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 Qakhlen

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MessageSujet: Qakhlen    Qakhlen     EmptyDim 27 Juil 2008 - 0:33

Rìneva to tqivyadze Qakhlenlaes cheers

Bienvenue à ce cours de Qakhlen (prononcez /Ra'khi en/)

Contrairement aux vétérans du Viêt-Nam que compte ce forum, ceci est pour l’heure l’unique langue construite que j’ai mise au point. Tout a commencé il y a 1 an lorsque je commençai à écrire une fanfic basée sur un manga. Très vite, j’ai ressenti le besoin de m’affranchir des limites de l’univers initial et de lui donner plus de réalisme. C’est ainsi qu’est né le Qakhlen, qui signifie «isthme » et si on décompose peut se traduire par « lien entre les terres » ou « lien de terre ». A la base c’est le nom d’un lieu appartenant à l’univers que j’avais remodelé à ma sauce, et donc où était parlée cette langue.

Sans évidemment projeter d’en faire une langue de communication internationale, je me suis interrogé sur les propriétés que devait avoir le vocabulaire d'une idéolangue pour que tout le monde soit sur un pied d’égalité en l’apprenant.
-Les mots ne doivent pas être tirés de langues déjà existantes.
-Leurs sonorités doivent être simples et basiques
-Le nombre de racines doit être réduit, pour privilégier leur combinaison dans la formation de nouveaux mots.
-Les sonorités des racines de base doivent, autant que possible, s’associer à leur sens pour les rendre plus facilement assimilables, voire identifiable la première fois qu’on les lit (l’Anglais ou même le Français sont de bons exemples de ce principe).

C’est finalement sur ce dernier principe que je m’appuie pour la conception d’une bonne partie du vocabulaire de base du Qakhlen, ainsi que celle des différents affixes. C’est le premier aspect fondamental du Qakhlen.

Le deuxième aspect notable de cette langue, c’est qu’elle est très agglutinante. Des affixes on en mange par paquets de douze en Qakhlen ^^ Donc ne soyez pas effrayés de voir des formes comme aihómyagdunaeunoðekyana (si elles (respectueux) n’avaient pas voulu manger énormément et continuellement…). Je prends un exemple extrême évidemment, mais c’est pour donner une idée du poids des affixes.

Troisième grand aspect de la langue : ce qui n’est pas indispensable est facultatif. C’est un trait que vous constaterez assez souvent : dans certains cas on pourra se dispenser de précisions si le contexte les rend évidentes. Quand on donne une arme à quelqu’un, on ne l’oblige pas à s’en servir s’il n’y a pas danger. C’est un peu le même principe :p

Après cette pompeuse introduction, je vais d’abord faire un sommaire de différentes étapes du cours.

I) Phonétique et morphologie du Qakhlen

A.Alphabet
B.Enchaînements de lettres
C.Accentuation
D.Voyelles et syllabes


II) Affixes et formation des mots

A. Catégories grammaticales et suffixes
1. Noms et verbes
2. Qualificatifs
B. Mots suffixes
C. Préfixes
1. Préfixes d’idées
2. Préfixes quantificateurs
D. Mots complexes
E. Nombres

III) Grammaire

A. Construction de base et ponctuation
B. Complément du nom
C. Prépositions et conjonctions de coordination
1. Prépositions et compléments circonstanciels
2. Conjonctions de coordination
D. Subordination
1. Subordonnée subjective
2. Subordonnée circonstancielle
3. Subordonnée d’intransivité
E. Questions partielles
1. Pronoms interrogatifs
2. Formulation d’une question partielle
F. Retranscription de paroles
1. Discours indirect
2. Interrogation indirecte

IV) Conjugaison

A. Formes générales
1. Les 5 critères de base
2. Repères de temps et temps doubles (passé antérieur, futur antérieur, futur dans le passé)
B. Formes spéciales
1. Impérativité
2. Voie passive
3. Infinitif nominal
4. Formes bi verbales

---------------------------------------------

On va commencer par la phonétique et la morphologie, si vous voulez bien me suivre bounce


Dernière édition par Shrykull le Lun 28 Juil 2008 - 2:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyDim 27 Juil 2008 - 0:37

I) Phonétique et morphologie du Qakhlen

A) Alphabet

Le Qakhlen dispose à la base d’un alphabet propre, qui ne pourra bien sûr pas être utilisé dans ce cours, malheureusement Sad Cet alphabet a commencé à prendre cette forme après que j’ai découvert le Hangul, l’alphabet coréen. Les lettres du Hangul sont en effet dessinées à partir de la forme des organes vocaux lors de la formation des sons correspondants. Si l’alphabet qakhlenique ne respecte pas rigoureusement ce principe en raison d’un nombre de phonèmes bien plus important, il y a néanmoins une volonté de donner aux graphèmes une forme les rendant aisément assimilables au phonème transcrit (en accord avec le premier principe de la langue finalement). L’alphabet compte 21 consonnes et 6 voyelles, plus 6 diacritiques (3 affriquées, le son « tch » et 2 demi voyelles). Dans l’ordre, les consonnes partent du fond de la bouche pour se terminer au bout des lèvres, puis les voyelles vont de la plus fermée à la plus ouverte.

Vous pouvez voir les lettres majuscules et minuscules, leur translittération et leur valeur en API dans le dessin ci-dessous =>

Qakhlen     5a22f55a2e3924101a600ff49d8c5f5d

-he : h expiré, comme dans « to hunt ». Hai (huit)

-we : demi voyelle [w] comme dans « Wallon ». Wemai (vaste étendue). Notez que ce phonème a deux graphèmes : le graphème non diacritique est juste une alternative un peu plus esthétique au « u » diacritique mais ne change rien à sa valeur phonétique.

-qe/ghe : r proche du r français, doux, comme dans « riz ». Qeyem (voir).

-en’ : vélaire nasale, comme dans « putain’ con’ » (avec accent du Sud Ouest X) ) ou « sen’ » (mille en Japonais). Horan’ (feu)

-ge : le g de « goûter ». Gyathem (boire & manger, se nourrir de)

-ke : le [k] de « couette ». Kon’ (pour, à destination de, à l’intention de)

-xe/kse : consonne affriquée [ks] comme dans « maxime ». Xe (partie, morceau)

-ye : semi-voyelle [j], comme dans « yaourt ». Yun’ (gentillesse)

-ce : un ch légèrement sifflant, comme dans « chute ». Cìmera (femme, fille, humain féminin)

-je : il n’y a pas vraiment de « j » en Qakhlen, seulement un double son « dj », comme dans l’anglais « joy ». Jomei (le monde)

-tce : double son « tch » comme dans « tchatche ». Tcimai (souris)

-le : le l de « lire ». Lyen (amour d’une personne pour une autre, dans tous ses sens).
Attention toutefois, le le se prononcera comme un « i » s’il se retrouve derrière les consonnes xe, ce, je, tce, re, ze, se, dze, tse, de, te, ðe, þe, ou les digrammes th ou kh. Qakh (terre) + Len (lien) => Qakhlen /Ra’khi en/. Les mots d’autres langues où le cas se présente (exemple : « Doitcland ») se prononcent toutefois tels quels.

