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 Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant

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Velonzio Noeudefée
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Velonzio Noeudefée


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Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant Empty
MessageSujet: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyDim 10 Déc 2017 - 22:17

Bon, ben vous m'avez donné envie.

Alors dans ce premier post, je vous met le début d'une nouvelle SF que j'ai écrite en 2012. Elle n'a jamais été publiée. Ca permettra de vous donner un aperçu d'un des univers que j'ai en tête.
Ma Galoche, l'une de mes diégèse en dilettante se passe dans un contexte très proche, plutôt après les événements décrits ici.
Bonne lecture !

PS: j'avais déjà essayer de la mettre en ligne via un lien, mais il semble que cela ne fonctionnait guère.

"LES MERVEILLEUSES MEMOIRES D’UN ARTEFACT STATUE PRE- ALEH-KSI-ANT

LES MERVEILLEUSES MEMOIRES
D’UN ARTEFACT STATUE
PRE- ALEPH-KSI-ANT

Vague de lumière. Elévation brusque et immense de température. Vibrations. Onde.
L’explosion fut soudaine.

Il n’eut pas été vain de parler de mini Big-Bang.

L’explosion n’avait pas eu pour seule conséquence des effets physiques astronomiquement
impressionnants. La trame même de l’univers et ses lois physiques avaient été touchées.

Il fut appelé le rayonnement Alephksiant. Il serait considéré comme un seuil historique
majeur. Il définirait une période avant, et une période structurellement incomparable à la
précédente après, si bien sûr il était encore possible de parler de période.


Fin de la 4ème guerre mondiale, j’étais un jeune chercheur. Je travaillais à mes débuts sur un
projet transversal entre diverses disciplines humaines. En effet, j’essayais de décoder les
symboles préhistoriques rupestres et de vérifier s’ils formaient un ou plusieurs langages
préhistoriques. Bien que semblant peu utile, cette recherche me permettait de combiner
plusieurs de mes connaissances.Ainsi j’augmentais mes chances d’en ressortir gagnant dans
un domaine ou un autre. Toute recherche à cette époque nécessitait de bonnes connaissances
en sciences et techniques.
En outre, en cette période de fin de la 4ème guerre mondiale, il y avait une recrudescence des
projets de recherche.
Les guerres mondiales (3ème et 4ème) furent longues et compliquées. Elles connurent des
vagues d’intenses violences et quelques trop brèves et trop rares périodes de calme. Il
semblait que la 4ème touchat à sa fin. Tout au moins la période était enfin calme et il était
annoncé une rencontre diplomatique entre les deux parties, les lapins faustiens et les vieux
cons.

Chaque partie devait négocier. En effet, l’humanité et notre planète étaient exsangues de ces
longues périodes de guerre. Elles furent longues, compliquées, intenses, violentes, à tel point
que l’espèce humaine en avait perdu le décompte du temps, selon les spécialistes nous étions
au XXIIIème ou XXIVème siècle.
L’utilisation du nucléaire avait certes été très modérée, mais parmi la panoplie des horreurs,
l’espace et la génétique avaient été largement utilisés. Ainsi avait été monnaie courante les
types d’attaques et actes suivants : attaque depuis l’espace, attaque automatique, robotique de
drones, d’androïdes-soldats, parfois programmés génétiquement, pandémies par armes
bactériologiques, eugénisme pour créer des surhomme- soldats, pandémies ciblées génétiquement à but d'extermination et même parfois totales, tortures, viols, exterminations, génocides, crimes de guerre, crimes contre l’humanité. Par exemple l’ensemble du territoire européen était en quarantaine pour quelques
centaines de milliers d’années, quelque peu radioactif.
Presque une bagatelle sur l’ensemble, l’humanité une fois de plus semblait sortir de justesse à
son auto- extermination.
Ses horreurs ont conféré un humour particulier à l’humanité.

