Dernière édition par odd le Mar 13 Déc 2016 - 21:43, édité 2 fois
Mardikhouran
Messages : 4313 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Elsàss
Sujet: Re: ... ... ... Ven 7 Nov 2014 - 18:34
Les mots "basiques" en greedien ancien sont déjà des métaphores... Pour le mâle : gial (le serpent) surmonte les deux thiop (bourses). Pour la femelle : en pénétrant par yankhi (la fissure, fendre), on accède à muree (le bol).
D'autres réalités ont leur propre radical : kop (anus) et siing (mamelle, sein), pour lesquels je n'ai pas imaginé de nomenclature tabouistique... peut-être parce que, ne sexualisant pas ces mots-là, les Greediens n'en éprouvent pas le besoin ? (Je rappelle que ce sont de extra-terrestres... humanoïdes, certes).
On ne sait pas si le très catholique Professeur (Tolkien) avait créé une telle nomenclature, mais on a tout de même retrouvé dans ses papiers les mots pour les termes de bases Et toi od², as-tu des radicaux dédiés ou utilises-tu la langue de bois ?
Bedal Modérateur
Messages : 6798 Date d'inscription : 23/06/2014 Localisation : Lyon, France
Sujet: Re: ... ... ... Ven 7 Nov 2014 - 18:49
j'ai pas encore créé le vocabulaire "sexuel" mais ni en algardien, ni en nardar, il n' y a tabou...encore moins en Brakin (rasurez vous le rénogramme associé n'est pas ce que vous savez ^^)
en helfina, ces mots existent...mais il est très vulgaire de les utiliser! des périphrases seront préférees, si il faut vraiment en parler ^^
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Setodest
Messages : 431 Date d'inscription : 22/03/2013
Sujet: Re: ... ... ... Ven 7 Nov 2014 - 20:24
A Seto, le sexe n'est pas tabou ; Chaque mot en rapport avec celui-ci possède plusieurs traductions, allant des registres scientifiques, familiers, grossier.
Invité Invité
Sujet: Re: ... ... ... Ven 7 Nov 2014 - 20:40
...
Dernière édition par od² le Mar 23 Déc 2014 - 10:20, édité 1 fois
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: ... ... ... Ven 7 Nov 2014 - 20:59
Le sujet te tenait à cœur pour que tu lui consacre un fil exprès au lieu de te contenter des batailles lexicales.
Celà dit, la langue aneuvienne a la traduction de ce mot : j'ai pùbluff, une agglutination de pùb (pubis) et luff pour la feuille. Une feuille (végétal, mais, c'est l'origine) de pubis, quoi. Y a plus simple ?
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Sujet: Re: ... ... ... Ven 7 Nov 2014 - 21:11
...
Dernière édition par od² le Mar 23 Déc 2014 - 10:20, édité 1 fois
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: ... ... ... Ven 7 Nov 2014 - 21:36
od² a écrit:
C'est que je n'aurais su que proposer...
J'ai beaucoup moins de choix qu'en français, c'est peu d'le dire.
Pour le premier lien, je n'en ai que trois : le terme général : pyn (pas la peine de faire un... dessin, pas plus qu'un tableau style renaissance... ou après), sert aussi aux engins de taille courante. Pour les petites dimensions, j'ai qĕd, voire même qĕdin, ce dernier servant à certains types de pâtes : les coquillettes ! Les grandes dimensions sont représentées par un à-postériori issu de l'arabe ayant fait un transit par le français : zob (erpýn est plus châtié).
Pour le deuxième lien, c'est encore plus pauvre : un terme courant : ònag : un à-priori... et un autre, plus cru : qoz. Je vous laisse deviner de quel mot (déjà cité) il est l'ambigramme-toupie.
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Dernière édition par Anoev le Ven 7 Nov 2014 - 23:32, édité 1 fois (Raison : Un I en trop (influence du sujet, peut-être ?))
