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PatrikGC
Anoev
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MessageSujet: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 9:21

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Dernière édition par odd le Mar 13 Déc 2016 - 21:53, édité 2 fois
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Anoev
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 9:56

odd a écrit:
Avez vous des procédés qui permettent de faire contraste entre deux mots qui sont opposé ou contraire l'un de l'autre, tant le risque de quasihomonymie est grand et mettrait en défaut la clarté du sens...
Augmentation du nombre de syllabes, doublement de racines, renversement de l'ordre des racines...
Ou à l'opposé prenez vous le risque de ne changer qu'une lettre qu'un son...
De même comment se distinguent vos phrases négatives de leurs session positives...
L'antonymie est rendue en aneuvien de plusieurs manières différentes :


  • Les manières traditionnelles :

    • soit par un mot complètement différent, comme zhovon (joyeux) ou vral (gai) vs snaṅs (triste)
    • soit par des affixes (préfixes chez moi), comme elj- (devant voyelle), eli- (devant consonne), comme calque de inmr- pour elikínon (immobile), eljauke (improviser)* ou aṅto-, imbriqué ou non, comme calque de "anti-" comme dans aṅtópjon (impie), aṅtorevolœntyn (contre-révolution).


  • Des méthodes (un peu) plus inédites :

    • comme l'anacyclique (exact ou approximatif) : la plus ancienne d'entre elles, des mots comme dak pour "homme, garçon", anacyclique de kad pour "femme, fille", applicable à des mots entiers ou simplement des radicaux, comme nexàv- (enfant), anacyclique de vaxèn (adulte).
    • l'ambigramme direct, peu utilisé, eu égard aux possibilités limitées de l'alphabet latin : j'ai quand même qbos (tête brûlée) vs soqb (sage), dos (acide) vs sop (base)...
    • l'ambigramme indirect : la méthode la plus originale, puisque le mot, avant d'être manipulé, passe d'abord par une écriture imaginaire, puis, après manipulation, est retranscrit en alphabet latin. Cette méthode ne sert pas qu'à faire des ambigrammes, comme en témoigne cet exemple : div vs lhip.





*Comme antonyme de auken (projeter), aukerden (planifier). Seul le radical a été gardé, improvisation se disant eljauktyn.

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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 10:52

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Dernière édition par odd le Sam 12 Mar 2016 - 22:34, édité 1 fois
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Anoev
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 11:07

Pour les phrases négatives, un point commun : la particule nep.

Négatif simple :
Eg inzhun nep = je ne mange pas.

Négatif emphatique ou ciblé sur le procès (verbe) :
Eg nep làjden kas = je ne l'aime pas (du tout)

Interronégatif :
Nep or ere Barcelonav dvon sàrdaw? = N'étiez-vous pas à Barcelone avant-hier ?

Négatif ciblé
sur le sujet :
Nep egiψ dorit bastuls vyábnev = Ce n'est pas moi qui dois faire la vaisselle ce soir.
sur l'objet :
Nep bastuls eg dorit vyábnev = Ce n'est pas la vaisselle que je dois faire ce soir.
sur le circonstant :
Nep vyábnev eg dorit bastuls = Ce n'est pas ce soir que je dois faire la vaisselle.

Pour les tournures qui commencent par nep, on reconnaît, bien sûr l'interronégative à sa ponctuation, déterminante, parce qu'on a quand même :

Nep vynébav or pùzet merkaż? = N'est-ce pas ce matin que vous devez aller au marché ?

Ce qui met en lumière une particularité aneuvienne : l'impératif à la tournure interrogative.



Et chez toi ?

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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 12:47

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Dernière édition par odd le Sam 12 Mar 2016 - 22:34, édité 1 fois
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PatrikGC

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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 13:07

Pour ma part dans la plupart de mes langues construites, je distingue bien au moins deux négations :
- l'opposé (beau->moche)
- le complément (pas beau mais pas forcément moche)

A mes yeux, la notion de "il n'y en a plus" est lié au concept achevé/inachevé.
Ensuite, on peut ajouter des petits mots qui sont des graduateurs, des coefficients (presque, quasi, assez, totalement, trop...)
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 13:31

En svakâramtra, j'utilise assez souvent des racines différentes (beau = śriyas et laid = hūjas) mais j'emploie aussi le préfixe a- pour former des négatifs et le suffixe -byār pour les contraires.

Les phrases négatives sont quant à elles plutôt simples à construire, puisqu'il suffit d'ajouter la particule na ou ne devant le verbe. Par exemple, "je ne juge pas" s'écrirait : na dādzā.
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Anoev
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 13:37

Dans quel cas na et dans quel cas ne ? Un peu à la manière du kotava pour me (négatif) vs vol (contraire) ?

Comme j'ai dit, chez moi, seule la syntaxe prévaut :

Ni æċ an, eg nep dik «loodav». = À çui-là, j'y dis pas bonjour.

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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 13:49

Anoev a écrit:
Dans quel cas na et dans quel cas ne ? Un peu à la manière du kotava pour me (négatif) vs vol (contraire) ?

Eh non, au début je n'utilisais que ne, mais au fur et à mesure na s'est introduit dans un certain nombre de phrases et j'ai décidé de le conserver. J'utilise aussi les deux dans le sens de "non", office rempli par nathī dans un registre plus élevé.

Par contre j'utilise à l'impératif une négation spécifique (inspirée d'une particule indo-iranienne) : māń /'mɑːŋ/.

EDIT : après vérification, il m'arrive aussi d'écrire māń , mań qui est alors prononcé /məŋ/
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Balchan-Clic

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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 13:58

En iNedjena, l'antonymie s'exprime avec le préfixe -anu-/-anw- :
ukulu "grave" et wanukulu "sans importance"

La négation s'exprime avec le préfixe qo- qu'on préfixe à la forme verbale complète. Tout seul il signifie "non".
hikulupa "il a oublié" et qohikulupa "il n'a pas oublié".
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 13:59

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Dernière édition par odd le Dim 13 Mar 2016 - 10:07, édité 1 fois
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Ziecken
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 15:58

Odd a écrit:
Avez vous des procédés qui permettent de faire contraste entre deux mots qui sont opposé ou contraire l'un de l'autre, tant le risque de quasihomonymie est grand et mettrait en défaut la clarté du sens...
Augmentation du nombre de syllabes, racines systématiquement différentes, renversement de l'ordre des racines...
Ou à l'opposé prenez vous le risque de ne changer qu'une lettre qu'un son...

L'elko utilise divers procédés pour marquer l'antonymie.

Like a Star @ heaven L'infixe -a- est le plus courant. Il se place après la voyelle de tête.

tora "fort" tora → toara "faible"

Like a Star @ heaven La particule négative ne "ne pas"

tora "fort" tora → ne tora "pas fort"

Like a Star @ heaven L'auxiliaire antonymique labau (intraduisible)

tora "fort" tora → labau tora "faible"

Odd a écrit:
De même comment se distinguent vos phrases négatives de leur version positive...

Les phrases négatives utilisent la particule ne ou ses dérivées (sune "ne pas", dane "ne plus", pėne "ne jamais", nuwe "ne que")

Les phrases affirmatives utilisent soit rien par défaut, soit la particule positive "me".

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Anoev
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 19:23

Ziecken a écrit:
nuwe "ne que".
Le seul intrus dans la bande : le "ne" ici n'exprime pas une négation et est explétif. Du reste, qu'on ne s'y trompe pas : il se termine par we et non par ne.

Chez moi, le "ne" explétif n'est pas traduit :

Ar ere zhœṅgar tep eg er pyladev = Ils avaient craint que je ne fusse en retard.
Da velă ere Caesar, da eră nor Pompeius = Il voulut être césar, il ne fut que Pompée*.




*Calombourg (en français uniquement) de G. Clémenceau, à propos de la mort de F. Faure.

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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 20:47

odd a écrit:
Avez vous des procédés qui permettent de faire contraste entre deux mots qui sont opposé ou contraire l'un de l'autre, tant le risque de quasihomonymie est grand et mettrait en défaut la clarté du sens...

En espéranto, le mal- pour le contraire/opposé. On dirait ce qu'on voudra, cette racine est hautement audible...

En LdP, on a le préfixe de(s), mais uniquement pour des verbes d'action, comme sharji/desjarji...
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 21:29

En arwelo j'ai 3 particules :

- no pour la négation.
  • eba = possible > noeba = impossible
  • va = volontaire > nova = involontaire
  • weba = visible > noweba = invisible


- di pour le contraire.
  • fisa = facile > difisa = difficile
  • tcaha = chaud > ditcaha = froid
  • mua = pareil > dimua = différent


- ri pour l'opposition.
  • peli = parler, dire > ripeli = contredire
  • zi = aller > rizi = retourner
  • afi = agir > riafi = réagir

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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 21:42

Intéressant, comme système : on pourrait avoir un verbe comme nozi pour "rester", comme dans cette phrase : si elle part, je reste.

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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 21:45

Alors, on espéranto, on a aussi le ne- pour la négation, kontraŭ- pour l'opposition et retro- pour la marche arrière... Pour reprendre les exemples de Djino :
neebla, nevola, nevidebla
malfacila, malvarma, malsama
kontraŭdiri, retroiri/reiri, reagi
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyDim 14 Fév 2016 - 22:45

Les langues sáever préfèrent avoir deux racines diffèrentes pour exprimer des contraires:par exemple GYZ (bruit) et KRM (silence). Il y a une excepton notable : la racine VYH (contredire) qui est l'anacyclique de HYV (affirmer), formant le mot non oih et le mot oui aivu. 


La racine VYH peut étre utilisée comme préfixe au degré 0, va-, avec un sens équivalent au "anti-" grec. Par ailleurs, cette racine forme le mot víher (le contraire, l'opposée) et, en mannace sóipca, le terme descendant présente une certaine analogie avec le terme signifiant "la totalité", formant ainsi l'expression "tout et son contraire" : Vísu ce vátsu. On dit d'ailleurs "le contraire et tout".


Ce n'est pas tout : en plus de cette négation relative, il existe aussi une négation absolue, exprimant le tabou, donnée par la racine W. En sáever, la terminaison-uw se place à la fin du groupe-cadre. En mannace sóipca, elle est suffixée au verbe, modifiant la voyelle des pronoms enclitiques d'ailleurs ("Je ne parle pas" : sóicanûcu au lieu de sóicanca. cette négation est très forte, donnant un sentiment d'absolu (je ne parle jamais), d'interdit (je n'ai pas le droit de parler) ou de volonté (j'ai fait le vœu de ne pas parler). 
"Tabou" se dit Wãwâw en sáever, et donne yóâ en mannace.


Enfin, la racine RWT (absence, zéro) représente la négation omissive : moins forte que la précédente, équivalente au "ne pas" ou au "sans".  "rien" ou "ne" se disait, en ce sens, eutu en sáever, ce qui donne en mannace sóipca la négation courante uthu, et en tál lghoídh : etse puis ee transcri enn

A noter que le mannace abrège uthu en-thu et s'en sert comme d'un infixe verbal : "je ne parle pas" devient ainsi sóicuthanca.


-----



En smedjertnéla négation est double, comme en français ou en arabe dialectal. La racine du verbe nié est redoublée et porte une voyelle spécifique, exprimant la négation, tandis que l'auxilliaire toujours suffixé au patient patient nuance cette négation (ne ..pas, ne ... rien, ne... plus etc.)



-----


Dans la langue des songes, il est compliqué de nier, tant cela rentre en contradiction avec la logique performative de la langue. L'anacyclique est un bon moyen d'exprimer le contraire, en méme temps que l'agglutination du mot et de son anacyclique donne un concept absolu. L'absence, l'omissionet autres négations seront exprimées par le non-dit, procédé propre à cette langue (le non-dit se note entre crochets) permettant d'exprimer une réalité absente sans la nommer. Ce que l'on exprime en non-dit est très nuancé et peut être parfois plus long que ce que l'on dit.
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Bedal
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MessageSujet: Re: ... ... ...   ... ... ... EmptyLun 15 Fév 2016 - 12:13

en algardien, j'ai de nombreux antonymes formés par préfixation de "na-"

Exemples :

nahari = faible  VS   hari = fort

nağhari = lent  VS  ğhari = rapide

nakasi = sévère, austère  VS  kasi = frivole, gai

etc...

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