O eskhen, gas eskhen teshkil...
Bonjour, bonsoir, je vous présente donc une idéolangue fraichement sortie de ma petite tête depuis quelques jours. Autant dire que je n'ai pas encore vraiment de recul dessus, et que je suis tellement enfouie dedans que je n'en vois pas toutes les possibles incohérences, c'est pourquoi je m'en remets à votre jugement. Comme certains ont pu le constater à la lecture de son nom, le
saidin impérial est une langue qui n'a d'autre but que d'être insérée dans un idéomonde de ma création, et dont je parlerais certainement pour une meilleure compréhension de l'arrière-plan. Le
saidin a des consonances arabisantes (du moins c'est ainsi que je la perçois ^^') et trouve ses influences dans plusieurs autres langues diverses et variées, comme le japonais ou le géorgien (si, si, même si ça ne se voit surement pas x')).
_____________________________Tout d'abord, une brève présentation d'un point de vue historique et culturelle...
Introduction –Le
saidin impérial est la langue commune présente sur l’ensemble d'un unique continent, traditionnellement appelé « continent du Sud ». Dernier vestige de la culture du vieil empire antique de Saidayanashka (dont le nom signifie « les royaumes de Saida », Saida étant elle-même la région-berceau de la civilisation), il s’est perpétué à travers les âges et se trouve aujourd’hui la langue la plus parlée du continent, étant la langue officielle de trois entités politiques différentes : les Territoires, de puissantes colonies organisées autour du cœur névralgique du vieil empire – et qui appliquent le
saidin par défaut – ; les Cinq-Couronnes, trois royaumes et deux principautés relativement autonomes par rapport aux Territoires ; et les Douze Cités, des cités-Etats commerçantes. Il existe différents niveaux de
saidin, et le
saidin dit « impérial » est celui parlé par les élites, avec un accent que l'on qualifie de pur. Ainsi, les tribus nomades présentes dans les déserts, tels les Yebbhin, parlent cette langue, mais avec un fort accent, de même que les Douze-Cités, descendants des Peuples de la Mer. A noter d'ailleurs que la dénomination «
saidin impérial » est le nom donné par les peuples colonisateurs à cette langue, mais qu'elle n'est pas canon parmi ceux qui la parlent.
Histoire de la langue –L’histoire du
saidin se confond avec celle de l’empire et des différents peuples et états politiques qui en sont issus. On considère généralement qu’il est né dans les Déserts Rouges, dans les premières cités-Etats de la région de Saida construites sur les flancs de la Crête, les monts les plus hauts de la région. C’est une langue gutturale, faits de sons forts, avec une omniprésence de « k », de « h » et de « a ». La plupart des voyelles ont été apportées progressivement par contact avec les peuples étrangers, notamment les Peuples de la Mer, à l’origine des Douze-Cités, et réputés pour la douceur de leurs sons. A noter également que si le
saidin n’est pas exempt de sa propre richesse culturelle, ses plus grands textes ont été composés à l’époque de la Grande Traversée, époque qui a vu les peuples handels, connus pour la prédominance des écrits dans leur culture, être déportés dans les Marches du Soleil, à la frontière est de l’empire. Historiquement parlant, il existe deux phases de
saidin : le
saidin archaïque, parlé dans les premiers balbutiements politiques de la région de Saida, le
neo-saidin, qui profite des influences des Peuples de la Mer et le
saidin classique, qui prend forme lors de la Seconde Période intermédiaire et sous la XIème dynastie de l'empire, époque par ailleurs connue pour son raffinement culturel impulsé par de multiples personnalités féminines. C'est le
saidin impérial, tel qu'il est encore parlé à ce jour dans les hautes sphères des Etats.
Phonologie –ConsonnesNasales. M : /m/ N : /n/
Occlusives.P : /p/ B : /b/ T : /t/ D : /d/ G : /g/
Fricatives.S : /s/ Z : /z/ Ksh : /kʃ/ K : /k
ɑ/ V : /v/ H : /h muet/ ou /h aspiré assorti du son
ɑ/ Sh : /ʃ/ F : /f/ R : /
ʁ/
Approximantes.Y : /j/
Latérales.L : /l/
Voyelles Fermées.I : /i/ U : /u/
Mi-fermées.O : /o/ E : /e/
Ouvertes.A : /a/ ou parfois /
ɑ/
Grammaire –Le
saidin est une langue agglutinante, à la syntaxe suivant le modèle « sujet » + « complément » + « verbe ». Le sujet principal est suivi du suffixe « dshen », et le complément du suffixe « zu ».
Exemple : Il mange une pomme. --> Kesti (sujet) dshen (suffixe de sujet) kshash peleniesh (complément) zu (suffixe de complément) pelektai (verbe).
De même, les adjectifs se placent après le nom qu’ils qualifient.
Exemple : Il mange une pomme
rouge. --> Kesti dshen kshash peleniesh
raskien zu pelektai.
1) Noms communsLe
saidin possède quatre nombres grammaticaux :
– singulier (sans suffixe)
– pluriel (–kah)
– paucal (ven–)
– collectif (kel–)
Suivent aussi quatre genres grammaticaux :
– masculin (–n)
– féminin (–ae, ou –ie)
– animé (–e ou –ys)
– inanimé (–a, ou –i), les deux derniers faisant référence à deux sous-genres appartenant au neutre.