J’étais moi-même un descendant d’européens réfugiés depuis la 3ème guerre mondiale.
Nombre d’entre nous avaient étudié l’histoire afin que plus jamais ce type d’acte ne se
reproduise, et faire cesser sinon les guerres au moins certains actes de guerres. La pratique
régulière d’un devoir de mémoire généralisé parmi les descendants d’européens aussi loin que
faire se peut nous conférait une identité de groupe.
Alors un peu d’histoire.
3ème guerre mondiale :
Nous supposons que fin du XXIème siècle débuta la 3ème guerre mondiale par un énième
conflit israélo-palestinien. Mais par un enchainement d’alliance 2 blocs ennemis se
constituèrent, le conflit gagnant rapidement le monde. Ainsi l’Iran, La Chine et la Russie, les
pays arabes furent du côté palestiniens. Les Etats-Unis, l’Union Européenne, le Japon, une
partie de l’Océanie, une partie des démocraties, une partie de l’Amérique du Sud et de
l’Afrique. Par opposition les autres parties de ces continents rallièrent l’autre bloc. Sur les continents africains et sud- américains, voire même asiatiques, la répartition en 2 blocs permettait de régler certaines rivalités internes à ces continents. Les quelques brèves périodes de guerre
froide ne compensèrent pas l’intensité des conflits, ni la performance des armes. L’humanité
bascula alors dans la survie. Il ne restait que des bandes d’êtres humains sauvages et barbares
très violents.
4ème guerre mondiale
Entre temps le conflit s’était renouvelé auprès des classes dirigeantes, intellectuelles, morales.
En effet il y avait eu un emploi abusif des manipulations génétiques comme arme,
particulièrement sur l’être humain. Cet acte divisa l’humanité. Il y eut les pour et les contre.
Il faut comprendre qu’une grande partie des grandes fortunes chercha à se mettre à l’abri à
cette époque, la station spatiale internationale était devenu une ville spatiale et avait fait des
petites. De même il y avait au moins une grande ville lunaire, et nous pensons même tout un
réseau secondaire de plus petites villes lunaires. La menace d’attaques spatiales accéléra encore ce phénomène de refuge dans l’espace. Nombre de capitaux partirent pour une
recherche d’abris sûrs de plus en plus lointains dans l’espace. Les nombreux partisans des
manipulations génétiques, une classe d’êtres humains plutôt scientifique et technique était
dans l’espace. Les réfugiés riche s’associèrent avec cette classe et la financèrent pour
manipuler le génome humain afin d’augmenter leur durée de vie. Le principal problème fut le
manque de réflexion à la chose et des progrès rapides, 400ans fut atteint assez facilement et il
fut plus ardu, mais possible d’atteindre 500 puis 600 ans, tout en restant en bonne santé et
d’apparence assez jeune.
Avec les progrès rapides, les problèmes rapides. Personne n’avait compté qu’en moyenne il
était possible d’avoir des enfants à partir de 25 ans, en comptant une génération tous les 25ans
de 25 à 300, 400, puis 500ans (sur respectivement 400, 500 puis 600ans), cela faisait un
nombre considérable de descendant d’un sexe ou d’un autre (en moyenne 210 à 219, soit entre
1000 et 500000) à se rappeler pour ne pas être incestueux. Beaucoup trop pour une mémoire
humaine. De là émergea la cause principale du conflit.
D’un autre côté, religieux et moralisateurs de tout poil s’associèrent pour condamner cet
inceste généralisé, ce crime contre nature. En effet des études humaines avaient montré que
l’inceste était un interdit moral quasiment partagé par toutes les cultures. L’opposition fut
vive et générale, mais restait plutôt localisée à la surface. Les 2 parties se déchirèrent dans une
guerre mondiale et spatiale effroyable.
Au total des 2 guerres, on pense que l’humanité était passée d’entre 7 et 9 milliards à à peine
500.000 individus, la population mondiale au mieux, n’avait été divisé que par 14.
Les pour furent surnommés les « Lapins faustiens », par leur désir de rester éternellement
jeunes et d’être prêts à tout à cette fin et les contre « les Vieux cons », pour leur côté
moralisateur, traditionaliste, voire archaïque.

Ces faits inclinaient à penser que si jamais l’être humain fut intelligent, il l’utilisait à seule fin
de se détruire. Tant de génie gâché…
C’est pourquoi aussi les recherches se démultipliaient, il valait mieux ne pas chercher à
penser, ni à réfléchir à tout ça, seuls peut être les descendants d’européens s’y livraient…
Je pratiquais ainsi la recherche universitaire.
Après avoir visité maints sites préhistoriques, potassé nombre d’auteurs et d’ouvrages, passés
et présents, les résultats aussi de guerres ravageuses qui par endroit avait retourné la terre, il
semblait ressortir qu’il existait une grotte préhistorique mystique et légendaire, enfoncée très
profondément sous terre, accessible uniquement par un dédale inextricable de grotte, dont le
réseau était souvent coupé par des siphons des failles, et tout un tas d’obstacles naturels.
Une intuition, il me fallait la chercher. J’étais jeune, un peu plus d’une vingtaine d’année et
aventurier. Dans notre monde, il n’y avait plus rien à perdre. Les conditions extrêmes, comme
celle de l’immense majorité de mes congénères quand je naquis et grandis enfant furent telles
que bien évidemment, ma naissance où mon âge me sont inconnus.
Je partis à la recherche de cette grotte. En 2 ou 3ans, je découvris le site le plus probable.
J’eus fait de nombreuses reconnaissances avant de recontacter mon université, avec laquelle
nous montâmes une grande expédition. Il faut bien penser que je ne dirigeais plus aucunement
cette expédition, j’en faisais partie comme spécialiste, ça m’allait bien.

