noise cancelling! qui résiste?

le turc, et bien oui, impossible dans mes écouteurs Sony d'éliminer la présence parfois tapageuse du turc...

connaissez vous d'autres exemples?

ne serait-il pas judicieux de tester toutes les langues actuelles et à venir à cet égard ...

... pour avoir la paix    ?

Quelque chose comme...

Je n'ai rien compris à vos messages lol

Le turc envahit les écouteurs  ?

Kotave a écrit:

Le turc envahit les écouteurs  ?

si tu habites à côté d'un(e famille) turc, oui   

c'est là le

d r a m e   

maIs

c'est aussi une bonne leçon aux faiseurs de langues insuportables   

Tu veux dire que c'est une langue dont les sons ou les fréquences sonores utilisées percent les tympans ?
Ou que c'est une langue qui ne peut être parlée qu'en criant ?
Ou que le fait de parler fort est propre à tous les turcs ?

Si c'était des gens qui criaient en français, critiquerais-tu le français ou les gens qui le crient ?

Les rares fois où je me suis intéressé au turc, il m'avait pourtant paru plutôt mélodique (et surtout très harmonieux dans sa prononciation, grâce à sa règle vocalique si particulière).

...

Si j'étais ton voisin je devrais faire gaffe à ne pas parler arwelo avec mes amis, alors  

...

Le bon voisinage n'est pas plutôt celui qui évite de faire trop de bruit, même en français ?

...

...en évitant de parler chez soi dans une langue étrangère ?

Djino a écrit:

Tu veux dire que c'est une langue dont les sons ou les fréquences sonores utilisées percent les tympans ?
Ou que c'est une langue qui ne peut être parlée qu'en criant ?

non je pense que c'est une langue "tambour" parce que la grammaire (position du verbe surtout, mais aussi des autres éléments forts dans la phrase) fait qu'on relève considérablement le ton sur certaines parties du discours pour bien les mettre en évidence. le discours s'en trouve haché et saccadé au lieu de rester mélodieux!

et ce n'est pas précisément des tympans seulement qu'il s'agit: il s'agit aussi des microphones qui doivent produire des contre-fréquences...

Djino a écrit:

Ou que le fait de parler fort est propre à tous les turcs ?
Si c'était des gens qui criaient en français, critiquerais-tu le français ou les gens qui le crient ?

oui les turcs ont beaucoup de tempérament: une heure de travail équivaut à 50 minutes de palabres au sujet de ce travail et 10 minutes d'accomplissement   

je suppose que les français aussi crient leur langue, là où ils pensent qu'on ne peut pas comprendre leur discours (à l'étranger!). c'est vrai qu'avec les téléphones portables, toutes les langues sont de plus en plus criées et que cela peut devenir parfois absolument sans gène! on assiste de nos jours en pleine rue à des scènes de plus en plus fantastiques!

sansaccent a écrit:

non je pense que c'est une langue "tambour" parce que la grammaire (position du verbe surtout, mais aussi des autres éléments forts dans la phrase) fait qu'on relève considérablement le ton sur certaines parties du discours pour bien les mettre en évidence. le discours s'en trouve haché et saccadé au lieu de rester mélodieux!

Je crois que tu te trompes. J'ai même l'impression qu'on marque assez peu l'intonation en turc, comparé à beaucoup d'autres langues, comme l'italien. Mais bon, il y a des centaines d'accents en Turquie, je ne les connais pas tous. Toi si ?
J'ai regardé quelques vidéos sur un site de reportages en turc pour me faire une idée plus précise : http://www.roportajizle.com/
Et bon... rien à voir avec ce que tu dis.

sansaccent a écrit:

oui les turcs ont beaucoup de tempérament: une heure de travail équivaut à 50 minutes de palabres au sujet de ce travail et 10 minutes d'accomplissement   

Je trouve que ce commentaire est raciste. Suis-je parano ?

Djino a écrit:

sansaccent a écrit:

oui les turcs ont beaucoup de tempérament: une heure de travail équivaut à 50 minutes de palabres au sujet de ce travail et 10 minutes d'accomplissement   

Je trouve que ce commentaire est raciste. Suis-je parano ?

Un peu, là, oui... La simple description d'un état de fait (comme les Écossais qui seraient avares, les Français forts en gu... les Italiens dragueurs, les Allemands trop rigoureux... et j'en passe) ne passent pas pour de la xénophobie et encore moins du racisme (hors sujet). Pour rester un peu dans le hors-sujet, le racisme, c'est le rejet d'une race ou une ethnie et non pas spécifiquement une nation, et encore moins une simple description d'une caractéristique (réelle ou un peu extrapolée). Faut pas confondre non plus, dire : « je n'irais pas coucher avec une arabe parce que je préfère les rousses aux yeux verts » ne saurait être taxé de racisme. Par contre, ne pas vouloir saluer les [race ou ethnie] parce que ce sont des inférieurs, là oui, on peut dire que c'en est.

Fin de la digression.

...

De nos jours, on peut se moquer du Pape (comme les Guignols de l'Info) et profaner les églises (comme les Femens) sans risquer grand chose, mais on ne peut plus se moquer des minorités ethniques, même en privé (comme quelques policiers du Val-de-Marne, pourtant hors service, viennent d'en faire la douloureuse expérience). C'est une question d'époque : avant 1945, c'était l'inverse.

