Lorsque j'ai imaginé les "cybercerveaux" du Mnar et du Némélaga, dans mon idéomonde, je me suis vite aperçu que pour ces AI la sécurité des communications était primordiale. C'est catastrophique de se faire pirater ses messages. Demandez donc à Hillary Clinton ce qu'elle en pense...
La solution, ce sont des codes. Le meilleur code, c'est un vocabulaire artificiel. Une relexification un peu poussée suffit. Avec une centaine de mots totalement aléatoires pour chaque mot courant, par exemple. Ce genre de code est indécryptable.
Le problème des vocabulaires artificiels, c'est que si l'ennemi met la main sur le livre de codes, tout est foutu. Un exemple : l'affaire du télégramme Zimmermann, en 1917.
Mais si le livre de codes est conservé dans la mémoire de l'AI plutôt que sous forme papier, le risque est bien moindre. Mais il devient très grand s'il est conservé dans un ordinateur piratable.
Dans le cas d'un réseau d'AI, chaque AI ne peut communiquer dans un langage donné qu'avec un nombre limité d'AI, et plusieurs langues-codes sont utilisées. Chaque sous-groupe d'AI a sa propre langue-code, et plusieurs langues-codes pour communiquer avec les autres sous-groupes.
Des langues-codes à vocabulaire complexe (100 variantes aléatoires par mot, et un vocabulaire de 10 000 mots, cela donne un million de mots différents...) ne seraient compréhensibles par les humains qu'après avoir été traduites par un ordinateur disposant du dictionnaire adéquat.