Djino Admin
Messages : 5283 Date d'inscription : 06/06/2012 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: ... ... ... Ven 7 Nov 2014 - 23:16
Dans cette carte intéressante, on peut voir les différentes métaphores pour le pénis
La tendance majoritaire est de le comparer au coq (parce qu'il y a des œufs à couver), sinon il est comparé à la "queue", à des objets "perçants", ou exprimant l'idée de dureté...
SATIGNAC
Messages : 2121 Date d'inscription : 06/11/2012 Localisation : Fustilhan
Sujet: Re: ... ... ... Dim 9 Nov 2014 - 0:27
od² a écrit:
Par pudibonderie, bienséance, langue de bois, ... (voire perversion), les langues souvent évitent de prononcer des mots jugés obscènes car liés au tabou du sexe...
Elles vont quelquefois jusqu'à remplacer certains mots (pour y poser un lapin),mais le plus souvent utilisent tout un tas de mots qui s'y réfèrent sans nommer la chose...
Avez vous développé quelque nomenclateur zoologique ou autres de noms de (petit) oiseaux et autres chattes...
Le méhien m'a servi et me sert encore à exprimer des pensées "licencieuses", j'ai même composé le récit d'une de mes aventures sulfureuses que je n'oserai jamais coucher sur le papier en français. Je n'ai jamais trop tardé dans ma vie de "con-linguiste" ou "glottopoëte" à créer ma série de mots "osés " , en puisant dans les vers médio-français de François Villon, par exemple les mots : sadin (<sadinet) pour désigner le sexe de la femme, à côté de la métaphore lagomorphique: cuni3ùa ( <cunia: lapine) , cambel qui à côté de fale ( <PHALLVS) désigne le membre viril:gvirartu, peny. Le terme seçu signifie autant l'ensemble des affaires de sexe que les parties anatomiques concernées, et les catégories fondamentales de l'humanité. Seçuvi3y: le "vice"défini par une appétence particulière pour les affaires sexuelles, aventures, obsessions refoulées ou non: tout ce qui me hantait à l'époque. L'adjectif "seçuvi3iose:vicieux" me convenait alors. Le terme de cule dont la traduction va de soi a justement les mêmes acceptions qu'en français.
Les accessoires de la vie sexuelle: culòpey/-eoculotte, cache sexe, qu'il faut retirer et peniòpey /-eo "capote" qu'il faut ajuster quelquefois, ont donc des noms forgés de manière logique pour une traduction évidente.
Les patients épluchages de mes lexiques latin-français et grec-français ne m'ont apporté que quelques oysb : godemiché, ou FuÞut, FuÞuÞ ( < FVTVERE): avoir des relations sexuelles avec une femme, ou un partenaire équivalent, il y a une connotation de pénétration, comme son correspondant français:foutre ( au sens premier).
Dans un registre guère plus pudique mais plus explicite, les verbes composés "Perfalat" ( < per +fale) et "Encùnigat" ( < en+ cunia) : "enconner" précisent le mode de pénétration. Pour ce qui est de "faire l'amour" j'ai recours à des expressions telles que "Façet eràu" : agir par l'amour physique : eray /erào, et Egit gamë : accomplir uneunion sexuée ( <gamos). Sur le modèle français on a Componat: coucher avec, et ses dérivés componat'h: relation sexuelle ( au lit) et componator (-a): celle ou celui qui couche avec, dit(e ) aussi parœna/-e; ce n'est pas le plus original j'avoue.
Dernière édition par SATIGNAC le Lun 8 Déc 2014 - 23:43, édité 1 fois
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: ... ... ... Dim 9 Nov 2014 - 8:22
Un oubli de ma part : Je n'ai pas (encore) l'adjectif "obscène" et ses dérivés. Pour "vicieux", j'ai bien vĕchon, mais ça ne concerne pas uniquement le sexe. Le terme vĕch (vice) concerne également un défaut de fabrication (subvĕch = vice cahé).
Seulement, si l'adjectif "obscène" est surtout connu dans son sens sexuel, ce n'est pas le seul comme le témoigne cette page (sens 1).