-re : r apical doux, comme dans l’italien « regina ». Ruvia (forêt)

-ze : le z de « gaz ». Zoe (depuis une durée)

-se : un s lui aussi doux et un peu sifflant comme dans… « siffler » :p Suruego (la couleur pourpre)

-dze : comme son nom l’indique. Dzidem (dire)

-tse : comme son nom l’indique. Tseki (sable)

-de : d pouvant être alvéolaire ou dental. Dem (être)

-te : idem. Tòmera (homme, garçon, humain masculin)

-ne : idem. Nerem (venir)

-ðe : la fricative dentale voisée, comme dans « then ». Ðin (douceur)

-þe : la fricative dentale sourde, comme dans « thing ». Þoun’ (gouffre)

-ve : fricative labiodentale voisée comme vous la connaissez. Vem (penser)

-fe : la même en sourde :p Fluena (eau)

-be : … un b quoi ^^’’ Biniko (chèvre)

-pe : un p comme dans « laper », assez peu appuyé. Pikis (petit)

-me : m. Myagem (manger)

-u : un u similaire au japonais (difficile a décrire :s ), comme dans « urusai » (bruyant / la ferme !). Ureta (maison)

-o : un o central, ni très fermé ni très ouvert, comme dans « sommet ». Oyackem (bouger brusquement)

-ø : le son eu ouvert de « leurre ». Øzago (couleur marron)

-i : i. Item (être là, se trouver à un endroit donné)

-e : e ouvert comme dans « serre ». Eo (le vide, le néant)

-a : a assez ouvert, comme dans « aller ». Ato (là, là-bas)

NB : En Qakhlen, les demi voyelles we et ye sont considérées comme des consonnes.

-Les digrammes kh et th indiquent respectivement les sons /k/ et /t/ accompagnés d’une expiration, à la façon de l’Anglais. Ils sont comptés comme un seul phonème. Exemples : qakh (terre) ; nøuth (fin)

-Les majuscules sont utilisées en début de phrase, pour les noms propres, ou pour marquer une généralité sur un nom ou une infinitif nominal. Elles sont aussi utilisées d’une certaine façon dans la numération (plus de détails dans le II) E.)

Le « ø accent grave», qui n’existe dans aucune langue naturelle, sera noté ø`.



B) Enchaînement de lettres


-Il n’y a jamais plus de 2 consonnes successives dans une même racine et plus de 3 en comptant les affixes (les affriquées étant comptées comme une seule consonne). Si deux consonnes dans un mot sont difficiles à prononcer à la suite, on peut prononcer à l’oral un u intercalaire, qui n’est pas noté à l’écrit. Cet u ne sera pas pris en compte dans l’accentuation puisqu’il n’« existe » pas vraiment, il n’est là que pour fluidifier la diction.

Exemple :
Oyacktsure (je suis obligé de bouger brusquement), avec un enchaînement c-k-ts délicat, peut se prononcer oyackutsure.

-Lorsque plus de deux voyelles se suivent, si les deux premières forment une diphtongue (comme « ai »), on effectue une expiration après cette diphtongue. Comme le u intercalaire pour les consonnes, ce h n’est pas noté à l’écrit.

Exemple :
mae (elle) + -u (marque du respect, de la politesse) => maehu

-Il n’y a jamais deux voyelles successives identiques dans une racine. Si le cas se présente lors de l’ajout d’affixes, on prononce un w entre les deux pour les distinguer. Comme dans les deux cas précédents, il n’est pas noté.

Exemple :
lo- (à peu près) + oSáen (mille, un millier) => lowoSáen (à peu près mille)

-Deux consonnes identiques successives forment une consonne suspendue.

Exemple :
ottes (court) en tenant le t.


C. Accentuation


L’accent du Qakhlen est un accent d’intensité. On peut le trouver sous deux formes :

-L’accent général, non noté a l’écrit. Il se situe sur la seconde syllabe des mots de deux syllabes commençant par une voyelle, et sur l’avant-dernière syllabe dans tous les autres cas.
Exemple :
usae (mouvement)
ureta (la maison) ; uretadze (cette maison)

-L’accent immuable. Il peut se situer sur n’importe quelle syllabe et, comme son nom l’indique, l’ajout d’affixes ne modifie pas sa position. Il est noté par un accent grave dans les mots complexes (plus de détails dans le II) D.) et un accent aigu dans les autres cas.
Exemple :
flùwemai (l’océan) ; flùwemaidze (cet océan)
páixoun’ (l’explosion) ; páixoun’dze

NB : Il ne peut y avoir deux syllabes accentuées dans un même mot. Si un affixe (préfixe quantificateur ou racine secondaire de mot complexe) porte un accent, cet accent remplace celui présent initialement sur la racine.

D. Voyelles et syllabes

Lorsque deux voyelles se suivent il y a deux cas : soit elles forment une diphtongue, auquel cas elles sont comptées dans la même syllabe, soit elles sont déliées, la seconde voyelle étant alors comptée dans une syllabe différente.
Cependant, si une diphtongue est suivie d’une consonne seule, elle devient déliée. Sachant qu’une consonne est considérée comme « seule » après une voyelle si elle n’est pas suivie d’une voyelle ou qu’elle est à la fin du mot.

Exemples :
liváe (paix), deux syllabes : li-váe ; liváes (pacifique), trois syllabes : li-vá-es
weindae (chant, chanson), 3 syllabes : we-in-dae

Les diphtongues en Qakhlen sont : ou, oi, øu, øi, eu, ei, au, ao, ai, ae. Tous les autres doublets sont déliés.

NB : Ne pas confondre u+voyelle et i+voyelle avec w+voyelle et y+voyelle.


---------------------------------------------

Voilà, vous avez tout ce qu'il faut pour prononcer correctement le Qakhlen ^^


Là je suis fatigué, donc je continuerai demain Sleep


Dernière édition par Shrykull le Lun 28 Juil 2008 - 2:29, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyDim 27 Juil 2008 - 3:27

Shrykull a écrit:
-Deux consonnes identiques successives forment une consonne géminée
Wink

Shrykull a écrit:
Contrairement aux vétérans du Viêt-Nam que compte ce forum, ceci est pour l’heure l’unique langue construite que j’ai mise au point.
Ahah. La tienne a l'air plus complète que tout ce que j'ai fait pour le moment Razz

Comme je viens de le dire, ça m'a l'air assez complet et bien pensé. Quelques remarques cependant :

- Pourquoi utiliser un symbole pour /ks/ quand tu en as déjà un pour /k/ et un pour /s/ ? Je sais que c'est comme ça chez nous, mais c'est justement ça le truc : chez nous.

- Quand tu décris tes sons dans ton message, si tu utilises l'API ou l'X-SAMPA pour un, utilise-le pour tous les autres. C'est un détail, mais ça augmente grandement la précision de ta description, pour peu qu'on connaisse ces alphabets.

