Le Kouril est une langue gabaritique inspirée de l'arabe et marginalement de langues occidentales ou non pour ses bases premières et restreintes. Pour le reste, elle devrai s'éloigner de son modèle, de manière à en faire une langue mixte, peut-être a visée philosophique. Pour l'instant cependant, de nombreux schèmes étant strictement similaires à leurs équivalents arabes, et la plupart des gabarits étant importés de cette langue, un nombre non négligeable de mots sont parfaitement transparents, même dans leurs différentes déclinaisons.
Dans ma diégèse, il s'agit de la langue du petit-peuple, parlée par environ 800 millions de créatures dont très peu d'humains ou d'humanoïdes, dans les deux mondes.
Le kouril est une des langues de ma diégèse qui ne se note que marginalement en alphabet latin. En effet, il a conserver son système d'écriture, une sorte d'abjad syllabaire. Comme il y'a peu d'usage de l'alphabet latin pour cette langue et que dans la plupart des cas cela soit très archaïque, la langue sera présentée ici sous sa romanisation scientifique, bien que celle-ci soit peu digeste. Elle va comme suit :
En kouril, tout les gabarits sans exceptions sont sous une forme triconsonantique CCC. Chaque emplacement C peut contenir jusqu'à trois sons consonnes. La 'amza kourile, sorte de glottale notée d'une apostrophe, est, contrairement à la hamza arabe, toujours stable et légèrement emphatique. C'est une consonne à part entière, ce qui n'est pas le cas en langue arabe. Pour décrire les flexions internes d'un mot, on adoptera le codage suivant :
-C : Consonne
-V : Voyelle
-lettre(s) minuscule(s) : infixe
Les gabarits ont des sens très vastes, un petit peu à la manière des clefs elkanes, et sont soumis à des dérivés de schèmes extrêmement réguliers, dont le nombre n'est pas encore fixé mais ne devrai pas excédé la centaine. Le nombre de gabarits n'est lui non plus pas fixé, mais j'aimerai, contrairement à l'arabe, en limiter drastiquement le nombre.
Les schèmes sont divisés en deux groupes, les schèmes nominaux, et les schèmes verbaux. Il n'y a ainsi en kouril que trois catégories de mots : les noms, schémiques, les verbes, schémiques, et les particules, non-schémiques.
L'article défini est la particule
te-, du tahitien. il n'y a pas d'article indéfini mais on distinguera deux formes en plus de la forme définie : -Ø forme collective singulier, -n forme indéfinie.
Il y a trois genres en kouril : le féminin, en -a-, le masculin, en -u-, et l'agenré, en -Ø- ou -e-.
Il y a aussi quatre nombres : le singulier, le duel, le pluriel et le nuel. Le singulier dispose de schèmes spécifiques et n'est pas marqué. Le pluriel dispose de schémes spécifiques et est marqué, le -n de l'indéfini mute en -m. Le duel ne dispose pas de schème, mais de la terminaison -ş à apposée sur un nom au schème pluriel. Enfin, le nuel se note d'un -k sur un nom au schème singulier ou pluriel, marqué ou non de la terminaison duel. Dans ce cas, il nie l'absence de paires de l'objet considéré.