Pour ce premier sens, je peux m'en sortir avec un mot que j'ai déjà : krĕgun, issu du verbe krĕg (choquer), de krĕk (choc moral), de krek (choc physique).
Pour le sens sexuel, là, j'vais pas m'fouler ! j'ai l'choix : gokrĕgun ou govĕchon.
Le préservatif, je le porte, et à-postériori : kœṅdom.
Pour l'amour (relation sexuelle), j'ai golàjat (de goox, làjden & -at) ; "faire l'àmour" j'ai actuellement golàjfakgolàjdor.
da golàjdor tiyn fæteve per moneden = il fait l'amour deux fois par mois (on sait pas avec qui, peut-être avec des personnes différentes). dar golàjdore tiyn fæteve per moneden : pluriel, même sens ar aṁb golàjdore... = ils font l'amour (ensemble ; relation hétérosexuelle)... dar/kar aṁb agolàjdore... ils/elles font l'amour (ensemble ; relation homosexuelle)... ar golàjdore aṁbe...= ils font l'amour (ils sont plus de deux :triolisme, partouze)...
Golàjdor est un verbe transitif indirect, en principe utilisé avec kœm (comitatif) + accusatif. On peut le trouver (plus cru) avec ni + le même cas pour le complément. Mais on pourra aussi avoir, bien sûr, avec kœm, le circonstanciel, mais ça n'a plus rien à voir avec une quelconque transitivité :
Da golàjdor kœm hagràmev = il fait l'amour avec passion. Da golàjdore kœm ùt kœṅdomev = il fait l'amour avec un préservatif.
_________________
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Dernière édition par Anoev le Lun 23 Mar 2015 - 19:02, édité 1 fois
Olivier Simon Modérateur
Messages : 5572 Date d'inscription : 20/02/2009 Localisation : Lorraine
Sujet: Re: ... ... ... Dim 9 Nov 2014 - 10:14
Le legs indo-européen a amené le sambahsa à avoir quelque vocabulaire spécialisé.
"kuxi" (vulve) vient ainsi du PIE, de même que "orghi" (testicule), et "yehbh" (avoir une relation sexuelle). "zaker" (bitte) vient en revanche de l'arabe.
"pizdan" (poitrine féminine) a donné "wardhpizdan" (qui a les seins droits) comme "ûrdhvastanî" en sanskrit, et "propizdan" (qui a les seins en avant) de gaulois "aribrunnio" et grec "parthenos" (vierge, jeune femme).
"ghabel" est non seulement la fourche(tte) mais l'entrejambe féminin, usage qui se retrouve aussi en celtique et sanskrit. Un mot voisin est "ghebel" = cîme, pignon. Cela fait référence à quelque chose en forme de Y , le sens "faîte" venant des deux bâtons croisés pour la toiture.
Greenheart
Messages : 4041 Date d'inscription : 03/05/2008
Sujet: Re: ... ... ... Dim 9 Nov 2014 - 15:32
Le rémaï nomme les objets par leur forme.
Donc le vocabulaire décrivant les parties sexuelles et les actes sexuels s'est automatiquement créé par combinaison.
JEI, l'individu, son corps.
JEIJI, l'homme. JEIWI, la femme.
JEIBA, le ventre de quelqu'un.
BA en forme de poche, de sac. BE prenant la forme d'une poche, d'un sac.
JEIJIBA, le ventre d'un homme. JEIWIBA, le ventre d'une femme.
JAIJIBABE, le bidon, l'estomac.
KA, en forme de pointe. KE prenant la forme d'une pointe.
JAIJIBAKE, le pénis, la verge. JAIWIBAKE, le clitoris.
En ajoutant d'autres syllabes en A, puis E, on peut détailler encore plus et nommer des parties de parties du corps humains.
RA, en forme de passage. RE, prenant la forme d'un passage.
JAIJIBAKERA, le méat, l'urêtre (ouverture au bout du pénis).
De cette manière il est possible de nommer des parties du corps dont vous ignorez le nom en français.