PS : édite ton titre Smile
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyDim 27 Juil 2008 - 14:08

Cette langue me paraît très intéressante, j'y retrouve de nombreux éléments que j'ai utilisé dans les différentes langues du projet ELKO, toi tu as réussi à tout placer en une seule, et le résultat est très convaincant, bravo !

cheers

_________________
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyDim 27 Juil 2008 - 22:03

Citation :
géminée

Ah, merci pour le terme Razz

Citation :
- Pourquoi utiliser un symbole pour /ks/ quand tu en as déjà un pour /k/ et un pour /s/ ? Je sais que c'est comme ça chez nous, mais c'est justement ça le truc : chez nous.

Vi je sais, ça fait partie des "romanismes" de ma langue dans lesquels je n'ai pas pu m'empêcher de tomber Neutral Et puis vu que j'avais introduit les lettres "ts" et "dz" j'ai mis ça dans la continuité... mais c'est vrai que c'est dispensable.

Aussi, pour le l prononcé i, j'avais créé cette règle à une époque où j'avais pas encore pensé aux lettres intercalaires. Depuis elle est devenue obsolète mais je l'ai quand même gardée, uniquement parce que je trouve que ça sonne plutôt bien (/Ra'khi en/ c'est plus joli que /'Rakhulen/)

Citation :
- Quand tu décris tes sons dans ton message, si tu utilises l'API ou l'X-SAMPA pour un, utilise-le pour tous les autres. C'est un détail, mais ça augmente grandement la précision de ta description, pour peu qu'on connaisse ces alphabets.

Oui, normalement j'utiliserai seulement le X-SAMPA dans la suite du cours. Mais bon en écriture manuscrite on a pas de problème de clavier et je suis plus habitué à l'API à la base (on l'utilisait pas mal en cours d'Anglais au collège et lycée) study

Citation :
PS : édite ton titre Smile

"Coure de Qakh... coure..." affraid Voilà ce que c'est que de faire des posts à 1h du matin Sleep



Merci Opéra, et merci Ziecken Razz


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II) Affixes et formation des mots

A. Catégories grammaticales et suffixes

1) Noms et verbes


Les noms sont en quelque sorte la catégorie par défaut. Ils n’ont pas de terminaison caractéristique, mais des suffixes permettent de préciser leur statut.

-La définition est le statut par défaut, il n’y a pas de suffixe pour l’exprimer. Seipa (la pomme)

-g indique l’indéfinition. Seipag (une pomme), fluenag (une eau, de l’eau)

-on indique la généralité. A l’écrit, on peut aussi l’exprimer par une majuscule. Ailyene cìmeraon ou Ailyene Cìmera (j’adore les femmes (en général))

-dze, comme vous avez pu le constater dans certains exemples du I) C., est le suffixe démonstratif. Seipadze (cette pomme)

-ia indique le pluriel. Il est superflu si un autre élément indique déjà un pluriel (conjugaison du verbe, nombre, préfixe quantificateur ou même simplement contexte). Seipaia (les pommes)
Pour l’indéfini et le démonstratif pluriels, on peut placer les suffixes dans l’ordre qu’on veut.
Seipaiadze = seipadzeia (ces pommes) ; seipaiag = seipagia

Pour transformer un nom en verbe on ajoute :
-m si le nom se termine déjà pas un e. ve (la pensée, l’idée) => vem (penser)
-em si le nom se termine par une consonne. lyen (amour) => lyenem (aimer une personne)
-dem si le nom se termine par une voyelle autre que e ou par -ae (le d étant là pour des raisons de commodité). sorya (merci, remerciement) => soryadem (remercier)

Il y a 5 genres grammaticaux pour les noms en Qakhlen, mais pas des genres comme dans les langues romanes (féminin, neutre, masculin). Ils correspondent en gros à ce que le nom représente, et déterminent aussi quel genre de verbe il donnera par l’ajout de la terminaison verbale. Pardon, je n’ai pas de vocabulaire grammatical tordu à vous sortir pour désigner ces genres X)

-L’objet : le nom représente une chose concrète, matérielle et inanimée, et représente cette chose elle-même. Il donne un verbe équivalent d’une forme comme « être telle chose ». sèbro (arbre) => sèbrodem ou dem sèbrog (être un arbre) ; fae (air) => faedem ou dem faeg (être de l’air)

-La qualité : le nom représente une caractéristique d’une chose ou d’une personne. La forme verbale se traduira par « être + adjectif ». kqine (la froideur) => kqinem ou dem kqines (être froid)

-L’action : le nom représente une action (bah zut alors ô__Ô). Il donne donc un verbe d’action.
. weindae (le chant) => weindaedem (chanter) ; panusae (la marche) => panusaedem (marcher)

-L’état : le nom exprime un état dans lequel est quelqu’un ou quelque chose. syeve ( la vie) => syevem (vivre, être vivant)

-L’idée : le nom représente une chose abstraite, non matérielle, qui n’est ni une action ni un état. La forme verbale exprime l’«exercice» de cette chose. Lyen => lyenem (aimer une personne) ; lyum (la musique) => lyumem (faire de la musique, jouer une musique) ; ðàve (le rêve) => ðàvem (rêver).

NB : Les noms propres ou les noms se référant à des animaux (humains ou autres) ne peuvent être transformés en verbes de la sorte. Dans leur cas l’usage de dem est obligatoire. De même lorsqu’un nom objet est accompagné d’un qualificatif.
En revanche, un nom de qualité peut être conjugué directement si on applique la qualité à une personne.
Exemple :
Tu es belle => Dai joines ou Joinai.

La conjugaison des verbes sera détaillée dans le IV)


2) Qualificatifs


Il existe 3 types de qualificatifs : les adjectifs qui qualifient un nom, les adverbes qui qualifient un verbe, et les ASQ (adjectifs sur qualificatifs... si quelqu'un a un meilleur nom je suis perneur) qui qualifient eux-mêmes des adjectifs ou des adverbes. Ces qualificatifs peuvent se placer aussi bien avant qu’après ce qu’ils qualifient. Les adjectifs ont une terminaison en -s, les adverbes en -l et les ASQ en -n.

On peut transformer un nom de qualité en qualificatif par le simple ajout d’une de ces terminaisons. Les ajouter à des noms d’autres genres grammaticaux signifiera « propre à, caractéristique de ».

Ex :
tikuri = le ridicule (nom de qualité)
tikuris = ridicule
tikuril = ridiculement, de façon ridicule
tikurin pikis = ridiculement petit

Des suffixes, qui s’intercalent entre la base nominale et la terminaison –s, -l ou -n, permettent de préciser le degré des qualificatifs.

-xo accentue le qualificatif.
Tu marches très vite => Panusaedai swevexol

-lo sert à atténuer.
Tu ne marche pas très vite, tu marches peu rapidement => Panusaedai swevelol

-yo marque la suffisance.
Tu marches assez vite pour arriver là-bas aujourd’hui. => Vidze ato nø`serfon’ panusaedai sweveyol

-fo indique l’excès.
Tu marches trop vite ! => Panusaedai swevefol !

-ðai indique une relation de cause à effet.
Elle était tellement paniquée qu’elle ne pouvait pas parler. => Daeo otskoboreðais labdzayona.

