[Depuis quelques temps, je n'avançais plus sur aucune de mes deux idéolangues (sprakan et serpal). Et au regard de ce qui ce fait ici, j'ai eu quelques doutes quant à leur qualité. J'ai donc décidé de les mettre de côté un temps pour m'attaquer à d'autres projets, avec des bases et une organisation plus sérieuses. En découle ces ébauches du Braal.]
Ot Braal
/bʀa:l/
Selon ma diégèse, les langues de l'humanité découle d'une seule et unique langue, bâtarde de l'elfique et du kouril : le rehenien. Celle-ci, disparue depuis, eu deux filles : le pulh et le brahan. C'est de cette dernière, en filiation directe que découle le braal. C'est une langue isolée, en cela qu'elle à évoluée depuis sa naissance sans contact aucun avec une autre. C'est, en d'autre termes, une langue relativement mixte, mêlant des mots complètement ex-nihilo, comme braal (vent), à des construction a-posteriori, piqué de l'allemand (participe passé régulier en ke-). L'allemand étant censé être (''diégèsiquement'' parlant) une fille croisée du brahan.
I-Retranscription latine :le Braal n'a jamais eu de contact avec les langues européennes, il ne se note donc pas avec l’alphabet latin, ce qui est le cas de toutes les autres langues de l'Ustie. Le Braal se note en alphabet
kesnovt*(kesmovt = soufflé), mais se retranscrit fort bien en alphabet latin :
Aa Bb Dd Ee [ə] Vv [f] Gg [dʒ] Hh (aspiré ou soufflé selon les cas) Ii Jj [j] Kk Ll Mm Nn Oo Pp Rr Ss Tt Uu [ u ]Ww [v] Zz
Ää [e] Ëë [ə:] Eueu [œ] Üü [y] aa [a:] uu [u:]
*Voir plus tard.
II-Genre et nombre :Il n'existe pas à proprement parlé de genre en Braal. On classe les noms en deux catégories : le neutre et le commun, ainsi :
Ot braal : le vent
Ot il : le fils
Ot braalil : l'homme (humain)
Ot smov : le souffle, la vie
Ob luk : le tonnerre
Ob nuz : le ciel
Ob eunk : la mort
Ob tolik : l'écrit, le texte
Au singulier neutre, le défini est 'ob', au singulier commun, 'ot'. L'indéfini n'existe qu’au singulier et est confondu au neutre et au commun : 'ej'.
> Ej kül braal.
Un vent froid.
Au pluriel, l'article est 'üb' au neutre, 'üt' au commun.
> Üt braale älen küle.
Les vents sont froid.
On remarque que 'vent' et 'froid' on prit la marque -e. C'est la marque du pluriel qui se prononce (facultatif) en allongeant la consonne finale du mot.
Enfin, un dernier nombre : l'absence de quantité (y'a t-il un nom à ce nombre, je n'en ai pas trouvé?). Calque du 'kein' allemand, on aura : 'nej', à l'indéfini neutre et commun. Pour le défini, on aura respectivement 'nob' et 'not' (au défini, le nom prend la marque -e).
Les deux expriment une nuance : d'absolu pour le défini, de relatif pour l'indéfini :
>E'kap nej kluk
Je n'ai pas de chance (en ce moment)
>E'kap nob kluke.
je n'ai pas de chance (du tout)
Les ''genres'' ne sont pas réellement fixe (il ne sont en fait que théorique) : on pourra trouver ''Ot eunk'' qui aura dans ce cas un sens plus fort, ou poétique. Ainsi, ''Üt tolike'' désignera des textes sacrés, religieux.
III-les cardinaux(inspiré, de loin de l'arabe. Leurs graphies en alphabet
kesnovt le sont aussi)
0 : siv
1 : ah
2 : isn
3 : san
4 : kvir
5 : vün
6 : sek
7 : siehb
8 : ak
9 : nü
10 : ashar
11 : ahz
12 : isnash
13 : sanashar
14 : kvirashar
15 : vünashar
16 : sekash
17 : siehbash
18 : akashar
19 : nüshar
20 : isnik
30 : sanik
40 : kvirik
50 : vünik
100 : miah
1000 : alv