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| Dili tiede | |
| | Auteur | Message |
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Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Dili tiede Lun 18 Mai 2009 - 21:32 | |
| Je cogite sur une nouvelle langue que je pourrais créer. J'ai déjà pensé à la structure, la prononciation, la graphie... Ne me reste plus qu'à ajouter des racines et des moyens de les faire dériver. Dans ce premier post, je ne vais pas m'attarder sur la phonologie, parce que c'est encore trop flou, mais sur la manière de former les mots
C'est une langue flexionelle utilisant les gabarits.
Le principe est qu'on prend une racine simple CVC. (exemple: som) V peut devenir une diphtongue, une voyelle suivi d'une consonne (attention, pas toutes les consonnes*) ou une diphtongue suivie d'une consonne. (suem-, sausm-...) Ensuite, on rajoute toujours une V après la C et cette V peut-être ce que je viens de dire juste au dessus. (sueme, sausmic...) On peut également placer une V en initiale. (usueme, atsausmic...)
Le "V" peut être: a e i o u ea ai ei au ou : dérivation 1 (diphtonguisation proche) ia ie oi ue ua : dérivation 2 (diphtonguisation éloignée) aa ee ii oo uu : dérivation 3 (allongement de voyelle)
Plus une consonne suivante ou rien: -n/-m (le n devient m quand il est suivi de m, b, p) -s -t/-d/-đ (le t devient d suivi d'une consonne sonore et đ pour un autre đ) -l/-r (devant un r, le l devient un r et donc le tout donne un r roulé long) -c/g (c devient g devant une consonne sonore) -h -, (la voyelle prend une cédille, donc e>ę, c'est un consonne rétroflexe comme le R américain)
Le "C" est une des consonnes suivantes: b p v m d t s n đ ċ g c h j r l
Avec ces sons, on peut créer des mots en respectant la structure que je viens d'expliquer.
En fait, les consonnes de fin de syllabe s'associent aux voyelles finales pour faire dériver le sens d'une racine. La voyelle finale a elle-même parfois un sens: - a : évoque la stabilité, le calme - e : évoque l'insaisissable, le liquide - i : évoque une petitesse, finesse - o : évoque une grandeur, grosseur - u : évoque le mouvement, la violence
Je donne des exemples possibles, mais ils peuvent changer en cours de route: -l i : petit objet (exemple: nad "voir" > naldi = lentille, petit objet pour la vue) -l o : gros objet -h u : métier, humain qui fait... -h e : pensée, de l'ordre de l'esprit -c e : parole, discours -s a : lieu (exemple: nad > nasda = observatoire, théâtre, opticiennerie, lieu pour "voir") ...
Les dérivations de la première voyelle ajoutent un sens verbal: 1) actif (nourriture > mangeant, manger) ou pourvu de (dent > dentu) 2) réfléchi/passif (nourriture > être mangé, se manger) ou relatif à (dent > dental) 3) causatif (nourriture > faire manger) ou faisant, créant, donnant vie à (dent > "odontogène")
Les dérivation de la seconde voyelle donnent le nombre: 1) négation, zéro 2) pluriel 3) nombre inconnu
La consonne qui s'ajoute à la voyelle finale donne le cas du mot: -n : accusatif -, : directionnel, datif -s : locatif, en station -h : ablatif, d'origine, de cause -t : génitif -c : manière, translatif... -l : instrumental
Une préposition peut se préfixer en plus au mot pour préciser. L'accentuation se fait alors sur la 2e syllabe (et ce pour tout mot de 3 syllabe). Sans le préfixe le mot est accentué sur sa première syllabe (comme tout mot de 2 syllabes ou plus de 3 syllabes). soi + name+, -> soinamę Tout mot étranger ou nom propre qui fait trois syllabes doit avoir un accent écrit sur la première syllabe: Maubetisnu (nom de ville inventé) -> Máubetisnu. Lorsque celui-ci est décliné de la même façon qu'un nom commun natif, son accent reste sur la même syllabe. soi + Máubetisnu+, -> Soimáubetisnų
Pour créer un verbe, on place la voyelle de la racine en plus au début du mot. On peut la faire suivre d'une préposition et ajouter une consonne à la voyelle comme pour un cas. a- + name -> aname as- (verbe locatif) + name -> asname as- + soi + name -> assoiname
On peut reformer un substantif à partir de ces verbes en leur ajoutant la semi-voyelle j-: j- + aname -> janame _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
Dernière édition par Nemszev le Lun 26 Juil 2010 - 19:23, édité 7 fois | |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: À première vue... Lun 18 Mai 2009 - 22:25 | |
| ... Ça n'a pas l'air simple; comme on dit, va fallor s'accrocher au pinceau! Ce qui m'étonne un peu, c'est ça: - Citation :
- la voyelle prend une cédille, donc e>ę, c'est un consonne rétroflexe comme le R américain
Mais bon, il y a peut-être une raison. J'attends de voir la suite... | |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Dili tiede Lun 18 Mai 2009 - 22:31 | |
| J'ai modifié le premier message pendant que tu m'écrivais... Je ne pense pas qu'il y ait de réelle difficulté dans cette langue. Une fois qu'on connait le système, je suis sûr qu'on peut s'en sortir facilement. Mais bien sûr, au début on est un peu dépaysé... Je dois avouer que mon premier sujet présente la langue d'une façon un peu confuse. C'est parce que c'est encore assez confus dans ma tête, mais je promets de faire une grammaire mieux construite quand j'arriverai à quelque chose de stable dans ma langue. Pour les voyelles à cédille, c'est juste une histoire de goût... J'aime bien les sons rétroflexes, j'ai donc décidé d'en ajouter en plus du R roulé normal. J'ai utilisé la cédille parce que ce n'est utilisé qu'après une voyelle et pas avant et pour ne pas le confondre avec un r roulé. C'est d'ailleurs le signe utilisé en phonétique. ar /ar/ - ą /a`/ _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Dili tiede Mar 19 Mai 2009 - 11:28 | |
| Comment procéder pour traduire? Si vous ne connaissez pas déjà un mot adéquat, créez-le à partir d'une racine simple. Exemple: L'Atelier Philologique Je vais faire une traduction plus étymologique, ce sera plus simple. 1) Atelier = lieu de création Il faut donc une racine "créer" à laquelle on applique le changement "lieu de". Voici ce que ça donne (le mot est peut-être temporaire): création, créer = ted lieu de = -s -a => tesda
2) Philologique = relatif à ce qui aime le discours Il faut trouver une racine pour "parler" et lui appliquer le changement "amour de, goût pour...". Il faut ensuite diphtonguiser la voyelle pour en faire un mot "relatif à", donc un adjectif. parole, parler = dil amour de, goût pour = -l -e => dille réfléchi/passif, relatif à: i>oi =>doille
Donc: Tesda doille
Si on veut l'utiliser dans une phrase, il faut décliner les deux mots de la même façon. Ainsi, "doille" sera pris comme un adjectif et pas un mot à part entière.
