J'viens de m'rend'compte qu'y avait aucun fil comparatif d'ouvert sur les accords.
Or, si dans des langues, des mots (noms, verbes, adjectifs) peuvent être variables en nombre, genre, personne, temps, degré etc.), ces langues ne régissent pas forcément un accord entre les différents mots d'une phrase.
Par exemple, y a un accord en nombre et en cas en espéranto entre les adjectifs et les noms. Cet accord n'existe pas en uropi, parce que les adjectifs sont invariables. Les adjectifs sont certes variables en elko, mais ne s'accordent pas : les seules variantes sont lexicales (augmentatif, diminutif, péjoratif...). En volapük, c'est un peu particulier, l'accord dépend de la place de l'adjectif par rapport au substantif dont il est épithète. En interlingua, j'me suis pas penché sur la question. Le psolat est très "latin" dans sa grammaire : accord en genre, en nombre et en cas, mais si un adjectif est épithète de deux noms de genres différents, il sera décliné au neutre. En aneuvien, les adjectifs qualificatifs, démonstratifs et certains indéfinis s'accordent en nombre avec les noms ; les verbes à l'indicatif et à l'impératif aussi. Le subjonctif et le participe sont des modes personnels, soit, mais invariables. Les verbes ne varient ni en nombre, ni en personne en uropi et en espéranto. Mais en volapük, le pronom personnel est accolé, entre le radical et le mode. Autre langue intéressante pour les accords : le kotava, où on pratique l'harmonie vocalique...
J'ai quelques trous de mémoire : saurez-vous les combler ?
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- Pœr æse qua stane:
Pour ceux qui restent.