Si l’on prend le mot melekon, qui signifie « homme » au masculin singulier, il se traduira ainsi : melekkah (les hommes), venmelekon (quelques hommes), kelmelekon (tous les hommes). A noter que le neutre n’est employé que pour les choses général, comme par exemple « un chat », que je vois au coin de la rue, mais s’il s’agit de « mon propre chat », alors le mot chat netekys, se verra changé en netekyn.
Chaque nom commun se décline selon les neuf cas grammaticaux suivants : le nominatif, l’accusatif, le datif, le génitif, l’élatif, l’ablatif, le locatif, le comitatif et enfin le vocatif. Pour décliner un mot, il suffit de lui retirer les deux dernières lettres qui le composent et de rajouter ensuite les terminaisons suivantes :
Ainsi, pour le terme melekon, signifiant « homme », cela donne respectivement :
2) Les adjectifsConcernant les adjectifs, ils se divisent en deux classes, les adjectifs en –ien et en –non et aucun ne se décline. Il est toutefois possible de les transformer pour leur ajouter une valeur négative, une forme au passé, ou encore de les associer aux genres grammaticaux.
Exemple : le terme signifiant « beauté » est sayri. Transformé en adjectif, il donne sayrinon, ce qui veut dire « beau », et sayrinae pour « belle ».
Chaque classe d’adjectifs a sa propre façon de signifier une forme négative ou du passé. Ainsi, les adjectifs en –ien prennent –hnun, en remplacement de –ien pour signifier une négation.
Exemple : le terme doishkien, voulant dire « grand », devient doishkienae pour « grande » et doishkhnun pour « pas grand ».
Pour le passé, il suffit d’apposer le suffixe –itto, et ce avant tout autre suffixe.
Exemple : doishkittoien signifie « était grand », tandis que doishkittohnun veut plutôt dire « n’était pas grand ».
Pour les adjectifs en –non, la règle est la même, avec toutefois des suffixes différents. Ainsi, c’est le terme –gen qui permet de former une négation.
Exemple : sayringen signifie « n’est pas beau », tandis que sayrinaegen veut dire « n’est pas belle ».
Pour la forme du passé, on a cette fois recourt au suffixe –ida.
Exemple : sayrinidanon veut dire « était grand », tandis que sayrinidagen se traduit par « n’était pas grand ».
Il est également possible de mettre plusieurs adjectifs les uns à la suite des autres, en usant du terme « ko » à la fin de son énoncé.
Exemple : doishkien sayrinon ko, signifie « grand et beau ».
3) Comparatifs et superlatifsPour former des comparatifs et superlatifs, les adjectifs s’accompagnent chacun d’un suffixe ou d'un mot : –issam pour les superlatifs, « kelin » pour les comparatifs d'égalité, placé à la suite des adjectifs, et « meden » qui suit la même règle que « kelin », pour les comparatifs d'infériorité.
Exemple : Elle est aussi belle que grande --> Kestie dshen sayrinae doishkienae kelin.
Conjugaisons –1) Pronoms personnels– je : ahma
– tu : kashne
– il/elle : kesti/kestie
– nous : yasran
– vous : yanah
– vous (politesse) : shakyanah
– ils/elles : kestik/kestiek
2) InfinitifTout nom commun peut devenir un verbe, par l'ajout des suffixes –at ou –is au radical si celui-ci se termine par une consonne, ou par –nat ou –kis, s'il se termine par une voyelle. Les verbes d'état sont gratifiés d'un préfixe, yin–, sauf le verbe être qui est une exception à la règle.
3) Temps de conjugaisonLe présent se forme par suppression du –at/–nat ou –is/–kis, et par rajout des terminaisons suivantes :
Exemple : Je suis --> Ahma isha.
Pour le passé, on rajoute le suffixe –alak avant chaque terminaison.
Exemple : J'étais --> Ahma ishalaka.
Le futur se forme grâce au suffixe –her :
Exemple : Je serais --> Ahma ishhera.
Le passif s'accompagne du suffixe –ir. Il est également possible de mettre une négation devant un verbe, auquel cas on rajoute « nesh ».
4) Être/avoirChiffres, numéros –Lexique –A –
Aleni : mer
Akshré : faucon
Aska : perle
Astah : jour
Astahkshré : « faucon du jour », nom de famille
Attalan : enfant
B –
C –
D –
E –
F –
G –
H –Hamin : crépuscule
I –
Ishéri : sable
J –
Jai : plume
K –Kali : étoile
Ksh –
L –
M –
Mashi : pluie
N –
Nahamin : « fils du crépuscule », prénom masculin
Nahan : fils
Nasen : typhon
Nenali : rivière
Netekys : chat
Nhsya : ciel
Noli : eau
Nolihaska : « perle de l’eau », prénom féminin
O –
Oleni : océan
Oluna : écume
P –
Q –
R –
S –
Saida : désert
Sak : ruine
Saknash : « la ruine », nom donné à la période de l’effondrement de l’empire de Saidayanashka
Sakshre : « ruine du faucon », prénom féminin
Sayri : beauté
Sayrinhsya : « beauté du ciel », prénom féminin
Shola : lune
Sholaska : « perle de lune », prénom féminin
Shudda : mille
Skadikis : boire
Steli : fleur
Stelisheri : « fleur de sable », prénom féminin
Subetys : souris
Sh –
T –
Teshun : guerrier
Torshkan : tigre
U –
V –
Y –
Z –Voici donc pour le moment, merci d'avoir lu /o/