Lutte contre le réchauffement climatique

 

Au hasard:

Arc des tiques (quand il fera chaud, les tiques s'y installeront, en plus c'est bien humide!)
Terragrolars
Mare caerulea (avant c'était plutôt la terre blanche)
Inuitsea
Le nom du Groenland, en revanche, va retrouver sa pertinence !

Nord-Polaris et Sud-Polaris
Ou tout simplement: "Aquilonis" et "Meridiem"

Ou alors laissons les futurs réfugiés climatiques s'en charger : Nouvelles-Maldives, Nouvelle-Hollande...

L'Arctique ne tient pas son nom des ours (il y a des ours à bien d'autres endroits) mais tu fait qu'il se trouve sous les constellations de la Petite Ourse et de la Grande Ourse.

À propos, comment prononcez-vous ours? Ici, j'avais appris à l'école — et bien des gens continuent de le dire ainsi — qu'on disait /URs/ au singulier et /UR/ au pluriel.

Silvano a écrit:

À propos, comment prononcez-vous ours? Ici, j'avais appris à l'école — et bien des gens continuent de le dire ainsi — qu'on disait /URs/ au singulier et /UR/ au pluriel.

De la même manière au singulier et au pluriel: /URs/

Fiboutolv a écrit:

De la même manière au singulier et au pluriel: /URs/

J'imagine que vous dites /uRs/, non?

/uʁs/ au singulier et au pluriel, comme avec "nounours" ou "mars".
Je n'ai jamais entendu /uʁ/. C'est courant à Montréal?

Silvano a écrit:

À propos, comment prononcez-vous ours? Ici, j'avais appris à l'école — et bien des gens continuent de le dire ainsi — qu'on disait /URs/ au singulier et /UR/ au pluriel.

Fiboutolv a écrit:

De la même manière au singulier et au pluriel: /URs/

Comme "un os, des os" /œ̃nɔs dezo/ ? J'en ai entendu parler comme une prononciation surannée (mais pour l'os, c'a encore cours).

Pour les ours, voici ce dont j'ai pris connaissance :

L'expression « Elle a ses ours » pour "elle a ses règles" aurait été une déformation de « Elle a ses jours ». La prononciation du J (postalvéolaire : [ʒ]) a été transformée en [z]. Du coup, le J de "jours" a disparu... mais le S ne se prononçait toujours pas... jusqu'à main'nant. Mais l'expression « Elle a ses ours » est aussi surannée, avec ou sans [s], que la prononciation du plantigrade sans la fricative alvéolaire finale. Mais le squelette dudit plantigrade (ainsi que celui des autres animaux : "les os"), lui, résiste : /lezo/.

Voilà.

Djino a écrit:

/uʁs/ au singulier et au pluriel, comme avec "nounours" ou "mars".
Je n'ai jamais entendu /uʁ/. C'est courant à Montréal?

Pas vraiment, mais chez certaines personnes, particulièrement plus âgées, c'est le cas. On a plusieurs archaïsmes au Québec, et en Acadie, il y en a encore davantage.

Ceci dit, je n'ai jamais entendu l'expression elle a ses ours.

Moi non plus. En faisant une recherche sur internet, je lis que l'expression viendrait du fait qu'un ours désignait autrefois un homme bourru, de mauvais poil, et que l'expression viendrait de là à cause de l'humeur des femmes en cette période (tenant compte du fait que même le nom de l'animal se prononçait jadis /uʁ/ au pluriel). Les deux explications sont amusantes en tout cas