***
Les métaphores se signalent avec le préfixe de syllabe RO (fiction), par opposition à SO (réellement, tangiblement) ou HO (abstraitement, intellectuellement).
Par exemple KEIJA, un objet réellement en forme de bâton = KEISOJA, permet de construire KEIHOJA, un bâton intellectuel ou l'idée d'un bâton et KEIROJA, un bâton métaphorique (donc possiblement une verge).
A noter que le mot "bâton" ne se désigne pas par l'idée d'un bâton, mais par REI (un mot) puis les indices correspondant à la consonne et à la voyelle, ici KIJA-JITA (KEI suivi de JA) le mot "bâton" qui se signe avec ces signes hauts et bas dans cet ordre.
***
Enfin il est possible d'importer n'importe quel mot étranger et de l'utiliser comme un mot rémaï soit avec l'adjectif JOI ... NN, soit avec la liaison JOU... NN.
Par exemple "dick" en anglais (le prénom comme l'organe) peut se dire JOI DIK NN (JEINA) ou (JEINA) JOU DIK NN. JEINA signifie une partie quelconque du corps humain - on peut préciser JEIBA (ventre et du bas ventre). JOI, JOU et NN peuvent être supprimés à l'oral si l'intonation et le contexte permettent aux interlocuteurs de reconnaître le nom propre à une langue étrangère au rémaï.
Sájd Kuaq
Messages : 754 Date d'inscription : 16/02/2014
Sujet: Re: ... ... ... Dim 7 Déc 2014 - 17:43
Sur les terres où est parlé le Sprakan, un tabou certain entoure le tout selon les catégories de populations considérées. Les prêtres ont un vocabulaire assez... réduit :
Seẋos : Sexe Klopo : Pénis Fraïk seẋos* : littéralement "sexe féminin", ils n'ont pas de mot pour cela... Narosmiḣtën : littéralement "(se) reproduire", usité dans le sens d' "avoir des relations sexuelles", c'est dernières n'étant ainsi qu'envisagées que dans un cadre de procréation... Narosmiḣtos : Rapport.
*qu'il ne s'agirait pas de confondre avec "froïk seẋos", le sexe... libre !
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Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: ... ... ... Lun 8 Déc 2014 - 0:51
Moi, c'est à peu près pareil dans ce cas. Que signifie bonege & gedormis ?
Ĉu vi, là, ça va (quand même !), ge- signifie qu'il y a un couple ou des personnes de sexes différents (et non pas mi-couple du même sexe), mais je pensais : seulement pour les noms : gepatroj, gefratoj etc), donc là, je sèche.
Chez moi, "avez-vous bien dormi?", c'est sans aucune ambigüité : ep or loot sliyfar?
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Dernière édition par Anoev le Lun 8 Déc 2014 - 0:52, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: ... ... ... Lun 8 Déc 2014 - 0:52
bedal a écrit:
Silvano a écrit:
En espéranto, à la vue d'un couple hétéro, un simple glissement de l'accent change tout : Ĉu vi bonege dormis ? Ĉu vi bone gedormis ?
qui veut dire? j'y connais rien en espéranto dsl
Avez-vous très-bien dormi ? Avez-vous bien dormi-à-deux ?
(ge est un préfixe utilisé habituellement pour montrer les deux sexes à la fois : gefratoj : frères et sœurs ; gesinjoroj : mesdames et messieurs) ; eg est un suffixe augmentatif.
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: ... ... ... Lun 8 Déc 2014 - 0:57
Silvano a écrit:
Avez-vous très bien dormi ? Avez-vous bien dormi-à-deux ?
Allez ! sois un peu plus explicite ; que j'puisse traduire en aneuvien (l'aneuvien est une langue explicite et ne tourne pas autour du sachet de préservatifs). Je suppose alors que bonege est la variante emphatique de bone (par l'interfixe -eg-) ? Chez moi, on remplace par le superlatif : ep or lort sliyfar?
