 ris, 30 rislje 4 nös, 40 nöslje 5 fo, 50 folje 6 shüs, 60 shüslje 7 dzöp, 70 dzöplje 8 djöl, 80 djölje 9 hap, 90 haplje
100 : jhel 1000 : tsön 1 000 000 (un million) : meñ 1 000 000 000 (un milliard) : shid
0 : jhöñ ou zöñ
4 321 = nös-tsön-ris-jhel-tsulje-han 54 321 = folje-nös-tsön-ris-jhel-tsulje-han 654 321 = shüs-jhel-folje-nös-tsön-ris-jhel-tsulje-han _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le Farängül Ven 22 Mai 2020 - 14:13 | |
| Un premier bref lexique, les quelques mots croisés dans ma méthode (très sommaire) de coréen.
bḅ dḍ gġ jj kḳ ŀ mṃ nṇ pṗ tṭ nñ
aller : ko-ta arbre : narmṃ avion : pjänñ ciel : henṇ chanson : eñsonñ chemin : köŀ eau : muŀ étudiant : hotsänñ femme : jazmṃ fille : köŀ fleuve : karnṇ hôtel : shöŀ humain, être humain :sajmṃ manger : mokḳ-ta montagne : mänñ papillon : navi poulet, volaille : tshejkḳ téléphone : fönṇ terre (planète) : önñ vacances : hakso voiture : kaj
Il est probable qu'ayant assez de mal à trouver les racines coréennes, je créerais l'équivalent de mes environs 650 racines losduviennes, et que le farängül s'en contentera et sera agglomérant aussi au niveau lexical. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le Farängül Sam 23 Mai 2020 - 13:36 | |
| Parmi les autres notions grammaticales,l'abrégé de grammaire coréenne que j'ai est bientôt fini , il me reste : - les mots grammaticaux, en fait déjà traité via la modalité - les suffixes conjonctions, gros morceaux, mais j'ai eu une idée hier soir - les adverbes Je vais traiter le simple d'abord les adverbes. XI AdverbesLe coréen comme les langues indo-européenne occidentale a deux types d'adverbe : - les simples de forme courte - les dérivés de forme plus longues, réalisé au moyen du suffixe -ki, sur l'adjectif d'une famille lexicale XII Les suffixes conjonctionsC'est pas mal complexe en coréen. En gros c'est pour créer les autres propositions. Mais il y a les invariables, les qui commencent par une consonne, les précédés d'une voyelle, les épithètes. Je vais donc simplifier avec : 1- les suffixes épithètes qui correspondent à mes participes. Par rapport au coréen, j'en aurais donc un de sens passif et par rapport à mes participes, un de sens futur. 2- le suffixe -ko signifiant et (après) 3- tous les autres suffixes qui peuvent être au choix du locuteur lié au mot qu'il suit ou non, moyennant une déformation de pronociation ou une voyelle épenthétique, si besoin. Mais surtout et ça c'est mon apport, de par ko et l'influence française (que), il seront tous finis en -ök. Ils correspondent donc à la particule de proposition, comme il y a celles de type de phrase. A voir s'il y a besoin de la faire évoluer pour distinguer les propositions, mais pour l'instant surtout elle permet d'être un avertisseur du type : "Attention c'était une proposition !" XII.1 Les suffixes épithètesactifsprésent : mokḳuñ sajm : l'homme qui mange passé : mokḳünt sajm : l'homme qui a mangé futur : mokḳül sajm : l'homme qui mangeras passif : mokḳür sajm : l'homme qui est mangé Si le radical se termine par une voyelle, le u/ü tombe. XII.2 Le suffixe -koIl signifie et, puis, après. C'est le seul en dehors des épithètes ou participes, qui ne se termine pas par-ök. A venir :- la liste des principales autres propositions, inspirées du coréen+-ök. _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le Farängül Lun 25 Mai 2020 - 16:46 | |
| XII.3 Les suffixes proposition en -ök
Liste promise, liste due.
Ces marqueurs de proposition sont utilisables suffixés ou non (attention auquel cas d'employer la voyelle épenthétique de liaison ö).
-do-ök : même si -ja-ök : pourvu-que -jons-ök : simultanéité au moment que/de, lorsque, tandis-que, alors que, pendant que, etc. si avec participe présent, gérondif -na-ök : mais -nik-ök : puisque, parce que -sur-ök : plus ... plus -tor-ök : au point de/que -tsha-ök : dès-que -tshin-ök : bien-que
A voir, si je devrais en rajouter. Et voilà j'ai fini de traiter ce que j'ai en grammaire coréenne.
J'ai quand même deux points à traiter : - comparatif et superlatif - dérivation lexicale _________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Ziecken Modérateur
Messages : 13140 Date d'inscription : 23/03/2008 Localisation : Nointot, Normandie
| Sujet: Re: Le Farängül Mer 27 Mai 2020 - 10:49 | |
| Bravo Velonzio, c'est très intéressant ! Je viens de créer une ébauche de présentation du farängül sur Idéopédia. N'hésites pas à la compléter, j'ai laissé les titres en place. _________________ Idéolangues : elko, kelep, englo, ... (+27) Idéomondes : Multivers d'Aegis, monde du Losda | |
| | | Velonzio Noeudefée Référent Actualités
Messages : 8428 Date d'inscription : 14/02/2015 Localisation : Rhône-Alpes
| Sujet: Re: Le Farängül Ven 5 Juin 2020 - 13:53 | |
| Merci beaucoup, Ziecken !
Avec toute cette créativité et ce temps qui m'est libre. Non, non, non mon petit farängül n'est absolument pas oublié.
L'un des derniers points important de grammaire : comparatif et superlatif, après je lexicaliserai (attention à la dérivation lexicale ceci dit).
Le comparatif coréen est simple (désespérément pour nous autres locuteurs de langues IE), on prend les deux éléments (ou plus, je suppose) à comparer, on les classes du moins au plus, et on les sépare par boda.
Ben en farängül devant une telle simplicité, je m'en va pa m'gênationner, des fois, non plus; mais on va quand même lui adjoindre une touche IE afin de traiter les trois cas supériorité, certes, amis aussi infériorité et égalité.
Donc supériorité facile comme en coréen. Infériorité, avec le zarbi ou verlan, pas trop complexe même principe dans l'autre sens, le séparateur est donc dabo. Egalité : va faire quelque chose comme : "[élémentA] bo [élémentB] do" , mais "bo [élémentA], [élémentB] do" est aussi possible, voire même "bo [élémentA] do [élémentB]".
Toutefois "[élémentA] bodo [élémentB]" est strictement interdit, car trop proche de boda.
Et pour les superlatifs, et bien on préfixe boda ou dabo sur l'adjectif comme : - le plus grand bodabikḳ - le moins grand dabobikḳ (solution polie souvent choisi en en lieu et place de bodapetit) Bien qu'avec l'anglais, je puisse aussi justifier boda : more...than -> morethan ... -> morda -> moda -> boda, du coup avec less...than, j'arrive à leda, qui pourrait muter en deda Mais je préfère dabobikḳ à dedabikḳ.
De la même manière, "la meilleure solution" ou "la pire chose" seront bodasolution , dabochose.
_________________ En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI) langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish
Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit) Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le Farängül | |
| |
| | | | Le Farängül | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |