- Ziecken a écrit:
- Je viens de rédiger une ébauche de présentation de la page du cénévien, j'ai créé un code pour la langue et je l'ai référencée. N'hésites pas compléter la page !
Merci Ziecken
- Atíel a écrit:
- Avec ce que je vois, et avec ce qui va venir (accentuation, déclinaisons), ça me fait penser au russe !
Du coup je risque d'apprécier
C'est la source d'inspiration première pour cette langue
, l'accentuation la voici :
Le noyau
Avant de parler de prononciation, il faut que j'introduise une notion centrale en cévénien : la notion de
noyau d'un mot. Pour savoir prononcer un mot, il est nécessaire de savoir où il se situe. C'est l'une des difficulté du cévénien : il n'y a pas d'élément graphique qui signale le noyau.
Il y a deux phénomènes qui modifient le noyaux, et trois états dans lequel il se situe.
Le premier est l'
état normal, sans modification : dans ce cas là le noyau porte l'accent tonique.
L'
affaiblissement du noyau : le noyau est affaibli mais porte toujours l'accent tonique.
Le
renforcement d'une lettre : l'accent tonique est déplacé sur cette lettre.
Règles de prononciationLa langue subit un phénomène d'apophonie accentuelle, les voyelles atones sont neutralisées. Le phénomène est décrit dans le tableau suivant :
En ce qui concerne les consonnes, leur prononciation est indiquée au niveau du nom des lettres en API (voir mon premier post), mais cette prononciation n'est valable que quand la consonne fait partie du noyau !
On a le phénomène suivant en cévénien : les consonnes du noyau on tendance à être vélarisées (cette vélarisation est plus ou moins prononcée selon la lettre, par exemple, le
l est toujours prononcé /ɫ/).
Inversement, les consonnes qui n'en font pas partie ont tendance à être palatalisées. La palatalisation est en général plus marquée que la vélarisation, même si là encore, ça dépend de la lettre considérée. Par exemple, la "lettre"
sh est toujours réalisée /ɕ/.
(Ceux qui ont une forte tendance à la palatalisation :
sh → /ɕ/ et ses dérivées ainsi que sa version sonore,
n → /ɲ/ ,
l → /ʎ/ , puis
s,
ts, z,
t et
d)
Quelques exemples (le noyau est indiqué en gras) :
-
palitri - /p
(j)ɐ'ɫitr
jɪ/ ici la tendance à palataliser le
p est faible, celle du
r un peu plus prononcée
-
avedatri - /ɐv
jɪ'datr
jɪ/
Note : mes connaissances en linguistiques sont modestes, alors il se peut qu'il y ait des erreurs.