Maria parle sur l'Atelier Philologique: Márija ideili Tesdas Doilles. Maria va sur l'Atelier Philologique: Márija Tesdą Doillę. (Vu que la cédille implique la direction, le verbe "aller" est ommis) Maria est sur l'Atelier Philologique: Márija Tesdas Doilles. (Idem pour le verbe être) Maria parle de l'Atelier Philologique: Márija ideili Tesdan Doillen.
(L'ordre des mots n'est pas important, là je l'ai mis en SVO, mais ça peut très bien être SOV, VOS...)
Je peux aussi mettre ce mot au pluriel: Tesdia Doillie (les Ateliers Philologiques) ou le nier: Tesdea Doillai (pas d'Atelier Philologique). La négation est également utilisée sur les verbes de la même manière. Sur les noms, avec un instrumental, on a le sens de "sans". Tesdeal Doillail (sans Atelier Philologique).
Le translatif/manière s'utilise par exemple pour une langue. Ideili Tiecjinli : (je, tu, il...) parle en anglais.
Le mot utilisé pour "Angleterre" est "Inli". On ajoute un préfixe ti- s'il faut décliner ce mot, vu qu'on ne peut pas le faire dans la racine elle-même, généralement pour les mots étrangers. Ici, on a appliqué à "ti" la dérivation réfléchie/passive/relative à (2) pour créer un adjectif (anglais(e)). Une forme plus complète serait "Tiejinli dili" (langue anglaise). On lui a ensuite mis le cas translatif -c, donc Tiecjinli (dilic). Lorsqu'un mot non verbal commence ou termine par une voyelle, on ajoute un J comme consonne d'accompagnement.
Autre exemple pour l'utilisation du suffixe "ti-": "...parle à Maria". Ideili Tįmárija. < Ici, le ti- est juste décliné au cas datif/directionnel, donc cédille. _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
Dernière édition par Nemszev le Mer 20 Mai 2009 - 13:27, édité 1 fois | |
| | | Nemszev Admin
Messages : 5559 Date d'inscription : 06/03/2008 Localisation : Bruxelles, Belgique
| Sujet: Re: Dili tiede Mar 19 Mai 2009 - 22:33 | |
| Comme base de vocabulaire (a posteriori), je compte reprendre des mots finno-ougriens, sémitiques ou encore turcs...
Les pronoms: (J)IN (1re pers.) > ini (je), inoi (nous) SEN (2e pers.) > sene (tu), senie (vous) TA (démonstratif, pas obligatoire) > ta* (il/elle, ceci), tajia (ils/eux, ceux-ci)
*lorsqu'une racine termine sans consonne, son premier dérivé (sans changement) est identique à elle (donc pas "taja" sauf par emphase), par contre, on ajoute un J d'accompagnement pour ses autres dérivés.
Je parle Français > Ini ideili Tiecranse.
Des formes raccourcies sont le plus souvent utilisées pour les possessifs, l'accent tonique n'est alors jamais dessus: mon, ma, mes: (i)nit ton, ta, tes: (se)net son, sa, ses: (ta)jat notre, nos: (i)noit votre, vos: (se)niet leur(s): (ta)jiat Lorsque le possessif s'applique à un seul nom, il se place à la suite de celui-ci. Dili noit = notre langue Lorsqu'il s'applique à un groupe de noms, il se place avant eux: Nit tiedie va tesda = mes créations et mon atelier _________________ Le grand maître admin-fondateur est de retour. - Bedal Original, bien justifié, et différent du sambahsa et de l'uropi. - Velonzio Noeudefée Nemszev m'a fait une remarque l'autre jour, et j'y ai beaucoup réfléchi depuis. - Djino J'ai beaucoup de tendresse pour ta flexion verbale. - Doj-Pater Pourquoi t'essaies de réinventer le sambahsa ? - Olivier Simon Oupses ! - Anoev
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