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Sujet: Re: ... ... ... Lun 8 Déc 2014 - 1:08
Anoev a écrit:
Silvano a écrit:
Avez-vous très bien dormi ? Avez-vous bien dormi-à-deux ?
Allez ! sois un peu plus explicite ; que j'puisse traduire en aneuvien (l'aneuvien est une langue explicite et ne tourne pas autour du sachet de préservatifs). Je suppose alors que bonege est la variante emphatique de bone (par l'interfixe -eg-) ? Chez moi, on remplace par le superlatif : ep or lort sliyfar?
Pour eg-, tu as raison. Mais ici, l'usage de ge- est tout à fait non règlementaire (puisqu'il n'apparaît habituellement que devant des noms d'être sexués), bien que compris par tous (sauf les débutants) : on parle de sommeil (dorm) et de mixité des sexes (ge). Ça prend un dessin ?
Évidemment, la blague vient du fait que les deux phrases se prononcent de la même manière, à l'accent près.
Invité Invité
Sujet: Re: ... ... ... Lun 8 Déc 2014 - 3:26
Autre adaptation. On parle en espéranto depuis toujours de geedziĝo (mariage), avec toujours que préfixe ge. Pour les mariages homosexuels, on parle maintenant de gejedziĝo...
Anoev Modérateur
Messages : 37610 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
Sujet: Re: ... ... ... Lun 8 Déc 2014 - 11:31
Silvano a écrit:
Autre adaptation. On parle en espéranto depuis toujours de geedziĝo (mariage), avec toujours que préfixe ge. Pour les mariages homosexuels, on parle maintenant de gejedziĝo...
En aneuvien, le mariage, c'est nùpat pour l'institution, la vie en couple, nùpdat pour la cérémonie, nùpfej pour la noce et (concession de l'aneuvien à l'implicite) nùpnox pour la nuit de noce.
Un truc que j'comprends guère, pour l'espéranto, c'est la conservation de ge- (même si on y ajoute un -J- qui fait alllusion à l'anglicisme gay) pour un mariage où les deux fiancés sont de même sexe.
Sinon, j'ai aut-chose. La locution française "faire l'amour" se traduit main'nant en golàjdor (qui remplace golàjfak), de goox = sexe làjden = aimer, apprécier dor (-a, -ía) = faire.
Ce verbe se conjugue ou non avec la particule réciproque aṁb. Cette particule change beaucoup de choses, car si on dit ar golàjdore, rien ne dit qu'il fasse l'amour ensemble, on a d'ailleurs une construction équivalente avec nùpen :
Citation :
Kleáṅt ea Marjàn aṁb nùpnar àt aṅvic heptaw = Cléante et Mariane se sont mariés la semaine dernière. Kleáṅt ea Eliyz dem nùpnar idem deaw = Cléante et Élise se sont mariés le même jour. (cf l'Avare)
Donc, pour bien spécifier qu'ils (il & elle) font l'amour ensemble, on mettra ar aṁb golàjdore. Par conséquent, si on dit ou écrit kar aṁb golàjdore (ou dar...), ça indiquera explicitement un contact homosexuel.
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Sujet: Re: ... ... ... Lun 8 Déc 2014 - 13:39
Anoev a écrit:
Un truc que j'comprends guère, pour l'espéranto, c'est la conservation de ge- (même si on y ajoute un -J- qui fait alllusion à l'anglicisme gay) pour un mariage où les deux fiancés sont de même sexe.
Où vois-tu ge? Les éléments sont gej/edz/iĝ/o. C'est évidemment encore un jeu de mots.
Djino Admin
Messages : 5283 Date d'inscription : 06/06/2012 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: ... ... ... Sam 21 Mar 2015 - 13:21
J'ai repensé à ce topic en voyant cette vidéo. Peut-être cela vous relancera-t-il vers d'autres parties du corps lol
Dernière édition par Djino le Sam 21 Mar 2015 - 19:15, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: ... ... ... Sam 21 Mar 2015 - 14:21
...
Dernière édition par od² le Dim 3 Mai 2015 - 17:48, édité 1 fois