Le jour J.
Je me rappelle encore de ma fébrilité.
Les préparatifs avaient été longs, la méthodologie très longuement travaillée. Je me souviens
qu’au plus profond de mon désespoir de ne point voir cette expédition, je pensais avoir des
cheveux gris avant que toute la méthodologie ne fut acceptée. Nous partîmes néanmoins. Le
1er campement sur les lieux à l’entrée fut la 1ère halte.
Entre-temps j’étais tombé amoureux, je m’étais marié. Une universitaire spécialiste comme
moi d’un tout autre domaine. C’était notre 1ère expédition de recherche, l’excitation était
intense, palpable et plus forte qu’une 1ère nuit ou bien qu’un voyage de noce. Plein d’espoir, je
me croyais déjà réussir, couvert de gloire. Plein d’espoir, nous avions plein de projet, nous
étions heureux.
D’ailleurs nous avions acheté un logement.
Enfin ce qui était autorisé pour un jeune couple dans une butte.
C’était un concept d’habitat qui était apparu, on croit un peu avant la guerre, fin du XXIème
siècle. Imaginez un volcan éteint, la cuvette. Dans une coupe de profil de la cuvette vous
aviez des appartements avec terrasse. Ainsi l’appartement en rez de chaussée disposait d’un
grand jardin devant chez lui. Les autres appartements en hauteurs disposaient de jardins sur le
même côté, étagés en terrasse. Du côté extérieur de la cuvette des grandes baies vitrées style
building plongeaient vers de grandes artères de circulation ou bien commerçantes. Au centre
de la butte un petit lac, avec quelques attractions : le bâtiment administratifs et quelques
commerces internes. Les buttes pouvaient communiquer entre elles via des ponts piétons,
cyclistes, roller, trottinette inter-cuvette. Les appartements les plus hauts étaient plus petits et
les bas étaient plus grands, ainsi les étudiants, veuves ou veufs, célibataires endurci(e)s,
retraités, jeunes couples, colocation, logeait sur les hauts car les appartements du haut leur
étaient réservé et plus votre famille s’agrandissait, plus vous descendiez dans des
appartements plus grand si besoin, moyennant un paiement supplémentaire.

Je suis secret dans mes mémoires. Vous comprendrez qu’à cette époque les rivalités inter
spécialistes, inter universités en période de guerre pouvaient se régler de manière sanglante, la
guerre est aveugle. Nous étions donc soumis au secret, détestable habitude professionnelle,
que j’ai gardée.
Le lendemain nous nous enfonçâmes sous terre avec plusieurs équipes pour faire une série de
campements intermédiaires et explorer l’ensemble de ce profond réseau de grottes,
récemment mis à jour.
Qui aurait su que nous en reviendrions si difficilement.
Les mois d’exploration passés dans ces grottes furent de longs mois durs et éprouvants, le
manque de lumière, les conditions difficiles, le réseau particulièrement labyrinthique, la perte
de collègues, les siphons difficiles à passer. Nous ne perdions pas espoir néanmoins et nous
progressions tout doucement petit à petit. Quelques symboles laissés ne nous trompaient pas,
des fresques rupestres en certains endroits étaient déjà remarquables.
Puis le jour vint enfin. Nous étions partis avec l’équipe d’exploration. Les goulets étroits
d’étranglement, les siphons et les puits furent très nombreux.
Nous débouchâmes dans une vaste salle immense, avec un lac souterrain au milieu. Les parois
étaient recouvertes d’une fresque riche et baroque généreusement peuplée de peintures
rupestres. Les parois semblaient s’animer pour venir vers nous, ou plutôt vers le lac. Chaque
stalagmite au dessus du lac était elle aussi couverte de peintures, l’ensemble du plafond et des
stalactites se précipitaient sur nous, c’étaient les cieux de nuées d’oiseaux peints. Ils
semblaient tous venir s’abreuver au lac.
Nous disposâmes nos lampes et nos projecteurs. Il y avait un étroit chemin qui semblait aller
vers l’île au milieu du lac. Nous l’empruntâmes.
Arrivés au milieu le tout s’animait tel un kaléidoscope vivant.

« C’est magnifique ! », eût-elle le temps de me dire.

Un bruit effroyable se fit, de petits éboulement commençaient, la chaleur s’élevait
vertigineusement, nous étions prisonniers d’un mur de vapeur brûlantes autour de nous.
Personne n’osa parler, nous savions…par habitude. Quelle monstruosité venait d’être
commise à la surface ? Qui avait osé ? Tout nous laissait supposer à une catastrophe
nucléaire.
Mourir ici ou là ne nous souciait guère, car nous savions en remontant qu’il n’y aurait plus
personne…seulement les espatiens, les luniens ou les martiens.

Le silence que nous nous adressions les uns aux autres en guise de salut respectueux avait la
consistance de la honte de son espèce, du désarroi et de la détresse la plus grande. Nous
attendions la faucheuse.
Dans cette attente, je voyais les peintures devenir floues, mais aussi s’animer, m’entourer,
tourner autour de moi, m’entraîner dans leur ronde, en même temps que s’éboulait la salle,
bien qu’étrangement détaché, je voyais mon corps se faire écraser et enterrer. Lorsque ce
dernier expira, je ressentis quelque chose, un petit pincement au coeur que ej n'avais plus.
Je, du moins ce qui restait de moi regretterai toute ma vie, la perte de cette moitié, mon propre corps, après bien sûr les pertes de mon épouse et de ma vie. Mais j’étais trop pris par ce qu’il se passait. Dans ce tourbillon de peinture rupestre animé, se mit à défiler des images, celle de la réalité avec les commentaires comme si la matière avait enregistré et me rendait le tout. Je compris alors
la catastrophe qui avait eu lieu et ce que cela impliquait.

Je hurlais, car aucun mot ou réaction n’était approprié au crime commis, aucun…Ma détresse,
ma haine, ma colère, le dégout de moi-même et de mon espèce, la terreur, le remord, la honte,
la peur et la terreur de ce que cela pouvait signifier.
Le rayonnement alephksiant, sorte de mini big bang modifiait jusqu’à la structure et la trame
elle-même de l’univers. La salle mystique avait choisi des esprits humains. Ces esprits
humains en fonction de leur sensibilité devraient survivre dans l’un des restes de l’univers après le
rayonnement alephksiant. Ces restes seraient chacun une sorte d’artefact d’univers que nous
appellerons futuriel. L’effet de ce rayonnement sur l’univers était comme un projectile ou un
coup dans un miroir qui se brisait en fragment, après n’existaient plus que des fragments de
réalité plus ou moins stables devant à terme s’étioler à moins que… et c’est là où un artefact
pouvait peut-être avoir une influence.
Maintenant ce qu’était le rayonnement alephksiant, était produit par une bombe alephksiante,
qui éclata juste au moment où les lapins faustiens et les vieux cons avait enfin scellé la paix.
Elle avait été lancée par une tendance extrémiste d’un des 2 partis, des fanatiques. Le principe
de cette bombe pour ainsi influer sur l’univers lui-même était basé sur le même principe que
la bombe atomique mais avec des quarks au lieu de noyau atomique. Un groupuscule de quark
était envoyé vers un plus gros groupuscule de quark, dont les restes de groupuscule de quark
allaient eux même vers de plus gros groupuscules à proximité et ainsi de suite comme pour
une bombe atomique… 2 petites différences à cela, premièrement la bombe avait été lancée
depuis l’espace pour accélérer la bombe et les mouvement de quark et l’accélération en chaîne
à l’aide de la gravité. Deuxièmement, même dans un petit échantillon de groupuscules de
quark excités stabilisé entre eux, il y avait beaucoup trop de vide pour que l’enchainement de
cette réaction puisse réellement avoir lieu, du moins au début de la réaction en chaîne. Il
fallait une conscience humaine pour sciemment guider ces groupuscules de quark au début. Il
y avait eu des êtres humains dans ces bombes qui avaient consciemment guidé les 1ers
groupuscules de quarks afin de permettre à l’enchainement de la réaction de se lancer. C’est
parce que 2 des forces primordiales associées (la force d’association des quarks et la gravité) à
la conscience que cette bombe put ainsi modifier jusqu’à la physique de l’univers lui-même.
Ainsi le rayonnement alephksiant revenait un peu à refaire passer l’univers par le seuil de
Planck et l’amener à une nouvelle dimension.

_________________
En collaboration : yazik ; en pause : dudyi, ∂atyit
En pause : ditaiska köojame, llîua, diònith, frenkvëss, thialim, (monurpilf), yadios, Epçune !, endietc
Aboutie : suok et lignée pré-mihia-thialim, thianshi, diarrza, uosmigjar (essai : ortogrévsinte, sinywila, SESI, KISSI)
langues parlées: allemand - italien - elko - baragouin de globish

Niluusu kivanu ki-so∂em-korondo-s-uvi gu koyoodnißju. (dudyi) / Midevim iſeet dotſe iJebiriotoẏot éß umowonêyû. (∂atyit)
Je rêve que les humains deviennent les jardiniers de la vie dans le système solaire.
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Lous




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MessageSujet: Re: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyDim 10 Déc 2017 - 23:30

Intéressant !

Et quel suspense : tu commence ton histoire par une tabula rasa... où à part la conscience du protagoniste et peut-être de ses comparions tout est au “mieux” mort, au pire dans un état indescriptible par la physique actuelle.

On est curieux de voir ce qui va suive, ce, ou même qui, va pointer son nez après l’explosion.
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Ziecken
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MessageSujet: Re: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyLun 11 Déc 2017 - 11:04

J'aime beaucoup aussi. Cela me motive pour entamer ma diégèse en 2018. Hâte de lire la suite.

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MessageSujet: Re: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyLun 11 Déc 2017 - 11:11

J'avais commencé à lire ça hier soir, et... whaou. Je suis épatée par cette merveille.
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Velonzio Noeudefée
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MessageSujet: Re: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyLun 11 Déc 2017 - 22:56

Merci.
Dans la suite, il y a deux des concepts auxquels je tiens le plus
- les Ishudes des extra-terrestres solaires créés, générés par l'espèce humaine (et souvent à partir de l'espèce humaine). Le nom provient d'un mélange franco-anglais Issue de, transcrit comme du japonais.
- le LEV MAG qui utilise les super-conducteurs et la lévitation pour créer un métro solaire (au sein du système solaire)

(ainsi qu'une croyance très profondément ancré, je sais que ce n'est pas scientifique, la vie est là, notre univers est vivant, la vies est immortelle, elle est dans la trame de ce qui a créé et peut-être développe notre univers)

La suite :

"Je ne me suis guère appesanti sur ma vie humaine, mais le plus grand intérêt réside dans ceux
sous ma forme d’artefact-statue. Ainsi vous connaissez mon origine et le pourquoi du
comment. Parlons un peu de mon aspect, j’en parlerai régulièrement car il aura évolué au fil
du temps. Imaginez les statues de Pompéi, les victimes du Vésuve, le basalte noir,
l’obsidienne, ou même un trou noir. J’avais un peu cette apparence comme une statue de
Pompéi d’un noir volcanique, mais plus profond. Si profond qu’il semblait éteindre toute
lumière, tout espoir. La différence entre cette image et mon aspect résidait dans le visage.
Celui-ci comme pour les victimes de Pompéi était un peu flou certes, mais beaucoup moins,
mon visage était méconnaissable, mais clairement humain, complètement expressif. Terreur,
peur, haine, colère, rage, honte de ce qui s’était passé se lisait sur le visage de la statue, du
moins ce qu’il en restait. Oh rassurez-vous je ne me vis pas tout de suite.
Cela rappelait une gravure d'une oeuvre d'art passé : Le cri de Munch.
Il y avait aussi une rage, une colère de vivre cet instinct au dessus de tout qui avait résonné
avec les peintures rupestres, je me l’explique ainsi et de temps à autre sur mon corps de statue
passait un motif, un détail de peinture rupestre.