-ji marque une emphase, un effet dramatique.
Elle est si belle ! => Dae joinejis !

-sai est le superlatif positif.
Elle est la plus belle des femmes. => Dae reun’ Cìmera joinesais

-son’ est le superlatif négatif.
Elle est la moins rapide du groupe. => Dae reun’ bro sweveson’s.

-to est le comparatif de supériorité.
Il est plus grand que moi (masc.). => Da me woqetos

-mo est le comparatif d’infériorité.
Il est moins gentil que moi (masc.). => Da me yun’mos

-ka est le comparatif d’égalité.
Il a tout aussi magnifiquement bien agi qu’elle. => Mae joinekan riel madao.

NB : Dans le cas des comparatifs, le qualificatif se place juste après ce à quoi le nom est comparé (il est plus grand que moi = « il est – moi - plus grand »).

Il existe également le préfixe ai- que vous rencontrerez dans de nombreux cas (pas seulement avec les qualificatifs), et qui sert globalement à accentuer une idée. Par opposition, au- pourra servir à l’atténuer.

Exemple : Il est beaucoup plus grand que moi => Da me woqeaitos


B.Mots-suffixes


Parmi les diverses façons de former des mots en Qakhlen, on peut utiliser des mots-suffixes. Comme leur nom l’indique, ce sont des mots indépendants (généralement d’une ou deux syllabes), qui peuvent servir de suffixe à un nom pour indiquer son appartenance à un groupe d’éléments bien définis. Parmi les plus courants on aura notamment :

-mera : Seul, il signifie « personne, humain ». En tant que suffixe, il désigne les habitants d’un pays, d’une ville, etc. Derrière un infinitif nominal, il désigne quelqu’un faisant une action.
France = Fqan’s ; Français (habitant de la France) = Fqan’smera
Mentir = Nyadzidem ; Menteur = Nyadzidemmera

-lae : La langue, le langage.
Le Français, la langue française = Fqan’slae (rappel : dans le cas présent, le l se prononce comme un i).

-go : Seul, il signifie « couleur ». Les couleurs elles même sont généralement des mots finissant par -go, mais on peut aussi ajouter ce suffixe à un nom d’objet pour indiquer que l’on parle de sa couleur.
Ainsi, le rouge peut se dire cuego (le mot standard, « cue » n’ayant pas de signification propre) ou, par exemple, limyogo (la « couleur du sang »)

-vi et -mon : respectivement, jour et mois. Le premier se place derrière des éléments de la nature pour les jours de la semaine, et le second derrière le numéro du mois.
Lundi = Fluenavi (jour de l’eau)
Mardi = Ruviavi (jour des forêts)
Mercredi = Faelouvi (jour du ciel)
Jeudi = Syevevi (jour de la vie)
Vendredi = Qakhvi (jour de la terre)
Samedi = Udqakhvi (jour des montagnes)
Dimanche = Liváevi (jour de la paix)

Quand aux mois : omon, numon, qeimon, faomon, tseimon, ren’mon, falmon, haimon, vaimon, xetmon, xetomon, xetnumon.

Il existe de nombreux autres mots suffixes tels que -qonse (metier, profession), -sèbro (arbre d’où provient un fruit), -rum (science), -to (endroit où l’on pratique une activité donnée), -mwai (organe), etc.


C.Préfixes

1) Préfixes d’idées

Ils servent à préciser le sens d’un mot à l’aide d’idées générales. On trouve entre autres sae- qui évoque le retour, fe- la répétition, un’- l’intériorité, nen- l’interaction ou la réciprocité, yo- la réflexion, gyo- la diversité, ou encore tse- la négation du nom.

dzidem = dire ; saedzidem = répondre ; fedzidem = redire, répéter
serem = aller ; saeserem = retourner ; un’serem (ou un’nerem selon le point de vue) = entrer
yun’[i] = gentillesse ; [i]tseyun’ = non gentillesse (pas nécessairement méchanceté au sens strict)
lyenem = aimer ; yolyenem = s’aimer (soi-même) ; nenlyenem = s’aimer (mutuellement, les uns les autres)
lyumem = faire de la musique ; gyolyumem = faire de la musique variée, jouer des musiques de différents styles...

Aussi, les préfixes d’idées couvrent les adverbes et locutions tels que « même, y compris » ou « aussi » (tous deux traduits par sum-), « n’importe quel » (kyu-), « surtout » (umai-), « à peu près » (lo-), « à peine » (lyo-) ou encore « au moins » (dam-).

2) Préfixes quantificateurs


Ces préfixes quantifient approximativement un nom. Ils se distinguent des préfixes d’idées par la présence d’un accent immuable, et se finissent tous en o. En voici la liste exhaustive :

Dans l’ordre sont indiqués : la quantité représentée, le préfixe pour parler d’un groupe, et celui pour parler d’une unité ou d’un indénombrable.

Aucun, absence de............nó-.............nó-
Peu..................................vó-.............vó-
Quelques, un peu..............dó-.............bó-
Minorité............................gó-.............ló-
Une petite partie...............kyó-............kó-

Assez...............................yó-.............yó-
Trop.................................fó-..............fó-
Une grande partie.............tyó-.............tó-
Majorité............................tcó-.............tsó-
Beaucoup.........................hó-.............hó-
Tout, tous.........................wó-.............ó-

Ainsi, la différence est faite entre óvi (toute la journée) en wóvi (tous les jours) par exemple.

-Il est également possible d’employer ces préfixes directement sur le verbe lorsque le nom a déjà été mentionné ou n’est pas précisé.

Exemple :
Tu as vu le gâteau ? Il l’a mangé entièrement ! => Qeyaio myegu sa. Ómyagao hen’.

On peut également traduire la phrase en utilisant un pronom : Myagao óma hen’. ; ma désignant ici le gâteau (myegu) déjà mentionné.

Exemple 2 :
Il mange beaucoup (avec une notion d’habitude) => Hómyagaon’.

-ai- et au- peuvent, comme avec les degrés de qualificatifs, amplifier ou atténuer la quantité. aihó = énormément ; aivó- = très peu, etc.

-sa- permet lui d’interroger sur la quantité. C’est un autre préfixes qui pourra s’utiliser dans de nombreux cas, le mot sa étant rattaché globalement a l’idée d’interrogation. Pour interroger, on prend comme base la quantité « positive » (beaucoup, la majorité, etc.).

Exemple :
Combien d’arbres y a-t-il ? => Sahósebro itan.(?)
Quelle proportion du gâteau as-tu mangé ? => Myagao satómyegu. (?)
Jusqu’à quel point a-t-il trop mangé ? => Safómyagao. (?)

NB1 : Sur des verbes, hó- et vó- ne doivent pas être confondus avec les préfixes ai- et au-. Les premiers se rapportent à des quantités matérielles, les seconds à des idées.
Exemple :
J’(fem.)aime beaucoup manger.
=>myagmirei = j’aime manger beaucoup, en grande quantité.
=>Aimyagmirei ou Myagaimirei = j’aime beaucoup l’action de manger.