Au 19e siècle, le tabou, c'était le sexe. Depuis une cinquantaine d'années, c'est la race. Les tabous changent, mais la notion de tabou est plus forte que jamais. L'homme libre n'est pas dupe des tabous et n'a pas peur de dire que derrière les stéréotypes il y a toujours un fond de vérité.

On peut aussi voir les choses du point de vue du sacré : avant, le sacré, c'était l'Église, et la religion en général, maintenant ce sont les minorités ethniques, surtout si elles sont opprimées. Comme l'a dit Manuel Valls : "la Shoah doit être sacralisée et sacrée." (lien)

La bonne vieille hypocrisie, que l'on reprochait tant aux culs-bénits d'autrefois, est toujours là, à voir le soutien réel dont ont bénéficié les Femens de la part du gouvernement français, jusqu'à ce qu'elles se déconsidèrent dans l'opinion publique par leurs excès.

D'un point de vue diégétique, ces notions de tabou et de sacré sont intéressantes : chaque société a ses tabous et sa notion du sacré, mais ce ne sont pas nécessairement les mêmes... Parfois même, ces notions changent d'objet, comme dans les sociétés occidentales au 20e siècle. À Dibadi, la religion est sacrée (elle joue le même rôle qu'en Arabie Saoudite), mais pas le sexe ni les races (qui n'intéressent pas les cyborgs).

Derrière ces notions de tabou et de sacré, il y a la nature humaine, certainement, mais aussi un besoin de contrôle social, que la diégèse peut nous aider à mieux comprendre. Si Dibadi a une religion unique, qui contrôle le sacré, c'est parce qu'il en est ainsi dans le roman de Ferenc Karinty, mais aussi parce que contrôler le sacré, et donc les tabous, c'est contrôler la société. Le prêtre (ou l'imam, le rabbin, le brahmane...) est aussi important pour l'ordre social que le policier et le soldat. Nos sociétés occidentales modernes aussi ont des prêtres : lorsque Manuel Valls dit que la Shoah est sacrée, il joue son rôle de prêtre laïc.

Dans la Rome antique, pré-républicaine, les rois étaient les détenteurs des sacra, les choses sacrées. Le contrôle du sacré a toujours fait partie du pouvoir royal. En Corée du Nord, le sacré, c'est l'idéologie communiste à la sauce nord-coréenne, dont Kim Jon-Un est le garant. Chassez le naturel, il revient au galop... La nature humaine gagne toujours !

Djino a écrit:

sansaccent a écrit:

oui les turcs ont beaucoup de tempérament: une heure de travail équivaut à 50 minutes de palabres au sujet de ce travail et 10 minutes d'accomplissement   

Je trouve que ce commentaire est raciste.

+1

(Et non, ce genre de stéréotypes xénophobes ne contiennent pas je-ne-sais-quel "fond de vérité", les colporter ne sert qu'à renforcer les privilèges des dominants)

Anoev a écrit:

Un peu, là, oui... La simple description d'un état de fait (comme les Écossais qui seraient avares, les Français forts en gu... les Italiens dragueurs, les Allemands trop rigoureux... et j'en passe)

Ben moi j'appelle ça attribuer des défauts à (insulter) des personnes (une nation) sur base de leur origine, ce qui pour moi est raciste.

Djino a écrit:

Ben moi j'appelle ça attribuer des défauts à (insulter) des personnes (une nation) sur base de leur origine, ce qui pour moi est raciste.

À ma connaissance, une nation n'est pas une race. Insulter une religion, comme certains humoristes le font sans arrêt à la télévision, ou profaner des lieux de culte, comme les Femens, c'est quoi ? Si on a le droit d'insulter et d'offenser certaines religions, pourquoi n'aurait-on pas le droit d'en faire autant envers d'autres groupes humains ?

Parce que c'est du racisme.
Une nation n'est pas une race, je suis d'accord, mais alors c'est quoi une race ? Les noirs ne sont pas une race non plus, pas plus que les peuples turcs.

Critiquer une personne ou une structure religieuse, ce n'est du racisme que si on base sa critique sur l'origine ethnique.
Si je critique le pape, je ne suis pas raciste. Si je critique François Hollande, je ne suis pas raciste. Si je considère que tous les turcs passent 90% de leur temps de travail à parler au lieu de bosser parce qu'ils sont turcs, je fais un commentaire raciste.

Il peut y avoir une certaine part de vérité dans ces stéréotypes. De tels stéréotypes peuvent aider à embrasser  Par exemple, celui des Normands économes, je m'en réclame sans honte ou réaction outragée, en tout cas tant que ça ne devient pas une arme pour autrui, tant que ça ne devient pas un préjugé. Quand on se met à humilier (d'abord dans le sens de "rendre inférieur") les Normands en les proclamant "avares", là ça doit être relevé et réprimé - comme ce qu'a fait sansaccent.

S'il est vrai que les gens sont -généralement- plus chaleureux dans certains pays, que d'autres sont -généralement- plus fainéants ailleurs, il faut voir là la conséquence d'une série de circonstances socio-économiques, des données géographiques, de la culture, etc. Ça n'a rien à voir avec les gènes.

Je veux bien comprendre les stéréotypes généralisables à des personnes qui vivent dans des conditions similaires, et encore, mais là comme tu dis c'est une insulte, et sur une base ethnique.