Statue ensevelie sous des mètres cubes de roches et de terre.

Ma matière noire provenait d’avant l’alephksiant. Elle avait une autre réalité. Cette réalité où
je post–vivais était un futuriel, l’un des fragments de la réalité dont j’étais issu. La matière de
la statue semblait plus dense et s’enfonçait à travers la matière de cette réalité. Je continuais
ainsi à m’enfoncer.
Je ne paniquais pas, plus rien ne me préoccupait, ne m’incombait, j’étais dans une dépression,
un choc psychologique post-traumatique et je m’enfonçais sans m’en soucier.
Je traversais ainsi les différentes couches de la planète terre jusqu’au noyau liquide de fer-nickel,
en son centre, en son sein plus exactement.
La matière de ce monde semblait inexistante, inconsistante à la mienne. Je pouvais observer
les couches, les mouvements de convection, ma curiosité naturelle attisée par ce spectacle
avait repris le dessus. A chaque changement de couche, je m’arrêtais, je suppose que ma
matière s’adaptait aux nouvelles conditions.
Lorsque je traversai au sein du coeur, du noyau liquide de fer nickel de notre planète, je
ressentis quelque chose. Une conscience, notre planète me semblait habitée. Quelque chose
qui avait présidé, me semblait-il à ma création de statue- artefact, m’estimait, me jaugeait,
s’émerveillait, m’enseignait, me fortifiait subconsciemment en vue de ma mission future.
C’était une impression, une intuition, il m’avait semblé avoir rêvé, mais certains rêves ainsi
ont cette consistance surréaliste que n’ont pas les rêves.
Je poursuivis ma route dans l’autre sens et l’esprit plus apaisé, il était plus libre de
s’émerveiller complètement au spectacle structurel de notre planète. Ce ne serait que le début
de mon voyage et de mes émerveillements. J’arrivais alors en surface, aux antipodes ou
presque de la salle préhistorique mystique, ma gynécée, devrais-je dire peut-être.
Et arrivée à la taille, je m’arrêtais, comme si la terre ne pouvait me relâcher ou ne voulait me
relâcher. J’observais et si j’avais eu mon corps, j’en aurais eu froid dans le dos, car mes
observations m’indiquaient que mon habitat était en permanence entouré d’une espèce de vide
ou de néant, frontière infranchissable entre les matières pré et post aleph-ksi-ante. Mais au
bord de ce vide ce qu’il y avait m’eut dressé les cheveux sur la tête (si seulement j’avais pu).
J’observais alors plus loin et mes doutes furent confirmés, il ne restait rien, un désert, sans
océan, sans ville à la surface vitrifiée.

Détail technique, je n’avais pas été incorporé à mon habitat afin de devenir fou et de ne
pouvoir mener ma mission, la statue immobile percevait comme un corps humain, mais aussi
comme un minéral. Elle percevait l’ensemble de ce que pouvait percevoir le monde minéral.
Cette 1ère traversée à l’intérieur de la terre en état de choc m’avait presque coupé de mes
émotions. Je sus que lorsque je retraverserai je vivrai le bouillonnement et la recréation de
matière qu’était le sein de la terre, je le vivrai. La matière vivait. Mon transit était pour la
matière minéral ce qui pour un humain aurait été en même temps création, gestation,
éducation. Je doutais alors de ce contact et de cette présence au centre de la terre, j’en doute
encore…qui sait.
Rayée de la surface du globe, cela prenait tout son sens, mais je parle de la vie, et c’est un
bouleversement, un tremblement, une terreur, une honte, un crime…les mots ne me suffisait
plus, et je ne pouvais pleurer, bien que je le voulusse. Mon coeur aurait pleuré, la statue ne le
pouvait.

Une secousse …une autre…puis une autre.
J’avais transmis mon angoisse matérielle, que le monde minéral répercutait, un tremblement
de terre allait avoir lieu, j’y assistais, et plus encore, j’en étais l’instigateur. La terre pleurait
ma peine, hurlait ma rage, rugissait ma colère.

Je parcourais via l’intérieur de la planète terre, sa surface, avec le secret espoir qu’il restât
quelque chose des homo- sapiens sapiens.
Mais rien. J’étais un observateur silencieux d’une planète morte, d’un astre minéral.

Je dus nuancer mon point de vue car peu à peu, je découvris des restes archéologiques
profondément enfouis.

Mais rapidement petit à petit, j’observais que l’activité sismique entamait la couche vitrifiée,
que la température revenait peu à peu à la normale, qu’une atmosphère se reconstituait, que
des microscopiques poussières organiques se redéposaient, qu’issue de réserves terrestres
profondes et du refroidissement de la nouvelle atmosphère, l’eau liquide réapparaissait, que
peu à peu un climat se reconstituait : précipitations, océans, anticyclones, dépressions, vent.
Doucement, ce qui ne me paraissait plus possible, la vie étrangement revenait. Il semble que
des profondeurs de la terre, des bactéries extrémophiles avaient survécu et conquéraient via
l’évolution de nouveau territoire. Que dans des couches enfouies de sédiments, eau, acides
aminés et bactéries se recombinaient et revenaient. Il semble que les pluies météoritiques des
débuts avaient peut être elle aussi apportées leur lot. Il semble que la vie imprégnait la terre,
notre planète, mais aussi l’univers à un point tel que comme tout corps infecté elle ne pouvait
en être arraché car elle vivait en symbiose avec et s’adaptait aux nouvelles conditions.