NB2 : Les pronoms « tout » et « rien » se disent à l’aide du mot zan qui exprime un peu tout et rien justement, une sorte de mot fourre-tout qu’on pourrait traduire par « chose ». Tout = ózan ou wózan, rien = nózan.
De même, avec le mot endroit to, partout = óto/wóto, nulle part = nóto
Ainsi, nul besoin de s’encombrer d’une table de corrélatifs, les préfixes d’idées et les quantificateurs remplissent ce rôle en s’associant simplement aux mots du vocabulaire courant.


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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyDim 27 Juil 2008 - 22:03

D. Mots complexes


En Qakhlen, la combinaison des racines est un peu compliquée. On « fusionne » véritablement plusieurs mots, leurs idées se fondent l’une dans l’autre : le mot ainsi formé est appelé « mot complexe ».
Le mot qui porte l’idée principale est gardé tel quel : c’est la racine primaire (on notera RP). Puis, on prend la première syllabe d’un mot qui précisera le sens de la RP : c’est la racine secondaire (RS). La RS porte dans le mot complexe un accent immuable noté par un accent grave, SAUF si elle est un mot d’une seule syllabe, auquel cas elle se comporte plus ou moins comme un préfixe d’idée (notamment le « sa » de l’interrogation, qui sera quasiment toujours dans ce cas de figure).

Exemple :
Prenons les mots fluena (eau ), wemai (vaste étendue), mera (humain, personne) et qakh (terre).

Fluena (RS) + Wemai (RP) => Flùwemai = océan
Qakh (RS) + Wemai (RP) => Qakhwemai = continent
Mera (RS) + Qakh (RP) => Mèqakh = pays : “terre” associé à l’idée d’“humain”
Fluena (RS) + Mera (RS) => Flùmera = homme grenouille, plongeur, personne à l’aise dans l’eau.

-Le mot complexe peut lui-même devenir une RP à laquelle on pourra ajouter une RS pour former un mot complexe plus précis.
Exemple :
cine (femelle ou féminité) + mera = cìmera (humain féminin)
þei (jeunesse) + cìmera = þeicìmera (adolescente)
ou bien
cine + þeimera (adolescent(e))= cìþeimera (adolescente)

-A l’inverse, un mot complexe peut être utilisé comme RS. On prendra alors les deux premières syllabes et l’accent du nouveau mot sera sur la deuxième syllabe, dans tous les cas.
Exemple :
cìmera (RS) + yun’ (gentillesse) (RP) => cimèyun’ = gallanterie : gentillesse envers les femmes.
mèqakh (pays)(RS) + ban (tête) (RP) => meqàkhban

-Pour finir, les deux racines d’un mot complexe peuvent être de n’importe quelle catégorie grammaticale à la base : nom, verbe, qualificatif, préposition, conjonction ou même particule de ponctuation.

NB : Si un mot utilisé comme RS fait une syllabe en tant que nom mais deux dans les catégories dérivées (exemple þei / þeis), c’est le nom qu’on prendra comme base.

E. Nombres


On arrive à la partie la plus « chiante » de ce cours, enfin en ce qui me concerne ^^’’

Dans le système que nous utilisons au quotidien (en tout cas dans nos langues romanes), la graphie des nombres fonctionne par groupes de 10². Chaque groupe comporte une unité, une dizaine et une centaine, et est caractérisé par un grand nombre avec une puissance multiple de 3 (mille, million, milliard…). La Qakhlen met cet aspect en relief : les groupes de 10² sont séparés par un point médian • à l’écrit et sans espace en leur sein.

-Il y a 11 nombres de base pour écrire ces groupes :
O (1), nu (2), qei (3), fao (4), tsei (5), ren’ (6), fal (7), hai (Cool, vai (9) pour les chiffes, puis xet (10) et eima (100). Hi (0) n’est utilisé que pour exprimer la nullité totale.

Les nombres 10, 20, 30… et 100, 200, 300… peuvent s’écrire simplement par le chiffre suivi de xet ou eima. Mais dans un souci d’allègement, on peut écrire les dizaines et les centaines en remplaçant la première lettre de xet ou eima par celle du chiffre. On aura donc :

Xet (10), net (20), qet (30), fet (40), tset (50), ret (60), faet (70), het (80), vet (90). (oui c’est absolument hideux, on dirait du Volapük… mais c’est un peu tard pour en changer maintenant :p)

Eima (100), nima (200), qima (300), fima (400), tsima (500), rima (600), faima (700), hima (800), vima (900).

Exemple :
Seps cent vingt-et-un :
=> faleimanuxeto ou
=>faimaneto

- Les nombres caractéristiques, quand à eux s’écrivent toujours avec une majuscule et un accent tonique immuable sur la première syllabe. Ces accents ne s’annulent pas et ne remettent pas en cause l’accent général sur l’avant-dernière syllabe du nombre : c’est la seule exception à la règle de l’accent unique. On a donc :
Sáen (mille), Bán’ (million), Hóxei (milliard), Tétra (mille milliard), Fénte (10^15).
Pour dire « puissance # », on ajoute un e- devant la puissance : 10^18 = xet exethai.

Exemple :
Trente deux mille huit cent quarante-deux => qetnuSáen•himafetnu

-Pour l’écriture numérique, le système est grossomodo le même que pour les chiffres arabes, mis à part toujours le • qui sépare les groupes. La forme des chiffres est dérivée de la première lettre de leur écriture littérale.

Qakhlen     4ea4eb577a82a3a40ada360052df7916

Quelques précisions pour finir study

-A l'instar des qualificatifs, le nombre peut se placer aussi bien avant qu'après le nom dénombré.
-Pour les nombres ordinaux, il suffit d'ajouter -ev aux nombres cardinaux.
-Les adjectifs double, triple & cie se forment en ajoutant le -s de l’adjectif aux nombres.
-De même, pour une fois, deux fois, trois fois, etc., on ajoute le -l de l’adverbe -Et pour "doublement, triplement, etc.", le -n de l’ASQ.
-Les fractions s’expriment avec le mot suffixe xe (partie, morceau), qui ne s’utilise comme suffixe que dans ce cas.
La moitié du gâteau : nuxe-myegu
Le tiers : qeixe
Le dixième : xetxe, etc.
-Le « moins » des nombres négatifs s’exprime avec la préposition om (sous), ici utilisée comme préfixe. Par exemple, moins six = omren’

Bien, je vais essayer de faire participer un peu ceux qui font l'effort de me lire flower

Saurez-vous écrire le nombre 2 320 546 138 913 (deux miille trois cent vingt milliard cinq cent quarante six million cent trente huit mille neuf cent treize) en Qakhlen ? (dans l'alphabet qakhlenique si vous le voulez) cyclops

La solution est dans le lien ci-dessous, mais ne regardez pas avant d'avoir essayé sinon c'est moins drôle Razz

Qakhlen     3c9e796094d2b246adaa1883914259a7

---------------------------------------------------------------------


Voilà pour cette deuxième partie, la troisième arrivera peut-être pas tout de suite, je na l’ai pas encore tapée…


Dernière édition par Shrykull le Sam 16 Aoû 2008 - 18:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyMar 29 Juil 2008 - 0:05

Tout ça est très intéressant. Par contre, c'est un peu long à lire pour mes yeux de taupe, alors je n'ai pas encore fini. Je t'apporterai de plus amples commentaires ensuite, avant la troisième partie, j'espère.