Avec ces phénomènes réapparut autre chose, des expéditions scientifiques, des êtres humains,
sans doute issus de la lune. D’abord méfiant, je cherchais à les contacter. En effet via la
matière, je pouvais me déplacer d’un lieu à l’autre comme si je pouvais plonger dans la
matière post alephksiante et en ressortir. Je réussis donc à apparaître à l’une des premières
grandes expéditions suffisamment équipée.
Ce fut d’abord un échec. En effet, j’étais apparu au niveau de leur campement. Je remarquais
qu’ils étaient fébriles et m’avaient repéré. Ils cherchèrent à s’approcher, et basculèrent dans ce
vide matériel me séparant de cette réalité.
Choqué et terrorisé par cet accident, je m’enfuis, ne pouvant m’expliquer ce qui s’était passé.
Pour les expéditions suivantes j’apparaissais à distance respectable, les 1ères ne me repérèrent
pas, m’ignoraient, je n’en sais rien. Puis de nouvelles me repérèrent alors j’essayais de les
guider au dessus des vestiges archéologiques que j’avais découvert en profondeur, non
seulement afin d’aider les humains, mais j’espérais aussi améliorer mon image à leurs yeux.

Le contact se fit. Je ne peux vous décrire ce à quoi ils ressemblaient, ils étaient tout le temps
en combinaison de cosmonaute ou bien inerte, afin de se préserver d’éventuelles bactéries ou
virus. Je me rendis assez vite compte que je pouvais capter des bribes de leur pensée. Ce
procédé n’était pas anodin. En effet je leur faisais un effet certain, puisque je les effrayais
naturellement, mais plus je cherchais, donc je captais leur pensées, plus je leur transmettais la
mienne, dont notamment le maelström d’émotion que je ressentis au moment de ma création.
Je les terrorisais donc, ce d’autant plus que je les intriguais en effet cela faisait un certain
temps qu’ils m’avaient repérés. J’étais l’un des rares vestiges, qui plus est d’apparence
humaine, et en outre qui me déplaçait à la surface du globe, qui semblait dangereux et
malfaisant, mais leur avait permis de faire de grande découvertes archéologiques.

Je recherchais d’abord beaucoup sur ce qui s’était passé pour eux au moment alephksiant,
c’était à peu près similaire, il se terrait de peur, ils supposent qu’il y eut un emploi massif
d’armes radioactives, mais c’était un moment blanc ou noir, absent de leur mémoire
réellement, comme si la réalité avait été réécrite, enfin ce qu’ils en savaient, car eux même ne
l’avait pas vécu, ils étaient les descendants de descendants, etc..De nombreuses années
s’étaient écoulées entre ce moment, qui est aussi celui de ma naissance et cette expédition.
Je fus très étonné lorsque je m’aperçus qu’ils n’étaient pas des homo-sapiens sapiens.
L’expédition était constituée de grosses proportions assez équivalente de martiens et de
séléniens ou luniens et de quelques vénusiens, même s’il semblait que les martiens
commanditaient cette expédition.
Les Ishudes, mes descendants.

Comme j’ai commencé à l’expliquer peu avant la 3ème guerre mondiale, le développement
technique était tel qu’une colonisation dans et de l’espace avait débuté. Celle-ci s’était
développée par la suite par les besoins militaires et ceux des riches réfugiés. Ainsi s’étoffant
peu à peu la station spatiale internationale, devint petit à petit une ville, captant de l’énergie,
notamment solaire pour ses cultures, mais aussi avec la Terre et la lune elle disposait de
centrale énergétique gravomotrice, c’est à dire utilisant la gravité. Elle était aussi à la pointe
du recyclage et recyclait l’ensemble de ses constituants physico-chimiques, mais aussi les
vieux satellites qu’elle récupérait en orbite. Avec le développement énorme en efficacité
énergétique, sécurisation et miniaturisation elle disposait de la vieille énergie qu’était
l’énergie nucléaire. Avec le développement des LEV MAG, elle fut reliée à la surface de la
terre.
Sur Terre existait fin du XXème siècle le MAG LEV, des rails super conducteurs pour drainer
un courant suffisamment puissant afin de créer un champ électromagnétique puissant et mettre
en lévitation un train aimanté et par le déplacement de courant donc de champ, le train se
déplaçait. A l’aide de l’équivalent d’une propulsion nucléaire, donc la gestion nucléaire
améliorée, sécurisée et miniaturisée, on produisait dans le train un courant électrique très
puissant électro- magnétisant le train complet à l’aide de super conducteurs à bas prix et à
température ambiante, comme ces super- conducteurs pouvaient être produits au XXIème siècle. Ensuite on gérait, orientait le champ électromagnétique du train par rapport au champ magnétique
terrestre local pour se déplacer. Pour la VSI, ville spatiale internationale, avait été développé
un trainscenceur (train- ascenseur) de type LEV MAG afin de relier la Terre à cette ville
spatiale, en s’orientant magnétiquement par rapport à la magnétosphère terrestre, tout en
tenant compte des perturbations lunaires et solaires. Cette invention semblait prometteuse
mais entre temps débuta la 3ème guerre mondiale.
Peu avant et aux débuts de la 3ème guerre mondiale des missions habitées avaient été envoyée
sur la Lune à partir de la ville spatiale internationale qui devenait via le trainscenseur un lanceur à moindre coût, futur quai d'embarquement et de débarquement de trains du système solaire.

Ces missions durèrent créant des espèces de colonies lunaires. C’est à
cette époque que fut ébauchée une méthodologie de colonisation, en vue d’un plus vaste projet:
- Envoi de sonde
- Etude
- Envoi massif de matériel
- Envoi de plusieurs missions habitées différentes dans une zone proche au sol et
Créant une station spatiale 2 fois plus habitée que toutes les missions au sol, dotée d’un MAG
LEV local si possible pour mettre en relation les 2 points (station spatiale et missions habitées
longue durée au sol).
Collaboration, mise en commun des ressources et découvertes entre les différentes missions
au sol afin d’augmenter les chances de survie du plus grand nombre.
Peu à peu se créa une autre ville spatiale internationale autour de la lune. La station spatiale
internationale avaient été appelée dans toutes les langues « petite lune », celle lunaire
semblaient avoir été appelée « Lune lune ».

L’afflux de réfugiés et de capitaux, fit grimper les populations, permettant d’améliorer,
d’optimiser, de développer les projets. Très rapidement « petite lune » dut s’armer, bien avant
d’être le siège des « Lapins Faustiens » pour se protéger des attaques émanant de la terre. Elle
dut limiter et sécuriser l’immigration. Ces périodes de guerre furent loin, bien loin d’être
belles.

Ainsi petit à petit y eut-il un réseau de satellites de villes spatiales entre la Terre et la lune, de
villes lunaires semi-enterrées sur lesquelles dès le début de la 3ème guerre mondiale eurent lieu
des manipulations génétiques afin de faciliter la vie sur les villes spatiales et les villes
lunaires. Il fut rapidement possible d’accoucher dans ses villes spatiales et lunaires, pourquoi
la reproduction et le désir d’enfant se seraient arrêtés pour des populations bloquées dans
l’espace et sur la lune, avec au vu des conditions sur Terre guère de chance de rentrer un jour
sur Terre. Mais les conditions de vie étant moins protégées que sur terre, au niveau des
radiations et des conditions de vie des parents, il naissait de plus en plus d’être avec un
génotype mutant et très souvent de piètre résultat pour les individus. Un embryon de comité
éthique dépassé par les événements naquit tant bien que mal sur petite lune, il y eut
l’autorisation de manipulation génétique humaine sous contrôle du comité éthique aussi
appelé consensus de Machiavel ou encore machiavélique du philosophe du même nom. Ainsi
si très tôt était détectée une ou plusieurs anomalies dans le foetus, les parents pouvaient être
autorisés à avoir recours au génie génétique afin de corriger ces anomalies, en échange de
quoi des manipulations génétiques de recherche étaient effectuée en vue de mieux adapter les
terriens spatiaux, autrement appelés orbitaires. Au départ les recherches de
longévité avaient été faite dans le but que les spatiaux ou orbitaires ressentent moins le désir
de se reproduire et de ralentir le rythme de la reproduction officiellement, même si de riches
réfugiés officieusement souhaitaient en bénéficier ou en faire bénéficier leurs descendants.
Ainsi utilisant les mutations naturelles intéressantes en orbite et sur la Lune, mais aussi en
s’inspirant d’êtres vivants extrémophiles, par exemple les bactéries qui résiste dans l’espace,
aux froids extrêmes, aux grandes variations de températures, à la faible gravité, aux
radiations, etc… Peu à peu naquirent de nouvelles races humaines telles que les homo sapiens
spatii, les homo sapiens orbitis, les homo sapiens adaptatis, les homo sapiens auto-evoluensis,
les homo sapiens futuris, les homo sapiens seleniensis les homos sapiens martiens, les Ishudes.








J’étais un chercheur…

Alors c’était elle, la statue. Lors d’une des 1ères expéditions envoyée sur la bonne vieille
terre, elle était apparue à coté du site, l’équipe l’avait vu. Cette statue avait été observée
depuis l’espace, elle, qui apparaissait et disparaissait. Les membres de l’expédition étaient
allés l’observer de plus près. Le drame arriva. D’abord ils ressentirent honte, peur terreur,
colère, mais fascinés, ils continuaient à approcher et ne virent pas l’étrange phénomène qui
entourait la statue. Depuis ce jour, elle avait été considérée comme maudite. Peu à peu le
temps passa, les résultats de cette 1ère expédition parurent désuets et mystiques, des sectes et
des religions, des cultes s’étaient développés autour de cette statue. Les expéditions qui
suivirent, la cherchèrent, la trouvèrent bien souvent à leur côté, mais une fois repérée elle
s’éloignait. Elle disparaissait à l’intérieur de la terre et réapparaissait un peu plus loin comme
si elle nageait sous la surface de la matière. Elle fut suivie jusqu’à ce qu’elle se stabilise, il
semblait impossible de l’atteindre. S’approcher de la statue vous faisait ressentir un cocktail
d’émotion de la peur à la colère, très désagréable et très déstabilisant. Mais la curiosité et la
fascination, l’emportaient que pouvait-elle bien être, pourquoi se déplaçait-elle, ainsi, d’où
venait-elle, quelle était cette matière semblant la constituer, et cette espèce de vide qu’était ce.
Ainsi des recherches petit à petit furent réalisées sur ces sites où elle nous guidait. Nous
trouvâmes alors des vestiges archéologiques d’une richesse extraordinaire d’avant le moment
aleph-ksi-ant.

Les sentiments et les émotions que je ressentais étaient horribles, mon corps n’avait qu’une
envie tourner le dos et prendre ses jambes à son coup pour s’enfuir, en même temps s’exerçait
une fascination et une attirance, je continuais donc. Pour finir et malgré la dangerosité je
marchais à reculons, le dos tourné à la statue. Au bord du précipice, je m’installais en face
d’elle, pour l’observer, une sueur d’effroi me dégoulinant le long de l’échine. Comment
l’atteindre ? Une idée absurde me vint en tête, je pensai à Lewis Caroll et à ses oeuvres, je fis
alors le contraire de ce qu’il aurait fallu faire pour l’atteindre, puisqu’en plus cela me
procurait un mieux être. Au lieu de courir ou bien de bondir vers elle, je creusais un trou à mi
taille, plus grand beaucoup plus grand. J’étais dos tournée à la statue, je restais immobile
longtemps, puis très doucement dans le trou j’avançais dos à la statue m’éloignant d’elle, c’est
ainsi que je me retrouvais au dessus du vide comme sur le bout d’un pont transparent en face
d’elle, provoquant le désarroi de mes collègues.

FIN

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Lous




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MessageSujet: Re: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyMar 12 Déc 2017 - 0:12

En fin de compte, le monde était loin d’avoir dit son dernier mot.

J’aime bien ce côté valse : il y a un cycle têtu, la vie, la guerre, le scientifique, que même la catastrophe ne parvient pas à briser... mais qui n’est pas non plus une boucle parfaite. Il y a variation et évolution, le nouveau départ préserve des traces de ce qui semble avoir été perdu.

Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir, c’est peut-être mon esprit pessimiste, mais je m’attends à ce que les descendants des humains refassent tout sauter.

Vu les pouvoirs, et l’image publique, du narrateur, ça donne un nouveau sens à “ériger une statue de son dieu” !

J’aime bien ton nom de “Ishudes”, et le potentiel du métro solaire en plein boum de l’évolution humaine artificiellement assistée. Il y a de quoi faire, en termes de construction de diégèse.

Cette idée de force vitale, comme une constante universelle, mériterait elle aussi d’être creusée, c’est un thème riche.

Qu’en est-il de l’aleph-ksi-ant ? Ce mot a-t-il un sens précis ?
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MessageSujet: Re: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyMar 12 Déc 2017 - 8:55

@Lous: bravo, ton avis est très bien écrit (de mon point de vue), merci.

Effectivement, c'est tout moi, c'est dense. Je traite le tout en 10 pages alors qu'un roman devrait être à peine suffisant.

L'idée de force vitale est au coeur d'une intrigue plutôt d'un autre futuriel, mais...

aleph-ksi-ant vient de :
- aleph, la lettre pour montrer que c'est encore plus que des bombes A ou H
- ksi, la lettre qui symbolise la conscience. Car, une conscience humaine guide la bombe de l'intérieur, l'acte est sciemment réalisé et commis.
- ant n'est qu'un suffixe d'adjectivation
(au départ je cherchais une arme pire que la bombe nucléaire)

C'est parce-que c'est fait encore plus à partir du coeur de la matière et ce, en y alliant la volonté que cette bombe altère la trame physique de l'univers (dans l'idée).

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MessageSujet: Re: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyMar 12 Déc 2017 - 11:23

Citation :
Effectivement, c’est tout moi, c’est dense. Je traite le tout en 10 pages alors qu’un roman devrait être à peine suffisant.
C’est un vice que je partage parfois : j’ai trop d’idées à explorer et je peux en fourrer une généreuse brassée dans un texte sans assez les creuser.

D’un autre côté, en tant que lecteur, j’ai une nette préférence pour une explosion de petites trouvailles un brin foutraque par rapport à un vide sidéral bien ordonné !

Je pense aussi que ça se soigne mieux : un texte, ça se retravaille, et le trop-plein de détails en fait une matière où l’on peut trier, polir, creuser et mettre de côté pour plus tard. La panne d’inspiration, au contraire, te donne une histoire plus figée et d’où il y a moins de pépites à extraire.

Citation :
aleph-ksi-ant vient de :
[...]
C’est plus clair !

Je pensais bien avoir décodé “aleph” et “ant” par moi-même, mais il me manquait la clé de la symbolique de “ksi”. (Un rapport avec le préfixe “psy”, ou c’est une ressemblance purement accidentelle ?)
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MessageSujet: Re: Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant   Les Merveilleuses Mémoires d'un artefact statue pre-aleph-ksi-ant EmptyMar 12 Déc 2017 - 11:44

disons plutôt que c'est phonologique : conscience, consonne /k*sj*s/, d'où ksi, mais tu n'es pas loin.

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