J'ai tout de même une question : as-tu l'intention de faire un article sur le Qakhlen sur Idéopédia ? Smile
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyMar 29 Juil 2008 - 1:31

Puisque je ne serai pas là demain autant répondre tout de suite.

Pour tout te dire je n'avais jamais entendu parler d'Idéopédia avant d'arriver sur ce forum...

Ça ne fait pas encore partie de mes "projets", mais ça ne doit pas être très difficile à faire... je le ferai si j'en ai l'envie et la motivation (le temps n'étant pas vraiment ce qui me manque en ce moment study ).

Donc je vais mettre mon cerveau en mode pilotage automatique et te répondre : "peut-être, je verrai" tongue


Citation :
c'est un peu long à lire pour mes yeux de taupe, alors je n'ai pas encore fini.

Oui, quand je commence à écrire j'ai parfois un peu de mal à m'arrêter, quelque soit le domaine. En général j'édite mes messages une bonne 50aine de fois et mon pavé finit souvent par faire le double du message initial... un peu comme pour ce message quoi Arrow
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyMar 5 Aoû 2008 - 17:22

Bon je poste le début de la 3ème partie, je vais réduire un peu les doses pour éviter que vous ayez des pavés à lire, parce que c'est pas le but Surprised

Dorénavant vous verrez parfois voc : pour les explications de vocabulaire.


------------------------------------------------------------

III) Grammaire

A. Construction de base et ponctuation.

La construction de base est sujet – verbe - objet.

Il existe des particules dites de ponctuation, indiquant le type de la phrase. L’absence de particule indique un ton neutre :

-La particule affirmative kho marque une affirmation totale et arrêtée.
Je (masc.) viens avec toi, un point c’est tout. => Nere mi mai kho.

-La particule exclamative hen’ marque l’étonnement, la surprise. A l’écrit, elle peut se substituer à un point d’exclamation « ! ». Mais rien n’empêche d’utiliser les deux en même temps pour renforcer encore la surprise.
Mon chien a mangé mon devoir ! =>
Ruka myagao ùqonsa mei hen’
Ruka myagao ùqonsa mei !
Ruka myagao ùqonsa mei hen’ !

-La particule ironique tce qui marque le second degré ou le dédain. A l’écrit il existe un point d’ironie, pouvant remplacer la particule, et représenté par deux traits verticaux légèrement courbés se rejoignant au-dessus d’un point. Pensez en gros à la lettre grecque « nu » ν avec un point en dessous.
Pff, tu racontes n’importe quoi. => Kìlabairu tce.

-La particule emphatique ji marque l’emphase au l’insistance. Equivalent a l’écrit (point d’emphase) : un º ou un point à la Japonaise 。 (je ne sais pas si c’est le même en Chinois :scratch : ).
Il l’a mangé, je te dis ! => Myagao ji. ou Myagao 。 ou Myagao ji 。

-La particule ya indique une demande de confirmation. A l’oral elle peut être accompagnée d’un ton légèrement montant.
Tu ne mens pas, n’est-ce pas ? => Nyadzidairuna ya.

-La particule interrogative sa… vous commencez à la connaître je pense :p Elle aussi peut-être substituée ou ajoutée au point d’interrogation à l’écrit. La montée franche de la voix est facultative, la particule évoquant d’elle-même l’interrogation. De même, si elle est déjà présente dans un mot à l’état de préfixe, il est inutile de la répéter à la fin de la phrase.
Pourquoi dis-tu ça ? Tu ne me crois pas ? => Saso dzidai mae.(?) Genvaina me sa.(?)

Il existe d’autres signes de ponctuation s’utilisant en milieu de phrase.

-Le verbe « être » peut parfois être omis si la relation entre deux éléments est évidente et que le verbe est dans une forme par défaut (présent de généralité). Dans ce cas on lui substitue à l’écrit un crochet qui n’est pas vraiment une virgule. Dans ce cours on utilisera l’apostrophe ‘.
Exemple :
Le chien est blanc => Ruka da heigos ou Ruka ‘ heigos
Le chien serait blanc (hypothèse) => Ruka daci heigos mais pas Ruka ‘ heigos

-La virgule 、 (ou un point-virgule ; si vous avez la flemme de copier coller) s’utilise pour séparer deux propositions, notamment après une conjonction de coordination séparant deux propositions. Cette séparation se marque par une légère pause après la conjonction à l’oral.
Exemple :
Tu peux venir mais je ne serai pas là Lundi. => Nerfanai gya、 itena Fluenavi.

-La petite virgule , s’utilise dans une énumération. S’il y a plusieurs « groupes » énumérés avec chacun une énumération dedans, on sépare ces groupes avec une grande virgule comme des propositions.
Exemple :
Les drapeaux de la France, de la Belgique et de l’Angleterre ont pour couleur : bleu, blanc, rouge ; noir, jaune, rouge ; rouge, blanc.
Go-blando-Fqan’s, -Belgye, -In’glønd daen : faelougo, heigo, cuego、 kaogo, leivigo, cuego、 heigo, cuego.


B. Complément du nom

-Le nom et son complément se suivent directement et sont reliés par un trait d’union. Le positionnement de l’adjectif obéit alors à certaines règles à l’oral : si il est avant le premier nom ou entre les deux, il qualifie ce premier nom. S’il est après le second nom, il qualifie uniquement le complément du nom. Cette règle est nécessaire à l’oral mais à l’écrit il suffit de regarder si l’adjectif est avant ou après le trait d’union.

Exemple (à l’oral) :
La porte de la maison => Tobe-ureta
La porte rouge de la maison => Cuegos tobe-ureta ou Tobe cuegos-ureta
La porte de la maison rouge=> Tobe-ureta cuegos

-La possession de quelque chose par quelqu’un est marquée par un -i derrière le possesseur. Entre deux chose ou deux personnes, c’est le trait d’union qu’on utilise. A noter qu’un animal autre qu’un humain est considéré comme « quelqu’un » grammaticalement parlant. En Qakhlen, les humains sont sur le même plan que les autres animaux.
Exemple :
La pomme de Marcel => Seipa Maqseli
La mère de Sophie => On’cìmera-Sofie

-Les pronoms possessifs « mon, ma, mes, etc. » se forment tout bêtement en ajoutant le -i possessif aux pronoms.
Moi = mei/me ; mon, ma, mes = meii/mei
Toi = mai ; ton, ta, tes = maii
Elles = maen ; leurs (à des femmes) = maeni
Etc.


C. Prépositions et conjonctions.

1) Prépositions et complément circonstanciels

-Les prépositions peuvent se placer avant ou après le nom ou le groupe nominal relié.
Exemples :
Je suis dans la maison => Ite un’ ureta.
Tu mens comme tu respires => Nyadzidem mai ‘ faemenem wai.

Voc : Faemenem = fae (air) + menem (utiliser) = respirer.

-Les compléments circonstanciels de lieu ou de temps se placent en début de phrase ou de proposition, ou après le verbe.
Exemple :
J’(fem.)habitais en France. =>
To Fqan’s ureteioon’
Fqan’s to ureteioon’
Ureteioon’ to Fqan’s.
Ureteioon’ Fqan’s to

Voc : To exprime la localisation, comme un point sur une carte.

2) Conjonction de coordination.

Elle se place entre deux mots, deux propositions ou en début de phrase. Dans les deux derniers cas elle est suivie d’une virgule.
Exemples :
Il avance lentement mais sûrement. => Esseraðe modol ya tenil.
Je (masc.) mange beaucoup mais je ne suis pas gros. => Hómyageon’ gya、 boqena.
En plus, je ne mange pas de gâteaux. => Une、 myageon’ nómyegu.


------------------------------------

Allez on va essayer un petit exercice pour la route, pas bien méchant study

Traduisez les phrases suivantes de toutes les façons possibles...

1.Ton chien est gros, non ?
2.Le soir je bois de l'eau très froide.
3.Je n'écris pas d'une façon très belle.
4.Quel jour est le plus heureux ?
5.Les yeux de ma mère sont argentés !

Voc :
Chien = Ruka
Grosseur = Boqe
Soir = Nø`vi
Localisation dans le temps = An'
Boire = Luarem
Ecriture = Srive
Beauté = Joine
Bonheur = Sowen
Jour = Vi
Œil = Løze
Mère = On'cìmera
Argent = Kyeive
1ère personne (fém.) = -ei
1ère personne (masc.) = -e
3ème personne (masc./objets matériels) = -a
3ème personne (fem./choses immatérielles) = -ae
Personnes du pluriel = -n
Toi = Mai


Bonne chance study
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyLun 18 Aoû 2008 - 0:09

D. Subordination

1) Subordonnée nominale

En Qakhlen, il n’y a pas de conjonction de subordination, en tout cas pas comme en Français. La proposition subordonnée se place avant le nom de la principale.
Exemple :
Principale / Subordonnée
La pomme qu’Eliváe vient de manger était infecte. => Eliváe myagako seipa qaitho.

Voc : qaiths est l'adjectif signifiant "dégueulasse, infecte, immonde...", bref tout ce qui est dans cet ordre d'idée. Le mot est désagréable a prononcer, c'est volontaire Surprised

-Si le nom de la principale n'est pas défini on traduira "ce qui" par zan et "celle/celui qui" par mera.

-Si le verbe de la subordonnée est accompagné d'une préposition, cette préposition reste derrière le verbe. Aussi, les prépositions des compléments circonstanciels de la subordonnée se placeront toujours devant le lieu ou le temps.
Exemple :
J'aimais beaucoup la femme dont je me suis séparé. => Ailyeneo tcideo mi cìmera.

La pomme que j'ai mangée sur un arbre était délicieuse.
=> Myagao um sèbrog seipa umaido.

Voc :
Tcidem mi = se séparer de (mi = avec).
Umais = délicieux, ayant un bon goût.

-Dans la subordonnée, le complément circonstanciel éventuel peut tout de même être placé avant le verbe s’il n’y a pas de risque d’ambiguïté.
Exemple :
J’aimais beaucoup la femme dont je me suis séparé sur une plage.
=> Ailyeneo to tsèwemaig tcideo mi cìmera.

Lyenem n’étant pas dépendant d’un lieu, le complément “sur une plage” ne risque pas de lui être rattaché.

Voc : Tsèwemai = tseki (sable) + wemai (étendue)

2) Subordonnée circonstancielle

Cela désigne les subordonnées précisant le temps où le lieu d’une action.

-Si le temps ou le lieu ne sont pas précis, on usera de certains mots prédéfinis.
To signifie comme vous le savez déjà « endroit » ou indique la localisation. Ce mot traduira également la conjonction « où ».
Quant à « quand » il y a 3 mots distincts pour l’exprimer : tcoda qui désigne un instant ponctuel, coda qui désigne une période délimitée dans le temps et lyeza qui indique une durée plus ou moins longue.
Exemple :
Je mange quand j’en ai envie ! => Tcime tcoda myageon’。
Je mange où j’en ai envie ! => Tcime to myageon’。

Voc : Tcimem signifie “avoir envie”.

-Lorsque le lieu est précisé, la préposition que y est attachée se place après le groupe verbal de la subordonnée.
Exemple :
L’arbre sur lequel tu au mangé la pomme avait l’air grand.
=>Deqeyeo myagaio seipa um sèbro woqes.

Voc : En Qakhlen, ce n’est pas le sujet qui “a l’air” mais le spectateur qui le « voit de l’extérieur » (de- (extérorité) + qeyem (voir)). Ainsi « X a l’air + adj » se traduira par « Dereyem X + adj ».

3) Subordonnées d’intransitivité

Ces subordonnées sont rattachées à une principale dont le verbe est intransitif (il n’admet pas de complément d’objet).

Exemples :
Je pense que tu es gentille => Yun’ai ve.

Je comprends pourquoi tu mens. => Nyadzidairu so tqage.

Voc :
vem = penser
nyadzidem = nya- (fausseté) + dzidem (dire)
so = raison, cause. Ici le mot fait le lien entre les deux propositions.
tqagem = comprendre

On utilise aussi ce type de subordonnée avec certains verbes modaux, lorsque le sujet et celui qui effectue l’action sont différents. Le fonctionnement des modaux quand ils sont les mêmes sera explicité dans le IV).
Exemple :
Je veux que tu ailles là-bas => Serai ato dune.

Voc :
Serem = aller
Dunem = vouloir


E. Questions partielles


1)- Pronoms interrogatifs

Pour les former on utilise… vous avez deviné je pense :p Sa, le retour de la vengeance du fils ! Les pronoms interrogatifs sont comme des mots complexes dont sa serait la racine secondaire et ce sur quoi on interroge la racine principale.

Qui = samera ; où = sato ; quand (à quel moment) = satcoda ; combien de temps = salyeza ; etc.

Le sa peut aussi se substituer à la base verbale dans les formes biverbales (voir IV)B.4))

2) Formulation d’une question partielle

Pas d’inversion sujet-verbe où de choses de ce genre ; le pronom se place là où serait sa racine principale dans une phrase affirmative, tout simplement. Le point d’interrogation est toujours facultatif lorsque la phrase comporte un pronom interrogatif, le sa impliquant de lui-même une interrogation.

Exemples :
Qui a mangé ce gâteau ? => Samera myago myegudze.
Quand voudras-tu manger ce gâteau ? => Myagdunai satcoda myegudze.
Comment es-tu venu jusqu’ici ? => Saesu neraio se ito. ou Neraio saesu se ito.

F. Retranscription de paroles

1) Discours indirect

Lorsqu’on rapporte les paroles de quelqu’un, ces paroles sont précédées de on et closes par no, deux mots qui n’ont indépendamment aucun sens particulier.

Exemple :
Il a dit que je(fem.) l’avais frappé, avant de partir.
=> Dzidao on toxadeio ma no ure、 aseraoku.

2) Questions indirectes totales

Le principe est le même mais avec in/ni . Cela vaut pour les questions totales seulement (induisant une réponse par oui ou non).

Exemple :
Maman me demanda si je l’avais frappé.
=> On’cì sadzidaeo mei in toxadeio ma ni.



3) Questions indirectes partielles

Elles se forment comme des phrases composées, et appliquent donc les règles de la subordination.

Exemple :
Il me demanda où j’habitais.
=> Ureteioon’ to sadzidao mei.

Elle lui demanda comment il avait pu boire cette eau.
=> Luarao fluenadze esu sadzidao ma.

Voc :
sadzidem = demander, interroger.
luarem = boire.

NB1 :
Le discours direct est encadré par des barres |…| à l’écrit et, si nécessaire, par im/mi à l’oral.

NB2 :
Il n’y a pas de décalage de temps entre le discours « principal » et les paroles rapportées. Les deux sont sur le même repère de temps.

Exemple :
Elle a dit qu’elle serait là-bas.
=> Dzidaeo on itaevi ato no.

En français, “être” est mis au conditionnel avec une valeur de “futur dans le passé” ; en Qakhlen, item (se trouver) est conjugué avec un futur simple.
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyLun 22 Déc 2008 - 16:44

Le Qakhlen, le retour de la vengeance du fils ! Razz Je vais enfin commencer à vous parler plus en détail de la conjugaison.


A. Formes générales

1) Les 5 critères de base

Les formes verbales de base prennent en compte jusqu’à cinq critères : la modalité, la personne, le temps, le déroulement et le mode.
Le présent de généralité (ou présent de l’indicatif) est pris comme la forme par défaut et les suffixes préciseront si nécessaires la conjugaison par un système agglutinant. Les suffixes se substituent à la terminaison infinitive -em et s’agglutinent dans l’ordre donné plus haut.

Les modalités

Elles ajoutent au verbe une idée, dépendant du sujet (modalités subjectives, largement majoritaires) ou dépendant d’un fait extérieur (modalités passives). Il existe également des modalités (dites « subjectives transitives ») qui sont subjectives mais où il faut indiquer celui qui la subit.

Modalités passives :

Autorisation : -fan
Il a le droit de venir => Nerfana.

Obligation extérieure : -tsur
Il doit venir (sous-entendu quelqu’un l’y oblige) => Nertsura

NB : Les modalités passives peuvent devenir subjectives transitives si l’on indique celui que la subit alors.
J’oblige Clément à sortir => Desertsure Kleman’

Voc : deserem = sortir, aller dehors.



Modalités subjectives transitives

Action provoquée sur une personne ; idée de « faire faire » : -set
Je fais boire le chien => Luarsete ruka.

Action non empêchée ; idée de « laisser faire » : -ðan
Le chien me laisse passer => Ruka suriserðana me.

Voc : suriserem = passer, traverser.



Modalités subjectives

Volonté : -dun
Je veux aller là-bas. => Serdunei ato.

Capacité, possibilité : -dzay
Elle est en mesure de venir aujourd’hui => Vidze nerdzayae.

Devoir intrinsèque, qui n’est pas imposé par une personne : -xan
Je me dois de travailler le mieux possible, il faut que je travaille le mieux possible => Qonsaxane riesail .

Espérance : -jin
Ils espèrent être compris => Vatqagjinan.

Appréciation : -mir
Vous aimez manger des biscuits => Kepqiia myagmirain.

Dépréciation : -son
Vous détestez manger des biscuits => Kepqiia myagsonain.

Envie, souhait : -tcim
J’ai envie d’être seul. => Odtcime.
Voc : Odem = être seul.

Regret (d’une action passée) : -zal
Je regrette d’avoir agi ainsi. => Genmadzale.
Voc: gen- : préfixe reprenant un élément déjà citée ou intrinsèquement connu. A peu près équivalent de « ainsi, comme ça, de cette manière » ou de « un tel, une telle » selon le contexte.

Intention : -bel
Elle a l’intention de me tuer ! => Sòkaidbelae me ji !

Essai : -yun
J’essaye d’être moi même. => Dyune yome

Proximité (action presque accomplie) : -hom
Il est sur le point de finir, il a presque fini => Nøuthhoma.

-Chacune de ces modalités est susceptible d’être un radical verbal indépendant si elle n’est pas rattachée à une action effectuée par le même sujet (voir III) D. 3) sur les subordonnées d’intransitivité).

-Rien n’interdit d’utiliser plusieurs modalités sur le même verbe.
Exemple : J’aime pouvoir manger beaucoup. => Hómyagdzaymire.

-En considérant que la modalité ajoutée fait partie du radical, on peut former des qualificatifs à partir de ce radical étendu.
Exemples :
Myagdzayem (« pouvoir manger ») => Myagdzays (« capable de manger ») ou Vamyagdzays (« mangeable »).

NB : N’oubliez pas que i est une voyelle tandis que ye est une consonne. Il faut donc prononcer myág-dzays et non myag-dzá-is (le ay ne se délie pas malgré le se final qui suit).

La prochaine fois nous verrons les personnes, les temps et les déroulements. bounce
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Leo

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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptySam 28 Mar 2009 - 18:51

J'apprécie l'effort que tu y mets, Shrykull, mais là ça ressemble plus à une grammaire de référence qu'à un cours progressif. Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux mettre les grammaires dans la section Idéolangues, et réserver la section Cours pour des méthodes un peu moins carrées, et surtout plus interactives?
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyDim 29 Mar 2009 - 22:40

T'as pas tort, c'est plus vraiment un cours là…

J'ai essayé de mettre des exercices dans les premiers posts mais ça n'a pas été suivi, du coup j'ai un peu renoncé Suspect

Après j'ai pas trop d'idées pour un vrai cours scratch
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MessageSujet: Re: Qakhlen    Qakhlen     EmptyDim 29 Mar 2009 - 23:21

Intéressant, comme système! je reconnais que pour l'aneuvien, je n'avais pas creusé toutes ces éventualités mais seulement une partie*! Mais pourquoi

Shrykull a écrit:
le retour de la vengeance du fils
?

Post scriptum: le nombre proposé, ça ressemble un peu à ça, non?

Citation :
Qakhlen     Q10

Nu-tetra qima-net-hóxei tsima-fet-ren’-bán’ eima-qet-hai-sáen vima-xet-qei



*DOR = faire (faire)
LÆD = laisser (faire)
KÀN = pouvoir (autorisation & éventualité: l'équivalent du MAY anglais). Devoir (forte présomption) se traduisant par EP KÀN.
POTEN = pouvoir (équivalent du CAN anglais)
DEV = Devoir (quel que soit le type d'obligation: extérieure ou interne).

Ces verbes précèdent un verbe à l'infinitif. Les autres (aimer, espérer etc...) "attendent", en aneuvien, un verbe au participe, comme en anglais (2me exemple):

Or lædit es pùze = laissez-moi partir.
Eg lajden elamyvun = j'aime voyager.
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